Armel Bellec ’13 : Séduit Hollywood, à la manière de Clouseau | Takes over Hollywood, Clouseau-Style
Armel Bellec ’13 est un enfant comme les autres. A 12 ans, il aime s’amuser, est très actif, et, malgré sa fracture du pied au moment de l’interview, il aime faire du skate. Il a également terminé la production de la Panthère rose 2 l’année dernière. « Au début, ce n’était que pour m’amuser », dit-il en parlant de sa candidature à l’obtention du rôle. « Je n’aurais jamais pensé que cela pourrait arriver. » La mère d’Armel, Gaëlle Bellec, raconte qu’une annonce avait été diffusée par courriel aux alentours de juillet 2007 dans le cadre de la recherche d’un jeune garçon pouvant parler anglais avec un accent français. « L’annonce faisait mention d’un enfant de 9 à 11 ans, et comme Armel avait 12 ans, ils ont répondu que cela ne pourrait pas marcher. Mais je leur ai dit qu’étant français, il est petit. » « Cela montre bien que si l’on est suffisamment déterminé », dit Gaëlle, « on peut y arriver si l’on fait tout son possible. Il était petit pour son âge et sa maturité lui a permis de garder le rythme. Vraiment, c’est pour cela qu’il a obtenu le rôle. Cela aurait tout simplement été plus difficile avec un acteur plus jeune et de la même taille. » <strong>Le</strong> travail était toutefois une toute autre histoire. « C’est un secteur énorme et une pr<strong>of</strong>ession à part entière », dit-elle. « Oui, c’est un travail très difficile et je devais me lever très tôt, comme à sept heures par exemple : trop tôt », ajoute Armel. <strong>Le</strong> travail avec certains des meilleurs comédiens du monde en valait bien la peine. « Steve Martin était très sérieux, mais vraiment gentil. Il travaillait toujours son texte. J’ai aussi passé beaucoup de temps avec Jean Reno. Nous nous parlions en français et personne ne pouvait comprendre. Il était vraiment très sympa, tout comme le metteur en scène. » S’agissant de son rôle, Armel était très pr<strong>of</strong>essionnel. « Je n’ai pas vraiment dû apprendre le scénario. Pour une scène de six secondes, on faisait un grand nombre de prises les unes après les autres pour avoir toutes ces versions différentes. Quelqu’un me donnait mon texte avant la scène, de sorte que cela n’était pas vraiment aussi effrayant que cela. » Ainsi, après six semaines à Boston, Armel n’avait qu’une chose à dire : « J’adore le homard ». Mais ce n’est pas le homard qui restera dans sa mémoire comme son souvenir préféré de l’expérience : ce sont les cascades et les effets spéciaux. « Ce sont les cascades que j’ai préférées. J’étais dans un harnais, et je volais latéralement et la tête en bas. Et le responsable des effets spéciaux était de Walt Disney ! » <strong>Le</strong> rôle du fils de Jean Reno, Ponton, ouvre une multitude de nouvelles perspectives pour Armel, mais son avenir reste incertain. « Je crois que j’essaierai de continuer, mais il a été vraiment difficile de rattraper le travail scolaire, » dit-il. Même si Armel a quitté cette année la communauté de la FASNY, il y a certainement laissé son empreinte comme ancien élève. « Nous reviendrons en tous cas sûrement pour la première ! » n Automne | Autumn <strong>2008</strong> www.FASNY.org 53 Armel Bellec ’13 is just another regular kid. At 12 years old he likes to have fun, is very active, and despite his broken foot at the time <strong>of</strong> the interview, he loves to skateboard. And one more thing, Armel just finished production on the Pink Panther 2 last year. “At first, I was doing it just for fun,” he said, commenting on the casting call. “I had no idea I’d actually get it.” According to Armel’s mother, Gaëlle Bellec, there was a call sent out via email around July 2007 for a young boy who could speak English with a French accent. “The ad wanted a boy who was 9 to 11 years old and because Armel was 12, they said it just wouldn’t work. But, I told them he is French-sized, he is small.” “It just goes to show you,” said Gaëlle, “if you want something strongly enough, you just have to try as hard as you can to get it. He was mature enough to take all <strong>of</strong> that direction — there was a lot to follow — and he’s always been very small for his age. Really, that’s why he got the part. With a younger actor <strong>of</strong> a similar size, it just would have been more difficult.” However, working was a different story. “It’s a huge industry and a real pr<strong>of</strong>ession,” she said. “Yeah, it’s a lot <strong>of</strong> hard work and I had to get up really early, like seven in the morning: too early,” Armel added. Still, working with some <strong>of</strong> the best comedic actors on the globe was well worth the effort. “Steve Martin was very serious, but really nice. He was always studying his lines. And I hung out a lot with Jean Reno. We spoke French to each other and nobody could understand. He was really cool, and the director was too.” As far as his own lines, Armel was a pro. “I didn’t really have to learn the script. For a sixsecond scene, we would just do take after take and have all these different shots. There was someone who would tell me my line before the scene, so it wasn’t that scary.” And after shooting six weeks in Boston, Armel only had one thing to say, “I love lobster.” His all-time favorite part <strong>of</strong> the experience, however, wasn’t lobster; it was stunts and special effects. “The stunts were my favorite part. I was in a harness, and I had to do flying side kicks and I was upside down. The special effects director was from Disney!” Playing the son <strong>of</strong> Jean Reno’s character, Ponton, opened up a new world for Armel, but his future is still uncertain. “I guess I’ll try to do more, but it was hard to catch up with school,” he said. And even though Armel left the FASNY community this year, he certainly has made his mark as an alumnus. “We’ll definitely be back for the premiere though!” n