Page 70 Le Gala 2008 - Franco-American School of New York

Gordonsville, Virginie, est une petite ville Gordonsville, à tout juste
Virginia is a tiny town just a
une demi-heure de Charlottesville, elle-même située à half-hour beyond the city limits of
une heure et demie au sud de Washington D.C. Charlottesville, which is just an hour and a
Là-bas, au détour d’une petite rue paisible, vous half south of Washington D.C. Here, you
pourrez contempler quelques chefs d’œuvres de can find quiet streets and turn-of-the-
l’architecture américaine du début du siècle. Mais century American architecture. But it’s the
c’est à un ancien élève de la FASNY, Garrick Gupton work of FASNY alumnus Garrick Gupton
’93, que la ville doit son esthétique actuelle. ’93 that turned Gordonsville inside out,
while raising its aesthetic.
Garrick, élève à la FASNY du CE1 au CM1, se souvient avec
une certaine émotion des bons moments passés sur le campus de
Larchmont, et comme bon nombre d’anciens élèves, c’est dans cette
cour d’école que reposent
ses souvenirs d’enfance.
[ Suite sur la prochaine page. | Continued on next page. ]
Automne | Autumn 2008 www.FASNY.org
21
Garrick, who attended FASNY from Grades 2 to 4,
fondly remembers his time at Larchmont, much like any
other alumnus
whose childhood
« Il y a des gens qui préfèrent tout raser. Moi, je préfère
rénover !…Nous reprenons un bâtiment historique et lui
redonnons sa splendeur coloniale, en y ajoutant le confort
intérieur. Tout est neuf mais le côté ancien est préservé. »
« A l’époque, c’était la
petite école francoaméricaine
du coin »,
se souvient-il. Aussi,
lorsqu’il a entendu que
l’école comprenait
aujourd’hui plus de
800 élèves, ses yeux se
sont-ils écarquillés :
« Ouah ! ». Né d’une
mère française,
Jacqueline, et d’un père
américain, Bruce,
Garrick était ni plus ni
moins un élève typique
de la FASNY. C’est
dans ce contexte familial que Garrick a pu recréer, dans cette petite
ville de Virginie, une partie de son histoire.
Le parcours de Garrick est le suivant : Greenwich, Connecticut,
à l’Université de Wake Forest où il a étudié l’histoire, la psychologie,
et le français – « indispensable… », précise t-il ; Rennes, pour une
année universitaire à l’étranger ; Bordeaux, où il y a étudié l’œnologie
; et enfin l’Université de New York (NYU), où il a étudié
l’immobilier, le bâtiment, la rénovation et la restauration. Quel
parcours ! « Je suis parti de Bordeaux car le marché du travail était
très dur, et les gens me demandaient sans cesse : Pourquoi n’es-tu pas
à Paris ? » Après avoir passé huit ans dans la région de Gordonsville,
Garrick s’est finalement posé. « Il y a, en Virginie, une communauté
très éclectique » souligne-t-il. Quelque part, c’est un peu de la FASNY
qui vit là-bas.
« La communauté française d’ici est un peu plus âgée et la jeune
génération se retrouve de manière informelle, explique-t-il. Chaque
memories lay
within the
playground of that
campus. “It was a
small, local
French-American
school back then,”
he said. And when
he heard FASNY’s
current 800-plus
student status, his
eyes grew large:
“Wow!” His
mother,
Jacqueline, is
French and his
father, Bruce, is American, making Garrick much like
FASNY’s current populous. And with his background,
Garrick was able to recreate part of his own history in
this small Virginia town.
In short, Garrick’s trajectory looks like this:
Greenwich, Connecticut to Wake Forest University to
study history, psychology and French studies — “I had to
do it.” — Rennes, France for Junior Year Abroad;
Bordeaux, France to study wine; New York University to
study real estate, construction, renovation, and restoration.
There you have it, the whirlwind that is Garrick Gupton.
“I came back from Bordeaux — the job market was really
tough over there — and people would ask me, ‘Why
aren’t you in Paris?’” But now, after eight years in the
Gordonsville area, Gupton has truly found home.
“Some people decide to tear things down. Me?
I say no, fix it up!…you take an historic building
and give it that colonial feel, but with all the
modern amenities you need. It’s new, but it still
has that old feeling to it.”