Lettre 23 - Fédération Départementale des Chasseurs de L'Aveyron

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Intoxications : SUIVI SANITAIRE Présenté par Bernard BLANCHY DEBUT NOVEMBRE 2007 UNE MORTALITE ANORMALE DE SANGLIERS A ETE SIGNALEE DANS LE SUD DU DEPARTEMENT. En général, l'état de putréfaction avancé des cadavres n'a pas permis de pratiquer les analyses pour vérifier s'il s'agissait d'intoxications dues aux anticoagulants destinés a éradiquer les rongeurs (campagnols terrestres, campagnols des champs). Quatre Sangliers ont toutefois été analysés, un seul était mort par intoxication par chlorophacinone (anticoagulant). Sur un Lièvre provenant de Canet de Salars, on a dosé une teneur létale de ce produit. Le Service Technique insiste sur le fait que seuls des animaux dont la mort est récente (2 à 3 jours) peuvent être acheminés vers le Laboratoire de l'École Nationale Vétérinaire de Lyon qui pratique ces analyses. L'usage de la bromadiolone dans les champs est réglementé par l'Arrêté n° 2007-233-6 du 21 Août 2007. Campagnols : LE CAMPAGNOL TERRESTRE (rat taupier) est un mammifère souterrain qui creuse des galeries superficielles pour se nourrir des racines. Il est très prolifique (4 à 8 portées de 5 petits par an). Il est généralement régulé par les prédateurs naturels (renards, mustélidés, rapaces). La destruction chimique doit respecter certaines règles prévues dans l'arrêté. LE CAMPAGNOL DES CHAMPS s'attaque aux prairies et aux cultures de luzerne et de céréales. Peu présent au dessus de 600 m d'altitude. Très petit (9 à 12 cm), il creuse également des galeries de surface très destructrices. L'utilisation des anticoagulants doit se faire par temps sec, en déposant les appâts (grains traités) sous des abris (tuiles, tuyaux, etc...). L'usage à la volée, très dangereuse pour le gibier est inopérante. Les aménagements paysagers, haies, bosquets, limitent l'impact du campagnol des champs sur les cultures. Financement du réseau de surveillance sanitaire (SAGIR). Les Fédérations des Chasseurs assurent le financement du réseau pour 640 000 €/an. AIDES TECHNIQUES PETIT GIBIER Présenté par Guillaume DRUILHE Lors de la saison passée, la Commission petit gibier présidée par Patrick ALCOUFFE a adressé aux Sociétés des fiches de suivi des actions en faveur du petit gibier. L'objectif était de faire l'inventaire des travaux aménagements et actions diverses entreprises localement en faveur du petit gibier sédentaire (régulation des prédateurs, garennes, nourrisseurs, points d'eau, etc...) et de cibler et quantifier les besoins ultérieurs. Les subventions fédérales sont limitées à 300 €. Le Service Technique rappelle les résultats remarquables sur le Lièvre, très encourageants sur le Lapin de Garenne et sur le Colvert. Il encourage les adhérents à répondre au questionnaire afin d'intensifier les actions en faveur du petit gibier. - 10 - Aménagement Naucelle photo FDC12
SECURITE ET CHASSES COLLECTIVES Extrait de l'intervention de Bernard BOURGEON La saison cynégétique écoulée a été tragiquement marquée par trois accidents lors d'action de chasse aux Grands Gibiers. Si l'un d'eux, mortel, a eu lieu lors d'une approche au Chevreuil ; les deux autres se sont passés lors de battues au Grand Gibier. Ces deux derniers accidents se sont déroulés dans la traque et résultent de tirs incontrôlés. Dans une chasse collective (ou battue) au Grand Gibier, il y a deux types d'acteurs ou plutôt trois : v Les postés, v Les traqueurs, v Les auxiliaires : les chiens. Je vais essayer de définir le rôle des chasseurs et de rappeler les consignes qui incombent à chacun. Il est donc urgent et de notre devoir de vous rappeler les consignes élémentaires de sécurité. v La battue est une action de chasse qui consiste à pousser le gibier à poil, à l'aide de chiens, vers des chasseurs postés. v C'est une technique très ancienne et la démocratisation du droit de chasse après la révolution française a conduit au développement de ce mode de chasse. - 11 - Consignes de sécurité avant chaque battue A - Les postés : Le chasseur posté se doit d'arrêter par son tir le gibier qui a été débuché par les traqueurs et poussé vers la ligne par les chiens. Les consignes de sécurité. v Le chasseur rejoint son poste en silence fusil démonté ou sous étui, v Il charge son arme uniquement lorsque le signal de traque est donné et la décharge dès le signal de fin de traque, v Il respecte scrupuleusement les consignes et les angles de tir données par son chef de ligne, v Il ne tire qu'après identification certaine, v Il ne quitte jamais son poste même pour aller vérifier un tir. B - Les traqueurs : Le traqueur se doit, avec ses chiens, de débusquer le gibier et de le pousser vers la ligne des postés. Il existe deux cas de figure bien distincts en fonction des dispositions qui ont été prises lors des réunions de préparation et acceptées par tous. Tir autorisé pour les traqueurs ou tir interdit dans l'enceinte.
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