le dossier de presse 2013 - AFIJMA
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uKanDanZ<br />
ASNAKE GUEBREYES VOIX KEBERO, LIONEL MARTIN SAXOPHONE TENOR, FRED ESCOFFIE CLAVIERS, DAMIEN CLUZEL GUI-<br />
TARE, GUILHEM MEIER BATTERIE<br />
uKanDanZ honore l’esprit <strong>de</strong>s troubadours éthiopiens avec une<br />
ban<strong>de</strong>-son aussi délirante qu’origina<strong>le</strong> : l’éthiopian crunch music.<br />
1999 Premier voyage <strong>de</strong> Damien Cluzel en Ethiopie. Il y retournera plusieurs fois.<br />
2003 Damien Cluzel participe comme guitariste et arrangeur à l’album Jump To Addis.<br />
2007 Début du groupe, qui évolue peu à peu vers <strong>le</strong> son éthiopien.<br />
2010 Voyage en mars en Éthiopie, où ils se produisent <strong>de</strong>ux fois au Fendika, <strong>le</strong> grand club <strong>de</strong>s poètes et<br />
musiciens azmaris.<br />
2012 Yetshalal sur <strong>le</strong> label Ethiosonic.<br />
2012 uKanDanz, Yetshalal, Ethiosonic / Buda Musique / Socadisc<br />
« Nous utilisons <strong>le</strong> terme «Crunch musique» en référence à la publicité <strong>de</strong> la barre chocolaté qui croustil<strong>le</strong> et<br />
explose comme un délice à l’image <strong>de</strong> la musique que nous jouons ! » Damien Cluzel<br />
Tout a commencé en 1999. À l’époque, <strong>le</strong> guitariste Damien Cluzel, a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong> la sphère<br />
M’Base et branché post-rock, part en Éthiopie. Le Lyonnais en revient tout retourné par <strong>le</strong><br />
son d’Addis. « On me prenait alors pour un fou ! » En fait, il n’était qu’un éclairé éclaireur<br />
d’une tendance qui n’allait plus tar<strong>de</strong>r à exploser sur la scène mondialisée, grâce au travail<br />
acharné <strong>de</strong> Francis Falceto, producteur <strong>de</strong> la désormais fameuse série Éthiopiques. Et ce <strong>de</strong>rnier,<br />
fin limier aux oreil<strong>le</strong>s bien ouvertes, va <strong>le</strong> premier donner sa chance à Damien Cluzel, en<br />
lui offrant une place <strong>de</strong> choix sur <strong>le</strong> volume initulé Jump To Addis. Un essai que <strong>le</strong> guitariste<br />
va transformer quatre ans plus tard avec <strong>le</strong> saxophoniste Lionel Martin, un vieil ami, et <strong>le</strong>s<br />
plus jeunes Fred Escoffier et Guilhem Meier en fondant uKanDanZ, « une référence à Madonna<br />
et la polyrythmie ». Le trait d’humour ne doit pas masquer <strong>le</strong>s intentions <strong>de</strong> ce quartette<br />
aux horizons variés, du jazz au classique, du funk au grunge : envoyer une bonne dose d’énergie<br />
rythmique pour faire danser. La formu<strong>le</strong> fait sens à l’écoute <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur récent album, d’autant<br />
qu’ils ont pris <strong>le</strong> soin et <strong>le</strong> temps <strong>de</strong> ro<strong>de</strong>r l’alchimie sur scène, en multipliant <strong>le</strong>s concerts et<br />
<strong>le</strong>s rencontres, allant même en tournée à Addis au printemps 2010. « Le fait d’al<strong>le</strong>r en Éthiopie<br />
a permis au groupe <strong>de</strong> comprendre la raison socia<strong>le</strong> <strong>de</strong> cette musique. C’est associé aux<br />
mariages, aux fêtes... » Si entre-temps, la capita<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Corne <strong>de</strong> l’Afrique est <strong>de</strong>venue <strong>le</strong> hub<br />
pour <strong>le</strong>s chercheurs <strong>de</strong> sons, uKanDanZ parvient à trouver son originalité. En la matière, <strong>le</strong><br />
quartet d’é<strong>le</strong>ctrons libres <strong>de</strong>venu quintette <strong>de</strong>puis l’arrimage au vaisseau du chanteur Asnaké<br />
Guèbrèyès a choisi la voie oblique : l’éthiopian crunch music. Soit une formu<strong>le</strong> haute en<br />
énergies qui, si el<strong>le</strong> conserve <strong>le</strong>s accents aigus et rythmes pointus <strong>de</strong>s troubadours et chantres<br />
d’Addis-Abeba, ne sombre jamais dans la pâ<strong>le</strong> copie conforme. Avec eux, même <strong>le</strong> classique<br />
d’entre <strong>le</strong>s classiques « Mèla Mèla » <strong>de</strong> Mahmoud Ahmed mute en une espèce <strong>de</strong> post-freerock<br />
irradié <strong>de</strong> bouc<strong>le</strong>s obsédantes.<br />
www.ukandanz.com<br />
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