le dossier de presse 2013 - AFIJMA
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mardi 23 avril, Clichy-sous-Bois<br />
20h30, Espace 93, Tarif B - PASS FESTIVAL<br />
Rocé « Gunz’n Rocé » /France<br />
Soweto Kinch «The Legend of Mike Smith » /Royaume-Uni<br />
Rocé « Gunz’n Rocé »<br />
ROCE RAP, DJ KARZ PLATINES<br />
Deux platines et un micro, <strong>de</strong>ux yeux perçants et un verbe tranchant : Rocé<br />
phrase rythmique et samp<strong>le</strong> pas académique.<br />
1977 José Kaminsky naît en 1977 à Bab El Oued, d’un père argentin, juif d’origine russe, et d’une mère<br />
algérienne… Il grandira à Thiais.<br />
1995 Commence à faire ses armes dans <strong>le</strong> rap, attiré par la contestation et la créativité du mouvement hip hop.<br />
1996 Premier maxi sur Espionnage, <strong>le</strong> label <strong>de</strong> DJ Mehdi.<br />
2001 Top Départ sur <strong>le</strong> label Chronowax.<br />
2006 « I<strong>de</strong>ntité en Crescendo » sur <strong>le</strong> label NoFormat, où sont invités Archie Shepp et Jacques Coursil, et<br />
premier concert à Banlieues B<strong>le</strong>ues.<br />
2010 « L’Être humain et <strong>le</strong> réverbère », troisième album à la tonalité sociéta<strong>le</strong>.<br />
Il a joué avec Archie Shepp, Jacques Coursil, The Last Poets, DJ Mehdi, Gonza<strong>le</strong>s, Hubert Paganotti, Jean-<br />
Rémy Guédon, Chuck D…<br />
<strong>2013</strong> Rocé, Gunz’n’Rocé, Hors Cadres / Differ-ant<br />
Le jeune rappeur avait surpris en déboulant au début <strong>de</strong> ce sièc<strong>le</strong> avec <strong>de</strong>ux premiers<br />
albums brillant par l’urgence, la malice et la tension <strong>de</strong> mots qui décryptaient <strong>le</strong> malaise<br />
urbain sans cé<strong>de</strong>r aux tics <strong>de</strong> la rue. Rocé est <strong>de</strong> retour aux affaires, aux fondamentaux du<br />
rap avec Karz, son DJ <strong>de</strong> l’initial Top Départ : <strong>de</strong>ux platines et un micro. « Trop <strong>de</strong> gens<br />
ont cru qu’en ajoutant trois violons et un jeu <strong>de</strong> lumière, cela suffirait à cacher la misère<br />
<strong>de</strong> <strong>le</strong>urs textes et à plaire à <strong>de</strong>s programmateurs en panne d’idées. » Rocé a <strong>le</strong> verbe tranchant,<br />
<strong>le</strong>s yeux perçants. Pas question <strong>de</strong> se la jouer cool. Des années qu’il slalome entre <strong>le</strong>s<br />
mots et <strong>le</strong>s maux, qu’il aiguise sa plume dans <strong>le</strong> vif du sujet : une banlieue maltraitée, <strong>de</strong>s<br />
délits <strong>de</strong> faciès qui rappel<strong>le</strong>nt sans cesse <strong>le</strong> trauma post-colonial, la vacuité <strong>de</strong>s clichés qui<br />
anesthésient la pensée, un egotrip assumé comme au bon vieux temps du hip-hop... « Un<br />
rap <strong>de</strong>s ronces, qui défonce, parce qu’il dénonce ! » Il annonce la cou<strong>le</strong>ur sur “J’rap pas pour<br />
être sympa”. « La politique est une <strong>de</strong> mes passions. Je suis plus attiré par <strong>le</strong>s morceaux<br />
qui résistent que ceux qui cou<strong>le</strong>nt dans <strong>le</strong>ur temps. Alors il y a pas mal <strong>de</strong> colère dans ma<br />
musique, mais j’essaie quand même dans mes rimes <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s portes <strong>de</strong> sortie pour ne<br />
pas simp<strong>le</strong>ment se complaire dans la critique. » Et pour sublimer son écriture majuscu<strong>le</strong>,<br />
Rocé phrase rythmique et samp<strong>le</strong> pas académique, s’appuyant, comme à ses débuts, sur une<br />
vaste culture musica<strong>le</strong>. Des sons extraits <strong>de</strong>s chansons engagées <strong>de</strong> la France seventies, <strong>de</strong>s<br />
percussions du maloya réunionais, d’autres inspirés <strong>de</strong> l’Orient, <strong>de</strong> la soul, <strong>le</strong>s sé<strong>le</strong>ctions<br />
sont nerveuses. « J’ai voulu en revenir à une énergie bien compacte, sans fioritures, pour<br />
laisser la place aux paro<strong>le</strong>s, que <strong>le</strong>s gens <strong>le</strong>s enten<strong>de</strong>nt tout en bougeant la tête. » Tel<strong>le</strong> est<br />
la force <strong>de</strong> persuasion <strong>de</strong> l’autoproduit Gunz’n’Rocé, un rap à l’os, mais qui groove toujours<br />
méchamment. Un rap qui n’oublie pas d’où il vient, qui ne transige pas, et se termine<br />
gran<strong>de</strong> classe, saluant un ami « magic », DJ Mehdi, trop vite parti et par la même honorant<br />
<strong>le</strong>s vrais accros <strong>de</strong> sons. « Les gens acquiescent quand je <strong>le</strong>ur dis, ce mon<strong>de</strong> fait <strong>de</strong> nous<br />
<strong>de</strong>s junkys / Drogués à la musique funky, bourrée d’sonorités d’reurti / On a <strong>de</strong> la rage à<br />
revendre mais aussi beaucoup <strong>de</strong> lumière / Ne pas oublier qu’dans pénombre il y a l’inspiration<br />
lunaire ! »<br />
www.facebook.com/rocemusic<br />
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