le dossier de presse 2013 - AFIJMA
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lundi 22 avril, Pantin<br />
20h30, La Dynamo <strong>de</strong> Banlieues B<strong>le</strong>ues, Tarif B<br />
Daniel Humair Quartet « New Reunion » /France<br />
Daniel Humair Quartet « New Reunion »<br />
DANIEL HUMAIR BATTERIE, EMILE PARISIEN SAXOPHONE, VINCENT PEIRANI ACCORDEON, IVAN GELUGNE CONTREBASSE<br />
Grand chef étoilé du drumming et <strong>de</strong> l’invention percussive, <strong>le</strong> batteur<br />
se remet en jeu avec <strong>le</strong>s nouveaux espoirs du jazz.<br />
1938 Naissance à Genève (Suisse).<br />
1958 S’instal<strong>le</strong> à Paris où il travail<strong>le</strong> avec Don Byas, Lucky Thompson, Kenny Dorham, Bud Powell, Oscar<br />
Petitford, Chet Baker ou Eric Dolphy…<br />
1968 Phil Woods l’engage au sein <strong>de</strong> son European Rhythm Machine.<br />
1985 Commence une fructueuse collaboration avec Joachim Kühn et Jean-François Jenny-Clark.<br />
1997 Elu Musicien Européen <strong>de</strong> l’année par l’Académie du Jazz.<br />
2003 « Baby Boom » avec une poignée <strong>de</strong> ses élèves du CNSM.<br />
Il a joué avec Eddy Louiss, Jim Hall, Lee Konitz, Dexter Gordon, Johnny Griffin, Anthony Braxton, François Jeanneau,<br />
Henri Texier, Martial Solal, René Urtreger, Barney Wi<strong>le</strong>n…<br />
2012 Daniel Humair, Sweet & Sour, Laborie / Abeil<strong>le</strong> Musique<br />
S’il l’on pouvait comparer Daniel Humair à un animal, ce serait sans doute <strong>le</strong> chat. Et pas<br />
seu<strong>le</strong>ment pour évoquer son toucher <strong>de</strong> matou manitou <strong>de</strong>s baguettes, à la fois félin et graci<strong>le</strong>.<br />
Mais surtout parce que <strong>le</strong> géant <strong>de</strong> Genève semb<strong>le</strong> avoir vécu <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> vies. Tour<br />
à tour batteur préféré <strong>de</strong>s stars américaines <strong>de</strong> passage à Paris dès la fin <strong>de</strong>s années 50, pièce<br />
maîtresse <strong>de</strong> l’European Rhythm Machine <strong>de</strong> Phil Woods ou peintre à la renommée mondia<strong>le</strong>,<br />
<strong>le</strong> Suisse affiche une capacité <strong>de</strong> régénération inouïe. Comme un symbo<strong>le</strong>, il a fondé<br />
à chaque nouvel<strong>le</strong> décennie un trio phare <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> jazz aux côtés <strong>de</strong> paires <strong>de</strong> fidè<strong>le</strong>s<br />
amis : René Urtreger et Pierre Michelot dans <strong>le</strong>s années 60, François Jeanneau et Henri<br />
Texier dans <strong>le</strong>s seventies ou encore Joachim Kühn et Jean-François Jenny Clark, au mitan<br />
<strong>de</strong>s années 80. Depuis plus <strong>de</strong> dix ans, c’est aux côtés <strong>de</strong> la nouvel<strong>le</strong> génération d’improvisateurs<br />
libres qu’il pousse son jazz insoumis <strong>de</strong> l’avant. Car la nostalgie ne fait pas partie du<br />
vocabulaire « humairien ». Professeur au CNSM <strong>de</strong> Paris, <strong>le</strong> batteur ne se contente pas <strong>de</strong><br />
prodiguer cours et conseils, il bâtit d’impétueux projets avec ses jeunes élèves. En 2003, son<br />
« Baby Boom » avec <strong>le</strong>s saxophonistes Matthieu Donarier et Christophe Monniot, <strong>le</strong> guitariste<br />
Manu Codjia ou encore <strong>le</strong> contrebassiste Sébastien Boisseau avait fait sensation : éloge<br />
à la spontanéité et aux échanges transgénérationnels, <strong>le</strong> disque dégageait une joie <strong>de</strong> jouer<br />
et une passion intactes chez <strong>le</strong> batteur. Depuis l’an <strong>de</strong>rnier, <strong>le</strong> Suisse réitère l’expérience<br />
avec <strong>de</strong>ux jeunes éléments tonitruants <strong>de</strong> la scène hexagona<strong>le</strong>, l’é<strong>le</strong>ctrique accordéoniste<br />
multicartes Vincent Peirani (voir concert du jeudi 11 avril) et <strong>le</strong> saxophoniste récemment<br />
couronné du Prix Django Reinhardt par l’Académie du Jazz, Emi<strong>le</strong> Parisien. Le résultat ?<br />
Une musique hors format à l’image d’un batteur insaisissab<strong>le</strong> pour qui la liberté, loin d’être<br />
une posture, s’impose comme un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie extatique.<br />
www.danielhumair.com<br />
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