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UNIVERSITÀ CATTOLICA DEL SACRO CUORE MILANO Dottorato ...

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- plus fréquemment qu’on ne le pense, il se peut que le réel n’existe que dans l’univers<br />

culturel et le lexique du locuteur de la langue source. Par exemple : F. ballotage ; A. situation in<br />

a political election when no candidate has an absolute majority in the first ballot and people have to vote<br />

again<br />

DUVAL distingue donc un écart interlingual absolu au niveau des référents (troisième cas),<br />

un écart partiel au niveau des référents (deuxième cas) et un niveau d’écart zéro (premier<br />

cas), où les référents sont connus par les deux communautés linguistiques de L1 et L2. Le<br />

deuxième cas de figure s’avérera très pertinent pour la discussion des écarts que nous avons<br />

identifiés pendant l’analyse de notre corpus. Il s’agit de tous ces référents dont la présence<br />

est moins évidente en L2 et qui engendrent des ‘trous’ dans la trame signifiante, mis en<br />

évidence par une équivalence 1 signe : >1 signe.<br />

L’apport de SNELL-HORNBY (1987) vise à la mise au point une typologie de l’équivalence<br />

dans les DB, qui va de l’équivalence totale et parfaite, le propre des nomenclatures technoscientifiques<br />

79, à l’équivalence partielle, aux « culture-bound words », à équivalence zéro. A<br />

travers notre analyse du corpus, nous essaierons de montrer que l’équivalence en<br />

terminologie aussi se prête à un certain décalage au niveau des dénominations, quoique la<br />

dimension expressive ne soit naturellement pas mobilisée par les termes.<br />

Les propos de TOMASZCZYK (1983 : 48) sont assez sceptiques. Il affirme : « At one end of<br />

the continuum there are the rare cases of one-to-one correspondence (‘perfect’<br />

equivalence), and at the other end there are items in one language that have no equivalents<br />

at all in the other ».<br />

A l’autre bout de la nomenclature techno-scientifique, on aura donc les mots que la<br />

tradition anglo-saxonne appelle « culture-bound », désignant des realia, pour lesquels<br />

l’équivalence sera impossible, le référent étant unique et non partagé entre les deux<br />

communautés linguistiques. Ce qui pose problème, toutefois, est aussi tout ce qui se trouve<br />

au milieu, entre les ‘intraduisibles’ et les ‘termes’, bref l’essentiel du lexique. Nous nous<br />

attacherons à cette étude au cours de la deuxième partie.<br />

79 Pourtant SPILLNER (1994) nuance cette conception, en soulignant la dimension connotative, certes moins<br />

visible, des termes.<br />

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