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UNIVERSITÀ CATTOLICA DEL SACRO CUORE MILANO Dottorato ...

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CONCLUSIONS<br />

Dans la première partie de cette thèse nous avons réfléchi sur les valeurs culturelles dans le<br />

lexique et sur la possibilité que les DB rendent compte de cette dimension, que nous avons<br />

appelé interculturelle.<br />

Après avoir défini les notions de culture et interculturel, nous avons exploré les rapports entre<br />

langues et visions du monde. En écartant une hypothèse forte du relativisme linguistique,<br />

nous avons suggéré la piste du parallélisme, qui indique des angles perceptifs privilégiés que<br />

les langues offrent, sans les imposer, aux locuteurs.<br />

Une réflexion sémantique a ensuite mis en valeur le statut épistémologique de la<br />

lexicographie bilingue, les apories théoriques de l’équivalence et de la représentation du<br />

sens dans les dictionnaires. Nous avons également insisté sur la motivation culturelle des<br />

conceptualisations 314 .<br />

Dans les chapitres centraux de la première partie, nous nous sommes concentré tout<br />

d’abord sur l’écart, en soulignant ses implications sémantiques, référentielles et<br />

lexicographiques. Puis, nous nous sommes arrêté sur la traduction en lexicographie bilingue<br />

et sur les enjeux de l’équivalence, liés également à la dimension expressive ; finalement, le<br />

thème des lacunes lexicales a montré l’émergence des motivations socio-culturelles dans la<br />

création des unités.<br />

L’attention s’est ensuite déplacée sur les rapports entre théorie sémantique et lexicographie<br />

pratique, qui paraissent aujourd’hui être moins solides que dans le passé ; avec l’étude de la<br />

notion d’objectivité, par contre, nous sommes revenu sur le thème de l’équivalence et sur les<br />

valeurs non dénotatifs qu’elle implique.<br />

Nous avons suivi cette piste en explorant le concept de connotation, évoquant le débat sur<br />

ce thème et montrant les difficultés de la prise en compte de cette dimension par les<br />

dictionnaires.<br />

Cette première partie s’est achevée par une réflexion sur quelques approches qui valorisent<br />

la dimension culturelle de la langue, à savoir les mots-clés, la lexiculture, les scénarios<br />

culturels et l’épaisseur du langage.<br />

Au cours de la deuxième partie, consacrée à l’analyse du corpus, nous avons essayé de<br />

‘piéger le culturel’ (comme dirait GALISSON) dans les DB.<br />

Notre réflexion a entamé avec les écarts. Nous avons adopté une conception formelle de<br />

l’écart, en le définissant comme ‘équivalence de >1 signes’. Nous avons ensuite procédé à<br />

une différenciation des écarts en cinq typologies : écarts dictionnairiques (ED), écarts<br />

314 Cf. NYCKEES (1998).<br />

225

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