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Fédération Française du Cheval Islandais
GUIDE D'ACHAT DU CHEVAL ISLANDAIS
Le cheval islandais est connu pour ses allures particulières, l'amble et surtout le tölt. Allures acquises ou
innées ?
Tous les chevaux pratiquent-ils toutes les allures ? Bien souvent la confusion règne dans l'esprit des
personnes intéressées, et l'information leur parviendra au compte goutte, au fil des conversations.
Voici donc un petit guide qui pourra servir de base de discussion entre acheteurs et éleveurs.
UN PEU D'HISTOIRE
Le cheval islandais est élevé en race pure depuis plus de mille ans, les frontières de l'Islande ayant été
fermées à toute importation de chevaux en l'an 930, soit moins d'un siècle après le début de la colonisation
de l'île (chevaux d'origine nordique, probablement apparentés au fjord actuel et au Tarpan, ainsi que poneys
celtiques venus avec les esclaves et butins de guerre). Ainsi isolée de longue date, ce qui est très rare, la
race n'a pas subi les mêmes pressions sélectives que celles du continent. Le tölt et l'amble étaient très
répandus au début du millénaire (haquenées de dames et chevaux de curés, à cause de leur confort). De
même la diversité des robes était beaucoup plus grande. Sur le continent, pour des raisons probablement
militaires et agricoles, on sélectionna des chevaux grands et charpentés pour porter et tracter lourd. Ceci
aboutit, comme toujours quand on sélectionne sur certains critères, à un appauvrissement génétique sur
d'autres critères dont la perte d'un certain nombre de robes. Actuellement il arrive que les chevaux fassent
quelque foulées de tölt, que les critères de l'équitation classique amènent à considérer comme une ‘faute’.
De nombreuses races actuelles, issues de chevaux exportés du continent européen à la Renaissance, ont
aussi les allures tölt et amble : Paso ou cheval des steppes péruvien, Paso fino dans les Caraïbes, à Porto
Rico et en Amérique du sud équatoriale, Mangalarga au Brésil, cheval de selle américain (American
Saddlebred), Tennessee Walker, Missouri Fox Trotter, Standards américain ambleurs… L'allure est plus ou
moins saccadée ou coulée, et plus ou moins naturelle ou travaillée selon les races, mais elle correspond
toujours à un type de tölt (amble pour le standard américain). Il faut noter que toutes ces races ne
possèdent que quatre allures : l'islandais est le seul à pouvoir présenter à la fois l'amble et le tölt.
Sélectionné sur des critères totalement différents, le cheval islandais a conservé dans son patrimoine
génétique la capacité à produire des allures latérales, ainsi qu'une infinie diversité dans les robes et sans
doute bien d'autres particularités !
Le cheval islandais a longtemps été exporté vers les îles britanniques pour travailler dans les mines où son
courage, sa rusticité et sa docilité le faisaient apprécier particulièrement. Depuis les années 50 – 60, il est
de plus en plus exporté vers l'Europe continentale pour une pratique de compétition et de loisirs. Les
chevaux islandais sont notamment très nombreux en Allemagne (60000). Ils ont fait leur entrée en France à
la fin des années 60, et sont actuellement plus de 4000 inscrits au livre généalogique. La plupart sont en
Alsace et dans le Nord-Est de la Lorraine, mais ils sont présents sur tout le territoire dans des proportions
croissantes.
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Association Loi 1901 – Secrétariat : 1, rue des Mésanges – 57430 Kappelkinger
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LES PROFILS D'ALLURES
Parmi les chevaux islandais on peut considérer qu'il existe sept grands profils d'allures, avec toutes les
variations intermédiaires possibles. Cette classification très intéressante a été établie par l'éleveur allemand
Bruno Podlech pour les chevaux islandais, mais on peut y ranger également tous les chevaux du monde : si
les chevaux islandais présentent une grande diversité de morphologie et d'allures, qui correspond à sa
richesse génétique, les autres races présentent toutes un profil unique : alors que les islandais sont répartis
dans toutes les catégories, chaque race occupe une zone assez étroite dans cette classification.
A chaque profil d'allures correspond une morphologie particulière, ou peut-être faudrait-il présenter les
choses à l’inverse : à telle morphologie correspond tel ou tel profil d'allures.
a) Le ‘trois–allures’ a une arrière main puissante, un port de tête pas très haut. Ce type de cheval dispose
du pas, du trot et du galop, qu'il choisit dès qu'on lui demande d'accélérer le trot. Il ne peut pas
apprendre le tölt. A ce profil correspondent le pur-sang, et surtout le quarter horse.
b) Le trotteur "cassé" : il est construit comme un pont suspendu, le dos relâché entre l'avant et l'arrière–
main, le port de tête assez haut ; c'est le type du trotteur, qui ne tombe dans le galop que tardivement et
préfère allonger le trot. On peut citer dans cette catégorie tous les trotteurs (Français, Orlov, Frison…)
Parmi les chevaux islandais, ces deux premières catégories sont à réserver aux cavaliers qui ne sont
pas intéressés par le tölt : on peut y trouver, comme dans les autres catégories, d'excellents chevaux
d'endurance en particulier. Néanmoins le trotteur "cassé" peut apprendre le tölt.
c) Le ‘quatre-allures’ : en liberté à vitesse moyenne ce cheval trotte, mais il lui sera assez facile de tölter
sous la selle, si le cavalier le place dans une attitude favorable. Sa morphologie est celle du beau cheval
classique. De nombreuses races de chevaux peuvent produire des quatre–allures potentiels : entre les
mains d'un dresseur expérimenté, ces chevaux apprendront facilement à tölter. Parmi les chevaux
islandais ce sont souvent eux qui se distinguent dans les concours de tölt car leurs allures sont en
général plus relevées, plus brillantes que celles des tölteurs naturels. Ils peuvent également faire de très
bons chevaux de loisirs. L'American Saddlehorse est entre le quatre allures et le trotteur cassé.
d) Le tölteur naturel : ce cheval trotte ou tölte en liberté, certains tölteurs naturels étant même incapables
de trotter. Le tölt étant l'allure de choix de ces chevaux est donc facile à obtenir sous la selle. Ce sont
des chevaux à la musculature à la fois tonique et décontractée, à port de tête assez haut. Le tölt est une
allure marchée (pas de temps de suspension - il y a toujours au moins un pied au sol) ce qui fait son
confort pour le cavalier, la contrepartie étant des allures plus rasantes que dans la catégorie précédente.
C'est le cheval de loisirs par excellence. Le Tennessee Walker est un tölteur naturel. Le Paso
également. Le tölteur naturel peut se rapprocher soit du tölt, soit de l'amble…
e) Le ‘cinq-allures’ : en liberté ce cheval choisira soit le tölt, soit le trot, soit l'amble. Sous la selle, il est
également capable d'ambler. C'est la seule catégorie de chevaux à pouvoir produire les cinq allures,
mais en général les allures sont moins distinctes, moins "claires" que dans les catégories précédentes.
C'est un cheval à morphologie assez horizontale. Il faut déjà être confirmé dans la pratique des allures
pour en obtenir des allures "propres" et clairement différenciées. En compétition l'amble n'est monté qu'à
vitesse de course sur de courtes distances. L'amble à vitesse moyenne (vitesse du trot) appelé "amble
de voyage" est indésirable en compétition. Il peut être intéressant en randonnée, car moins fatiguant que
le tölt pour le cheval et plus confortable que le trot pour le cavalier.
f) L'ambleur de course dispose avant tout de l'amble, ses autres allures sont présentes mais moins
marquées. C'est un cheval à morphologie horizontale et à dos tonique, sur les épaules. Ce type de
chevaux est à réserver à la compétition d'allures. Il doit avoir beaucoup de tempérament, être un sprinter
dans la tête et dans les muscles.
g) Enfin le dernier profil est celui de l'ambleur : ce cheval ne dispose que de l'amble, il est très horizontal et
sur les épaules avec un dos très tendu, parfois même un dos de carpe. Ce type de chevaux n'est pas
intéressant pour l'équitation.
Il faut savoir que si le cheval naît avec un profil donné, il peut changer en grandissant, puis avec un travail
orienté dans un sens ou dans un autre, on pourra l'amener à concourir honorablement dans la catégorie
adjacente : un tölteur naturel qui a tendance à l'amble pourra par le travail devenir un compétiteur en
catégorie cinq-allures ; ou encore un trotteur cassé peut apprendre le tölt et aller aux championnats du
monde en catégorie quatre-allures. Ou même un cinq-allures chez qui on ne travaille pas l'amble peut être
présenté en catégorie quatre-allures.
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LA VISITE DES ELEVAGES
a) Sachez à peu près ce que vous recherchez au point de vue allures, âge, cheval débourré ou non, plus ou
moins travaillé ; sachez surtout ce que vous voulez faire avec ce cheval, les éleveurs pourront vous
conseiller en fonction.
b) Visitez plusieurs élevages. Ce n'est pas un affront, c'est le bon déroulement du commerce et les éleveurs
seront bien souvent les premiers à vous y encourager.
c) N'hésitez pas à discuter avec les éleveurs de ce qu'ils font, de ce qu'ils aiment faire, et de ce que vous
recherchez : est-ce un premier cheval, quel est votre niveau équestre, avez-vous suivi un enseignement
classique, à quelle discipline destinez-vous votre futur cheval, cherchez-vous plutôt le loisir ou la
compétition, voulez-vous un cheval familial, gentil avec tout le monde et polyvalent, ou un cheval pointu
sur les allures ou sur l'endurance ? L'éleveur connaît ses chevaux et leurs origines, il a lui-même choisi
des options dans son élevage : certains cherchent avant tout la qualité du tölt, d'autres des chevaux
endurants, etc…, c'est un peu fonction des disciplines qu'il pratique lui-même et de sa motivation pour
l'élevage. Parmi les chevaux qu'il propose à la vente, l'éleveur saura parfaitement vous conseiller celui
qui vous conviendra le mieux d'après ce que vous lui direz de vous.
d) Ce qui fait qu'une saillie produira ou pas un bon cheval, c'est tout l'art de l'éleveur. Les qualités équestres
d'un cheval sont difficiles à apprécier et ce n'est qu'avec des années d'expérience qu'on peut choisir avec
discernement. On peut toujours se faire conseiller par quelqu'un de plus compétent que soi. Cependant la
notion de " bon cheval" est relative. En progressant dans la technique on devient aussi plus exigeant sur
les capacités techniques du cheval et moins sur ses qualités "relationnelles" : un premier cheval n'a pas
besoin d'être très technique, mais éduqué. L'important est d'avoir un cheval bien adapté à ses capacités
et désirs du moment et avec qui on pourra progresser. L'éleveur doit vous orienter valablement de ce
point de vue.
e) Demandez à l'éleveur de présenter les allures des chevaux en liberté. C'est ce qui permet de voir au
mieux les allures que le cheval choisit spontanément. Il est vivement conseillé de regarder le cheval
monté par un bon cavalier, cela donne une idée de ce qu'on pourra en obtenir, mais aussi de l'essayer
soi-même dans des conditions de sécurité adaptées.
f) Il est normal de faire effectuer une visite d'achat par un vétérinaire avant de conclure définitivement.
Personne ne s'en offusquera, c'est une pratique courante, aux frais de l'acheteur, et qui a le mérite
d'assurer l'acheteur et le vendeur de la santé actuelle de l'animal et de clarifier les responsabilités en cas
de problème de santé ultérieur. Certains problèmes de santé peuvent ne pas être apparents et l'éleveur
peut proposer en toute bonne foi un cheval qui posera un problème.
Le contrôle qualité
La notion de contrôle qualité se généralise dans les entreprises soucieuses de rigueur dans leurs résultats
et de transparence vis-à-vis de leurs clients et il n'y a pas de raison qu'elle ne gagne pas l'élevage des
chevaux, pour le plus grand bien de tous les protagonistes. Les acheteurs sont les mieux placés pour inciter
les éleveurs à aller dans cette direction. Il ne s'agit pas de mettre en doute les bons soins que l'éleveur a
apporté à son cheval, il s'agit pour l'éleveur de fournir des preuves de la rigueur de ses pratiques, afin de
distinguer la qualité de son élevage.
N'hésitez pas à questionner :
• Le cheval a-t-il reçu les vaccinations nécessaires depuis sa naissance (tétanos, grippe
éventuellement) ?
• A-t-il été vermifugé régulièrement ?
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• Le cheval que vous envisagez d'acheter a-t-il des papiers ?
La Carte d'Immatriculation comporte le nom du cheval et les coordonnées du propriétaire, ainsi que le
numéro de SIRE. Elle est considérée comme présomption de propriété. Vous devez l'endosser après
achat. Le Document d'Accompagnement édité par les Haras Nationaux est un livret destiné à identifier
le cheval en décrivant ses origines et son signalement morphologique, il comporte en outre des pages
destinées à recevoir les preuves de vaccinations.
Les pleins papiers sont exigés (document d’accompagnement incluant pedigree complet et mention
race islandais) pour toute présentation officielle (élevage, sport équestre..). Les papiers ne sont pas
l'expression d'un quelconque snobisme, eux seuls vous garantissent les origines et l'identité du cheval.
Chez le cheval islandais, la connaissance des lignées est indispensable à l'élevage et vous aurez toutes
les peines du monde à choisir un étalon pour votre jument si vous ne connaissez pas ses ascendants.
Même si vous n'achetez pas cette jument au départ pour l'élevage, un jour viendra où la tentation sera
forte. A ce moment là vous ne regretterez pas d'avoir investi dans un cheval "à papiers".
• Les poulains ont-ils reçu un marquage individuel avant d'être proposés à la vente (puce ou
transpondeur, obligatoire) ?
• Le cheval où ses ascendants ont-ils été présentés dans des concours de modèles et allures, ou ont-ils
eu des résultats intéressants en compétition ? Ce n'est bien sûr pas indispensable pour caractériser un
bon cheval, mais cela peut vous donner des indications.
• Quelle éducation le cheval a-t-il reçue ? Si vous souhaitez un cheval éduqué, n'hésitez pas à interroger
l'éleveur et à mettre vous-même en pratique.
Tous ces éléments vous permettrons de mieux connaître votre futur cheval. Ils ne vous permettront pas
d'évaluer la qualité équestre du cheval qui est tout à fait indépendante.
Le PRIX DES CHEVAUX
Avant d'aller visiter les élevages et discuter de prix, il est bon de se pencher sur ce que coûte l'élevage d'un
cheval jusqu'à 5 ans (âge moyen auquel l'islandais commence à être monté ).
Si les conditions décrites ci-dessus sont remplies (soins vétérinaires réguliers, parage, vermifugation) et qu'on
considère le prix des parcs (amortissement ou location) , de leur entretien (matériel nécessaire), le prix de la
saillie ou l'amortissement de l'étalon, de l'entretien de la poulinière l'année de gestation, l'amortissement de la
poulinière, le débourrage, les déplacements, la communication, on arrive en prix de revient aux alentours de
3000 euros pour un cheval de 5 ans.
Les éleveurs doivent gagner leur vie et être payés de leurs heures de travail et non seulement remboursés de
leurs frais.
La qualité supérieure à la moyenne voire l'excellence d'un cheval se paient aussi, car si un cheval est bon,
l'éleveur a fait du bon travail et doit en recevoir le bénéfice, et s'il a acheté d'excellents reproducteurs à un prix
élevé, il doit également répercuter ce prix sur les produits.
Ses installations doivent être rentables, et ce qui ne lui coûte pas d'argent directement lui coûte du temps de
travail et il doit en être payé. Il faut savoir que d'une manière générale l'élevage seul ne rapporte pas d'argent,
quand il n'en coûte pas, et que c'est le débourrage et le travail des chevaux qui permet aux éleveurs-cavaliers
de gagner leur vie.
Combien vous coûtera votre islandais ?
En tenant compte des éléments précisés ci-dessus voici une fourchette de prix à titre indicatif :
• poulain au sevrage : entre 1500 et 2100 euros
• du sevrage à 4 ans : ajouter en moyenne 500 euros par an
• 4 ans non travaillés : de 3000 à 3600 euros
• 5 ans débourrés : de 3800 à 5000 euros et plus pour un très bon cheval (origines, travail, expérience,
possibilités...)
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QUELQUES RECOMMANDATIONS
Un cheval rustique
L'islandais est un cheval sobre et rustique. Attention toutefois à ne pas le maltraiter sous prétexte de rusticité.
A moins d'effectuer un travail intensif, il se contentera facilement d'herbe, de foin et d'eau pour son alimentation,
mais il devra disposer d'un foin de bonne qualité et en quantité suffisante.
Il se portera mieux à tous points de vue s'il vit au parc toute l'année, un simple abri contre les intempéries et la
chaleur suffira à son confort. Le froid sec, même à –30 °C, ne lui fait pas peur. Cependant certains hivers
imposent aux chevaux de longues périodes de pluie glaciale avec grand vent, c'est la seule chose qu'ils
supportent mal. Mais si vous êtes attentif, vous ne pourrez pas ignorer qu'un cheval a froid : il se tient
recroquevillé en économisant ses mouvements et parfois même il tremble. Autant dire que cela se voit plus
fréquemment chez les chevaux du sud que chez les islandais, mais même si cela n'arrive qu'une fois tous les
dix ans, il faut être vigilant.
Il faut également être rigoureux dans le respect du programme des soins (vaccinations, entretien des pieds, des
dents...) et dans le suivi du programme de vermifugation.
L'islandais est sensible à l'excès alimentaire.
Un cheval tardif
Si vous achetez un poulain au sevrage, il ne faudra pas le débourrer avant l'âge de 4 ans. En effet les islandais
sont des chevaux tardifs. L'année de leurs 4 ans est propice au débourrage, mais il ne faudra les soumettre
qu'à un travail léger. Ils ne pourront commencer par exemple à randonner qu'à 5 ans. Ils ne seront vraiment
adultes dans le corps et dans l'esprit qu'à 7 ou 8 ans.
Bien sûr c'est un petit peu long d'attendre ainsi, mais la contrepartie est plus importante : ainsi ménagé dans
ses jeunes années, votre cheval vous portera pour de longues chevauchées jusqu'à 25, peut-être 30 ans.
Sachez que certains islandais ont vécu 52 ans ! Les juments peuvent parfois porter encore des poulains à plus
de 25 ans.
Un cheval au travail particulier
Si vous achetez un poulain au sevrage, à 4 ans il faudra le débourrer. De même avec un cheval déjà débourré
vous pouvez rencontrer des difficultés, notamment concernant les allures. N'hésitez pas à faire appel à un
cavalier professionnel pour ce travail particulier. Il vous en coûtera de l'ordre de 500 euros par mois, pension
comprise, pour un travail qui durera un à deux mois.
Par ailleurs sachez que l'islandais donnera le maximum à condition de ne pas abuser de sa bonne volonté et de
respecter ses vacances ! on sera étonné, au retour de retrouver un cheval frais et dispos. Il n'est pas
nécessaire de le monter quotidiennement, à condition qu'il vive en extérieur.
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