14.07.2013 Views

tnST JEUNE COLOSSE DE SIX ANS Né eu Yougoslavie, le jeune ...

tnST JEUNE COLOSSE DE SIX ANS Né eu Yougoslavie, le jeune ...

tnST JEUNE COLOSSE DE SIX ANS Né eu Yougoslavie, le jeune ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

«muni DIMANCHE-ILLUSTRÉ "ni"»»"""'""»"'"»»"»»» rinMinn inmiiuiiiiiiHrmiitni 12 m it«tTninnmmnmntt«mnimtiwmitnii«nitrajfi«ininiutf»iimiii LE 25 OCTOBRE 1831 tririim<br />

LA SEMAINE COMIQUE<br />

UN TRAVAILLEUR CONSCIENT ET... DÉSORGANISÉ<br />

— Ah ! dis donc, je suis content de U voirl ... Oui l j'ai trouvé du travail... — Du travail 1 — Pour ma femme ?<br />

(Destin nédit de ROBERT BLACKJ Oui 1 Non 1 Pouf toi l<br />

UN MOYEN<br />

— Ça doit être fatigant d'être toujours<br />

baissé I<br />

— Oui ! Faudrait que la terre soit suré<strong>le</strong>vée<br />

de quatre-vingts centimètres, au moins 1<br />

(Dessin inédit de TH. BARN.)<br />

ACQUISITION<br />

— Ça va vous faire un gentil comp<strong>le</strong>t<br />

veston...<br />

— Hum / Ça m'a plutôt l'air de faire un<br />

Veston incomp<strong>le</strong>t 1... (Dessin inédit de VAKÉJ<br />

QUIPROQUO<br />

— Garçon, une glace l<br />

* — Vanil<strong>le</strong>, framboise, chocolat ?<br />

— Ça ne fait rien, c'est pour arranger ma<br />

ttavate i (Destin inédit de GEOBGE FBONVJUJ<br />

F<br />

LA I M J U E<br />

ARFANJOT, et Castanié étaient jardiniers de<br />

l<strong>eu</strong>r état...<br />

Chacun, dans son champ respectif,<br />

faisait pousser <strong>le</strong>s tendres légumes que, <strong>le</strong> vendredi,<br />

ils apportaient au marché de Gonfie-<br />

Boufigue, <strong>le</strong>s étalant côte à côte, dans l<strong>eu</strong>rs<br />

banastes, sur <strong>le</strong>s vieil<strong>le</strong>s dal<strong>le</strong>s de la place<br />

Couverte.<br />

Et, comme de juste, ils ne pouvaient se<br />

sentir...<br />

Il fallait voir de quel air de mépris Farfanjol<br />

considérait <strong>le</strong>s tomates ou <strong>le</strong>s aubergines<br />

de son rival, et avec quels haussements<br />

d'épau<strong>le</strong>s dédaign<strong>eu</strong>x, Castanié regardait <strong>le</strong>s<br />

poivrons ou <strong>le</strong>s choux-fl<strong>eu</strong>rs de son voisin I...<br />

...si on dirait pas une pièce d'exposition ?...<br />

Et, ainsi que l'on s'en doute, ils ne s'en<br />

tenaient pas à ces manifestations si<strong>le</strong>nci<strong>eu</strong>ses...<br />

— Tenez, assurait Castanié à sa cliente,<br />

regardez-moi un p<strong>eu</strong> cette coucourde, si on<br />

dirait pas une pièce d'exposition ?... Ah ! je ne<br />

lui ai pas marchandé <strong>le</strong> fumier ! Je ne suis pas<br />

comme certaines gens de ma connaissance<br />

dont <strong>le</strong>s légumes font pitié !...<br />

Et cela, accompagné d'un coup d'ceil de<br />

côté, était transparent comme de l'eau de<br />

roche et l'on devinait tout de suite de qui <strong>le</strong><br />

brave homme voulait par<strong>le</strong>r !...<br />

D'aill<strong>eu</strong>rs, Farfanjol n'était pas en retard<br />

pour rendre la bal<strong>le</strong> et il fallait l'entendre proclamer':<br />

— Ces artichauts ?.., C'est tendre comme<br />

du mou de veau !... Ce n'est pas comme certains<br />

que je sais et qui sont comme si l'on mâchait<br />

de la pail<strong>le</strong> !...<br />

Mais l'autre jour, et je sais comment cela<br />

se fit, Farfanjol, en servant une chalande,<br />

ayant touché <strong>le</strong> coude de Castanié, celui-ci se<br />

dressa comme un coq, lui faisant des y<strong>eu</strong>x<br />

gros comme <strong>le</strong> poing :<br />

— Tu ne pourrais pas faire attention, espèce<br />

de malappris !...<br />

— Malappris, "moi ?... riposta Farfanjol;<br />

si tu crois que je l'ai fait exprès de te toucher,<br />

que j'ai trop p<strong>eu</strong>r de me salir !<br />

— Te salir U. Tu ne t'es pas regardé, fumier<br />

de lapin !...<br />

Je n'ai pas besoin de vous <strong>le</strong> dire, fumier de<br />

lapin est la plus terrib<strong>le</strong> injure qu'un jardinier<br />

puisse adresser à un autre, car tout <strong>le</strong> monde<br />

sait <strong>le</strong> p<strong>eu</strong> de val<strong>eu</strong>r nutritive du fumier de<br />

lapin 1...<br />

Aussi, à cette appellation, il se fit nn si<strong>le</strong>nce<br />

religi<strong>eu</strong>x sous la place Couverte, et tout <strong>le</strong><br />

monde sentit qu'il allait se passer des choses<br />

effroyab<strong>le</strong>s...<br />

Ma ; s il ne sè passa rien, que ce mot dédié<br />

par Farfanjol à Castanié :<br />

— Bandit i...<br />

A quoi Farfanjol répondit par cet antre :<br />

— Canail<strong>le</strong> !...<br />

— Va donc rendre tout ce que tu as volé !<br />

ajouta Farfanjol.<br />

— Bohémien, qui as jamaisconnu ton père t...<br />

— Galérien !...<br />

— Bâtard 1...<br />

Tes d<strong>eu</strong>x hommes, ronges comme <strong>le</strong>s<br />

tomates qui empourpraient l<strong>eu</strong>rs banastes, se<br />

dressaient l'un contre l'autre, comme d<strong>eu</strong>x<br />

dindons...<br />

Mais ils n'en vinrent pas aux mains !...<br />

A quoi bon !<br />

Il y avait trop de monde sur <strong>le</strong> marché, et<br />

ils savaient qu'à Gonf<strong>le</strong>-Boufigue, quand d<strong>eu</strong>x<br />

hommes v<strong>eu</strong><strong>le</strong>nt se battre, il s'en trouve<br />

aussitôt une douzaine pour <strong>le</strong>s séparer-<br />

Mais ce fut alors que Farfanjol, à bout d'injures<br />

sans doute, clama :<br />

— Tiens, v<strong>eu</strong>x-tu que je te dise ce que tu<br />

es, crève-la-faim ?...<br />

— Dis-<strong>le</strong> pour voir, mang<strong>eu</strong>r du bien des<br />

autres 1...<br />

— Tu es un individu qui...<br />

Il n'acheva pas...<br />

Cette fois, tout de même, c'en était trop...<br />

Castanié, b<strong>le</strong>ssé au -vif, tomba sur Farfanjol<br />

... la plus terrib<strong>le</strong> injure qu'un jardinier...<br />

à bras raccourcis, et zou !... des poings, et<br />

zou !... des pieds, et zou I... des dents !...<br />

Quel<strong>le</strong> raclée, mes amis 1... Et tout en tapant :<br />

— Un individu 1... Ah ! je suis un individu !..<br />

Et quand on ramassa ce pauvre Farfanjol<br />

tout en sang, Castanié, non moins ensanglanté,<br />

car, tout de même, l'autre s'était défendu,<br />

de prendre à témoin l'assistance, proclamant<br />

:<br />

— Un individu !... H<strong>eu</strong>r<strong>eu</strong>sement que tout<br />

<strong>le</strong> monde me connaît dans <strong>le</strong> pays et que l'on<br />

sait qu'il n'y a jamais <strong>eu</strong> un s<strong>eu</strong>l individu<br />

dans ma famil<strong>le</strong>l... RODOLPHE BRINGER.<br />

BONNE INTENTION<br />

— Je ne sais pas ce qu'a ma montre pour<br />

ne pas marcher... El<strong>le</strong> doit avoir besoin d'être<br />

nettoyée.<br />

— Oh l non, papa. Je l'ai lavée dans la<br />

cuvette, moi 1... (Dessin inédit de ROMÉO CABLES.)<br />

CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> LA ROUTE<br />

— Ce n'est pas la peine d'étendre la main.,<br />

Je vous préviendrai quand il pl<strong>eu</strong>vra...<br />

(Dessin inédit .de J.-C. BELLAICUE.)<br />

RECOMMANDATION<br />

— Surtout, n'oublie pas de dire que nous<br />

sommes descendus .dans un palace, à Deau~<br />

v * lie t (Dessin Inédit de L. LECATj

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!