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ALGER AU XVIIIe
SIÈCLE 99
ville, dont les cuirs sont pour le beilik qui en
fait des semelles pour la milice.
La douane sur les plumes d'autruche, sur
l'escayolle, le tabac, la laine et un droit de
sortie pour les animaux chargés, affermée au
caïd des juifs, qui est autorisé à percevoir
2 0/0 sur le prix de l'achat et 10 mezounes par
charge d'animaux à la sortie de la ville. ... 1.200
La revente de la cire par le beilik, auquel les
particuliers sont obligés de l'apporter et qui
la leur paye à 62 pataquès, prélevés les cent
quintaux du bey de Mascara passés ci-dessus . [blanc]
La douane d'entrée évaluée environ . . . . 50.000
C'est le khrasnagi qui fait la douane et c'est
le grand écrivain qui fait le prix. La douane de
sortie est sur un peu de vermillon de Mascara,
qui paye demi-sequin le quintal; le vermillon
va à Tunis ; les baracans à tant le quintal. C'est
un droit presque mangé par les écrivains. .
La douane du sel, régie par un codgea; le
beilik l'achète à une pataque la mesure (la
. 2.000
mesure est de 2 quintaux de Marseille) et il le
revend à 2 4.000
La dîme de la Compagnie du Bastion de France
en argent payable 18,045 piastres tous les deux
ans 10.400
En corail, deux caisses par an, 10.000 lb. . 3.000
Plus ces avaids tous les dix ans : 2,000 piastres
au bey, 1,300 piastres aux grands écrivains.
En outre des caftans en étoffes d'or et en drap
au dey, aux codgeas et autres grands. C'est un
objet [illisible] de 14,000 livres environ. Plus,
tous les ans, un avaïd en châtaignes et pom
mes. La redevance du mezouar maure pour les
filles de joie,
les deux mois, indépendamment d'une rede
qui paye au beilik 40 sequins tous
vance une fois donnée en présent au dey ou au
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