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98 ALGER AU XVIIIe SIÈCLE
leur caïd à 500 pataquès par semaine, 24,000
pataquès par an 8.000
Les juifs font en outre quelques présents au
dey et aux grands aux deux baïrams, consis
tant en épiceries ; en 25 sequins algériens au
dey à chacune de ces fêtes. Cet objet est
évalué à 5,000 livres, de sorte que leur tribut
annuel est de 30,000 livres environ. Chacun
paye à proportion : le juif pauvre paye 10 fr.
et le juif riche 3 ou 400 livres (1).
La ville paye 200 piastres (700 p. ch.) par
semaine par les mains du cheikh el-beled, qui
est toujours un Maure. Ce droit est assis sur
les boutiques et les métiers ; les maisons ne
payent rien (2)
Les métairies du beilik, régie qui est entre
les mains du cogea des chevaux, chargé aussi
de vendre tous les animaux qui ne sont pas
11.200
nécessaires au beilik 12.000
Le cogea des chevaux régit ces biens
moyennant un droit (?) ;
son droit est (blanc).
Le droit sur les jardins n'a rien de réglé ; il y
a des jardins qui ne payent que 4 mezounes ;
celui de [illisible] d'autres un sequin, d'autres
14, 15 le plus,
un cogea qui en a la régie ;
d'après les anciens tarifs. C'est
maures pour la perception (3).
il a ses chaouchs
La ferme des cuirs venant de la campagne
entre les mains d'un codgea qui paye au gou
vernement 1,000 piastres par mois 12.000
Dans cette ferme ne sont point compris tous
les bœufs, 40,000 cuirs par an, qui se tuent en
(1) Cf. p. lil.
(2) Cf. ibid.
(3) Cf. ibid.