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214 ANNALES DU MAGHREB ET DE L'ESPAGNE<br />

mois ; puis les Espagnols s'accordèrent à choisir<br />

Ayyoûb ben H'abîb Lakhmi, fils de la sœur de Moûsa<br />

ben Noçayr, qui leur servit d'imâm pour la prière, à<br />

cause de sa vertu et de ce qu'il se transporta (1) à<br />

Cordoue,<br />

dont il fit la capitale au commencement de 99<br />

(13 août 717), ou, selon d'autres, en 98 (24 août 716).<br />

Soleymân ben 'Abd el-Melik nomma après lui El-Horr<br />

ben 'Abd er-Bahman Thak'afi, qui rejoignit son poste<br />

en 98 et y resta deux ans et neuf mois.<br />

A son avènement au khalifat, 'Omar ben 'Abd el-'Azîz<br />

nomma comme gouverneur Es-Samh'<br />

ben Mâlik<br />

Khawlâni avec mission de recenser le territoire, de pré<br />

lever le quint sur la partie conquise par la force et de<br />

lui envoyer une description écrite de l'Espagne. L'inten<br />

tion du khalife était de ramener de ce pays les habi<br />

tants (musulmans) à raison de leur séparation d'avec<br />

Es-Samh'<br />

les (autres) musulmans. arriva en ramad'ân<br />

de l'an 100 (26 mars 718) et exécuta les ordres qu'il avait<br />

reçus;<br />

il fut tué en 102 (11 juillet 720),en sortant du terri<br />

toire ennemi (2). 'Omar avait formé le projet de retirer<br />

de l'Espagne les habitants (musulmans),<br />

mais Es-Samh'<br />

n'exécuta pas cette mesure et implora 'Omar en leur<br />

faveur (3).<br />

(1) C'est-à-dire, quitta Séville pour faire de Cordoue le siège du<br />

gouvernement (voir Bayân, ir, 24 ; Makkari, n, 8).<br />

(2) Le Nodjoûm (i, 279) place la mort d'Es-Samh au 8 doûl-hidja<br />

103, ou 28 mai 722; mais il la retarde erronément d'un an, puisque<br />

ce chef tomba dans la bataille de Toulouse.<br />

Le projet que l'on prête à 'Omar ben 'Abd el-'Azîz lui était<br />

(3)<br />

inspiré par le souci de ses sujets, et il y est fait allusion par maints<br />

auteurs (Madjmoû'a, p. 23 ; Fath'o-l-Andaluçi, texte p. 24 ; Bayân,<br />

n, 25 ; Ibn Hayyàn, ap. Makkari, u, 8 ; Ibn el-Koùtiyya, 265, 1. 5).<br />

Ibn el-Athir emploie le mot ahl « habitants .>, qui pourrait s'enten<br />

dre des indigènes ; mais le rapprochement avec les autres textes<br />

justifie, je crois, les additions que j'ai faites entre parenthèses<br />

(comparez aussi Dozy, Recherches, t. 2e<br />

i, éd., p. 81 , ou 3e éd., p. 76 ;<br />

Codera, Boletin de la Real Academia de la Historia, t. xxvi, p. 115).<br />

Ibn el-Koùtiyya s'est exprimé dans des termes que je traduis le<br />

plus littéralement possible : « 'Omar ben 'Abd el-'Azîz avait

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