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ALGER AU XVIIIe SIÈCLE 107<br />

jeudi pour juger les causes importantes qui n'ont pu<br />

être décidées au mehkémé,<br />

et partager les héritages :<br />

cette assemblée se nomme medglis el-chertf. Les<br />

musulmans sont jugés dans la mosquée; mais lors<br />

qu'un d'eux a un procès avec un juif ou un chrétien,<br />

alors lés quatre juges sortent dans une cour attenante<br />

à la mosquée, et les plaideurs s'y présentent. Le mardi<br />

est un jour de congé pour les mehkmés et pour le gou<br />

vernement; les grands passent ce jour de délassement<br />

dans leurs maisons de campagne.<br />

Les minarets des mosquées paroissiales, c'est-à-dire<br />

avec minarets et koubbés, ont un petit pavillon blanc qu'on<br />

arbore à toutes les heures canoniques où le muezzin<br />

appelle le peuple à la prière et qui s'abaisse lorsqu'il a<br />

cessé de crier; mais à l'heure du midi, il reste arboré<br />

depuis midi jusqu'à une heure et demie précise que finit<br />

l'heure canonique de la prière de ce moment du jour.<br />

C'est un usage particulier d'Alger. Une heure et demie<br />

après-midi s'appelle bandiera bassa : c'est le moment<br />

où on fait donner la bastonnade dans la maison du dey<br />

et où on appelle ordinairement les Européené lorsqu'on a<br />

quelque affaire à traiter avec eux. Bandiera arriva<br />

signifie l'heure du midi. Les mosquées arborent pavil<br />

lon vert le vendredi depuis onze (sic) heures jusqu'à<br />

onze heures, et à onze heures et demie,<br />

pavillon blanc.<br />

elles arborent<br />

Il y a trois universités où l'on enseigne la doctrine de<br />

Malek ben Anas.<br />

pôt,<br />

Prisons. —<br />

Les<br />

prisons à Alger ne sont qu'un entre<br />

en attendant le jugement qui doit être prononcé<br />

peu d'heures après. On mène un joldach qui aura com<br />

mis une faute dans la maison du janissaire aga, nommé<br />

communément l'aga des deux lunes, et il y est bâtonné<br />

ou étranglé. Pour le dernier supplice, c'est ordinai<br />

rement la nuit. On fait les exécutions dans un appar<br />

tement à plein pied, qu'on nomme sirkagi odasi, la<br />

chambre du distributeur du vinaigre, probablement à

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