Février 2010 - Les Crins de Liberté

L’écrin de liberté
Le journal des crins
Les crins de liberté
Association de sauvetage d’équidés
Edition 2, Février 2010
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L’écrin de liberté
Sommaire
I. L’association des crins de liberté
Petite histoire du mois
Les brèves
II. Témoignages
Fakir
Petit cheval bai
III. Soins aux chevaux
Les parasites
IV. Le coin du véto
Le syndrome naviculaire
V. Un peu d’histoire
Pourquoi le fer à cheval porte t-il bonheur ?
VI. Sujets divers et variés
Protection animale
Entretien
Un proverbe à la loupe
VII. Réflexion et détente
Coin lecture
Enigmes et devinettes
Poème
BD, les aventures de Malbo et Pompon
Solutions énigmes et devinettes de janvier
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Petite histoire du mois
L’association les crins de liberté
Le choix des histoires s’avère être très difficile pour moi, en presque trois ans il s’en est passé
tellement... Ce mois-ci Béatrice (qita 19) et moi avons participé à une émission de radio et le
présentateur m’a demandé quel était mon plus beau souvenir au sein de l’association. J’ai été prise
au dépourvu, mon plus beau souvenir... je ne peux pas, il y en a tant !!! C’est la raison pour laquelle
je vous raconterai de temps en temps, l’un de mes meilleurs moments.
Il était une fois trois petits cochons, et non
trois petits comtois, non pardon, trois gros
comtois de 18 mois ... C’est l’histoire peu
banale de Saint Roc, Shreck et Salto !
Nous en étions encore aux balbutiements de
l’association et Cécile et moi cherchions à
sensibiliser les marchands à notre cause et
surtout à les fidéliser afin de sauver un
maximum de chevaux. C’est ainsi que nous
sommes rentrées en contact avec un
marchand du 42. Celui-ci nous laissa donc
mettre en page trois comtois de 18 mois, et
deux chevaux pis du même âge, avec un délai
très court pour les sauver. Nous allions tout
mettre en œuvre pour y arriver. Des amis
hollandais de Jolanda, une de nos fidèles
membres, avaient décidé de nous envoyer
l’argent afin de sauver les trois comtois ; je
profitais donc d’une balade en vélo avec mes
deux filles pour appeler le marchand et faire
notre réservation. Malheureusement lorsque
je fus en ligne avec le marchand, il m’apprit
que les trois bonhommes étaient déjà partis
pour l’Italie, pas encore morts mais en attente
de l’être et qu’il n’y avait plus rien à faire pour
eux ... Ce fut un choc pour moi, je me suis
effondrée aux côté de mes filles, et c’est en
larme que j’ai prévenu Cécile. Nous étions
donc sous le choc et c’est avec étonnement
que nous avons reçut quelques infos pour le
moins surprenantes la semaine suivante. Nos
trois comtois étaient en ligne sur un autre
forum, avec les photos que nous avions nousmêmes
mises en ligne sur le forum des crins.
Ils étaient donc d’après les administrateurs
bien en vie, et nous les avions condamnés ...
Tout le monde cherchait donc les fonds pour
les sauver. Immédiatement j’ai prévenu les
administrateurs que le marchand m’avait
assuré que nous ne pouvions plus intervenir,
mais personne ne me croyait évidement,
puisque le marchand lui-même avait dit à
d’autres qu’ils étaient toujours à sauver...
Dans le doute, dans un petit café, tremblante,
j’ai rappelé le marchand. Afin de ne pas le
brusquer, je ne lui ai pas parlé de son
mensonge et j’y suis allée au culot après avoir
siroté mon chocolat chaud cul sec : "Bonjour,
excusez moi de vous déranger, jesahel de
l’association les crins de liberté, il parait que
vous avez à nouveau trois comtois à sauver,
j’avais l’argent pour les trois qui sont morts, je
veux donc vous acheter ces trois la". Le
marchand un peu mal à l’aise me demande s’il
peut me rappeler dans 5 mn, j’accepte.
Lorsqu’il me rappelle enfin, Cécile et moi
sommes dans un état de stress extrême, il me
dit qu’en effet il a toujours trois comtois, et
qu’il veut bien me les vendre, et moi en plein
stress, je lui réserve en même temps les deux
chevaux pis !!
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C’est donc le marchand lui-même qui nous a
amené les chevaux gratuitement pour faire un
geste commercial, nous venions mine de rien,
pour le fidéliser et lui montrer notre sérieux,
de sauver 5 chevaux chez lui. Entre temps
nous avions déjà placé Saint Roc dans une
famille, et se sont donc deux comtois
magnifiques qui sont arrivés aux crins, Salto et
Shreck accompagnés de Shérif et Texas
(Tornado) nos deux chevaux pis.
Nous arrivons enfin à l’un de mes meilleurs
moments ! C’est lorsque les portes du camion
se sont ouvertes et que j’ai reconnu les
chevaux qui étaient au départ en ligne chez
nous, que mon cœur à chaviré ! Caroline, qui
était déjà parmi nous, nous avait dégoté un
pré pour les accueillir et nous avons pu les voir
partir au galop, plein de vie !! Cette expression
prenait tout son sens ...
Quelle récompense !! Cécile et moi nous
pleurions à chaudes larmes, et nous nous
sommes prises dans les bras l’une de l’autre,
bouleversées par nos émotions.
Les brèves
- Nous avons perdu la belle Fifi,
Finally, qui a quitté sa famille au
grand cœur, elle avait été sauvée
par l’association et replacée chez
Laetitia chez qui elle a pu enfin
trouver l’amour dont elle avait
Voici donc un des grands moments de la vie
de notre association, cette bataille valait
vraiment le coup d’être vécue !
J’ai su plus tard ce qui s’était passé ... Les trois
comtois étaient en ligne sur un autre forum
également, sans que nous ne le sachions, ils
avaient été réservés par des anglais, et le
marchand, pour ne pas perdre un client
potentiel, a préféré nous dire qu’ils étaient sur
le point de mourir plutôt que de nous avouer
qu’il les avait vendu à quelqu’un d’autre. Le
problème étant que les anglais se sont
désistés et que plutôt que de nous prévenir,
les chevaux ont été remis en ligne...
Peut être que cette petite histoire vous
éclairera sur notre fonctionnement et sur ce
que certain d’entre vous prenne pour de la
rigidité.
A bon entendeur !
Jesahel
besoin et c’est entourée de
tendresse qu’elle a fini sa vie aux
côtés de Sichuan de liberté.
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- Uran et Quimperlay sont enfin
arrivés à l’association en nocturne,
leur arrivée fut mouvementée, les
deux loulous ont traversé les
clôtures en pleine nuit et c’est en
suivant les traces dans la neige que
nous les avons retrouvés !
- La très belle joueuse a fait une
apparition très courte au siège de
l’association puis a été déposée dans
sa nouvelle famille chez Philomène.
- Plusieurs chevaux ont été réservés
par l’association comme le petit
poulain onc du 17 (qui a déjà trouvé
Fakir
Pour vous expliquer ma rencontre avec Fakir,
il faut que j’explique d’abord celle de Laurel.
Témoignages
une famille), et Nestor, l’entier
sauvage du 71.
- Ce mois ci nous avons dû faire face à
quelques tempêtes, des sauvetages
lourds et difficiles à gérer ainsi que
des réservations fictives. J’en profite
donc pour vous rappeler que nous
ne jouons pas, et que les vies des
chevaux en ligne ici sont bien
menacées. Nous faisons donc
actuellement tout notre possible
pour que ces pauvres chevaux
précédemment réservés puissent
trouver une famille de confiance
avant que les marchands ne perdent
patience.
- Le partenariat que nous avions avec
le transporteur est terminé, nous
sommes encore en réflexion quant à
la suite et nous étudions diverses
propositions, nous vous tiendrons
bien entendu informés.
Nous étions ma femme et moi, passionnés par
les chevaux. Dans un premier temps, une amie
nous offre la possibilité de s’occuper de ses
deux chevaux, Princesse et Ulysse. Nous nous
régalons de jours en jours, et très vite, nous
décidons de nous lancer dans une formidable
aventure, et de nous occuper de notre cheval.
Nous regardons sur internet, un cheval, nous
intéresse, pas trop loin de chez nous, mais
malheureusement, meurt, un jour avant notre
venue, nous continuons donc, et notre regard
se pose sur Carcassonne. Nous allons voir, un
trotteur (ma femme ayant eu auparavant un
trotteur, trouve qu’ils ont tous un très grand
cœur) dans un club. Ce trotteur, a une
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faiblesse au niveau du garrot, et ne pourra
donc pas faire d’obstacle, de compétition, peu
importe, car, nous ne voyons que du loisir, et
rien de plus. Simplement le plaisir d’aller se
promener avec un cheval, en être complice,
jouer avec, ne faire qu’un. Ce fameux cheval
donc, quand nous allons le voir, reste dans le
fond de son box, et ne fais pas vraiment
attention à nous. On nous dit, que si nous ne
le prenons pas, un couple est passé juste
avant nous, et s’engagerait à le prendre pour
leur ainée. Sauf, que tout d’un coup, Laurel,
sort sa tête de son box, et communique avec
nous, et chose incroyable, il est en vente. Son
cout est plus élevé que celui que nous venions
voir, mais peut importe, nous avons eu un
coup de foudre tout les trois. Voila, Laurel,
arrive donc sur Perpignan.
Très vite, un deuxième cheval manque…
forcement, nous sommes deux. Il nous vient
donc à l’esprit de reprendre un trotteur, mais
dans une association. Par chance, nous
entrons en contact avec l’association, les crins
de liberté. Plusieurs chevaux sont en danger,
et le plus dur est de choisir, pourquoi celui-ci,
et pas un autre, mais si je prends celui-ci, que
va devenir celui là… bref, très dur. Et puis, je
vois le regard de Fakir… tendre, attendrissant,
un grand cheval, avec un regard si doux,
comment est ce possible ?
Je commence à montrer quelques intérêts
pour lui, et puis, allez, on s’engage à le rendre
heureux, à lui permettre de continuer à
respirer, lui qui n’a que 15 ans.
Arrive donc Fakir, nous ne nous sommes pas
choisi, mais, tous les jours, je ressens une
certaine reconnaissance de sa part, une
grande douceur envers nous, et lorsqu’il y a
d’autres chevaux autour de nous, il les
intimide afin de nous avoir pour lui tout seul.
Nous ressentons une véritable joie de vivre
chez lui, qui avait ces jours comptés…Lorsque
nous nous promenons, c’est un vrai régal, il lit
directement dans mes pensées. Fakir, est un
grand cheval de 1.75 mètre, avec un cœur
aussi gros que moi. Il est devenu le
compagnon inséparable de Laurel.
Aujourd’hui, il broute, peut être parce que
nous avons eu la chance de croiser son doux
regard. Mais qui est le plus heureux dans cette
histoire ? Lui, qui a senti sa vie menacée, et
qui sait qu’à ce jour, il ne risque plus rien ? Ou
nous, qui sommes comblés de bonheur par sa
simple présence ? Peu importe, nous le
sommes tous.
Nicolas (laurel)
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Petit cheval bai
Toi, petit cheval bai, nous t’avons rencontré
un jour d'août 2008, avec Tisauv, ton
compagnon de misère.
Tu arrivais juste de chez l’engraisseur et
malgré ta maigreur, quelques jours plus tard
tu serais parti pour un voyage sans retour...
A ton arrivée, les portes du camion entreouvertes
nous ont fait apercevoir deux
poulains collés l’un à l’autre et semblant nous
demander : "que se passe t il maintenant ?"
Ton regard à faire pleurer nous a touchées,
mais nous n'avions pas tout vu !
Lorsque les portes se sont ouvertes
entièrement la stupeur m'a prise, tu étais
maigre, si maigre .... J’avais tellement peur
que tu te cognes dans les montants du camion
lors de ta descente car tu titubais sur tes
jambes si frêles...
Petit cheval bai, tu partais à la découverte du
pré malgré tes grands membres qui te
tenaient à peine... Alors que moi, le seul mot
qui me venait à l’esprit, était misère...
Ton nom nous était alors inconnu, mais nous
allions découvrir plus tard qu’il t’allait à ravir...
Les premiers jours nous avons fais l'inspection
générale, toi, petit cheval bai, tu donnais tes
pieds, tu te laissais attraper, ... tu étais en fait
une crème, sans force et soumis.
Puis, pour te redonner vie, nous avons attaqué
des traitements à gogo, des vermifuges,
l'imaveral, et j'en passe .....
Nous en avons passé des heures avec toi et
bien sure, chaque jour nous te donnions une
petite ration que nous augmentions tout
doucement afin que ton organisme l’assimile
correctement.
Et puis tu as repris un peu de poids et de
caractère aussi ! Tu nous as mordu un peu, tu
t’es affirmé, tu étais redevenu cheval alors
que n’étais plus que l’ombre de toi-même ...
Jamais tu n’as douté, tu as toujours gardé le
moral, tu as balayé nos doutes et nos peurs au
fil du temps, car oui, nous nous sommes
inquiétées pour toi, nous avons eu peur de ne
pas réussir à te maintenir, mais tu nous as
montré que tout était possible !
Et puis, un jour, tu as trouvé ta famille, chez
Christine, qui t’apporte tout l'amour dont tu
as besoin ainsi que tous les soins nécessaires ;
nous avons fait de notre mieux et nous te
savons maintenant en sécurité, c’est la notre
ultime récompense.
Je voulais juste te rendre hommage et te
souhaiter bonne route, à toi, petit cheval bai,
à toi, notre Taquin à tout jamais...
Caroline.
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Les parasites
Les chevaux, poneys et ânes peuvent être
affectés par des parasites internes ou
externes. Les parasites internes sont
majoritairement des vers et nous avons vu le
mois dernier l'importance d'une vermifugation
raisonnée. Nous allons dans un premier temps
examiner ces différents types de vers et des
autres parasites, avec leur mode et saison
d'activité.
Le mois prochain, nous nous intéresserons aux
parasites externes, moins dangereux mais fort
dérangeants pour le cheval comme pour son
soigneur.
Les vers digestifs
Nous pouvons les classer en deux catégories :
les vers ronds (essentiellement des
nématodes) ou némathelminthes et les vers
plats ou plathelminthes.
Les premiers sont qualifiés de ronds car leur
section est circulaire. Ils regroupent les
strongles, grands et petits, les strongyloïdes,
les trichostrongyloses, les ascaris, les oxyures.
Les strongles parasitent le cheval tout au long
de l'année, plus particulièrement les jeunes et
les vieux mais les adultes y sont également
sensibles, surtout s'ils sont en état de stress
physiologique. Les larves des petits strongles
peuvent migrer hors du tube digestif ou
s'enkyster dans celui-ci et sont
particulièrement difficiles à éradiquer. Les
strongles sont la cause de nombreuses
coliques, de lésions digestives,
d'amaigrissement... Il existe également des
strongles pulmonaires qui affectent plus
particulièrement les organes respiratoires.
Les strongyloïdes infestent essentiellement les
jeunes poulains (la contamination se fait par le
biais de la mamelle maternelle) chez qui elles
occasionnent de très graves diarrhées dès la
deuxième semaine de vie.
Soins aux chevaux
Les trichostrongyloses ou angillules se logent
dans la muqueuse gastrique entraînant
anorexie, diarrhée, coprophagie,
amaigrissement.
Les ascaris infestent tout type de chevaux
mais les jeunes y sont plus sensibles. Les
adultes séjournent dans l'intestin grêle et sont
à l'origine d'une inflammation de celui-ci et
peuvent l'obstruer. Ils occasionnent donc de
graves coliques. Les larves sont encore plus
redoutables du fait de leur migration,
notamment dans les poumons où elles créent
de graves lésions (qui induisent toux et
jetage). Même la destruction de ces vers est
dangereuse pour les chevaux, du fait des
toxines libérées. La vermifugation doit donc se
faire avec prudence pour éviter un choc
toxique.
Les oxyures infestent plus souvent les chevaux
adultes et occasionnent des démangeaisons
anales (repérables aux crins de la queue
ébouriffés ou abîmés : le cheval se gratte les
fesses dès qu'il le peut).
Ascaris et oxyures sévissent plus
particulièrement au printemps.
Les plathelminthes sont également qualifiés
de plats du fait de la forme de leur section. En
France, seul le ténia (cestodes) et la douve du
foie (ou grande douve) sévissent chez le
cheval parmi ces vers plats. Il existe trois
espèces de ténias. Ces vers sont plus
particulièrement actifs en hiver et en
automne.
Ils sont responsables d'amaigrissements et de
coliques.
La douve du foie ne sévit qu'en milieu humide
(un mollusque sert de véhicule au parasite lors
de son évolution larvaire). Ce vers se fixe dans
le foie où il peut rester une dizaine d'année. Il
est responsable d'amaigrissement, d'anémie,
de troubles de la fonction hépatique.
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Les larves de mouche
Les gasterophiles, grosses mouches qui
agacent nos chevaux en fin d'été et à
l'automne, pondent leurs œufs sur leurs poils,
plus particulièrement sur les zones accessibles
à la bouche. Ils forment des points jaunes sur
le bout des poils et on peut les retirer à la
main ou à l'aide d'un rasoir. Quand les
chevaux se grattent avec la bouche, ils
ingèrent ces œufs qui se transforment en
larves et s'accrochent aux parois du tube
digestif, plus particulièrement de l'estomac,
entraînant ulcères et troubles de
l'assimilation, coliques, amaigrissement,
anémie...
Les larves de gastérophiles peuvent également
se fixer dans les muqueuses (joues, gencives).
Le syndrome naviculaire
Le syndrome naviculaire, ou maladie de l’os
naviculaire, ou mieux encore podotrochleïte,
est une inflammation avec des conséquences
dégénératives de l’os naviculaire du pied du
cheval. Il s’agit d’une des causes de boiteries
les plus déroutantes pour l’homme de cheval.
Un rappel anatomique rapide s’impose
- L’os naviculaire, petit os long, est en
position postérieure et transversale à
l’articulation 2-3 phalangienne
- Il participe par son bord articulaire à
l’articulation 2-3 phalangienne
- Il soutient une branche des attaches du
tendon fléchisseur profond des phalanges
(perforant). C’est une véritable poulie qui
soutient le fléchisseur profond des
phalanges et subit des tensions
considérables.
Le coin du véto
Les hébronèmes sont des larves pondues par
des mouches qui peuvent occasionner des
ulcères après ingestion ou avoir une action
externe au niveau des plaies et du coin des
yeux. Ils sont sensibles à certains vermifuges
(moxidectine notamment).
Les parasites externes affectent peau et
muqueuse. Outre les hébronèmes, les chevaux
peuvent être infestés par des poux broyeurs,
des poux piqueurs, des varrons, des vers
vivant sous la peau (onchercose), des acariens
(responsables de gales). Nous en reparlerons
le mois prochain.
Cécile (chat d’oc)
- Il est innervé comme tout le tiers
postérieur du pied par les branches des
nerfs digités distaux (médial et latéral).
Cet os peut être le siège d’une inflammation
(ostéite) conduisant progressivement à une
dégénérescence et à une douleur ou une gêne
mécanique responsable de boiteries.
Causes de l’inflammation
Elles ne sont pas certaines, surement
multiples et finalement mal connues. Les
traumatismes répétés du sol dur, l’insuffisance
de minéralisations peuvent être une cause
d’inflammation. Une vascularisation
insuffisante peut expliquer une
déminéralisation et une dégénérescence
précoce. Enfin, il est notable que l’origine des
chevaux, l’origine génétique, est un facteur
favorisant : l’élevage français de chevaux de
sport parait particulièrement atteint.
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Diagnostique
La boiterie peut être unilatérale ou bilatérale,
ce qui rend la découverte encore plus difficile.
Elle est insidieuse, irrégulière, intermittente
au début. Le diagnostique précoce n’est
jamais évident.
Le cheval "trébuche" de temps en temps au
début et craint le terrain trop dur. Sa foulée se
raccourcie, son temps de suspension diminue.
La flexion du pied pendant la suspension est
plus faible, la pince est pendante. Puis, au
bout de quelques semaines à quelques mois,
le cheval boite tout le temps à chaud, comme
à froid. Au boxe, le cheval évite l’appui sur le
pied le plus atteint, il le tient plus en avant. On
dit qu’il pointe ou qu’il montre le chemin de
"Saint Jacques" (anciens abattoirs de Paris). Le
test de la planche (ou coin de Lungwitz)
provoquant une hypertension de la
podotrochlée, et donc une forte tension sur
l’os naviculaire est positif. L’anesthésie digitale
distale basse supprime la boiterie. Enfin,
l’examen radiographique sous incidences
particulières : face (sole à 30 degré avec la
verticale) profile et sky-line, révèle des lésions
de déminéralisation ou, et d’osthéophitose.
L’examen radiographique seul ne peut
pratiquement jamais, sauf dans des cas très
avancés, suffire à établir le diagnostique. Le
diagnostique très précoce n’est pas toujours
possible.
Traitement
Au début de la maladie, les traitements
améliorant la vascularisation de la
podotrochlée devraient être efficaces :
- Vasodilatateur : Duviculine ND (pas tout à
fait aussi spectaculaire sur le terrain que le
promet le fournisseur)
- Fluidifiant : aspirine
- Reminéralisant : sels de calcium, silice
organique, Calcitonine, Rumalon ND
- Anti-inflammatoires :Kétoprofène, aspirine,
Phenylbutazone (peu intéressant)
- Non spécifiques : ARA 300 (peu
convaincant).
- La maréchalerie reste le traitement de
choix :
- Reculer le centre de gravité du cheval pour
limiter la tension sur le perforant (fer à œuf
ou à branches prolongées)
- Relever les partie postérieurs du pied dans
le même but (fer à planche, fer à éponges
relevées)
- Amortir le poser (fer à plaque, fer à
amortisseur)
Le meilleur compromis semble le fer à œuf
(egg-bar shoe), mais tout est affaire de cas
particulier.
Dans les cas trop anciens ou trop chroniques,
la névrectomie peut être proposée. Il faut
savoir que c’est une ultime solution qui
demande des soins constants au cheval et
peut être suivie de nombreuses et gravissimes
complications.
Discussion
Le syndrome naviculaire est un vrai fléau de
l’élevage et de l’utilisation du cheval de sport,
probablement le premier motif de réforme.
Les traitements sont quelque fois aléatoires,
souvent décevants !
En conséquence, il est conseillé de ne pas
surmener les jeunes chevaux sur sol dur, de
veiller à l’apport minéral aux poulains, et enfin
de ne pas mettre à la reproduction des
juments réformées pour cause de maladie
naviculaire.
Claude Chambery, docteur vétérinaire.
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Un peu d’histoire
Pourquoi le fer à cheval porte t il bonheur ?
Sa forme rappelle celle d’un croissant de lune
et tiendrait un pouvoir bénéfique de celle-ci.
Même si elle est difficile à dater avec
précision, cette croyance trouve son origine
dans le fait que sa forme rappelait un peu
celle d'un croissant de lune.
Le fer à cheval est une bande de métal
recourbée en U servant à protéger de l'usure
le dessous des sabots des équidés. L'invention
date du IXe siècle.
Le fer à cheval fut de tout temps un fétiche
privilégié.
Ce furent les Grecs qui l'introduisirent les
premiers, au IVème siècle de notre ère. Selon
la légende cependant, ce fut St Dunstan qui
donna au fer à cheval, accroché au-dessus
d'une porte d'entrée, son pouvoir spécifique
contre les forces du Mal.
Selon la tradition, Dunstan, un maréchalferrant
qui allait devenir archevêque de
Canterbury (959), reçut un jour la visite d'un
homme qui voulut se faire fixer des fers à
cheval sous les pieds, qu'il avait étrangement
fourchus.
Dunstan comprit immédiatement que son
client n'était autre que Satan en personne et,
sans perdre son sang-froid, il lui expliqua que
pour ce faire, il était obligé de l'enchaîner au
mur. Le saint rendit ensuite l'opération si
douloureuse que le diable, prisonnier de ses
entraves, cria grâce.
Dunstan ne lui rendit sa liberté qu'après lui
avoir arraché le serment solennel de ne jamais
pénétrer dans les maisons dont la porte
d'entrée est surmontée d'un fer à cheval.
Depuis cette date, les chrétiens l'ont d'abord
placé au-dessus de leurs portes, puis au
milieu, où il remplit alors la double fonction de
talisman et de heurtoir.
De là remonte l'origine du marteau de porte.
Les chrétiens célébrèrent un certain temps la
Saint-Dunstan le 19 mai en organisant des jeux
de fers à cheval.
Pour les Grecs toutefois, les pouvoirs
magiques du fer à cheval émanaient de
sources tout à fait différentes : d'une part, le
fer à cheval était en fer, métal censé
repousser le Mal, d'autre part il avait la forme
d'un croissant de lune, longtemps considéré
comme un symbole de fertilité et de chance.
Au Moyen Age, lorsque la hantise de la
sorcellerie envahit les esprits, le fer à cheval
fut doté d'un nouveau pouvoir : on pensait
que les sorcières voyageaient sur des balais
parce qu'elles avaient peur des chevaux. Ainsi,
toute femme accusée de sorcellerie était
enterrée dans un cercueil sur lequel était
cloué un fer à cheval, pour prévenir une
éventuelle résurrection. En Russie, le
maréchal-ferrant avait la réputation de
pratiquer la « magie blanche » contre la
sorcellerie, et les serments solennels étaient
prêtés sur des enclumes employées à la
fabrication des fers à cheval.
Autre version : (selon William Gras-internaute:
source à confirmer) : au Moyen Age, les
chevaux ferrés étaient utilisés par la noblesse ;
les clous utilisés pour fixer le fer au sabot
étaient des clous en or. Trouver un fer à
cheval équivalait donc à trouver les clous en
or associés, qui évidemment pouvaient
ramener de l'argent au logis. La notion de
chance y serait associée.
11

NB : sans pour autant être en or, le fer, métal
réutilisable, valait à l'époque beaucoup
d'argent pour celui qui le trouvait. Il vaut
mieux le comprendre en ce sens ; car d'une
part l'or est un métal mou et les voyageurs
nobles changeaient souvent de chevaux dans
les relais pour poursuivre leur périple avec un
cheval bien reposé.
Une chose est sûre : il ne porte bonheur qu'à
condition d'être trouvé par hasard sur un
chemin, d'avoir l'ergot [qui s'accroche à la
Protection animale
Récapitulatif rapide de l'évolution législative
en matière de protection animale...
Nous sommes tous et toutes horrifiés par
certaines affaires de maltraitances animales
et souvent les peines nous paraissent trop
légères eu égard aux sévices subis par les
animaux.
Mais les choses évoluent... Heureusement
bien que pas assez vite...
Professeur Alfred Kastler, prix Nobel.
" Une société ne peut se dire ni civilisée, ni
socialement évoluée, si elle ne respecte pas
les animaux et si elle ne prend pas leurs
souffrances en considération "
Article 9 de la loi n° 76-629 du 10 juillet 1976
relative à la protection de la nature : " Tout
animal étant un être sensible doit être placé
par son propriétaire dans des conditions
compatibles avec les impératifs biologiques de
son espèce ".
Beaucoup de textes parlent des droits de
l'animal de compagnie, le code pénal, le code
rural, le code civil, le code de la santé
corne du sabot] tourné vers le sol et de
comporter sept trous, quatre sur la branche
gauche, trois sur celle de droite. Il protège du
Diable lorsqu'il est cloué en forme de C
[initiale du Christ], face à la porte d'entrée.
Certains prétendent qu'il faut l'accrocher
pointes vers le haut, afin que ses pouvoirs ne
s'échappent pas !
Catherine (mimosa)
Sujets divers et variés
publique, le code général des collectivités
territoriales et le code de la route.
Bien sur le plus ancien texte en matière de
protection animale, c'est la loi Grammont,
votée en 1850, elle ne visait toutefois qu'à
protéger la sensibilité humaine contre le
spectacle de la souffrance des bêtes.
WIKIPEDIA : « Jacques Philippe Delmas de
Grammont, né le 23 juillet 1796 à La Sauvetat,
mort le 13juin1862 à Miramont, général
français, Grand officier de la Légion d'honneur
le 24 septembre 1857. Général de Division,
Comandant la division de cavalerie à Lunéville.
Il était également Grand officier de l'ordre
d'Isabelle la Catholique d'Espagne.
Député, célèbre pour avoir fait voter par
l'Assemblée nationale législative le 2 juillet
1850, une loi dite loi Grammont punissant
d'une amende de un à quinze francs, ainsi que
d'une peine de un à cinq jours de prison, "les
personnes ayant fait subir publiquement des
mauvais traitements aux animaux". »
Elle sera complétée par la loi n° 51-461 du 24
avril 1951 .
Au regard de la loi, l'animal de compagnie ou
familier n'existe pas distinctement. En
revanche, force est de constater que l'animal
est considéré par le code civil français comme
une " chose ".
12

Selon l'article 528 du code civil, "sont
meubles, par leur nature, les corps qui
peuvent se transporter d'un lieu à un autre,
soit qu'ils se meuvent par eux-mêmes, comme
les animaux, soit ... ". En cas de transfert de
propriété, le même code civil protège
l'acquéreur des vices cachés d'une chose et
ses dispositions s'appliquent aussi à la vente
d'un animal (articles 1641 à 1647 du code
civil).
L'animal ne possède donc pas, en droit
français, de personnalité juridique.
En sa qualité de bien mobilier, il ne peut faire
l'objet d'un droit de garde dans l'hypothèse du
divorce de son maître. Il ne peut, non plus,
recevoir à titre gratuit, être légataire ou
donataire ou même être inhumé dans un
cimetière humain.
Heureusement, on assiste à une évolution
des règles de droit à l'égard de la protection
de l'animal.
Le décret n° 59-1051 du 7 septembre 1959 a
abrogé la loi Grammont.
L'exigence que les mauvais traitements
infligés aux animaux soient commis en public a
disparu. Ce décret prévoit aussi la remise de
l'animal maltraité à une œuvre.
Ainsi l'intérêt propre de l'animal est pris en
compte.
De même la loi n° 63-1143 du 19 novembre
1963 va créer le délit d'acte de cruauté, en
excluant également la condition de publicité
et prévoyant aussi la remise de l'animal à une
œuvre.
Mais c'est l'article 9 de la loi du 10 juillet 1976
qui va enfin reconnaitre à l'animal sa nature
"d'être sensible". L'animal domestique a le
droit de ne pas souffrir inutilement et de ne
pas être mis à mort sans nécessité.
Nouvelle étape avec le nouveau code pénal de
1992 dans la reconnaissance des droits
personnels de l'animal.
Il est enfin reconnu la différence entre l'animal
"être vivant" et les autres biens de nature
matérielle.
La sévérité des peines encourues s'est accrue
depuis le 1er mars 1994.
Article 511-1 : "Est puni d'une peine de six
mois de prison et de 50.000 francs d'amende"
le fait, sans nécessité, publiquement ou non,
d'exercer des sévices graves ou de commettre
un acte de cruauté envers un animal
domestique, ou apprivoisé, ou tenu en
captivité".
Le nouveau code pénal prévoit l'application
des peines pour actes de cruauté en cas
d'abandon d'un animal.
Article R.653-1 : "Si, par maladresse,
imprudence, inattention négligence ou
manquement à une obligation de sécurité ou
de prudence imposée par la loi ou les
règlements, l'animal est blessé ou trouve la
mort, l'auteur sera puni d'une amende prévue
pour les contraventions de la 3e classe (3.000
francs au plus).
Article R.654-1 : "Les mauvais traitements,
quant à eux, font l'objet d'une amende de
5.000 francs au plus (sans peine de prison)."
Article R.623-3 : "le fait par le gardien d'un
animal susceptible de présenter un danger
pour les personnes, d'exciter ou de ne pas
retenir cet animal lorsqu'il attaque ou poursuit
un passant, alors même qu'il n'en est résulté
aucun dommage sera puni d'une amende
prévue pour les contraventions de la 3e
classe"
En cas de condamnation du propriétaire de
l'animal pour divagation, excitation d'animaux
ou mauvais traitements, le tribunal peut aussi
décider de remettre l'animal à la garde d'une
association de protection animale, reconnue
d'utilité publique ou déclarée, qui pourra en
disposer librement.
Article R.655-1 : "le fait, sans nécessité,
publiquement ou non, de donner
volontairement la mort à un animal
domestique, ou apprivoisé, ou tenu en
captivité, est puni de l'amende prévue pour
les contraventions de la 5e classe 10.000
francs au plus."
Dernière information et pas la moindre...
La Chine a rédigé sa première loi de
protection animale fin 2009.
Béatrice (qita19)
13

Entretien
Monsieur le Procureur...
Trouvez vous que les sanctions actuelles
prévues par les textes soient proportionnelles
à la peine et au préjudice moral subis par les
propriétaires des animaux victimes de sévices
et de cruauté ?
L'article 521-1 du Code Pénal prévoit que le
maximum légal encouru est de 2 ans
d'emprisonnement et de 30.000 euros
d'amende pour des sévices graves ou d'actes
de cruauté envers un animal domestique,
apprivoisé ou tenu en captivité.
Je trouve cette sanction adaptée. Il faut
ajouter que le Tribunal peut aussi à titre
complémentaire interdire la détention d'un
animal, définitivement ou non.
L'abandon d'un animal prévoit aussi les
mêmes peines.
A noter que depuis le 6 octobre 2006, la
confiscation de ou des animaux est possible.
Je trouve donc que le droit français connaît
une évolution positive depuis quelques
années. La sensibilité du magistrat peut
s'exprimer.
Un proverbe à la loupe
Passer du coq à l’âne
Cette expression serait un dérivé de celle
datant du XIVe siècle : "saillir du coq à
l'asne".
Au XIIIe siècle, le mot "asne" désignait une
cane. "Saillir" quant à lui n'a pas changé de
sens, il signifie toujours "s'accoupler".
Le préjudice subi par le propriétaire est
reconnu. De même, il peut intenter une
action civile pour le préjudice moral encouru
parallèlement à la sanction pénale.
Les associations de protection animale
peuvent aussi être partie dans l'affaire.
Citez nous des cas particuliers de maltraitance
animale que vous avez eu à traiter ?
La pendaison d'un chien par son maître, la
mort d'une marte dans de l'eau bouillante et
la description des témoins entendant les cris
du pauvre animal, les mauvaises conditions
sanitaires d'élevage et un cas grave de
maltraitance d'équidés où les chevaux ont été
saisis .
... Merci Monsieur le Procureur.
Béatrice (qita19)
Or, il semble que les coqs essaient parfois de
se reproduire avec des canes. "Saillir du coq
à l'asne" serait donc devenu "passer du coq
à l'âne" par déformation du mot "ane" sans
accent. Cette expression signifie que l'on
parle d'un sujet puis d'un autre alors que
ceux-ci n'ont pas de liens directs.
Catherine (Mimosa)
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Coin lecture
Dressage moderne : un jeu de massacre ?
de Gerd Heuschmann, traduit par Magali
Clique et Dominique Tassel, édité par Belin en
2009, 125 pages.
Gerd Heuschmann est un vétérinaire
allemand. Dans cet ouvrage, il dénonce les
dérives de l'équitation de compétition, en
dressage notamment, et leur répercussion
néfaste sur la santé et le bien-être du cheval.
Il explique pourquoi l'équitation classique
permet de dresser le cheval dans le respect de
son bien-être et de son intégrité physique et
quels sont les attitudes à rechercher.
Un livre facile à comprendre par tous les
Enigmes et devinettes
1. Une encyclopédie est composée de dix
volumes. Chaque volume mesure en
épaisseur 4.5 cm pour les pages, et deux
fois 0.25 cm pour les couvertures. Un vers
est né à la page un du premier volume, et
durant toute sa vie grignote de façon
perpendiculaire l'encyclopédie. Il meurt a
la dernière page du dixième volume,
qu'elle distance a parcouru le vers durant
sa vie?
2. Je nais grande, lorsque je vis, je rapetisse,
je meurs petite, qui suis-je ?
3. Stéphanie et Mickael font leurs achats de
noël. Dans le premier magasin, ils
dépensent la moitié de tout leur argent
plus 10 €. Dans la deuxième boutique, ils
dépensent la moitié de ce qui leur reste
plus 10 €. Dans le troisième point de vente,
ils dépensent la moitié de ce qui leur reste.
Et dans le dernier magasin, ils dépensent
leurs 10 derniers euros. Quel est le
montant de leurs dépenses ?
Réflexion et détente
cavaliers et très pédagogique, notamment du
fait des nombreux croquis qu'il contient.
Ethologie : L'équitation naturelle et ludique
de Danièle Gossin, Editions Vigot (20 mai
2003), 98 pages.
Danièle Gossin est chercheuse en éthologie et
a passé plus de 30 ans à étudier le
comportement des chevaux. Dans cet
ouvrage, elle livre des clés pour mieux
comprendre les chevaux et savoir se
positionner par rapport à eux, afin que
l'équitation devienne un plaisir pour le cheval
comme pour le cavalier.
4. Remettez en ordre les nombre de chaque
opération pour résoudre les calculs :
a. ... + ... - ... = ... 25 28 38 35
b. ... - ... + ... = ... 90 100 39 37
c. ... - ... + ... = ... 73 67 12 18
d. ... x ... - ... = ... 4 28 95 17
5. Histoire de signes : Sur un étang on
aperçoit 2 cygnes qui se trouvent devant 1
cygne, 2 cygnes qui se trouvent derrière 1
cygne et 1 cygne qui est au milieu.
Combien y a-t-il de cygnes en tout ?
6. Une mère prénomme ses enfants par ordre
de naissance de la façon suivante : Adeline,
Benoît, Coraline, Damien, Eléonore. Son
mari lui propose trois prénoms pour le
nouveau né, Fabrice, Matéo ou Lucas. Quel
prénom choisira-t-elle ?
Toutes les réponses dans notre prochain numéro.
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Poème
La main
Les voilà, non, ils ne m'auront pas,
en tous cas, pas cette fois.
Ils sont si nombreux,
je suis seule contre eux.
Des coups, j'en ai pris,
des mots durs aussi.
Une main peut faire très mal
si c'est celle d'un homme brutal.
Je ne connais que souffrance,
je ne dois pas avoir de chance.
Je galope, je les fuis,
mais dans le piège... je suis prise.
Me voila attachée, capturée, malmenée
on me tire, on me pousse pour monter.
Je panique, ils m'ont eue
mes amis, je ne vous verrai plus.
Où m’emmène-t-on, vers quel horizon?
Je ne suis pas seule dans ce grand camion,
à quoi bon lutter, je suis si fatiguée,
toute la nuit, nous avons roulé.
Au petit matin, on s'arrête,
je sens que l'homme s'apprête.
La porte s'ouvre, l'air est frais
je vois encore des gens laids.
On m'attrape de force, je descends,
je découvre une écurie, c'est grand!
Une main s'approche de moi,
encore des coups?... non pas cette fois.
On me touche l'épaule, le cou,
une caresse mais que c'est doux!
Je tremble un peu, mais j'ai confiance,
cette fille qui parle est ma seule chance!
Une main peut être très dure,
mais peut aussi donner du pain dur!
Sa main, entre mille, je la reconnaitrais,
quand elle la pose sur moi, je l'aime à jamais.
Sylvie (lordmyther)
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BD, les aventures de Malbo et Pompon.
Solutions énigmes et devinette de janvier
1. Il reste 9 vaches dehors.
2. Les fermiers ont respectivement 3 et
5 vaches.
3. Le chocolat est dans la boîte verte.
4. 5 enfants maximum peuvent monter
avec 9 adultes.
5. J’ai 25 ans.
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