Code d'éthique et de conduite professionnelle de l'ACM - Collège ...

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13.07.2013 Views

Le code et les lignes directrices 1. Règlements d’ordre général. 2. Responsabilités professionnelles spécifiques. 3. Responsabilités des dirigeants. 4. Le devoir de se conformer au code. 5. Remerciements. 1. Règlements d’ordre général À titre de membre de l’ACM... 1.1 Je m’engage à contribuer à l’épanouissement de la société et au bien-être de l’humanité. L’épanouissement de la société et le maintien de la qualité de vie de ces membres reposent avant tout sur la protection des droits humains fondamentaux et le respect de la diversité culturelle. Les professionnels de l’informatique doivent réduire au strict minimum les effets nocifs des systèmes informatiques, sans oublier de minimiser les risques posés à la santé et à la sécurité des gens. Tant à l’étape de la conception qu’à l’étape de l’implantation des systèmes, les professionnels de l’informatique doivent veiller à ce que le fruit de leurs efforts soit mis à contribution de manière responsable du point de vue social et ce, afin d’éviter tout préjudice à la santé et au bien-être des gens. Le bien-être de l’humanité dépend aussi bien de la sécurité de l’environnement social que de la sécurité de l’environnement naturel. Il revient donc aux professionnels de l’informatique oeuvrant dans la conception et le développement des systèmes, de rester vigilant quant aux risques posés à l’environnement régional et mondial et, lorsque nécessaire, d’en avertir autrui. 1.2 Je m’engage à éviter de porter préjudice à autrui. On entend par «préjudice» toute atteinte aux droits, aux intérêts de quelqu’un ou encore tout tort ou tout dommage. Citons à titre d’exemple la perte d’information, la perte ou l’endommagement de la propriété de quelqu’un ou encore les dommages causés à l’environnement. Ce principe interdit l’utilisation des systèmes informatiques à des fins préjudicielles envers les utilisateurs, les employés, les employeurs ou le public. Au nombre des actions préjudiciables, il faut compter la destruction ou la modification intentionnelle de fichiers ou de programmes entraînant la perte de ressources ou le gaspillage de main d’œuvre dû au temps et à l’effort requis pour purger les systèmes des virus informatiques. Il se peut qu’une action bien intentionnée mène inopinément au préjudice. Advenant un tel cas, les personnes responsables doivent chercher à neutraliser, ou du moins 2

à atténuer, les conséquences négatives du préjudice. Afin d’éviter de tels accidents, il vaut la peine de prendre toutes les précautions possibles aux étapes de la conception et de l’implantation des systèmes, et ce, en évaluant les risques potentiels pouvant découler de nos décisions. Afin de réduire au minimum les risques de préjudice à autrui, les professionnels de l’informatique doivent réduire les écarts de conduite en suivant les normes régissant la conception et l’évaluation des systèmes. Il faut évaluer les conséquences sociales des systèmes afin de prévoir le risque de sérieux préjudices à autrui. Si les caractéristiques d’un système sont mal représentées aux utilisateurs, aux collègues ou aux superviseurs, les responsables de la présentation doivent assumer la responsabilité des dommages qui s’ensuivent. Les professionnels de l’informatique, dans le cadre de leur environnement de travail, doivent signaler les dangers posés par les systèmes aux individus et à la société. Advenant un cas où les dirigeants ne prennent pas les mesures et les précautions nécessaires afin d’atténuer les dangers signalés, il revient aux subordonnés d’outrepasser leur autorité et de rapporter leur comportement à une instance supérieur afin de régler le problème et de réduire les risques. Cependant, il s’agit en soi d’un préjudice que de procéder, sans bien-fondé, à de tels signalements. Avant de rapporter les infractions, il faut évaluer l’ensemble des aspects pertinents de l’incident. En particulier, l’évaluation des risques posés par les systèmes et de la responsabilité de ceux dont on a rapporté le comportement doit être crédible. Il est suggéré de chercher l’avis de collègues. Voir le règlement 2.5 concernant les évaluations de rendement. 1.3 Je m’engage à être honnête et digne de confiance. L’honnêteté est essentielle à la confiance. Une organisation ne fonctionnera jamais efficacement si la confiance n’y règne pas. Il est malhonnête de faire des déclarations fausses ou trompeuses en ce qui concerne les systèmes et la conception des systèmes. Le principe d’honnêteté impose aux professionnels de l’informatique de divulguer pleinement les limites et problèmes pertinents des systèmes. Les professionnels de l’informatique doivent faire preuve d’honnêteté en ce qui concerne leurs propres compétences et toutes circonstances pouvant mener au conflit d’intérêt. Les membres d’organisations telles que l’ACM sont vus comme les représentants des organismes qui les chapeautent, ainsi leurs paroles et actions seront jugées en conséquence. C’est pourquoi, les membres de l’ACM devront éviter de tenir des propos mensongers sur l’ACM et sur les positions et les politiques de l’ACM ou de toutes divisions de l’ACM. 1.4 Je m’engage à être équitable et à contrer la discrimination. Ce sont les valeurs de la tolérance, du respect d’autrui et de l’égalité de tous devant la justice qui gouvernent le présent règlement. L’ACM ne tolérera aucune discrimination quant à la race, le sexe, l’âge, le handicap, l’origine ethnique ou toute autre discrimination de ce genre. L’utilisation et l’abus de l’information et de la technologie donnent souvent lieu à des 3

Le co<strong>de</strong> <strong>et</strong> les lignes directrices<br />

1. Règlements d’ordre général.<br />

2. Responsabilités <strong>professionnelle</strong>s spécifiques.<br />

3. Responsabilités <strong>de</strong>s dirigeants.<br />

4. Le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> se conformer au co<strong>de</strong>.<br />

5. Remerciements.<br />

1. Règlements d’ordre général<br />

À titre <strong>de</strong> membre <strong>de</strong> l’ACM...<br />

1.1 Je m’engage à contribuer à l’épanouissement <strong>de</strong> la société <strong>et</strong> au bien-être<br />

<strong>de</strong> l’humanité.<br />

L’épanouissement <strong>de</strong> la société <strong>et</strong> le maintien <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> ces membres<br />

reposent avant tout sur la protection <strong>de</strong>s droits humains fondamentaux <strong>et</strong> le respect<br />

<strong>de</strong> la diversité culturelle. Les professionnels <strong>de</strong> l’informatique doivent réduire au<br />

strict minimum les eff<strong>et</strong>s nocifs <strong>de</strong>s systèmes informatiques, sans oublier <strong>de</strong><br />

minimiser les risques posés à la santé <strong>et</strong> à la sécurité <strong>de</strong>s gens. Tant à l’étape <strong>de</strong> la<br />

conception qu’à l’étape <strong>de</strong> l’implantation <strong>de</strong>s systèmes, les professionnels <strong>de</strong><br />

l’informatique doivent veiller à ce que le fruit <strong>de</strong> leurs efforts soit mis à contribution<br />

<strong>de</strong> manière responsable du point <strong>de</strong> vue social <strong>et</strong> ce, afin d’éviter tout préjudice à la<br />

santé <strong>et</strong> au bien-être <strong>de</strong>s gens.<br />

Le bien-être <strong>de</strong> l’humanité dépend aussi bien <strong>de</strong> la sécurité <strong>de</strong> l’environnement<br />

social que <strong>de</strong> la sécurité <strong>de</strong> l’environnement naturel. Il revient donc aux<br />

professionnels <strong>de</strong> l’informatique oeuvrant dans la conception <strong>et</strong> le développement<br />

<strong>de</strong>s systèmes, <strong>de</strong> rester vigilant quant aux risques posés à l’environnement régional<br />

<strong>et</strong> mondial <strong>et</strong>, lorsque nécessaire, d’en avertir autrui.<br />

1.2 Je m’engage à éviter <strong>de</strong> porter préjudice à autrui.<br />

On entend par «préjudice» toute atteinte aux droits, aux intérêts <strong>de</strong> quelqu’un ou<br />

encore tout tort ou tout dommage. Citons à titre d’exemple la perte d’information, la<br />

perte ou l’endommagement <strong>de</strong> la propriété <strong>de</strong> quelqu’un ou encore les dommages<br />

causés à l’environnement. Ce principe interdit l’utilisation <strong>de</strong>s systèmes<br />

informatiques à <strong>de</strong>s fins préjudicielles envers les utilisateurs, les employés, les<br />

employeurs ou le public. Au nombre <strong>de</strong>s actions préjudiciables, il faut compter la<br />

<strong>de</strong>struction ou la modification intentionnelle <strong>de</strong> fichiers ou <strong>de</strong> programmes entraînant<br />

la perte <strong>de</strong> ressources ou le gaspillage <strong>de</strong> main d’œuvre dû au temps <strong>et</strong> à l’effort<br />

requis pour purger les systèmes <strong>de</strong>s virus informatiques.<br />

Il se peut qu’une action bien intentionnée mène inopinément au préjudice. Advenant<br />

un tel cas, les personnes responsables doivent chercher à neutraliser, ou du moins<br />

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