Entreprendre Mars 08 - BECI
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Magazine de Beci<br />
Brussels Enterprises Commerce & Industry<br />
TOURISME & CONGRÈS<br />
Le salon des pros<br />
du congrès, clap 3e !<br />
MARKETING<br />
& VENTE<br />
Bruxelles,<br />
à la conquête<br />
du chaland<br />
<strong>Mars</strong> 20<strong>08</strong> • n° 3<br />
Karel Lowette,<br />
nouveau président du Comité Voka<br />
de Bruxelles<br />
« Bruxelles est une<br />
opportunité unique »
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edito<br />
La mobilité, encore et encore…<br />
Le thème de la mobilité est devenu récurrent. Il est la<br />
préoccupation majeure et transversale de la plupart<br />
des débats ou des dossiers actuels, qu’il s’agisse de<br />
l’attractivité internationale de Bruxelles (Plan de développement<br />
international et schéma<br />
directeur du quartier européen), de<br />
la coopération interrégionale en matière<br />
de politique de l’emploi (dont<br />
le Plan pour l’emploi des jeunes), de<br />
l’élaboration du Plan Climat bruxellois<br />
2020, de la prévention des pics de<br />
pollution, de l’affectation du refi nancement<br />
de Bruxelles (c’est l’une des<br />
rares concessions du « Groupe des<br />
Sages » aux demandes unanimes du<br />
gouvernement bruxellois en matière<br />
de réformes institutionnelles).<br />
Le thème « mobilise » le législateur<br />
(préparation d’ordonnances sur le<br />
Plan des déplacements d’entreprises,<br />
sur la création de l’agence régionale<br />
des stationnements) et les institutions consultatives régionales<br />
(Commission régionale de la mobilité, Conseil<br />
économique et social, Commission régionale de développement).<br />
Beci lui consacre ses éditoriaux, et une bonne partie de<br />
sa force de persuasion dans d’interminables débats opposant<br />
milieux économiques (pour lesquels la mobilité<br />
est vitale), les milieux politiques (qui craignent que l’excès<br />
de mobilité favorise l’exode de la population bruxelloise)<br />
et les associations environnementales (qui veulent<br />
le moins de mobilité possible). Le problème est que l’on<br />
en parle trop, et souvent de façon peu pertinente. L’on oppose<br />
fl uidité et sécurité (« la congestion est moins dangereuse<br />
que la vitesse… »), accessibilité et convivialité (les<br />
voiries rétrécies favorisent la vie locale – tant pis pour les<br />
entreprises… locales), effi cacité et rentabilité (le tram est<br />
préféré au métro, parce qu’il est moins cher, même s’il est<br />
moins effi cace). On jette le manche avant la cognée : il<br />
est plus rapide d’entraver le trafi c que de développer des<br />
transports en commun alternatifs performants.<br />
Et pourtant, la mobilité est ressentie par les milieux économiques<br />
des trois régions comme une priorité absolue<br />
et constitue pour ceux-ci, une préoccupation permanente.<br />
L’offi ce statistique de la région fl amande a évalué la perte<br />
Et pourtant, la mobilité<br />
est ressentie par<br />
les milieux économiques<br />
des trois régions comme<br />
une priorité absolue<br />
et constitue<br />
pour ceux-ci,<br />
une préoccupation<br />
permanente<br />
de temps infl igée aux employés et aux entreprises par les<br />
embouteillages à quelque 6 millions d’heures par an, ce<br />
qui représente un coût de l’ordre de 250 millions d’euros.<br />
La fl uidité des déplacements des personnes et des biens<br />
est devenue un réel défi stratégique<br />
dans un espace économique qui s’ap-<br />
parente davantage à un « patchwork<br />
institutionnel », traversé par les limites<br />
administratives de dix-neuf communes,<br />
trois régions, deux provinces<br />
et un arrondissement administratif.<br />
Sans compter l’Etat fédéral, interlocuteur<br />
incontournable pour tout ce<br />
qui dépasse le cadre des régions.<br />
Les solutions de mobilité existent<br />
cependant, et beaucoup d’entre elles<br />
exigent une large coopération de<br />
l’ensemble des autorités et opérateurs<br />
de transports concernés. Elles<br />
requièrent une volonté politique<br />
réelle et réaliste, de la créativité, et<br />
surtout, des budgets importants. Les enjeux valent bien<br />
que le bénéfi ce de l’urgence leur soit réservé.<br />
La mobilité constitue pour Beci une priorité absolue de<br />
son programme d’actions. Elle y consacrera l’essentiel<br />
de son message politique à l’occasion de son assemblée<br />
annuelle, qui se tiendra le 16 avril. Nous vous donnons<br />
rendez-vous, pour qu’ensemble, nous confortions l’avenir<br />
de Bruxelles.<br />
Yvan Huyghebaert,<br />
Président de Beci -<br />
Chambre de Commerce<br />
de Bruxelles<br />
Emmanuel van Innis,<br />
Président de Beci -<br />
Union des Entreprises<br />
de Bruxelles<br />
3<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
4<br />
sommaire MARS <strong>08</strong><br />
Partenaires structurels de Beci<br />
BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE<br />
& INDUSTRY<br />
3 Edito<br />
6 Enjeux<br />
• Karel Lowette, nouveau président du Comité<br />
Voka de Bruxelles<br />
• Bonnes et mauvais nouvelles pour Bruxelles<br />
• Comment mettre les jeunes bruxellois au<br />
travail ?<br />
18 Espace membres<br />
26 Centre pour entreprises en diffi culté<br />
Obtenez l’aide gratuite d’un avocat !<br />
28 Emploi<br />
Les Brussels Job Days s’exportent dans le<br />
Brabant fl amand<br />
30 Séminaire<br />
Le droit des intermédiaires commerciaux en 20<br />
questions<br />
31 Europe<br />
Entrepreneurs, votre réussite passe par<br />
l’Europe !<br />
32 International<br />
33 L’album<br />
65 Bloc-Notes<br />
66 Demandes d’admission - Index publicitaire<br />
L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN<br />
35 Repères<br />
36 L’invité<br />
Luc Willame, Président de la SDRB<br />
40 Boîte à outils<br />
43 BizzBox News<br />
66 Petites annonces<br />
DOSSIER<br />
Marketing & Vente<br />
45 Pourquoi le commerce équitable décolle<br />
49 Se faire remarquer via le web<br />
51 5 pistes pour développer son chiffre d’affaires<br />
52 Bruxelles, à la conquête du chaland<br />
DOSSIER<br />
Tourisme & Congrès<br />
55 Le salon des pros des congrès, clap 3e !<br />
62 Ces étoiles ne pâlissent pas<br />
63 Loger chez l’habitant : la nouvelle tendance ?<br />
<strong>Entreprendre</strong> est le mensuel de Beci<br />
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Editeur responsable<br />
Olivier Willocx ow@beci.be<br />
Rédaction<br />
Responsable : Karima Amrous<br />
directrice de la Communication ka@beci.be<br />
Secrétaire de rédaction :<br />
Stéphanie Brisson sb@beci.be<br />
Collaborateurs : Guy Bernard • Jean Blavier •<br />
Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud<br />
Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole Evans •<br />
Olivier Kahn • Aurore Lester-Smith • Jacqueline<br />
Remits • Luc Rivet • Myriam Schellens • Harold<br />
Schuiten<br />
Production & Abonnements<br />
Administration: Didier Amandt da@beci.be<br />
Design : Megalunatriumviraat<br />
Graphisme – Impression: DB Print<br />
Traduction: BLS – Production<br />
Photo de couverture : Paul Coerten – Visual News<br />
ISSN 0770 - 2264<br />
Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />
écrite de l’éditeur<br />
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6<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
enjeux<br />
KAREL LOWETTE,<br />
NOUVEAU PRÉSIDENT DU COMITÉ VOKA DE BRUXELLES<br />
« Bruxelles est une opportunité<br />
unique »<br />
Karel Lowette, le nouveau président du Comité Voka (réseau fl amand d’entreprises) de<br />
Bruxelles est membre du Comité exécutif de Beci. Dans son discours d’investiture, l’architecte,<br />
le citoyen actif et le président de l’AB qu’est Karel Lowette s’est largement inspiré de<br />
la problématique de Bruxelles qu’il qualifi e de ville active et agréable à vivre, et même de<br />
ville phare.<br />
Karel Lowette entend mettre essentiellement l’accent<br />
sur la réputation de Bruxelles. Pour lui, il faut cesser<br />
de dépeindre Bruxelles comme un problème : cette<br />
ville doit, au contraire, être vue comme une opportunité unique<br />
qui ne manque pas d’atouts : capitale européenne, capitale<br />
de la Flandre, quartier général de l’OTAN, siège de nombreuses<br />
multinationales. Bruxelles est aussi le port d’attache<br />
de plus de 100 nationalités riches, chacune, de sa langue et<br />
de sa culture.<br />
Avec le Comité Voka de Bruxelles, il entend démontrer que<br />
la valeur de la ‘marque Bruxelles’ est reconnue dans le monde<br />
économique. Ni la Belgique, ni la Wallonie, ni la Flandre<br />
n’égalent la marque Bruxelles dans ce domaine. D’où le slogan<br />
de sa présidence : « Brussels is not a problem, Brussels is<br />
a unique opportunity ».<br />
Avec le Comité Voka de Bruxelles, Karel Lowette désire aussi<br />
contribuer à balayer les nombreux malentendus et préjugés<br />
concernant Bruxelles, surtout du côté fl amand. Bruxelles<br />
n’est pas une ville dangereuse et il fait bon y habiter : il sait<br />
de quoi il parle. Les Flamands ne sont plus une minorité opprimée<br />
à Bruxelles et il souhaiterait que les quelques 250 000<br />
Flamands qui viennent y travailler tous les jours profi tent de<br />
cette ville, de leur capitale, de son offre et de sa diversité d’activités<br />
culturelles.<br />
Voir les problèmes mais aussi les solutions<br />
Karel Lowette refuse toutefois de fermer les yeux sur les<br />
problèmes que rencontrent presque quotidiennement tous<br />
les chefs d’entreprise qui travaillent à Bruxelles : un chômage<br />
élevé malgré des offres d’emploi diffi ciles à pourvoir,<br />
des embarras de circulation exaspérants, des tracasseries<br />
administratives, des charges fi scales écrasantes…<br />
D’où l’accent mis sur une plus grande effi cacité de la gestion<br />
de Bruxelles et de ses environs, par une modifi cation<br />
du modèle de gestion de Bruxelles, une redistribution des<br />
compétences entre communes et Région, l’intensifi cation<br />
Pour Karel Lowette, il faut trouver un nouveau symbole de Bruxelles<br />
© Peter Schoemans
Un accident du travail,<br />
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8<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
enjeux<br />
de la collaboration entre Bruxelles et<br />
les autres Régions dans l’approche des<br />
grands dossiers socio-économiques<br />
qui concernent à la fois Bruxelles et sa<br />
périphérie, des investissements accrus<br />
dans la fonction internationale et une<br />
place visible réservée aux communautés<br />
à Bruxelles.<br />
Le monde économique confi rme chaque<br />
jour qu’à Bruxelles, la collaboration<br />
entre communautés est possible.<br />
Le Comité Voka de Bruxelles continuera<br />
à agir pour que cette collaboration se<br />
traduise aussi au niveau politique.<br />
Karel Lowette se déclare opposé à un<br />
élargissement de Bruxelles. Non seulement<br />
une telle opération saperait les<br />
fondements de la Belgique fédérale et<br />
la division en régions linguistiques,<br />
mais elle ne répond absolument pas au<br />
besoin de collaboration poussée entre<br />
les Régions pour l’ensemble du bassin<br />
économique formé par Bruxelles et sa<br />
périphérie au sens large.<br />
Avec le Comité Voka de Bruxelles, le<br />
nouveau président souhaite également<br />
mettre l’accent sur le facteur culturel à<br />
Bruxelles. Il estime que la culture renferme<br />
un énorme potentiel pour la promotion<br />
d’une ville. Ce président de l’AB<br />
(Ancienne Belgique) se trouve au cœur<br />
de la problématique de la production<br />
culturelle, avec ses diffi cultés et ses<br />
atouts, et il l’affi rme clairement : « la<br />
culture est un atout ».<br />
Un nouveau symbole de<br />
Bruxelles<br />
Et quand on parle de culture, l’architecte<br />
refait surface. Il sait très bien à quel<br />
point des éléments visuels forts peuvent<br />
déterminer l’image d’une ville et<br />
son rayonnement culturel.<br />
Cela motive le nouveau président à<br />
lancer une initiative. Il constate que<br />
l’Atomium a été érigé à Bruxelles voici<br />
plus de 50 ans. Son image identifi e<br />
Bruxelles dans le monde entier.<br />
Il estime qu’il est grand temps que l’on<br />
s’occupe enfi n de défi nir un nouveau<br />
symbole pour Bruxelles. Il pense à cet<br />
égard à une espèce de porte d’entrée internationale<br />
de Bruxelles, à un temple<br />
multiculturel au niveau européen, où<br />
les initiatives de toutes les communautés<br />
européennes présentes à Bruxelles<br />
trouveraient leur place. Ce nouveau<br />
symbole se réaliserait en trois étapes.<br />
La première étape est le Plan de développement<br />
international lancé par<br />
Charles Picqué : Karel Lowette y voit<br />
une occasion de créer un nouveau<br />
symbole de Bruxelles et il demande au<br />
Ministre-président du gouvernement<br />
bruxellois de reprendre l’idée. Le PDI<br />
avance dix zones qui peuvent faire offi<br />
ce de leviers. Le terrain de la gare de<br />
triage de Schaerbeek-Formation en<br />
est un. Un projet de plan directeur urbanistique<br />
a été lancé, qui prévoit un<br />
stade multifonctionnel, un centre commercial,<br />
des bureaux, des logements et<br />
une infrastructure culturelle. Avec ce<br />
nouveau stade, Bruxelles espère obtenir<br />
le match d’ouverture de la coupe du<br />
monde de football 2018. Pourquoi ne<br />
pas prévoir une place pour un nouveau<br />
symbole de Bruxelles dans ce dévelop-<br />
pement urbanistique de grande envergure<br />
?<br />
La deuxième étape importante est l’organisation<br />
d’un concours international<br />
d’architecture. Enfi n, la troisième étape<br />
est le fi nancement de ce projet sous la<br />
forme de soutien, de subsides ou de<br />
mécénat. Bref, la préparation d’un partenariat<br />
public-privé<br />
L’union fait la force !<br />
Karel Lowette plaide pour une collaboration<br />
entre les entreprises fl amandes,<br />
wallonnes et bruxelloises. Il<br />
défend aussi l’idée de faire ensemble<br />
de Bruxelles, capitale de l’Europe, une<br />
capitale économique et culturelle sur<br />
l’échiquier mondial. Convaincu du potentiel<br />
économique de Bruxelles en<br />
tant qu’enseigne internationale, il invite<br />
la Flandre et la Wallonie à se mettre<br />
à l’ouvrage. Cela vaut aussi pour le plan<br />
ambitieux de création de 500 000 emplois<br />
lancé en 2007 par le président du<br />
Voka, Urbain Vandeurzen, en concertation<br />
avec les entreprises de Bruxelles et<br />
de Wallonie.<br />
De manière plus générale, Karel Lowette<br />
souhaite, avec le Comité Voka de<br />
Bruxelles, contribuer à la restauration<br />
de la confi ance entre Bruxelles, la Flandre<br />
et la Wallonie. ●<br />
Frans De Keyser<br />
Conseiller général Beci<br />
fdk@beci.be<br />
Qu’est-ce que le Comité Voka de Bruxelles ?<br />
L’existence du Comité VOKA de Bruxelles est étroitement liée à la création de l’Union<br />
des entreprises de Bruxelles en 1973. Le document fondateur, signé par des représentants<br />
du VEV (désormais VOKA) et l’UWE, précisait que les deux organisations régionales<br />
ne seraient pas actives à Bruxelles en tant qu’organisations patronales. Les<br />
contacts avec les pouvoirs publics régionaux et la représentation des entreprises à<br />
tous les niveaux à Bruxelles relevaient exclusivement de l’UEB. Le premier point évoqué<br />
par Karel Lowette dans son discours d’investiture était précisément que le Comité<br />
Voka de Bruxelles n’est pas une organisation patronale. Et il en a toujours été ainsi.<br />
Dans le même protocole de constitution, il était également convenu que le VEV créerait<br />
un Comité à Bruxelles pour garantir un lieu de contact pour les chefs d’entreprises<br />
néerlandophones. Les dîners d’affaires et les réceptions de Nouvel An très courus en<br />
sont le fruit, mais aussi toute une série de prises de position et de documents à propos<br />
de Bruxelles. Le Comité Voka de Bruxelles a également servi de forum et a vu émettre<br />
les avis les plus divergents sur l’avenir de Bruxelles et les relations avec la Flandre.<br />
Ce n’est pas la première fois qu’un administrateur de l’UEB (maintenant Beci-UEB)<br />
occupe, en la personne de Karel Lowette, la présidence du Comité Voka de Bruxelles.<br />
Cinq autres administrateurs de l’UEB l’y ont en effet déjà précédé.
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“Huit centimètres. Cela semble peu. En 2004, j’ai franchi 1m95 à Plovdiv. Aux championnats d’Europe à Göteborg,<br />
j’ai passé 2m03. Trois années d’entraînement intensif, de suivi, de coaching et de travail d’équipe. Trois années de<br />
progrès personnels qui m’ont fait gagner huit centimètres. Cela semble peu, mais ces huit centimètres m’ont<br />
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10<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
Benchmark international<br />
FEUILLE DE ROUTE 2018<br />
Bonnes et mauvaises nouvelles<br />
pour Bruxelles<br />
Beci, Voka, l’UWE et la FEB travaillent à l’élaboration de leur « Business Route 2018, for<br />
Metropolitan Brussels » pour le développement socio-économique de Bruxelles et de la<br />
périphérie. Afi n de parvenir à une vision étayée, les organisations ont fait appel au spécialiste<br />
de la comparaison urbaine internationale : BAK Basel Economics. Pour la première fois,<br />
une évaluation statistique de l’ensemble du bassin économique de Bruxelles, qui englobe la<br />
Région bruxelloise, l’arrondissement de Halle-Vilvorde et le Brabant wallon, a été réalisée.<br />
BAK compare cette région étendue<br />
avec 14 autres régions urbaines<br />
européennes. Bruxelles<br />
et sa périphérie y défendent<br />
une assez bonne position. Pourtant,<br />
certains secteurs présentent un une<br />
croissance et une performance beaucoup<br />
moins importantes. Dans cette<br />
première partie de l’analyse, nous<br />
brossons un tableau de la « Brussels<br />
Metropolitan Region » (BMR). La<br />
prochaine édition sera, quant à elle,<br />
consacrée à la comparaison internationale<br />
de secteurs et de branches<br />
d’activité clés.<br />
Points forts, points faibles<br />
Comment les villes s’en sortent-elles en<br />
tant que plaques tournantes dans un<br />
réseau économique mondial ? Quels<br />
facteurs constituent les clés de leurs<br />
succès ou insuccès ? Comment infl uencer<br />
ces facteurs ? Afi n de garantir leur<br />
développement, il est essentiel pour les<br />
villes de comprendre quels sont leurs<br />
points forts et leurs points faibles, sans<br />
quoi il leur sera diffi cile d’intervenir<br />
ou de développer une vision solide. En<br />
même temps, il est important d’aussi<br />
impliquer la périphérie : plus de la moitié<br />
des travailleurs bruxellois viennent<br />
➙ Comment lire ? L’axe horizontal montre la part du secteur dans le PIB nominal, et plus<br />
on se déplace vers la droite, plus la part du secteur dans l’économie est importante. L’axe<br />
vertical représente les taux de croissance du secteur dans la valeur ajoutée. La taille de la<br />
« bulle » indique fi nalement la part du secteur dans la croissance totale.<br />
de l’extérieur de la ville, et le centre et<br />
la périphérie sont étroitement enchevêtrés<br />
au plan économique. BAK Basel<br />
Economics a analysé la dynamique<br />
métropolitaine bruxelloise interne et<br />
l’a comparée à la moyenne Métro (40<br />
régions urbaines issues de la banque<br />
de données de BAK). L’évolution des<br />
5 secteurs moteurs (driver sectors) et<br />
des 10 branches d’activité clés (key industries)<br />
a ensuite été analysée au sein<br />
de la BMR (« Brussels Metropolitan Region<br />
» ) et comparée à 14 autres régions<br />
urbaines.<br />
1 L’économie métropolitaine<br />
bruxelloise<br />
On remarque immédiatement qu’entre<br />
1980 et 2006, la BMR enregistre<br />
d’excellents résultats en ce qui concerne<br />
la croissance du PIB et la valeur<br />
ajoutée. A l’exception du Luxembourg,<br />
la BMR est la région qui possède le<br />
PIB le plus élevé par habitant en 2006.<br />
La création d’emplois se porte, en revanche,<br />
beaucoup moins bien : d’après<br />
BAK, la BMR a connu une croissance<br />
économique qui résulte essentiellement<br />
d’une hausse de la productivité,<br />
sans la mise au travail d’une maind’œuvre<br />
supplémentaire. L’emploi<br />
dans la région n’a toujours pas dépassé<br />
le niveau de 1980, contrairement à la<br />
périphérie, qui a connu une meilleure<br />
dynamique.<br />
La comparaison avec les 14 autres régions<br />
urbaines montre clairement que<br />
la BMR est le leader absolu en matière<br />
de productivité.
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12<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
Benchmark international<br />
Classifi cation BAK<br />
BAK classe l’économie selon un<br />
groupement de secteurs ci-dessous:<br />
● Secteur urbain: commerces, hôtels<br />
et restaurants, services personnels,<br />
immobilier, transport,<br />
services fi nanciers et aux entreprises,...<br />
● Ancienne économie: industrie<br />
pharmaceutique et chimique,<br />
matériaux de transport, engineering<br />
médical, industrie de<br />
l’automobile,...<br />
● Nouvelle économie: technologies<br />
de l’information, télécommunications,<br />
micro-électronique,...<br />
● Secteur traditionnel: production<br />
de marchandises intermédiaires<br />
ou de consommation, bâtiment,...<br />
● Secteur politique: administration<br />
publique, soins de santé,<br />
entreprises de l’électricité et de<br />
l’eau, enseignement,...<br />
2 Cinq secteurs moteurs<br />
Il n’est pas surprenant que la BMR<br />
possède un secteur urbain et politique<br />
fortement développé (respectivement<br />
58% et 22,2% du PIB nominal<br />
entre 2000 et 2006 – voir tableau). La<br />
sous-représentation des secteurs « ancienne<br />
économie » et « économie traditionnelle<br />
» n’est pas non plus étonnante<br />
(3,4% et 7,9% en 2006) : celle-ci<br />
découle notamment de la fonction de<br />
capitale de la Région ainsi que d’une<br />
forte concentration du secteur tertiaire.<br />
Ces dernières années, le secteur<br />
urbain représente toutefois encore<br />
une part de 46% de la croissance du<br />
PIB total au sein de la BMR et même<br />
de 54% de l’emploi.<br />
BAK affi rme que ce secteur enregistre<br />
de meilleurs résultats dans des villes<br />
comparables et que cela démontre<br />
qu’il existe encore à Bruxelles un<br />
énorme potentiel inexploité.<br />
La plus forte croissance est à noter au<br />
niveau de la nouvelle économie. Par<br />
rapport à la moyenne européenne, celle-ci<br />
connaissait encore un retard en<br />
1980, mais elle l’a entretemps converti<br />
en avance. Alors qu’en 1980, le secteur<br />
ne représentait que 4% du PIB nominal<br />
(contre 6,4% pour la moyenne des<br />
régions européennes), cette part s’élève<br />
à 8,1% en 2006 (contre 7,6% pour la<br />
moyenne Métro). Cette augmentation<br />
ne se produit toutefois pas au niveau<br />
de l’emploi, qui ne suit pas le rythme<br />
de la croissance. Les augmentations<br />
de productivité dans ce secteur sont<br />
encore supérieures au sein de la BMR<br />
par rapport au reste de l’Europe et elles<br />
ont été réalisées sans main-d’œuvre<br />
supplémentaire.<br />
La performance du secteur traditionnel<br />
est à l’opposé de l’ancienne économie,<br />
qui a enregistré un recul considérable<br />
au niveau de la contribution à<br />
l’économie et à la croissance. Le secteur<br />
traditionnel est très réduit à Bruxelles<br />
et connaît un taux de croissance et<br />
une part dans la croissance totale tout<br />
aussi faibles. Dans l’ensemble de l’Europe,<br />
ce secteur passe par un changement<br />
structurel, impliquant des taux<br />
de croissance négatifs. Il s’agit d’un<br />
secteur peu innovant à forte intensité<br />
de main-d’œuvre. La si petite taille de<br />
ce secteur à Bruxelles ne constitue dès<br />
lors pas vraiment un inconvénient. Il<br />
est en outre en train de s’améliorer,<br />
puisqu’il enregistre, ces dernières années,<br />
des taux de croissance positifs.<br />
D’après BAK, l’ancienne économie est<br />
un créneau fructueux pour la BMR,<br />
mais ce n’est pas un moteur important.<br />
C’est également le cas dans la plupart<br />
des autres métropoles européennes.<br />
Le secteur politique joue un rôle important<br />
dans toutes les régions urbaines<br />
du benchmark, mais il a traditionnellement<br />
un taux de croissance<br />
inférieur à l’ensemble de l’économie,<br />
puisqu’il implique une très forte intensité<br />
de main-d’œuvre. Au sein de la<br />
BMR, le secteur représente 1/6ème de<br />
la croissance totale. Depuis 2000, il a<br />
connu une plus forte croissance, mais<br />
a occupé une part plus petite de l’économie.<br />
3 Situation de la BMR<br />
La BMR en tant que pivot pour des<br />
services à forte valeur ajoutée, tels<br />
que les secteurs fi nanciers et commerciaux,<br />
est confrontée à une demande<br />
élevée de travailleurs qualifi és, et le<br />
niveau des travailleurs y est dès lors<br />
très élevé. Le nombre de travailleurs titulaires<br />
d’un diplôme d’enseignement<br />
supérieur est même le plus élevé de<br />
l’ensemble du benchmark. Par contre,<br />
le nombre des personnes qui ne disposent<br />
même pas d’un diplôme d’enseignement<br />
secondaire fait aussi partie<br />
des plus élevés. D’après les auteurs,<br />
ceci contribue très probablement aussi<br />
aux diffi cultés qu’éprouve la région<br />
à créer de l’emploi, puisque le nombre<br />
➙ La MEAV est la moyenne Métro des 40 régions urbaines européennes, donc pas<br />
seulement des régions performantes dans le benchmark.
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14<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
Benchmark international<br />
de personnes « moyennement qualifi<br />
ées » est relativement faible.<br />
La plupart des navetteurs bruxellois<br />
accueilleront probablement la nouvelle<br />
avec incrédulité, mais la région<br />
urbaine bruxelloise est l’une des plus<br />
accessibles au niveau continental et<br />
intercontinental, grâce à son dense réseau<br />
routier et ferroviaire et à la proximité<br />
d’un aéroport de taille moyenne.<br />
La BMR n’est pas non plus la région<br />
la plus innovante, le budget que la région<br />
consacre au secteur R&D se situe<br />
en queue de peloton, ce qui n’est pas<br />
véritablement un inconvénient dans<br />
le cadre de la prédominance d’un secteur<br />
urbain – on ne s’attend dès lors<br />
pas à un impact énorme de la production<br />
hautement technologique dans le<br />
cadre de l’économie bruxelloise. Le faible<br />
nombre de brevets dans la région<br />
est encore un indicateur du manque<br />
de moyens investis dans le secteur<br />
R&D. Ceci se refl ète également dans<br />
l’intensité de la recherche réalisée<br />
auprès des universités, qui est plutôt<br />
réduite par rapport à d’autres régions<br />
urbaines européennes. Néanmoins,<br />
celles-ci ont fourni pas mal de travailleurs<br />
qualifi és, ce qui est, d’après<br />
BAK, l’une des principales explications<br />
à l’impressionnante performance économique<br />
de la BMR.<br />
En ce qui concerne la pression fi scale<br />
sur les entreprises, Bruxelles s’en tire<br />
très honorablement et se positionne<br />
dans la moyenne européenne. Mais<br />
en ce qui concerne cette même pression<br />
fi scale exercée sur le personnel<br />
hautement qualifi é, la situation est<br />
moins souriante.<br />
La BMR est le leader absolu en la matière,<br />
ce que ne lui enviera aucune<br />
région urbaine concurrente. Ceci permet<br />
également d’expliquer pourquoi<br />
la création d’emplois est si faible et la<br />
productivité si élevée dans la BMR. ●<br />
Tom Smeets<br />
Conseiller<br />
Centre de<br />
connaissances<br />
Beci<br />
ts@beci.be<br />
La BMR dans le benchmark<br />
Voici d’ores et déjà une première comparaison de la BMR (Brussels Metropolitan<br />
Region) par rapport aux 14 autres régions du benchmark, que la prochaine édition<br />
d’<strong>Entreprendre</strong> abordera plus en détail.<br />
Quelques constatations importantes :<br />
● La BMR fait la course en tête en ce qui concerne le PIB par habitant, la productivité,<br />
la nouvelle économie, l’accessibilité, la main-d’œuvre qualifi ée dans l’économie<br />
et le niveau des charges salariales. Ces dernières empêchent une création<br />
d’emplois plus dynamique et une hausse des salaires.<br />
● La croissance continue de notre économie peut être attribuée au premier chef<br />
à sa structure favorable et à ses augmentations de productivité, mais beaucoup<br />
moins à la création d’emplois. A cet égard, la BMR enregistre un certain retard<br />
par rapport aux autres régions.<br />
● La raison du manque de création d’emplois ne réside pas dans la réserve de travail<br />
disponible : beaucoup de personnes sont au chômage et ne possèdent même<br />
pas un diplôme d’enseignement secondaire.<br />
● Les premiers de la classe, au niveau sectoriel, sont les services fi nanciers et les<br />
télécommunications. La BMR parvient même à conserver les centres fi nanciers<br />
traditionnels. Bien que ces secteurs ne soutiennent pas complètement l’économie,<br />
ils lui ont donné d’importantes impulsions.<br />
● Les services commerciaux enregistrent des résultats beaucoup moins bons par<br />
rapport aux régions du benchmark. Le transport, le commerce, le tourisme et les<br />
loisirs sont des secteurs qui se portent mieux dans la plupart des autres régions<br />
urbaines. Bruxelles regorge pourtant de possibilités, en particulier en raison de<br />
sa notoriété.<br />
● L’attrait de la région et la qualité de vie sont problématiques, ce qui entraîne une<br />
position défavorable pour la BMR dans la War for Talent.<br />
Bruxelles et la périphérie tiennent bon à la lumière de la concurrence européenne. La<br />
région est riche, mais cette richesse ne profi te toutefois pas à l’ensemble des Bruxellois.<br />
Elle connaît, en comparaison aussi, un haut taux de chômage et une part élevée<br />
de travailleurs non qualifi és sur le marché du travail. Par contre, la région semble<br />
armée pour l’avenir, vu le fort développement de la nouvelle économie et le nombre<br />
élevé de personnes hautement qualifi ées, mais elle est de nouveau menacée par la<br />
forte pression exercée sur les salaires et la mobilité élevée de ces travailleurs. BAK<br />
en arrive régulièrement à la conclusion qu’il existe encore à Bruxelles un énorme<br />
potentiel inexploité et que les secteurs qui stagnent sont parfois capables de faire<br />
de grands pas en avant, moyennant une stimulation adéquate.
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16<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
enjeux<br />
EMPLOI<br />
Comment mettre les jeunes<br />
bruxellois au travail ?<br />
Le paradoxe de l’emploi à Bruxelles se manifeste au niveau des jeunes chercheurs d’emploi.<br />
Avec un taux de chômage des jeunes de 35,3 %, Bruxelles affi che un des dix taux les<br />
plus importants de toute l’Europe. Tandis que la région à côté, le Brabant fl amand, est,<br />
avec ses 5 %, la région la moins touchée en Europe en matière de chômage des jeunes.<br />
Pourtant, les chiffres montrent<br />
un renversement de la tendance<br />
: en matière des jeunes,<br />
la Région bruxelloise comptait 15.205<br />
demandeurs d’emploi âgés de moins<br />
de 25 ans en janvier 20<strong>08</strong>. Comparé au<br />
nombre de janvier 2006 (17.<strong>08</strong>7) ceci<br />
représente une diminution de 12 % en<br />
2 ans. La catégorie des «25 à 30 ans»<br />
a aussi diminué ces deux dernières<br />
années, mais dans une moindre mesure<br />
(de 17.907 à 16.739). Le chômage<br />
à Bruxelles garde malheureusement<br />
son caractère «massif»: au total, la Région<br />
de Bruxelles-Capitale comptait<br />
93.845 demandeurs d’emploi inoccupés<br />
à la fi n janvier 20<strong>08</strong>, soit 832 de<br />
moins qu’à la fi n du mois de décembre<br />
2007. Le taux de chômage<br />
à Bruxelles s’élève actuellement à<br />
20,4 %.<br />
La diminution ne résulte pas uniquement<br />
de l’effet positif de la reprise<br />
économique mais également<br />
la fi n d’une période de réorganisation<br />
en profondeur de l’organisation<br />
interne des entreprises. Apparemment,<br />
«on réengage après le<br />
nettoyage».<br />
Un Plan bien pensé<br />
Tenant compte des statistiques et<br />
des tendances, le ministre Cerexhe<br />
vient à l’heure avec un Plan pour<br />
l’Emploi des jeunes. Ce plan été<br />
approuvé par le CBCES, la Commission<br />
bruxelloise de concertation<br />
économique et sociale, qui<br />
regroupe les 5 membres du gouvernement<br />
bruxellois ainsi que<br />
5 représentants des entreprises et 5<br />
représentants des organisations syndicales.<br />
Le texte a été bien pensé et bien préparé.<br />
Le plan occupe aussi le juste milieu<br />
entre des améliorations apportées à<br />
des mesures qui sont déjà en vigueur,<br />
et des nouveautés ou des adaptations<br />
nécessaires à l’outil en place. Il compte<br />
26 mesures réparties sous 5 axes, qui<br />
reprennent les grands défi s auxquels<br />
Bruxelles se voit confronter et qui sont<br />
aussi des causes du chômage excessif.<br />
Nous les connaissons tous : le manque<br />
d’expérience professionnelle, l’échec<br />
scolaire et la dualisation scolaire, les<br />
Multiplier les expériences professionnelles<br />
exigences en termes de qualifi cation,<br />
de connaissances linguistiques, le<br />
fonctionnement du marché de l’emploi,<br />
les emplois adaptés aux qualifi -<br />
cations des jeunes.<br />
Rôle des partenaires sociaux<br />
Ce plan a été mis sur pied dans le<br />
cadre d’un engagement du gouvernement<br />
et des partenaires sociaux. Il<br />
incombera par exemple aux partenaires<br />
sociaux de proposer des mesures<br />
complémentaires relatives à la mobilité<br />
interrégionale, à l’égalité de traitement<br />
entre jeunes femmes et jeunes<br />
hommes, à la formation du personnel<br />
d’Actiris et des organismes d’insertion<br />
professionnelle (OIP) et enfi n, à la<br />
prévention de la double discrimination<br />
femmes/origine étrangère,<br />
etc.<br />
Beci insiste pour que ce plan soit<br />
mieux suivi en termes de monitoring<br />
que les plans précédents. Il<br />
est possible de produire des données<br />
sur l’avancement des 5 axes<br />
du plan dans la mise à l’emploi<br />
des jeunes, et de préférence sans<br />
tabou. Le Ministre-Président s’est<br />
porté garant que cette évaluation<br />
sera mise en place.<br />
Un dernier mot sur le niveau de<br />
fi nancement de ce plan : le gouvernement<br />
a examiné toutes les<br />
marges budgétaires disponibles.<br />
Le budget Emploi a d’ailleurs été<br />
augmenté de 15 millions cette année<br />
et pas mal des mesures sont<br />
inscrites au budget 20<strong>08</strong> telles<br />
que le volet CPP ou les chèqueslangues.
Passons à l’action !<br />
Passons en revue les 5 paquets de<br />
propositions qui devront répondre,<br />
forcément en partie, à ces problèmes.<br />
1 Multiplier<br />
les expériences<br />
professionnelles<br />
Principalement à travers les stages<br />
et des premières expériences professionnelles<br />
en entreprises. Beci s’est<br />
engagé à chercher auprès des entreprises<br />
un nombre signifi catif de stages,<br />
que les « opérateurs d’emploi »<br />
pourront présenter aux jeunes<br />
Les autres mesures dans cet axe<br />
concernent la création d’une banque<br />
de données chez Actiris, dédiée aux<br />
offres d’emploi «étudiant»; la réforme<br />
du partenariat JEEP, qui organise<br />
l’introduction des jeunes de l’enseignement<br />
technique et professionnel<br />
dans la vie des entreprises; la mise en<br />
œuvre de deux nouveaux bureaux sociaux<br />
d’intérim; une meilleure utilisation<br />
des programmes de résorption<br />
du chômage et la mise en réseau des<br />
missions locales et « lokale werkwinkels<br />
».<br />
2 Lutter contre la<br />
dualisation scolaire<br />
Il s’agira en premier lieu de revaloriser<br />
l’enseignement technique et<br />
professionnel, notamment par le fi -<br />
nancement de matériel didactique et<br />
technique adapté. Aussi, les formations<br />
en alternance seront poussées<br />
et l’accompagnement des stagiaires<br />
systématisé. Le développement des<br />
centres de référence est confi rmé<br />
dans les secteurs qui restent encore<br />
primordiaux en termes d’emploi :<br />
éco-construction, ICT, santé, culture,<br />
tourisme, congrès, horeca, transports,<br />
logistique, petite enfance et économie<br />
sociale. Le ministre et le gouvernement<br />
ont aussi relancé une piste<br />
qui était déjà mentionnée dans le C2E<br />
(Contrat pour l’Economie et l’Emploi),<br />
notamment de convoquer une conférence<br />
régionale relative aux synergies<br />
entre l’Emploi, la Formation et<br />
l’Enseignement.<br />
3 Améliorer les<br />
compétences des<br />
chercheurs d’emploi<br />
En matière d’amélioration des compétences,<br />
le gouvernement et les partenaires<br />
sociaux se sont fi xé un but :<br />
« Tout jeune nouvellement inscrit<br />
ne disposant pas du diplôme d’enseignement<br />
secondaire supérieur se<br />
verra systématiquement proposer<br />
une formation adéquate. »<br />
Atteindre ce but suppose une réponse<br />
à un double problème d’offre<br />
de formation. D’abord le problème<br />
qualitatif de l’offre : en effet, les formations<br />
qui demandent un certain<br />
niveau de base mais qui offrent des<br />
quasi garanties d’emploi, ne sont<br />
pas toujours remplies. Il est de plus<br />
en plus diffi cile de trouver des candidats<br />
qui sont aptes à les suivre avec<br />
succès. Et il y a un problème quantitatif<br />
au niveau de l’offre, dans ce<br />
sens que la nécessité de préformations<br />
ou d’adaptations des jeunes à<br />
des métiers ou à des conditions de<br />
travail, commence à se chiffrer dans<br />
des milliers de places de formation,<br />
qui sont et restent cependant la tâche<br />
de l’enseignement.<br />
Notons que la Région continue sa<br />
politique de chèques langues et va<br />
l’étendre par la suppression de la<br />
condition de l’âge attachée à ce système<br />
en ce moment. Les plus de 30<br />
ans pourront ainsi mieux se préparer<br />
à des entretiens d’embauche pour<br />
lesquelles des connaissances de base<br />
en néerlandais sont nécessaires.<br />
4 Renforcer<br />
l’accompagnement des<br />
chercheurs d’emploi.<br />
Le plan prévoit qu’un suivi actif tous<br />
les 15 jours sera mis en place pour les<br />
jeunes en CPP (contrat de projet pro-<br />
enjeux<br />
fessionnel), incluant un bilan de la<br />
situation du chercheur d’emploi.<br />
La volonté de mener une politique<br />
d’activation vis-à-vis des jeunes<br />
Bruxellois est donc clairement confi rmée.<br />
Cette volonté ne signifi e pas une<br />
obligation. Trois causes expliquent<br />
pourquoi l’obligation de répondre à<br />
des appels d’activation ne s’est pas<br />
généralisée. Premièrement, les opérateurs<br />
d’emploi n’ont pas d’offres<br />
d’emploi en suffi sance pour répondre<br />
aux compétences de chaque jeune. Le<br />
même problème se pose en termes de<br />
formation. Et en troisième lieu, cette<br />
opération aurait demandé un accroissement<br />
trop important du nombre<br />
de collaborateurs d’Actiris que le<br />
budget régional ne permettait pas<br />
de fi nancer. La politique d’accompagnement<br />
et d’activation se heurte au<br />
caractère «massif» du chômage dont<br />
nous avons parlé ci-dessus.<br />
5 Développer l’emploi<br />
pour les peu qualifi és<br />
Le dernier point concerne des opportunités<br />
d’emploi. Pour augmenter les<br />
chances des jeunes, une vaste campagne<br />
sera lancée pour informer les<br />
employeurs bruxellois des mesures<br />
de réduction de cotisations sociales<br />
et les demandeurs d’emploi seront<br />
informés des aides à l’emploi existantes.<br />
Les jeunes pourraient par exemple<br />
se rendre auprès d’un employeur<br />
avec une fi che précisant les mesures<br />
d’emploi qui s’appliquent à lui. ●<br />
Frans De Keyser<br />
Conseiller général Beci<br />
fdk@beci.be<br />
17<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
18<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
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LogicaCMG, pionnier de l’équilibre vie<br />
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L’année dernière, 23 collaboratrices<br />
de LogicaCMG Belgique se sont<br />
réunies au sein du groupe de travail<br />
Women@Work afi n de faire l’inventaire<br />
des principaux défi s pour les<br />
collaboratrices dans le secteur ICT. Il<br />
est clairement ressorti de ce groupe<br />
de travail qu’il n’est pas simple, dans<br />
le secteur ICT, de combiner vie privée<br />
et vie professionnelle et ce, non<br />
seulement pour les femmes mais<br />
aussi pour les hommes. LogicaCMG<br />
Belgique a adopté pour stratégie de<br />
créer des solutions garantissant un<br />
meilleur équilibre entre la vie privée<br />
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La première réalisation concrète se<br />
cette stratégie est le projet pilote<br />
Kids@Home, un service de garde<br />
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collaboration avec Vedior. Avec la<br />
mise en place du projet Kids@Home,<br />
tout collaborateur LogicaCMG ayant<br />
un ou plusieurs enfant(s) a le droit<br />
à 12 jours par an de garde d’enfant à<br />
domicile, moyennant un certifi cat<br />
médical justifi ant cette garde. Sabine<br />
Fannes, directrice RH de LogicaCMG<br />
Belgique, s’explique: « Ce projet pilote<br />
cadre dans notre stratégie globale<br />
visant à créer un meilleur équilibre<br />
entre vie privée et professionnelle.<br />
Par ailleurs, il illustre parfaitement<br />
notre rôle de pionnier au sein du<br />
secteur ICT en Belgique. LogicaCMG<br />
Belgique est en outre aussi le premier<br />
bureau de LogicaCMG à lancer cette<br />
initiative. Nous sommes convaincus<br />
que de cette manière nous optimaliserons<br />
encore davantage l’ambiance<br />
de travail et stimulerons la motivation<br />
de nos collaborateurs. » ●<br />
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2007 : une année<br />
record pour Cushman<br />
& Wakefi eld<br />
Cushman & Wakefi eld Belgique accomplit<br />
une excellente année, avec 10% de croissance.<br />
Les chiffres de la société internationale<br />
de conseil en immobilier professionnel<br />
Cushman & Wakefi eld (C&W) pour l’année<br />
2007 indiquent une augmentation de son<br />
chiffre d’affaires global, qui croît de 21% en<br />
regard de 2006, et atteint désormais 1,8 milliard<br />
de dollars. Dans la zone EMEA (Europe,<br />
Moyen-Orient et Afrique), le chiffre d’affaires<br />
a même connu une augmentation de<br />
32,8%, atteignant ainsi 282,4 millions de livres<br />
sterling (384,1 millions d’euros), contre<br />
212 millions de livres sterling en 2006.<br />
Attirer les meilleurs collaborateurs du secteur<br />
demeure une priorité pour C&W. Avec<br />
400 nouveaux venus, Cushman & Wakefi<br />
eld EMEA a atteint l’an dernier le nombre<br />
de 2100 collaborateurs au total.<br />
Pour la Belgique, 2007 fut à nouveau une<br />
année-record avec une augmentation soutenue<br />
du chiffre d’affaires de 10% (pour un<br />
total de 22,5 millions d’euros). La quasi-totalité<br />
des départements ont contribué à cette<br />
évolution très positive. Le management de<br />
C&W Belgique pense pouvoir maintenir ce<br />
degré d’activité en 20<strong>08</strong>, en dépit du caractère<br />
maussade des tendances actuelles du<br />
marché. Avec plus de 12.500 collaborateurs<br />
et 215 bureaux répartis dans 56 pays, Cushman<br />
& Wakefi eld est l’une des trois plus<br />
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20<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
vous bougez !<br />
Première belge pour Adecco Guy Schockaert, gérant<br />
Adecco lance en Belgique un service<br />
unique qui garantit aux entreprises<br />
des économies dans leurs processus<br />
de travail. Le service se fonde sur la<br />
méthodologie éprouvée « Lean Six<br />
Sigma » pour la gestion de la qualité<br />
et l’amélioration des processus<br />
qu’Adecco applique aux processus de<br />
ressources humaines. Grâce à cette<br />
primeur, le département « Managed<br />
Services » offre une réponse à la demande<br />
croissante des entreprises en<br />
matière d’amélioration des processus<br />
et d’économies en leur offrant la possibilité<br />
d’analyser leurs processus de<br />
travail d’une manière innovante et<br />
méthodique, mais aussi d’identifi er<br />
et de résoudre leurs problèmes de<br />
gaspillage et de qualité. Lean Six Sigma<br />
intègre deux méthodes d’amélioration<br />
importantes : travailler mieux<br />
et plus intelligemment (grâce à la<br />
méthode de management de qualité<br />
Six Sigma) et travailler plus vite et<br />
plus effi cacement (grâce aux principes<br />
Lean). De grandes entreprises belges<br />
appliquent déjà cette méthodologie<br />
dans d’autres processus que les<br />
ressources humaines. Adecco entend<br />
offrir à ses clients une gamme de solutions<br />
RH la plus large possible, avec<br />
l’objectif de maximiser l’effi cacité des<br />
processus de travail, tout en minimisant<br />
leurs coûts. En Belgique, Adecco<br />
emploie 950 collaborateurs dans plus<br />
de 170 agences. Le Groupe Adecco<br />
propose également en Belgique une<br />
gamme inédite de solutions fl exibles<br />
de carrière et de personnel aux entreprises<br />
et aux candidats qualifi és. ●<br />
Adecco Belgique<br />
Noordkustlaan 8<br />
1702 Groot-Bijgaarden<br />
t +32 2 583 91 11 – f +32 2 583 91 12<br />
info@adecco.be – www.adecco.be<br />
Regus s’associe à Hotel Reservation<br />
Service<br />
HRS.com - Hotel Reservation Service, leader européen de la réservation hôtelière<br />
en ligne, et le groupe Regus, leader mondial des solutions fl exibles d’espaces<br />
de travail, viennent de conclure un partenariat privilégié au niveau global. Ce<br />
partenariat permet de mettre en place des synergies fortes et une complémentarité<br />
de l’offre entre ces deux leaders du marché. Le portail hôtelier HRS devient<br />
désormais un partenaire privilégié de Regus en permettant à ses clients<br />
d’accéder aux 225.000 établissements sélectionnés par HRS, à des conditions<br />
privilégiées, directement sur le site dédié www.regus.com/hrs. Pour Regus,<br />
cette collaboration vient compléter les services déjà proposés à ses 200.000<br />
clients en leur offrant une solution globale de réservation d’hôtels de qualité à<br />
des tarifs préférentiels, tant pour les réservations individuelles que de groupes.<br />
Interrogé sur ce partenariat, Paulo Dias, CEO de Regus EMEA, souligne : « Le partenariat<br />
avec HRS s’inscrit dans la continuité de la stratégie du Groupe Regus de<br />
développer des solutions adaptées aux besoins des entreprises et des hommes<br />
d’affaires en déplacement, dans un contexte croissant de mobilité. Avec cet<br />
accord, nous proposons à nos clients<br />
un service qui vient compléter nos<br />
partenariats existants avec des sociétés<br />
leader dans les domaines du<br />
transport et des services. » ●<br />
Regus<br />
Pegasuslaan 5<br />
1831 Diegem<br />
t +32 2 709 20 00 – f +32 2 709 22 22<br />
www.regus.be<br />
Faciliter le business des hommes d’affaires<br />
en déplacement<br />
de Ad hoc Design,<br />
reçoit l’Icograda President’s<br />
Award<br />
L’Icograda President’s Award est une distinction<br />
bisannuelle visant à honorer les personnes<br />
ayant apporté aux arts graphiques une<br />
contribution exceptionnelle. Cette année, le<br />
Président Jacques Lange a choisi de le remettre<br />
à Guy Schockaert. Après des études d’art<br />
graphique et de communication visuelle à<br />
Saint Luc, Guy Schockaert devient l’assistant<br />
de Michel Olyff avant de s’établir, en 1971,<br />
comme graphiste indépendant. Son atelier<br />
Ad hoc Design réalise des images de marque,<br />
des mises en page de brochures et de livres<br />
pour un grand nombre d’entreprises privées<br />
et publiques. Conférencier infatigable, Guy<br />
Schockaert s’est investi très tôt dans la vie<br />
associative, et en particulier dans l’Icograda,<br />
le Conseil International des Associations de<br />
Design Graphique. Guy Schockaert est un des<br />
initiateurs de « Design for the World », une<br />
association ambitionnant d’apporter des solutions<br />
basées sur le design à des problèmes<br />
humanitaires. Dans sa présentation, Jacques<br />
Lange a rendu hommage au travail que Guy<br />
Schockaert a accompli en faveur de l’Icograda<br />
en général et des professions du design en<br />
particulier. Et des efforts incessants qu’il a<br />
déployés pour soutenir l’unité et la compréhension<br />
entre graphistes du monde et aussi<br />
faire comprendre ces professions, en perpétuelle<br />
évolution, dans le monde économique<br />
et des organisations internationales. Professionnellement,<br />
Guy Schockaert privilégie<br />
une approche de la mise en forme et de la<br />
typographie marquée<br />
par la lisibilité<br />
et un dépouillement<br />
qui refuse les<br />
effets graphiques<br />
pour s’attacher à<br />
l’essence même du<br />
message. ●<br />
Ad hoc Design<br />
Avenue Grandchamp<br />
109<br />
1150 Bruxelles<br />
t +32 2 770 65 42<br />
Guy Schockaert
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entreprise à Bruxelles ? Savez-vous que vous pouvez bénéficier jusqu'à 25% de<br />
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aux conseils et à la formation ? Dès lors, n'attendez pas pour vous informer et pour<br />
soutenir votre croissance grâce à cette initiative de la Région de Bruxelles-Capitale.<br />
Pour plus d'informations, contactez :<br />
Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale<br />
Administration de l'Economie et de l'Emploi<br />
Boulevard du Jardin Botanique, 20 – 1035 Bruxelles<br />
Tél. : 02 800 34 28 / 34 – E-mail : expa.eco@mrbc.irisnet.be<br />
www.primespme.be
22<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
vous bougez !<br />
Port de Bruxelles :<br />
nouveaux records en 2007<br />
Une nouvelle fois en 2007, les volumes transbordés à Bruxelles ont progressé par<br />
rapport à l’année précédente, dépassant même leur niveau historique de 2004, pour<br />
s’établir à 4,3 millions de tonnes. Le tonnage global transport sur la voie d’eau est lui<br />
aussi resté très élevé, approchant les 7,5 millions de tonnes. Outre la poursuite de l’optimalisation<br />
des ressources spatiales, les faits notables de 2007 portent essentiellement<br />
sur l’adaptation des infrastructures portuaires à l’économie et au développement de<br />
la Région : croissance très soutenue du terminal à conteneurs, avec une diversifi cation<br />
importante de son portefeuille (expéditeurs et clients extérieurs au port), participation<br />
au projet de prestige « station polaire Princesse Elisabeth ». L’attribution des 3 terrains<br />
de l’avant-port à des entreprises logistiques renforcera sans aucun doute tant les trafi cs<br />
voie d’eau que conteneurisés du port de Bruxelles dans un avenir proche.<br />
Les matériaux de construction confi rment une fois de plus leur suprématie dans les<br />
trafi cs portuaires, avec une progression de 12% et un accroissement de part de marché<br />
de 2%. Cela provient d’une augmentation des importations des produits de carrière (sable,<br />
gravier & ciment). ●<br />
Leader de la détection et de la récupération<br />
de véhicules volés, spécialiste<br />
reconnu de la gestion de fl ottes de véhicules,<br />
l’entreprise Bump propose des<br />
solutions de localisation et de suivi en<br />
temps réel permettant par des moyens<br />
simples de mieux gérer à distance le<br />
déplacement des véhicules et du personnel<br />
mobile. «Nos outils s’adressent<br />
à tous, de la PME aux grandes entreprises,<br />
qui souhaitent optimiser l’activité<br />
du terrain. L’idée est de<br />
contrôler et de suivre en<br />
permanence les équipes<br />
mobiles en vue de<br />
gagner en productivité<br />
ou de réaliser des économies<br />
«, explique Jérôme<br />
Verva, fondateur<br />
de la société Bump.<br />
Port de Bruxelles<br />
Place des Armateurs 6<br />
1000 Bruxelles<br />
t +32 2 420 67 00<br />
f +32 2 420 69 74<br />
portdebruxelles@port.irisnet.be<br />
www.portdebruxelles.be<br />
Bump : solutions de localisation,<br />
de gestion et de suivi<br />
Jérôme Verva, fondateur<br />
de la société Bump<br />
Une bonne évolution du terminal<br />
conteneurs<br />
Pour obtenir une vision complète de la<br />
fl otte, Bump propose des solutions spécifi<br />
ques de gestion de véhicules et de<br />
détection et récupération des véhicules<br />
volés. La mission de Bump : fournir les<br />
solutions leaders du marché les mieux<br />
adaptées, rentables et opérationnelles<br />
dès aujourd’hui. Que ce soit pour limiter<br />
les risques de vols de matériel roulant,<br />
l’optimisation des activités externes,<br />
l’exemption de taxe CO2, Bump permet<br />
au dirigeant de contrôler les coûts d’exploitation<br />
de son entreprise. ●<br />
Bump s.p.r.l.<br />
Rue des Fidèles 44<br />
1180 Bruxelles<br />
t +32 2 346 03 30<br />
f +32 2 346 03 32<br />
info@bump.eu<br />
www.bump.eu<br />
Sodexho s’appelle<br />
désormais<br />
Le leader mondial de la restauration et du<br />
Facilities Management change de nom et de<br />
logo. Pour accompagner et servir sa vision<br />
stratégique à 2015, le groupe a décidé au niveau<br />
mondial de développer la marque Sodexo<br />
en continuant d’affi rmer sa vocation de<br />
services. L’entreprise a simplifi é son nom et<br />
modernisé sa typographie : plus simple, plus<br />
compacte, plus dynamique, la marque se<br />
veut aussi plus proche de ses publics… L’étoile<br />
du logo est toujours présente, une étoile<br />
unique, qui montre le chemin et canalise les<br />
énergies. Cette étoile à 7 branches met l’accent<br />
sur la position de Sodexo par rapport<br />
à ses concurrents et symbolise la qualité<br />
qu’elle met constamment en avant. En ce qui<br />
concerne son nom, c’est la lettre ‘’h’’ qui disparaît.<br />
Cette lettre qui signifi ait auparavant<br />
hôtellerie n’a plus lieu d’être étant donné<br />
la croissance du groupe dans le domaine du<br />
Facilities Management. La société dispose<br />
d’une durée déterminée pour que le changement<br />
complet du nom et du logo se fasse. ●<br />
Sodexo<br />
Rue Charles Lemaire 1<br />
1160 Bruxelles<br />
t + 32 2 547.55.11 – f + 32 2 547.55.12<br />
mkt@sodexo-pass.be – www.sodexho.be<br />
L’extension de<br />
Sem’On Business<br />
Le secteur de l’événementiel connaît un succès grandissant<br />
et Sem’On Business en est la preuve. Les débuts<br />
de Sem’On Business étaient plutôt orientés vers<br />
le support organisationnel d’événement de type<br />
business dans le milieu de l’hôtellerie. Ce sont ces<br />
clients-là qui ont incité Sem’On Business à organiser<br />
également des incentives et des teambuildings. La<br />
gamme de produits proposés a été, grâce à cela, fortement<br />
élargie. Le bureau a lui aussi subi des transformations.<br />
A force de grandir, il était grand temps pour<br />
Sem’On Business de déménager dans des locaux<br />
plus grands. Sem’On Business est toujours localisé<br />
à Merchtem, surtout pour sa situation géographique<br />
assez centrale au Nord de Bruxelles. De plus, un<br />
nouveau collaborateur a fait ses débuts chez Sem’On<br />
Business depuis le début du mois de janvier 20<strong>08</strong>.<br />
En effet, Koen Thomas remplit à présent la fonction<br />
de Junior Sales. Avant cela, Koen était employé chez<br />
Vlaamse Maatschappij voor Watervoorziening dans<br />
le département marketing & statistique. ●<br />
Sem’On Business<br />
Sint Janstraat 38<br />
1785 Merchtem<br />
t +32 52 46 27 25 – f +32 52 46 27 26<br />
info@semonbusiness.com<br />
www.semonbusiness.com
CONGRES PME<br />
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PROGRAMME :<br />
•1 ère partie : L'entreprise de demain ? Clés de compétitivité<br />
par Olivier Kahn<br />
•2 e partie : Quelques entrepreneurs prennent la parole<br />
•3 e partie : Votre PME est-elle attrayante pour les candidats ?<br />
par Olivier Hollander - Business Development Manager<br />
Dates et infos pratiques : www.hdp.be
24<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
vous bougez !<br />
Teampower évalue l’effi cacité d’une formation<br />
Un moyen de mesurer l’impact de vos formations<br />
Actif sur le marché depuis 1988,<br />
Teampower a acquis et développé<br />
son expérience dans les domaines<br />
Martine Constant & Partners,<br />
spécialiste des enquêtes<br />
clients mystère<br />
Martine Constant & Partners propose une gamme complète<br />
de services: télémarketing, mystery shopping/calling, études<br />
de marché, audit/consultance/formations. Forte de 15<br />
années d’expérience au service des entreprises, la société<br />
propose des solutions étudiées et adaptées aux besoins des<br />
entreprises. Martine Constant & Partners dispose de trois<br />
sièges régionaux (Bruxelles, Liège et Anvers) pour réaliser<br />
plus facilement les actions dans les trois langues nationales.<br />
Le département Mystery Shopping et Mystery Calling réalise<br />
des visites et/ou des appels mystère de votre réseau de distribution.<br />
Le mystery shopping est un service simple et effi -<br />
cace, utilisé fréquemment par les entreprises de distribution,<br />
les commerces de détail, les mutuelles, le secteur public, les<br />
banques, les importateurs automobiles, etc. Ce service vous<br />
permet d’obtenir un aperçu de la satisfaction de la clientèle<br />
et de recueillir rapidement de l’information sur les forces et<br />
les faiblesses de votre entreprise. Le but des interventions est<br />
de trouver des pistes et des solutions pour mieux valoriser le<br />
capital client. Les visites mystère sont effectuées annuellement<br />
dans plus de 2500 points de vente. Martine Constant<br />
& Partners dispose d’une équipe de 50 mystery shoppers répartis<br />
sur le territoire belge et luxembourgeois auxquels est<br />
imposé un grand respect des normes d’éthique. La société est<br />
membre de la MSPA (Mystery Shopping Providers Association).<br />
●<br />
Martine Constant & Partners<br />
Avenue Louise, 391/20<br />
1050 Bruxelles<br />
t +32 2 534 45 15<br />
mcpb@martineconstant.com<br />
www.martineconstant.com<br />
de la formation, du coaching et du<br />
consulting dans de multiples secteurs<br />
d’activité, tant au Benelux qu’en<br />
France. Les clients de Teampower lui<br />
demandent de façon récurrente une<br />
méthode éprouvée scientifi quement,<br />
concrète et effi ciente pour l’évaluation<br />
des formations. C’est pourquoi<br />
Teampower a conclu un accord de<br />
partenariat avec la société française<br />
Vulpus pour offrir au marché belge<br />
les solutions innovantes que cette<br />
dernière a développée. Vulpus, société<br />
d’ingénierie du pilotage RH,<br />
fournit des solutions vous permettant<br />
d’évaluer l’impact de vos actions<br />
de GRH. Vulpus a conçu et développé<br />
Fondé en 2003, Louys Consulting<br />
est un cabinet dynamique<br />
de consultance en affaires. L’expertise<br />
du cabinet vise le marché<br />
très spécifi que des conseils<br />
et services ‘B2B’ et ses activités<br />
concernent principalement<br />
les PME basées dans l’Union<br />
européenne d’une part, et celles<br />
originaires des nouveaux<br />
Etats Membres (Pays de l’Est)<br />
ainsi que les pays inclus dans<br />
la solution Formæva permettant de<br />
mesurer l’effi cacité des formations.<br />
Avec cet outil, la formation devient<br />
un vecteur de performance mesurée.<br />
Teampower propose d’ores et déjà<br />
une formation qui consiste à montrer<br />
comment évaluer l’effi cacité des<br />
formations ainsi que leur retour sur<br />
investissement. ●<br />
Teampower<br />
Avenue Louis Gribaumont 179<br />
1200 Bruxelles<br />
t +32 2 771 76 23<br />
info@teampower.be<br />
www.teampower.be<br />
Louys Consulting :<br />
une consultance spécialisée dans<br />
les marchés émergents<br />
L’Ukraine à portée de marché avec le cabinet<br />
de consultance<br />
la région dite « de Politique Européenne de Voisinage (PEV) » d’autre<br />
part. A savoir la Biélorussie, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, la<br />
Moldavie, la Syrie et l’Ukraine. Les pays du Caucase méridional (Arménie,<br />
Azerbaïdjan, Géorgie et pays de l’ex-URSS) appartiennent<br />
également à ce marché. Le cabinet fournit aux PME qui visent ces<br />
marchés émergents des conseils pratiques et une aide adaptée aux<br />
besoins locaux dans les domaines de l’énergie, IT/ICT et acquisitions.<br />
Pour améliorer la communication entre les partenaires d’affaires,<br />
Louys Consulting a adopté un savoir-faire unique dans la maîtrise de<br />
l’information, compétence selon laquelle les spécifi cités « occidentales<br />
» et « orientales » des cultures respectives sont analysées et mises<br />
au diapason afi n de délivrer un plan d’action fonctionnel. Notre<br />
équipe se compose de spécialistes originaires des pays mentionnés,<br />
dont l’expérience personnelle et professionnelle donne sa valeur à un<br />
large réseau de partenaires issus de ces marchés. ●<br />
Louys Consulting<br />
Avenue Louise 228<br />
1050 Bruxelles<br />
t +32 2 647 9000<br />
info@louys-consulting.eu – www.louysconsulting.eu<br />
Pages coordonnées par Stéphanie Brisson
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26<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
centre pour entreprises en difficulté<br />
ASSISTANCE AUX ENTREPRISES<br />
Obtenez l’aide gratuite d’un avocat !<br />
Le Centre pour entreprises en diffi culté (CEd) poursuit sa progression. Il vient de nouer un<br />
partenariat «historique» avec l’ordre français des avocats du barreau de Bruxelles. L’objectif<br />
de cette nouvelle collaboration est simple: offrir l’assistance gratuite d’un avocat<br />
spécialisé aux chefs d’entreprise en diffi culté dans les situations d’urgence<br />
Rappelons-le: la mission du<br />
CEd est d’aider les indépendants<br />
et chefs d’entreprise à<br />
faire le point sur leur situation professionnelle<br />
et à tenter de trouver<br />
les meilleures solutions quant aux<br />
problèmes qu’ils rencontrent. Les<br />
problèmes rencontrés sont variés:<br />
mésentente entre associés, confl its<br />
commerciaux, diffi cultés de trésorerie,<br />
soucis de personnel,…<br />
Nombre de soucis relèvent des matières<br />
juridiques. Mais, du fait<br />
de la complexité légale (en<br />
2006, 70.000 pages de législations,<br />
lois, décrets, arrêtés<br />
ministériels, circulaires ont<br />
été publiées dans le Moniteur<br />
Belge !), il est impossible<br />
de pouvoir répondre<br />
effi cacement aux multiples<br />
situations sans l’appui d’un<br />
réseau de spécialistes. C’est<br />
donc dans cet esprit qu’est<br />
née cette nouvelle collaboration<br />
entre l’Ordre français<br />
des avocats du barreau de<br />
Bruxelles et le Centre pour<br />
entreprises en diffi culté<br />
(CEd).<br />
Il complète la panoplie des<br />
aides aux entreprises en<br />
diffi culté proposées par ou<br />
via le Ced et soutenues par<br />
le ministre de l’Economie<br />
Benoît Cerexhe, dans le<br />
cadre de la politique qu’il<br />
mène, au travers du Contrat<br />
pour l’Economie et l’Emploi,<br />
pour aider les Bruxellois<br />
non seulement à créer leur<br />
entreprise, mais aussi à la<br />
faire fonctionner au mieux à tous les<br />
stades de son développement jusqu’à<br />
son éventuelle transmission.<br />
Qui peut bénéfi cier de cette<br />
assistance juridique ?<br />
Le service d’assistance aux entreprises<br />
en diffi culté du Barreau de<br />
Bruxelles s’adresse, via le Centre<br />
pour entreprises en diffi culté (CEd) :<br />
aux petites et moyennes entreprises<br />
en diffi culté; aux entrepreneurs -personnes<br />
physiques (indépendants).<br />
Remonter la pente grâce aux services d’un avocat<br />
Les personnes physiques ou morales<br />
(TPE et PME) doivent être établies en<br />
région bruxelloise (domicile, siège<br />
social ou d’exploitation)<br />
Conditions d’accès<br />
Pour pouvoir disposer de ce service<br />
d’assistance, les indépendants et entreprises<br />
en diffi culté doivent se trouver<br />
dans une situation d’urgence objective,<br />
ne pas avoir consulté d’autre<br />
avocat pour le problème rencontré<br />
et être dans l’impossibilité de pouvoir<br />
prendre en charge les<br />
honoraires d’un avocat. Au<br />
préalable, ils auront rencontré<br />
un premier conseiller au<br />
sein du Centre pour entreprises<br />
en diffi culté.<br />
Concrètement, dès l’intervention<br />
du CEd, les personnes<br />
et PME concernées seront<br />
dirigées vers un avocat<br />
spécialisé qui pourra leur<br />
donner une ou plusieurs<br />
consultations de première<br />
ligne et, dans certains cas,<br />
de seconde ligne. L’avocat<br />
pourra également les assister<br />
dans le cadre de négociations<br />
menées avec leurs<br />
créanciers, voire les représenter<br />
en justice. Il peut<br />
être, entre autres, amené à<br />
intervenir à l’occasion d’une<br />
ou de plusieurs comparutions<br />
de l’entreprise, devant<br />
la Chambre des enquêtes<br />
commerciales, devant le Tribunal<br />
de commerce ou du<br />
travail, dans le but d’obtenir,<br />
par exemple, des facilités de<br />
paiement pour solder une
En période diffi cile,<br />
un petit conseil<br />
peut valoir de l’or…<br />
dette commerciale, rembourser des<br />
cotisations sociales ou des impôts<br />
impayés.<br />
En principe, les interventions de l’avocat<br />
devront être réalisées dans un délai<br />
maximum de huit semaines.<br />
Quels avocats ?<br />
Pour faire partie de ce service spécial<br />
dédicacé aux entreprises en diffi culté,<br />
une vingtaine d’avocats spécialisés<br />
en droit des entreprises ont été<br />
sélectionnés sur la base d’un appel<br />
d’offres. Une réserve de recrutement<br />
d’une vingtaine de suppléants est,<br />
par ailleurs, constituée pour assurer<br />
la présence d’un nombre suffi sant au<br />
sein de cette section spécialisée.<br />
Le Centre pour entreprises en diffi culté<br />
s’efforce ainsi de créer de nouvelles<br />
synergies entre les acteurs régionaux<br />
pour apporter aux indépendants et<br />
dirigeants d’entreprise les égards<br />
qu’ils méritent.<br />
Reste maintenant le défi de faire<br />
comprendre aux chefs d’entreprise<br />
qu’être en diffi culté est normal et naturel<br />
(aucune entreprise n’a eu une<br />
vie sans période de crise) et qu’il est<br />
essentiel de ne pas rester « enfermé »<br />
et caché. En période diffi cile, un petit<br />
conseil peut valoir de l’or… ●<br />
Informations :<br />
Centre pour<br />
Entreprises<br />
en diffi culté<br />
www.ced-com.be<br />
centre pour entreprises en difficulté<br />
Olivier Kahn<br />
Expert-comptable<br />
Quelques chiffres…<br />
Entreprises en diffi culté<br />
7721 faillites ont été enregistrées pour la Belgique<br />
durant l’année 2007.<br />
+ 0,38% les faillites ont augmenté de +0,38%<br />
par rapport à l’année 2006 pour l’ensemble du<br />
territoire belge.<br />
-4,31% le nombre de faillites a diminué de<br />
4,31% en région bruxelloise durant les 12 derniers<br />
mois. Les autres régions connaissent une<br />
hausse du taux de faillite.<br />
18% des faillites concernent le commerce de<br />
détail.<br />
(source Greydon)<br />
Le Centre pour entreprises en diffi culté a<br />
constaté en 2007 :<br />
Pour 54% de ses visiteurs (indépendants et dirigeants<br />
de petites entreprises), l’activité professionnelle<br />
avait moins de 4 ans.<br />
66% des entreprises rencontrées devaient faire<br />
face à de sérieux problèmes d’endettement.<br />
53% des causes de diffi cultés sont estimées<br />
dues à de mauvais réfl exes de gestion.<br />
L’atout maître dans<br />
la correspondance<br />
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27<br />
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28<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
emploi<br />
Les Brussels Job Days s’exportent dans<br />
le Brabant fl amand<br />
Malgré de nombreuses campagnes lancées par les entreprises, 12.000 postes restent à pourvoir en<br />
Flandre. Pourtant, à Bruxelles, la main-d’œuvre ne manque pas. Des centaines de personnes de toutes<br />
qualifi cations sont à la recherche d’un emploi, mais sont arrêtées par deux facteurs : la mobilité<br />
et la langue !<br />
Pour pallier à cela, deux Chambres<br />
de Commerce, <strong>BECI</strong> (Bruxelles)<br />
et le VOKA - Chambre de<br />
Commerce Halle-Vilvorde ont décidé<br />
de collaborer en mettant sur pied le JOB<br />
DAY Airport Region, qui se déroulera le<br />
samedi 19 avril 20<strong>08</strong> au Skyhall de Zaventem.<br />
Deux Chambres de Commerce<br />
qui se mobilisent ensemble, c’est une<br />
première !<br />
Les 16 éditions précédentes des Brussels<br />
Job Days, organisés depuis 2005,<br />
ont prouvé que le concept innovant<br />
d’interviews d’embauche immédiates<br />
porte ses fruits : plus de 26.000 candidats<br />
se sont déplacés pour rencontrer<br />
environ 430 entreprises, 89 % des employeurs<br />
sont satisfaits des candidats<br />
rencontrés et plus de 7% des visiteurs<br />
signent un contrat avec un employeur<br />
rencontré sur place !<br />
Nous travaillons chaque jour<br />
pour que notre Guichet soit<br />
unique. Unique dans la qualité<br />
des services proposés.<br />
Unique comme point de<br />
contact pour vous guider dans<br />
ce qui reste un dédale administratif<br />
et de procédures.<br />
La simplification administrative<br />
est un projet ambitieux qui<br />
dynamise les entreprises, réduit<br />
Favoriser la rencontre<br />
Comme tous les Brussels Job Days, le<br />
Job Day Airport Region a comme objectif<br />
de favoriser la rencontre entre les<br />
entreprises à la recherche de collaborateurs<br />
et les personnes à la recherche<br />
d’un emploi, d’augmenter la visibilité<br />
des offres d’emploi auprès des demandeurs<br />
d’emploi et de dynamiser le marché<br />
du travail, mais cela au-delà de la<br />
frontière linguistique, dans la région<br />
de l’aéroport de Bruxelles National.<br />
Les entreprises présentes auront l’opportunité<br />
de rencontrer des personnes<br />
motivées – 2.500 visiteurs sont attendus<br />
– et les demandeurs d’emploi pourront<br />
obtenir les réponses aux questions<br />
qu’ils se posent souvent sur la mobilité<br />
et le niveau de néerlandais nécessaire<br />
à l’engagement dans une entreprise du<br />
Brabant fl amand.<br />
leurs coûts et améliore donc<br />
leurs performances.<br />
En un seul endroit et suivant<br />
votre choix, nous vous conseillons.<br />
Nous évaluons et validons<br />
la conformité des données de<br />
votre entreprise auprès des<br />
administrations et mettons à<br />
jour vos formalités de base.<br />
Faites appel aux conseillers de<br />
votre Chambre de Commerce.<br />
Les institutions et différents organismes<br />
de formation informeront tant<br />
les entreprises que les demandeurs<br />
d’emploi sur les différentes possibilités<br />
existantes en matière de transport et<br />
de formations, et les visiteurs auront<br />
l’occasion de tester leur niveau de langue<br />
sur place. ●<br />
Mélody Verbist<br />
JOB DAY Airport Region<br />
Samedi 19 avril 20<strong>08</strong><br />
Skyhall de Zaventem<br />
www.jobdays.eu<br />
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5 e EDITION<br />
Si le salon <strong>Entreprendre</strong> est devenu en 4 ans le premier RV des dirigeants<br />
de PME’s, des indépendants et des comptables c’est tout simplement<br />
parce qu’il s’agit d’un salon orienté résultat*. Cette année son contenu<br />
s’étoffe. Parmi les 230 exposants présents, une cinquantaine d’entre eux<br />
seront regroupés au sein d’un village e-commerce. Les autres thèmes<br />
chers aux PME ne manquent pas à l’appel. <strong>Entreprendre</strong> grâce à la<br />
franchise, ou cèder ou reprendre une PME dans le village consacré à la<br />
transmission. Tout y est que ce soit par le biais de conférences et ateliers<br />
pratiques ou grâce à l’une des 750 premières consultations gratuites<br />
dispensées par les experts présents. Rendez-vous les 19 et 20 mars.<br />
* Dans l’enquête de satisfaction réalisée auprès de 697 visiteurs, 93% d’entre eux affirment avoir l’intention de revenir cette année. Par ailleurs 94% des<br />
visiteurs sondés estiment avoir trouvé ce qu’ils cherchaient au salon!
30<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
séminaire<br />
Le droit des intermédiaires<br />
commerciaux en 20 questions<br />
Le droit des intermédiaires commerciaux est-il une affaire de spécialistes ? Rares<br />
sont les entreprises qu’il ne concerne pas et les avocats qui n’y touchent jamais.<br />
Comme la matière semble facilement se laisser appréhender (50 articles en tout),<br />
elle devient une matière de droit commun où entreprises et juristes de tous bords se<br />
lancent dans la lecture byzantine des quelques dispositions spécifi ques à la matière.<br />
Un séminaire de Beci vous aidera à y voir clair.<br />
On ne pourrait que<br />
se réjouir de l’accessibilité<br />
du droit<br />
si elle n’avait des conséquences<br />
parfois fâcheuses.<br />
D’une part, certains<br />
concepts et principes fondamentaux,<br />
en amont des<br />
règles particulières, sont<br />
oubliés. Jusqu’où re-<br />
L’activité de l’agent connaître un concours<br />
commercial se limite à la des volontés dans un<br />
promotion<br />
contrat qui, souvent, est<br />
d’adhésion ? Quelle incidence<br />
a l’obligation de collaboration<br />
loyale dans un contrat qui repose sur<br />
des logiques de marque (appartenant<br />
au fournisseur) et de réseau (dans le<br />
bon fonctionnement duquel chacun<br />
a un intérêt) ? D’autre part, certaines<br />
questions importantes cessent d’être<br />
posées, en particulier lorsqu’elles<br />
concernent des solutions juridiques<br />
qui semblent acquises.<br />
Approche pratique<br />
Les 20 questions retenues dans le séminaire<br />
de Beci tentent de palier ces<br />
lacunes. L’approche est pratique : il<br />
ne s’agit pas seulement d’expliquer<br />
le droit, mais surtout de vérifi er si ses<br />
solutions rencontrent les besoins de la<br />
pratique – et y suppléer le cas échéant.<br />
Elle prendra la forme de questions<br />
souvent rencontrées. Par exemple :<br />
• Quelle est la différence entre<br />
l’agent commercial et le<br />
concessionnaire de vente ?<br />
L’activité de l’agent commercial se limite<br />
à la promotion et parfois (mais<br />
pas toujours) à la conclusion des<br />
contrats au nom et pour compte du<br />
commettant. Le contrat conclu lie directement<br />
le commettant et le client.<br />
Au contraire, le concessionnaire ne<br />
crée pas de rapport juridique entre le<br />
concédant et le client. C’est un revendeur<br />
qui travaille en son nom et pour<br />
son compte. Il conclut avec ses clients<br />
des ventes distinctes de celles qu’il<br />
conclut avec le concédant.<br />
• Comment se répartissent les<br />
risques ?<br />
Le concessionnaire supporte les risques<br />
de non-revente et de non-paiement<br />
: une fois les produits acquis, il<br />
lui appartient de les revendre et de se<br />
faire payer. Au contraire, ces risques<br />
sont en principe à charge du commettant<br />
dans le cas de l’agence.<br />
• Quel est le contrôle possible de<br />
la clientèle et des prix ?<br />
Le concessionnaire agissant en son<br />
nom et pour son compte, le contrôle<br />
du concédant est forcément réduit,<br />
d’autant que les règles du droit de la<br />
concurrence régissent cette hypothèse.<br />
C’est le contraire en matière<br />
d’agence commerciale où le commettant<br />
est en rapport avec la clientèle<br />
qu’il facture directement. Les instructions<br />
sont permises relativement à<br />
l’organisation et aux modalités de la<br />
vente. Encore faut-il que l’agent ne<br />
soit pas un faux agent …<br />
Approche chronologique<br />
L’approche du séminaire est aussi<br />
chronologique : les contrats de distri-<br />
bution sont logiquement examinés<br />
depuis la négociation ou la signature<br />
jusqu’à l’exécution et la résiliation.<br />
A chaque stade correspondent des<br />
préoccupations diverses, leur mise en<br />
perspective favorise la compréhension.<br />
Enfi n, l’approche de la matière est également<br />
transversale. Chaque fois que<br />
possible, il s’agit d’examiner comment<br />
la même question peut recevoir des<br />
solutions identiques – ou au contraire<br />
fondamentalement différentes – suivant<br />
les contrats examinés. C’est l’occasion<br />
de constater comment certains<br />
contrats posent des questions ou apportent<br />
des solutions insoupçonnées<br />
chez d’autres.<br />
Au fi nal, c’est la cohérence du droit des<br />
intermédiaires commerciaux dans son<br />
ensemble qui se trouve ainsi mise en<br />
lumière, contribuant à une meilleure<br />
rédaction des contrats et un meilleur<br />
suivi de leur exécution. ●<br />
Laurent du Jardin<br />
Avocat Janson Baugniet<br />
La demi-journée d’études donnée par<br />
Laurent du Jardin aura lieu au siège<br />
de Beci, le jeudi 10 avril de 14 h à 17 h.<br />
L’exposé aura lieu en français. Il sera<br />
suivi d’un question time en français<br />
et en néerlandais.<br />
Plus d’infos :<br />
Eric Brabant<br />
t +32 2 643 78 18<br />
eb@beci.be
ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS<br />
Entrepreneurs : votre réussite passe<br />
par l’Europe !<br />
Comme annoncé précédemment, l’ancien « Innovation Relay Centre » de l’ABE (Agence<br />
bruxelloise pour l’Entreprise et l’ancien « Euro Info Centre » de Beci rejoignent ensemble le<br />
plus vaste réseau européen de support aux entreprises. Les deux organismes dévoileront<br />
publiquement le nouveau logo et nouveau nom le 19 mars prochain à 18h30 à l’occasion<br />
du Salon <strong>Entreprendre</strong>.<br />
A<br />
l’instar de leurs homologues<br />
européens, depuis le 1er janvier<br />
20<strong>08</strong>, l’ « Innovation Relay<br />
Centre » qui stimule la coopération<br />
technologique transnationale entre<br />
entreprises depuis 1995, et l’« Euro<br />
Info Centre », chargé depuis 1991 d’informer<br />
et de conseiller les entreprises<br />
sur les matières européennes ont<br />
regroupé leurs différents services au<br />
sein d’une même entité, Enterprise<br />
Europe Brussels. Ce nouveau réseau<br />
est composé de plus de 40 pays et plus<br />
de 600 organisations partenaires.<br />
L’objectif de la fusion de ces deux anciens<br />
réseaux est d’aider les petites<br />
et moyennes entreprises, qui veulent<br />
s’ouvrir à l’international, à développer<br />
leur potentiel d’innovation mais<br />
aussi de les informer sur les politiques<br />
mises en place par la Commission, notamment<br />
en matière de fi nancement,<br />
et faciliter l’accès à celles-ci. Le réseau<br />
aide également les entreprises à identifi<br />
er et à trouver des partenaires technologiques<br />
ou commerciaux.<br />
Point d’orgue de ce rapprochement,<br />
les deux organismes partagent désormais<br />
un réseau commun : l’Enterprise<br />
Europe Network, désormais le plus<br />
vaste réseau européen de conseil et<br />
de soutien aux entreprises.<br />
Votre réussite passe par<br />
Bruxelles<br />
« Ce nouvel ensemble, qui profi te de<br />
la longue expérience et du professionnalisme<br />
des deux équipes, permettra<br />
à chaque organisme de se concentrer<br />
pleinement sur son métier de base<br />
Le nouveau réseau, porte-parole et soutien aux entreprises bruxelloises<br />
tout en offrant à ses interlocuteurs, petites,<br />
moyennes et grandes entreprises<br />
bruxelloises, la garantie et le bénéfi ce<br />
de services performants », expliquent<br />
Olivier Willocx et Bruno Wattenbergh,<br />
respectivement Administrateur Délégué<br />
de Beci et Directeur opérationnel<br />
de l’ABE.<br />
Barbara Andréani, en charge pour la<br />
Région bruxelloise de la gestion du<br />
nouveau réseau, explique les raisons de<br />
ce rapprochement : « Comme l’appellation<br />
« Enterprise Europe Brussels »,<br />
notre projet exprime la volonté du nouveau<br />
réseau de recouvrir ensemble aussi<br />
bien les activités de porte-parole que<br />
le soutien aux entreprises bruxelloises.<br />
Nous exprimons ainsi la dynamique<br />
europe<br />
et la conviction de Enterprise Europe<br />
Brussels, d’aider nos entreprises à aller<br />
à la rencontre de l’avenir. Un avenir<br />
en bleu et jaune, couleurs du nouveau<br />
logo qui font référence non seulement<br />
au drapeau européen mais également<br />
à la Région bruxelloise en tant que<br />
capitale fédérale et européenne. Profi -<br />
tons de cette opportunité !<br />
Plus qu’un nom, Enterprise Europe<br />
Brussels est un mot porteur de services,<br />
dans lequel les deux partenaires<br />
et toutes les entreprises bruxelloises<br />
peuvent se retrouver. ●<br />
Françoise Laeckmann<br />
Manager Enterprise Europe Brussels<br />
fl @beci.be<br />
31<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
32<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
international<br />
Futurallia 20<strong>08</strong><br />
Une opportunité à ne pas<br />
rater pour les PME!<br />
Futurallia 20<strong>08</strong> est l’événement<br />
incontournable de cette année pour<br />
votre développement international.<br />
Plus de 1000 PME en provenance de<br />
25 pays se donnent rendez-vous à<br />
Québec pour faire des affaires.<br />
Le Cocktail Info Futurallia Québec 20<strong>08</strong> s’est<br />
déroulé le 11 février au sein de Beci et avait<br />
pour but la présentation du Forum et l’ouverture<br />
offi cielle des inscriptions pour cet événement<br />
d’envergure internationale. Lors de cette soirée, une<br />
soixantaine de participants ont découvert les multiples<br />
avantages de participer à cette rencontre internationale<br />
: rendez-vous personnalisés, coûts réduits,<br />
rencontre avec des donneurs d’ordre, conférences,…<br />
Madame Diane Ferdais, Directrice des Affaires Economiques<br />
de la Délégation Générale du Québec,<br />
a présenté les opportunités d’affaires au Québec.<br />
Monsieur Jacques Evrard, Directeur du Département<br />
Relations Internationales de L’ABE, a présenté<br />
le programme de Coopération Industrielle et Technologique<br />
entre la région de Bruxelles-Capitale et le<br />
Québec. Ce programme soutient fi nancièrement les<br />
partenariats technologiques entre les sociétés des<br />
deux régions.<br />
Les entreprises principalement visées par Fururallia<br />
sont les PME. Afi n d’optimaliser leur participation à<br />
l’édition 20<strong>08</strong>, Beci leur a soumis différentes propositions<br />
de voyages au Québec. En plus de la participation<br />
au forum Futurallia, les participants auront<br />
la joie de choisir un voyage à la carte : rencontres<br />
personnalisées à Montréal, activités culturelles pré<br />
et post forum,… ●<br />
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au<br />
4 avril : ne tardez plus à vous inscrire à Futurallia<br />
Québec 20<strong>08</strong> !<br />
N’hésitez pas à contacter le Département<br />
International de Beci qui se fera un plaisir de<br />
vous communiquer toutes les informations<br />
sur ce forum d’envergure internationale.<br />
Johannne Bellese, 02 643 78 20<br />
En route vers le Mexique ?<br />
En préparation de la mission princière au Mexique en 2009 (du<br />
21 au 29 mars), voici quelques chiffres clés sur ce pays.<br />
Le Mexique en bref<br />
N’oubliez pas que depuis le 1er<br />
janvier 20<strong>08</strong>, les entreprises sont<br />
tenues de faire leur déclaration<br />
TVA de façon électronique. La BNB<br />
n’accepte plus le dépôt de comptes<br />
annuels sur disquettes. Elle offre<br />
même une réduction allant jusqu’à<br />
60 € pour les dépôts en ligne.<br />
Beci a conclu un accord avec Certipost<br />
afi n de répondre aux besoins<br />
des entreprises en termes de simplifi<br />
cation administrative et de réduction<br />
des coûts en leur permettant<br />
de communiquer au maximum par<br />
voie électronique de manière entièrement<br />
sécurisée. De plus, Certipost<br />
garantit la qualité professionnelle.<br />
Un certifi cat digital est un fi chier<br />
électronique qui associe une identité<br />
à un code secret unique, vous<br />
garantissant ainsi la sécurité dans<br />
Importations belges<br />
au Mexique<br />
1998-2007 *<br />
(million US dollars)<br />
Exportations<br />
mexicaines vers<br />
la Belgique<br />
1998 - 2007*<br />
(millon US dollars)<br />
● 12ème rang de l’économie mondiale<br />
● Population de 105 millions (2006).<br />
● Âge moyen de la population 24.7 (2005)<br />
● Une force de travail croissante grâce à une meilleure scolarisation<br />
et production de marchandises à haute valeur ajoutée.<br />
● 15ème plus grand pays en termes de territoire (France, Espagne,<br />
Allemagne, Italie et Royaume-Uni réunis)<br />
Nouveau ! Collaboration entre les<br />
Chambres de Commerce et Certipost<br />
l’e-business. En utilisant un certifi -<br />
cat digital, vous améliorez l’image<br />
professionnelle de votre entreprise,<br />
vous travaillez en confi ance de manière<br />
effi cace et rapide avec des réductions<br />
de coûts.<br />
Vous reconnaitrez l’importance et<br />
l’utilité de Certipost au travers de<br />
ses différents produits à découvrir<br />
en allant simplement cliquer sur le<br />
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beci.be (cliquez sur le logo à côté de<br />
l’onglet Formalités). De cette manière,<br />
vous pouvez directement commander<br />
votre certifi cat qui vous<br />
sera envoyé par recommandé. ●<br />
Plus d’infos : Sandrine Surings<br />
ss@beci.be ou t +32 2 643 78 03
Un déjeuner avec Didier Reynders<br />
A la rencontre des starters !<br />
A la mi-février, notre équipe Beci Starters a accueilli de futurs<br />
entrepreneurs bruxellois formés par l’ASBL CIT. En passe de<br />
décrocher leur diplôme en connaissance de gestion de base, le<br />
groupe d’étudiants est venu à la rencontre de nos conseillers<br />
afi n de présenter leur projet d’entreprise. Recommandations et<br />
précieux conseils pour réaliser leur projet mais aussi et surtout<br />
pour garantir leur pérennité ont été les mots d’ordre de la réunion<br />
animée par Olivier Willocx, Administrateur directeur général de<br />
Beci, et Mirella Zaccagnini, conseiller Beci Starter.<br />
Créer, se lancer, constituer son entreprise ne requiert que<br />
quelques semaines de préparation, voire quelques heures<br />
dans certains cas ! Mais maintenir la stabilité de son<br />
activité, gérer, « se » gérer, … ce n’est pas si évident, cela<br />
se construit… S’entourer, écouter, rester en veille, bien<br />
s’organiser, apprendre… et apprendre de ses erreurs, se<br />
remettre en question, … Savoir entreprendre, tout un art !<br />
Des questions ? Contactez-nous : starter@beci.be<br />
l’album<br />
Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par <strong>BECI</strong><br />
Les Présidents de Beci ont reçu Didier Reynders, Vice-<br />
Premier ministre et ministre des Finances, au cours d’un<br />
déjeuner, dans les locaux de ING. Didier Reynders a parlé<br />
de sa vision du développement de Bruxelles et du pays<br />
mais aussi de la politique gouvernementale. Un beau<br />
succès pour cette rencontre.
© BITC - O. van de Kerchove<br />
Le taux de vacance dans le quartier européen<br />
atteint 10,9 %<br />
tel est le taux actuel 9,8%, de vacance des bureaux<br />
à Bruxelles. La Région a<br />
publié une étude, fruit de la collaboration<br />
de deux de ses administrations,<br />
l’AATL (Administration de l’Aménagement<br />
du Territoire et du Logement)<br />
et la SDRB (Société pour le Développement<br />
de la Région de Bruxelles - Capitale).<br />
L’étude permet d’affi rmer que<br />
la disponibilité actuelle est suffi sante<br />
pour accueillir la demande dans les<br />
Une nouvelle émission voit le jour<br />
sur Télé-Bruxelles. Intitulée « Bulle<br />
d’air », celle-ci veut expliquer les<br />
problématiques environnementales<br />
sans dramatiser mais de manière<br />
concrète. « Il s’agit surtout de valoriser<br />
la capacité d’action de chacun,<br />
le bénéfi ce direct qu’il peut tirer de<br />
son engagement et, bien entendu, le<br />
bénéfi ce environnemental que tous<br />
sont en droit d’attendre. » précise<br />
Bruxelles Environnement qui collabore<br />
à l’émission. L’émission passe le<br />
mardi de 18h30 à 6h30 ( !). Au sommaire<br />
de la première édition : visite<br />
d’une maison « passive », une styliste<br />
qui utilise des matières recyclées, le<br />
défi énergie des citoyens, la découverte<br />
des Jardins du fl euriste à Laeken. Si<br />
vous avez manqué les émissions, il<br />
Un observatoire<br />
de la vacance des<br />
bureaux bruxellois<br />
bureaux existants ou actuellement<br />
en projet, sans qu’il faille précipiter<br />
une urbanisation des terrains encore<br />
en friche. En effet, le taux de vacance<br />
pour toute la Région est de 9,8 % avec<br />
des écarts importants par quartier<br />
allant de 5,6 % dans le Pentagone à<br />
18,5 % dans la 2ième Couronne Est<br />
(du boulevard Léopold III à l’avenue<br />
de Tervueren). L’étude révèle aussi<br />
d’autres chiffres de première main :<br />
73 % du parc de bureaux se concentre<br />
dans le Pentagone et les communes<br />
de 1ière couronne. Le taux de vacance<br />
dans le quartier européen atteint 10,9<br />
% soit seulement 0,5 point de moins<br />
que l’avenue Louise. Une attention<br />
particulière doit être portée à ce phénomène<br />
préoccupant, d’autant que<br />
190.000 m 2 sont disponibles dans des<br />
bâtiments récents (à louer pour plus<br />
de 200 euros/m 2 /an). Il était important<br />
que la Région se dote d’un outil<br />
dont elle connaît les sources et dont<br />
elle peut être assurée du fondement.<br />
Les discordances entre les chiffres<br />
énoncés dans l’observatoire des bureaux<br />
par rapport aux chiffres du secteur<br />
privé sont en effet supérieurs de<br />
l’ordre de 20 % !<br />
www.inventimmo.be – www.sdrb.be<br />
Une « bulle d’air » sur Télé-Bruxelles<br />
est possible de les regarder en ligne<br />
sur le site www.telebruxelles.net<br />
DIXIT<br />
« La mixité est un concept fédérateur et tarte<br />
à la crème. C’est moins politiquement correct<br />
de dire qu’on veut gentrifi er un quartier. Or,<br />
les quartiers centraux de Bruxelles ne sont pas<br />
ceux qui ont le plus besoin de mixité. La mixité<br />
est dans le discours : on a l’impression que les<br />
pouvoirs publics doivent d’abord aider les riches<br />
pour pouvoir s’occuper ensuite des pauvres. D’où<br />
la question de l’intentionnalité. La gentrifi cation<br />
est-elle un effet pervers de la rénovation ou<br />
simplement le cœur de la stratégie ?»<br />
Mathieu Van Criekingen, chargé de recherches au<br />
FNRS et chercheur au laboratoire de géographie<br />
humaine de l’ULB.<br />
repères<br />
par Stéphanie Brisson<br />
Où trouver des<br />
spécialistes de<br />
l’environnement ?<br />
Vous trouverez sur le site de l’ABE, 54 listes de<br />
sociétés actives en matière d’environnement.<br />
Le but est de fournir des noms d’entreprises<br />
spécialisées dans divers domaines liés à l’environnement.<br />
Des Bureaux conseils en acoustique<br />
aux avocats spécialisés en droit bruxellois<br />
de l’environnement et de l’urbanisme en<br />
passant par les vendeurs de matériel pour<br />
le stockage de produits<br />
dangereux, vous y dénicherez<br />
les noms de spécialistes<br />
qui peuvent<br />
vous aider à résoudre<br />
un problème environnemental<br />
en Région<br />
de Bruxelles-Capitale.<br />
Vous trouverez ces<br />
infos dans l’onglet<br />
« publications »<br />
du site www.<br />
abe-bao.<br />
be<br />
70,8%<br />
Des internautes ayant visité<br />
le site www.beci.be pensent<br />
que Bruxelles ne pourrait pas<br />
survivre sans les institutions<br />
européennes sur son territoire<br />
(3<strong>08</strong> répondants).<br />
35<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
36<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
l’invité Luc Willame, Président de la SDRB<br />
« Arrêtons les concurrences stériles dans<br />
le bassin d’emploi de Bruxelles ! »<br />
Il est relativement rare que des grands formats du privé passent à la direction d’agences<br />
publiques. Lorsque c’est le cas, il est toujours intéressant de leur demander de comparer<br />
leurs expériences. <strong>Entreprendre</strong> a rencontré Luc Willame, aujourd’hui Président de la SDRB,<br />
après avoir été très actif dans l’industrie (le verre plat chez Glaverbel) en Europe et dans<br />
les organisations patronales. Quelles différences de gestion voit-il entre privé et public?<br />
Quels sont les grands dossiers du moment à la SDRB ?<br />
« Il faut faire l’analyse de la mobilité sur la métropole<br />
et l’ensemble du bassin économique bruxellois. Ce doit<br />
être la priorité. »<br />
Quelles différences voyez-vous<br />
dans le processus décisionnel du<br />
monde politique dont vous dépendez<br />
aujourd’hui et le mode de<br />
fonctionnement des entreprises ?<br />
Luc Willame : Ce qui m’étonne, c’est le<br />
comportement séquentiel du monde<br />
politique. Ils avancent prudemment,<br />
souvent trop lentement. Dans l’entreprise,<br />
on fonctionne beaucoup plus<br />
en parallèle. Des groupes de travail se<br />
verront confi er les aspects juridiques,<br />
fi nanciers ou architecturaux d’un projet,<br />
pour arriver rapidement à la prise<br />
de décision sur base des conclusions<br />
de chaque groupe. La décision politique<br />
implique une administration plus<br />
lourde, des cabinets ministériels qui<br />
« doublonnent » souvent avec l’administration.<br />
La relation cabinets / administration<br />
est parfois confl ictuelle,<br />
ce qui aggrave encore la lourdeur du<br />
processus. Ceci est en partie inévitable<br />
dans la mesure où le cabinet se<br />
doit d’être plus sensible aux critiques<br />
de l’opposition parlementaire, qui ne<br />
fera aucun cadeau au ministre responsable.<br />
Je crois cependant que si le<br />
politique lâchait un peu plus la bride<br />
des administrations, si on pratiquait<br />
plus d’« empowerment » des fonctionnaires,<br />
comme c’est le cas à la SDRB, le<br />
fonctionnement public serait plus effi<br />
cace.<br />
La SDRB a deux activités principales<br />
: la construction de logements<br />
moyens, et la mise à disposition<br />
de terrains (220 ha) et bâtiments<br />
pour les entreprises. Comment<br />
évolue la demande dans ces deux<br />
secteurs d’activités ?<br />
Il est frappant de constater qu’à<br />
Bruxelles, un cadre moyen (revenu<br />
de 70.000 €/an) ne parvient plus à se<br />
loger. La base de données clients de la<br />
SDRB pour le logement a explosé, de<br />
4.000 à 7.000 demandes, quelle que<br />
soit la conjoncture. Les prix de l’im-<br />
mobilier ont légèrement faibli, c’est<br />
vrai mais la demande ne diminue pas.<br />
Et il est capital pour Bruxelles d’attirer<br />
et de garder les habitants disposant de<br />
revenus qui paient l’impôt.<br />
« Il y a un grand<br />
appétit des<br />
entreprises pour<br />
Bruxelles, malgré<br />
ce que certains<br />
pourraient croire !»<br />
Nous en construisons 400 par an mais<br />
devrions en bâtir plus. Un des problèmes-clé<br />
est la lenteur dans l’octroi<br />
des permis de bâtir, et cela pour deux<br />
raisons : pas assez de fonctionnaires<br />
à l’urbanisme et le phénomène<br />
« nimby » (« not in my back yard »).<br />
Ce phénomène de société s’aggrave et<br />
tout projet de quelque importance est<br />
confronté aujourd’hui à des refus du<br />
voisinage.<br />
Nous devons aussi trouver le moyen<br />
de faire plus avec moins de subsides,<br />
en développant la technique de l’emphytéose<br />
par exemple. Il faut permettre<br />
aux jeunes familles payant l’impôt<br />
de s’installer à Bruxelles, sans devoir<br />
se surendetter. C’est capital pour éviter<br />
l’appauvrissement de la ville. De
puis plusieurs années en effet, le revenu<br />
moyen des bruxellois diminue et<br />
le chômage reste important. La SDRB<br />
joue donc un rôle unique et important<br />
dans la ville, non seulement en attirant<br />
des entreprises, mais également<br />
en permettant aux employés de ces<br />
entreprises de se loger.<br />
En outre, nous participons à la rénovation<br />
des quartiers les plus diffi ciles.<br />
Plusieurs quartiers sont en résurrection<br />
et nous pourrons y attirer des revenus<br />
moyens. Le risque auquel il faut<br />
cependant rester attentif est la « gentrifi<br />
cation » de cette partie de la ville.<br />
Il faut donc encourager les initiatives<br />
communes avec le logement social<br />
locatif.<br />
L’autre volet de l’action de la<br />
SDRB, c’est celui de la mise à<br />
disposition de terrains et de<br />
bâtiments pour les entreprises.<br />
Comment jugez-vous la situation<br />
sur ce plan ?<br />
Nos budgets viennent d’être récemment<br />
revus à la baisse, à cause des<br />
diffi cultés budgétaires de la Région.<br />
Chaque agence a dû réduire ses attentes<br />
en matière de fi nancement.<br />
Pourtant, en ce moment, les entreprises<br />
ont un besoin urgent de terrains.<br />
Le stock de terrains disponibles est<br />
très faible. Nous devons trouver des<br />
terrains et l’argent pour les équiper<br />
et les mettre à disposition. Il y a un<br />
grand appétit des entreprises pour<br />
Bruxelles, malgré ce que certains<br />
pourraient croire ! Bien sûr HP a délocalisé<br />
du boulevard de la Woluwe<br />
vers la Flandre toute proche, mais<br />
nous avons aussi « rapatrié » des entreprises<br />
qui étaient en Flandre. Il y a<br />
bien sûr une pression fi scale moindre<br />
à l’extérieur, notamment le coût du<br />
foncier, mais d’autres phénomènes<br />
sont en cause. On a enfi n supprimé<br />
cette taxe idiote sur l’informatique,<br />
mais pour moi, le premier risque de<br />
délocalisation est lié à la problématique<br />
de la mobilité. Il faut faire sauter<br />
le verrou du nombre de places de parking<br />
par emploi.<br />
Et puis il y a trop de niveaux de pouvoirs<br />
: communes, région, communes<br />
avoisinantes. Il faut faire l’analyse<br />
de la mobilité sur la métropole et<br />
l’invité Laurent Levaux<br />
« La concertation doit être la règle dans le<br />
bassin de quelque 3 millions d’habitants qu’est<br />
le grand Bruxelles, de Malines à Nivelles.<br />
Dissocions le culturel de l’économique, s’il n’y a<br />
pas d’accord possible sur le culturel »<br />
l’ensemble du bassin économique<br />
bruxellois. Ce doit être la priorité.<br />
Certes, la fi scalité peut jouer un rôle,<br />
mais lorsqu’on affi ne l’analyse, on se<br />
rend compte que beaucoup d’entreprises<br />
acceptent de payer plus cher<br />
pour être proches de la Commission<br />
Européenne, des grandes banques,<br />
des laboratoires et sites universitaires.<br />
Elles veulent être proches de l’environnement<br />
politique ou scientifi -<br />
que avec lequel elles fonctionnent.<br />
Quelles sont vos priorités pour<br />
20<strong>08</strong> ?<br />
Pour la rénovation urbaine et le logement<br />
moyen, notre objectif est essentiellement<br />
quantitatif : plus et plus<br />
vite. Il nous faudra aussi adapter notre<br />
manière de coopérer avec le privé<br />
pour la construction des nouveaux<br />
logements.<br />
Au niveau du rôle de la SDRB en matière<br />
d’expansion économique, la<br />
question délicate est celle des terrains<br />
disponibles : nous devons en trouver<br />
avec les politiques, et cela malgré un<br />
budget limité. Il y a les terrains de la<br />
SNCB. Nous sommes actionnaires<br />
de la Société d’acquisition foncière,<br />
et nous aimerions y jouer notre rôle,<br />
mais les choses n’avancent pas très<br />
vite. Je comprends qu’il faille une vision<br />
globale et le PDI (Plan de développement<br />
international) présenté par<br />
le gouvernement doit certainement<br />
contribuer à éclaircir cette vision, mais<br />
les moyens doivent suivre. La SDRB est<br />
prête à jouer son rôle dans le PDI.<br />
Bruxelles n’avait pas bonne réputation<br />
à l’étranger alors que Paris était<br />
perçue comme l’exemple à suivre.<br />
Aujourd’hui, c’est en train de s’inverser.<br />
Nous devons accentuer ce mou-<br />
vement. Nous devons créer comme à<br />
Lille, une véritable agglomération urbaine<br />
: si les Français de Lille peuvent<br />
s’entendre avec les Flamands de Courtrai,<br />
pourquoi Bruxelles ne peut-elle le<br />
faire avec la périphérie ? Arrêtons les<br />
concurrences stériles dans le bassin<br />
d’emploi de Bruxelles. Cessons de nous<br />
chiper les investissements, à 500 m de<br />
distance. Répartissons-nous mieux les<br />
entreprises nouvelles autour des incubateurs<br />
et des centres de recherche.<br />
Nous devons être prêts à modifi er le<br />
rapport entre communes et Région. La<br />
concertation doit être la règle dans le<br />
bassin de quelques 3 millions d’habitants<br />
qu’est le grand Bruxelles, de Malines<br />
à Nivelles. Dissocions le culturel<br />
de l’économique, s’il n’y a pas d’accord<br />
possible sur le culturel. Et pour rappel,<br />
simplifi ons la politique de mobilité<br />
dans un cadre de coopération entre les<br />
trois régions et les communes. ●<br />
Parcours<br />
Luc Rivet<br />
67 ans - Bruxellois<br />
Docteur en Droit et Licencié Institut Administration<br />
et Gestion (UCL)<br />
MBA à Berkeley – USA<br />
Parcours professionnel chez Eternit, puis<br />
Glaverbel dès 1982<br />
CEO de Glaverbel de 1989 à 2002, puis Président<br />
de AGC Flat Glass Europe, fi liale du<br />
groupe japonais Asahi Glass<br />
Manager de l’Année 2002<br />
Nombreux mandats, notamment à l’UWE<br />
Président de la Fondation Louvain<br />
Actuellement Président de la Société de<br />
Développement Régional Bruxelloise<br />
(SDRB)<br />
37<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
RENCONTRES AU SOMMET<br />
DU 10 AU 13 AVRIL 20<strong>08</strong><br />
Le rendez-vous annuel<br />
des chefs d’entreprise.<br />
Parce que le monde change de plus en plus<br />
vite, les Rencontres au Sommet se veulent<br />
résolument être un moment en marge des<br />
préoccupations quotidiennes, pour prendre le<br />
temps de s’informer, faire le point, échanger<br />
des idées entre chefs d’entreprises.<br />
Diriger, c’est prévoir.<br />
Où en sera-t-on dans 20 ans?<br />
Ces efforts de prospective, nous les mènerons<br />
avec des spécialistes dans différents domaines :
Guest Speakers 20<strong>08</strong><br />
Johan Beerlandt, CEO - Besix ■ Prof. Jacques Brotchi, Neurochirurgien. Sénateur<br />
Alain Courtois, Sénateur Niko Demeester, Directeur Général - Statbel (INS)<br />
Christiane Franck, Directrice Générale - Vivaqua ■ Pierre Gurdjian, Managing Partner Belgium<br />
- McKinsey & Company ■ Jean-Michel Javaux, Co-président - Ecolo ■ Anne Lauvergeon,<br />
Présidente du directoire - Areva Prof. Chantal Mathieu, Professeur à la faculté de Médecine - KUL<br />
■ Alain Minc, Conseiller des grands patrons d’Europe ■ Geert Noels, Chief Economist Petercam<br />
■ Jean-Paul Philippot, Administrateur général - RTBF ■ Jerry Penxten, Managing Director<br />
Masterkey Belgium ■ Prof. Ricardo Petrella, Professeur à l'UCL ■ Patrick Tillieux, COO<br />
ProSiebenSat. 1 Media AG ■ Herman & Peter Van Rompuy<br />
Invités d’honneur :<br />
■ Didier Reynders<br />
■ Gérard Mestrallet<br />
■ Herman De Croo<br />
■ Jean-Claude Marcourt<br />
■ Mark Eyskens<br />
■ Rudy Aernoudt<br />
■ Emmanuel van Innis<br />
Animation des débats :<br />
■ Amid Faljaoui - Directeur Trends Tendances<br />
■ Frederik Delaplace - Directeur des Rédactions De Tijd/L’Echo<br />
■ Martine Maelschalck - Rédactrice en Chef L’Echo<br />
Gastronomie :<br />
■ Peter Goossens - (Hof van Cleve)<br />
■ Yves Mattagne - (SAS Sea Grill)<br />
■ Pierre Marcolini<br />
Informations & inscriptions<br />
Challenger Organisation en partenariat<br />
avec Grevendonk, Jeurissen & Partners :<br />
02/413 03 83<br />
www.rencontresausommet.be<br />
en collaboration avec :
40<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
boîte à outils<br />
CRÉATIVITÉ<br />
Comment favoriser l’esprit<br />
d’innovation chez vos employés ?<br />
L’innovation dans les entreprises favorise leur compétitivité. Le gouvernement<br />
a décidé d’encourager les employeurs à octroyer une prime d’innovation à leurs<br />
travailleurs créatifs jusqu’au 31 décembre 20<strong>08</strong>.<br />
La mesure appelée « prime unique<br />
d’innovation » consiste<br />
en l’exonération fi scale complète<br />
de la prime octroyée par un<br />
employeur à ses travailleurs créatifs.<br />
Auparavant, si l’employeur désirait<br />
offrir une prime d’innovation<br />
de 1000 € à son travailleur, il devait<br />
en débourser 3044,40. S’il déterminait<br />
la prime à 1000 € sans tenir<br />
compte des taxes et cotisations, le<br />
travailleur touchait 328, 47 € ! Avec<br />
cette mesure en application depuis<br />
le 1e janvier 2006, l’employeur offre<br />
la prime de 1000 € et le travailleur<br />
touche l’entièreté de ce montant.<br />
Quel est le public cible de la<br />
prime unique d’innovation ?<br />
Toute entreprise soumise à la loi du<br />
5 décembre 1968 sur les conventions<br />
collectives et les commissions paritaires<br />
peut octroyer des primes uniques<br />
d’innovation. Tout travailleur lié par un<br />
contrat de travail avec une entreprise<br />
susvisée peut bénéfi cier d’une prime<br />
unique d’innovation, et ce quel que soit<br />
le type de contrat de travail (à durée indéterminée,<br />
à durée déterminée, pour<br />
un travail nettement défi ni, d’occupation<br />
d’étudiant, etc.).<br />
Apporter une plus-value<br />
L’innovation doit apporter une réelle<br />
plus-value aux activités normales de<br />
l’entreprise. La plus-value peut être de<br />
diverses natures (technique, économie,<br />
productivité, environnement, organisation,<br />
bien-être au travail, etc.). L’innovation<br />
porte tant sur des produits que des<br />
services, des procédés de fabrication,<br />
d’autres processus de travail ou encore<br />
l’environnement de travail.<br />
L’innovation peut consister en un<br />
Une aide pour motiver la créativité de vos<br />
employés<br />
concept complètement nouveau ou en<br />
l’amélioration d’un concept existant.<br />
Elle doit avoir été élaborée et proposée<br />
par un ou plusieurs travailleur(s) de<br />
l’entreprise, et non pas par un tiers et<br />
doit être concrétisée au sein de l’entreprise<br />
ou est en voie de concrétisation de<br />
façon à apporter à terme une plus-value<br />
aux activités normales de l’entreprise.<br />
Pour obtenir la prime, il y a quelques<br />
conditions à respecter. Il faut savoir<br />
que la prime ne remplace pas le salaire.<br />
Elle n’est octroyée qu’aux travailleurs<br />
engagés dans le cadre d’un contrat de<br />
travail. Le montant par travailleur ne<br />
peut pas dépasser sa rémunération<br />
mensuelle brute. Le montant total des<br />
primes payées n’excède pas 1% de la<br />
masse salariale brute de l’entreprise<br />
(sur base annuelle). La prime s’applique<br />
au maximum à 10% des travailleurs.<br />
Pour les entreprises de moins de 30<br />
personnes, ce maximum s’élève à<br />
3 personnes. Elle n’est accordée au<br />
maximum qu’à 10 travailleurs pour<br />
un même projet d’innovation.<br />
Comment bénéfi cier de<br />
l’exonération fi scale ?<br />
La procédure comporte trois phases.<br />
Il faut d’abord que l’employeur informe<br />
les travailleurs de son entreprise<br />
des critères et des procédures<br />
internes d’octroi d’une prime d’innovation.<br />
L’employeur est évidemment<br />
libre d’utiliser le moyen qu’il<br />
considère le plus adapté pour informer<br />
ses travailleurs. Ensuite, chaque<br />
fois qu’un projet d’innovation est récompensé,<br />
il informe l’ensemble des<br />
travailleurs de l’entreprise qu’une<br />
prime est octroyée pour ce projet.<br />
Dans un deuxième temps, l’employeur<br />
communiquera les informations<br />
relatives à l’innovation au SPF<br />
Economie (service Normalisation et<br />
Compétitivité), au moyen du formulaire<br />
téléchargeable sur son site. Le<br />
SPF Economie analysera la validité<br />
de la demande, en demandant, le cas<br />
échéant, des compléments d’information.<br />
Il communiquera son évaluation<br />
dans les deux semaines en moyenne.<br />
Lorsque la prime aura été accordée,<br />
l’employeur communique à l’O.N.S.S.,<br />
les montants et les noms des bénéfi -<br />
ciaires de cette prime, dans le mois qui<br />
suit l’octroi de celle-ci. ●<br />
Stéphanie Brisson<br />
D’après une brochure du SPF Economie,<br />
P.M.E., Classes moyennes et Energie<br />
Pour plus d’infos et pour télécharger le<br />
formulaire, consultez le site internet du<br />
SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et<br />
Energie. http://economie.fgov.be
CONSEIL <strong>BECI</strong><br />
boîte à outils<br />
Chefs d’entreprises, comblez vos lacunes !<br />
Souvent seul pour tout gérer et tout décider, le dirigeant d’une TPE ou micro-entreprise<br />
doit être capable de remplir toutes les fonctions au sein de son entreprise (administratif,<br />
fi nances, commercial, production, gestion du personnel …). Comment faire face à toutes<br />
ces exigences et répondre seul à la multitude de problèmes que représente la gestion<br />
d’une entreprise ?<br />
Ne soyez plus seuls et entourez-vous<br />
de différents intervenants<br />
décrits ci-dessous<br />
dont le rôle est de vous aider à prendre<br />
du recul pour décider.<br />
Le comptable<br />
Votre professionnel comptable pourra<br />
attirer votre attention sur certaines<br />
anomalies ou dangers et tirer le<br />
signal d’alarme dans les cas les plus<br />
graves. Au-delà, il peut vous accompagner<br />
dans la mise en place d’une<br />
comptabilité analytique et d’autres<br />
instruments de gestion tels qu’un<br />
tableau de bord. Tenez tout de même<br />
Pour éviter les sueurs froides,<br />
entourez-vous de spécialistes<br />
un regard attentif sur la situation<br />
comptable (tous les mois ou trimestres),<br />
les informations délivrées sont<br />
essentielles à la bonne gestion de votre<br />
entreprise.<br />
Un conseil d’administration<br />
effi cace<br />
Il est faux de croire que le conseil<br />
d’administration est uniquement ré-<br />
servé aux grandes entreprises ! Son<br />
rôle est en effet d’encadrer le chef<br />
d’entreprise (souvent actionnaire<br />
majoritaire) dans la traduction de<br />
la stratégie défi nie en plan d’action<br />
opérationnel.<br />
Les consultants<br />
L’intervention d’un consultant permet<br />
souvent de prendre du recul,<br />
d’objectiver la situation et surtout<br />
d’envisager d’autres solutions. Des<br />
consultants spécialisés en matière de<br />
gestion de crise ou stratégie d’entreprise<br />
peuvent, sur le long terme, vous<br />
accompagner dans la réalisation de<br />
vos objectifs stratégiques et jouer<br />
un rôle de miroir pour les décisions à<br />
prendre.<br />
Pour éviter de dépenser une fortune<br />
en conseils, défi nissez précisément<br />
vos besoins, l’objectif à atteindre, la<br />
durée de la mission et les modalités<br />
de paiement avant le début de la<br />
mission. Pour ce type d’intervention,<br />
vous pouvez avoir recours à un sub-<br />
Conseils à retenir<br />
● Reconnaissez vos limites, n’essayez pas<br />
de tout faire vous-même et entourezvous<br />
de compétences complémentaires.<br />
● Faites part à votre comptable de vos attentes<br />
en matière de remontée de l’information<br />
comptable nécessaire à votre<br />
gestion et exigez une situation comptable<br />
mensuelle.<br />
● Ne commencez pas à chercher quand le<br />
problème est déjà là ! Consultez des professionnels<br />
(avocat, juriste ou consultant)<br />
pouvant intervenir rapidement<br />
face à une situation de crise ou de questionnement.<br />
● Mettez en place un conseil d’administration<br />
effi cace.<br />
● Utilisez vos relations, faites appel à<br />
d’autres chefs d’entreprises actifs dans<br />
des secteurs différents pour jouer le rôle<br />
de conseil externe ou d’administrateur<br />
et … faites pareil pour eux.<br />
side. Pour tout savoir sur les aides à<br />
la consultance, visitez le site www.<br />
ecosubsibru.be<br />
L’avocat ou le conseil juridique<br />
Faites-vous entourer sur les questions<br />
légales. Les avocats ou conseillers juridiques<br />
de <strong>BECI</strong> vous informent sur<br />
les risques juridiques des décisions et<br />
actions envisagées, en cas de licenciement<br />
de personnel, de signature ou<br />
de rupture de contrat, etc. ●<br />
Pour contacter nos conseillers :<br />
Nadine Ndjeka Shango<br />
t 02 643 78 21<br />
ns@beci.be<br />
Mirella Zaccagnini<br />
t 02 643 78 46<br />
mz@beci.be<br />
41<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
42<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
boîte à outils<br />
FISCALITÉ<br />
Introduction obligatoire de<br />
la déclaration TVA par voie<br />
électronique<br />
Depuis janvier 20<strong>08</strong>, les déposants mensuels sont obligés de rentrer leur déclaration par voie<br />
électronique. Pour les déposants trimestriels (déclaration à rentrer pour le 20 avril 2009), cette<br />
obligation ne sera applicable que pour la déclaration relative au trimestre 2009.<br />
Vous trouverez ci-après un<br />
aperçu des points importants<br />
relatifs à ces obligations.<br />
Différentes possibilités de dépôt<br />
Globalement, on peut distinguer les<br />
méthodes de dépôt suivantes :<br />
● Votre module comptable prévoit<br />
la possibilité de déposer directement<br />
des déclarations électroniques:<br />
il est conseillé de prendre<br />
contact avec le fournisseur du<br />
logiciel pour en vérifi er les modalités<br />
pratiques.<br />
● Votre module comptable prévoit<br />
la possibilité d’établir des déclarations<br />
périodiques TVA sous la<br />
forme de fi chier XML: l’envoi de<br />
cette déclaration devra, en principe,<br />
être effectué via l’application<br />
Intervat du SPF Finances<br />
(lire ci-dessous).<br />
● Votre module comptable ne prévoit<br />
pas (encore) la possibilité<br />
d’établir des déclarations périodiques<br />
TVA sous la forme de<br />
fi chier XML: le dépôt de la déclaration<br />
devra s’effectuer « manuellement<br />
» via l’application<br />
Intervat du SPF Finances (lire cidessous).<br />
Utilisation d’Intervat<br />
L’utilisation de l’application Intervat<br />
du SPF Finances s’effectue entièrement<br />
par Internet et ne doit pas être<br />
installée sur votre PC. Elle est accessible<br />
via le lien suivant:<br />
http://minfi n.fgov.be<br />
Cependant, pour pouvoir utiliser cette<br />
application, vous devrez recourir<br />
à une des méthodes d’identifi cation<br />
suivantes : authentifi cation par certifi<br />
cat ou authentifi cation par carte<br />
d’identité électronique.<br />
Authentifi cation par certifi cat<br />
Ceux qui ne possèdent pas encore<br />
de certifi cat digital de classe 3 peuvent,<br />
via les liens suivants, entamer<br />
la procédure pour le demander. La<br />
procédure est disponible sur les sites<br />
web des Autorités de Certifi cations<br />
concernées:<br />
Global Sign: http://eu.globalsign.<br />
com/digital_certificate/personalsign/pro3.htm<br />
ISABEL: http://www.isabel.be/egovernment/<br />
Les clients de la société « Isabel » peuvent<br />
télécharger le logiciel Isabel Offi<br />
ceSign gratuitement sur le site web<br />
suivant : http://www.isabel.be/offi -<br />
cesign/fr/registration/registerform.<br />
html<br />
Certipost: https://www.certipost.be/<br />
webshop/?language=fr<br />
La déclaration par Intervat peut être<br />
introduite au moyen de ce certifi cat.<br />
Vous avez le choix entre compléter<br />
“manuellement” la déclaration ou<br />
charger un fi chier XML (provenant de<br />
votre module comptable).<br />
Authentifi cation via la carte<br />
d’identité électronique<br />
En cas d’authentifi cation par carte<br />
d’identité électronique, il ne faut pas<br />
installer de logiciel supplémentaire<br />
mais posséder un lecteur de Smart<br />
Card (ou lecteur de carte d’identité<br />
électronique). Pour plus d’information<br />
à cet égard, le site suivant peut<br />
être consulté : http://readers.eid.belgium.be/.<br />
Seule la personne ayant préparé/déposé<br />
la déclaration, aura ultérieurement<br />
accès à la déclaration concernée<br />
(contrôle, envoi, impression,...). ●<br />
Michel COMBLIN – Cindy DE BOCK<br />
Certifi cat digital Carte d’identité électronique<br />
Payable, le prix dépend de<br />
l’Autorité de Certifi cation<br />
Il faut télécharger et installer<br />
un logiciel supplémentaire<br />
Le certifi cat est normalement<br />
lié à la société et donc<br />
utilisable au sein de l’entreprise<br />
par toute personne<br />
La demande peut durer quelques<br />
jours<br />
Gratuit (à l’exception d’une éventuelle taxe<br />
communale pour la demande de la carte<br />
d’identité électronique)<br />
Lecteur Smart Card nécessaire (ou lecteur<br />
de carte d’identité électronique)<br />
Seule la personne ayant préparé/déposé la<br />
déclaration via sa carte d’identité électronique<br />
peut revoir, imprimer, ... la déclaration<br />
après dépôt<br />
Une seule personne de l’organisation possédant<br />
une carte d’identité électronique<br />
permet de démarrer directement<br />
La déclaration TVA<br />
doit désormais être<br />
introduite par la voie<br />
électronique
Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?<br />
Communiquer via le réseau Bizzbox ?<br />
02 345 74 55 - info@bizzbox.be<br />
INFORMER. COMMUNIQUER.<br />
Les entreprises ont enfi n leur réseau.<br />
l’actualité économique bruxelloise bizzbox news<br />
Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox<br />
diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association<br />
avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité<br />
économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />
Dans la foulée de l’expérience<br />
menée en 2007, le Bus des musées<br />
réapparaît cette année dans les<br />
rues de Bruxelles et reliera différents<br />
musées de la capitale. Une<br />
initiative où tourisme, patrimoine<br />
et service se rejoignent pour répondre<br />
à un besoin économique.<br />
Tout comme les vieux trams, les anciens<br />
autobus de la STIB font partie du patrimoine<br />
bruxellois. Leur mise en service<br />
sur la ligne du Bus des Musées (BM) répond<br />
à de multiples objectifs : remettre<br />
sur les routes un réel patrimoine ‘dormant’,<br />
rendre accessible à tout un chacun<br />
ces bus (ils n’étaient plus disponibles que<br />
Bon à savoir<br />
dans le cadre de locations), et répondre<br />
à un besoin touristique : proposer une<br />
connexion aisée entre les principaux<br />
musées bruxellois.<br />
Après l’expérience probante de 2007, les<br />
anciens bus, marqués BM (ligne Bus des<br />
Musées), retrouvent les rues dès le weekend<br />
des 22 et 23 mars prochains, les samedis<br />
et dimanches de 13h30 à 17h30. Ils<br />
circuleront jusque fi n octobre.<br />
Cette ligne relie les principaux musées<br />
bruxellois situés dans le centre-ville à<br />
ceux situés au Cinquantenaire en desservant<br />
des correspondances avec d’autres<br />
réseaux STIB. Les arrêts de la ligne BM<br />
sont conjoints à ceux des lignes de la<br />
STIB et sont identifi és sur les plaques<br />
d’arrêt. Les heures de passage y sont aussi<br />
affi chées.<br />
Payants et valables tout l’après-midi, les<br />
tickets s’achètent à bord des autobus et<br />
coûtent 3,00 € par adulte et 1,50 € par<br />
enfant (6-12 ans). L’accès est gratuit pour<br />
Refonte totale du portail des aides et subsides<br />
en Région de Bruxelles-Capitale !<br />
Lancé en 2003, le portail www.ecosubsibru.<br />
be est rapidement devenu le site consulté<br />
par les entrepreneurs bruxellois désireux<br />
de connaître les aides publiques de la Région<br />
bruxelloise. Ce site est également fort<br />
apprécié par les différents interlocuteurs de<br />
l’entrepreneur – comptable, banquier, fi scaliste,...<br />
Les réactions positives et le succès croissant<br />
du site ont poussé l’Agence Bruxelloise pour<br />
l’Entreprise (ABE) à encore développer celui-ci<br />
et, par la même occasion, à le revoir<br />
graphiquement. La nouvelle version, mise<br />
en ligne récemment, se distingue par son<br />
Bizzbox y est présent !<br />
BIZZ BOX<br />
FOCUS – Bus des musées, on the<br />
road again<br />
design - haut en couleurs et très fonctionnel<br />
- et surtout par des méthodes de recherche<br />
plus étendues et performantes : recherche<br />
par type d’aide, par mot-clé, par projet et<br />
profi l de l’entreprise, par ordre alphabétique.<br />
Des critères multiples permettent d’affi<br />
ner encore les résultats qui s’affi chent sur<br />
un simple clic. Enfi n, l’information structurée<br />
pour chaque aide (descriptif, bénéfi -<br />
ciaire, conditions, organisme compétent…)<br />
est complétée par des documents utiles,<br />
témoignages, podcasts et actualités s’y rapportant.<br />
A consulter sans modération !<br />
www.ecosubsibru.be<br />
les enfants de moins de 6 ans. Accès<br />
gratuit encore pour les détenteurs de la<br />
Brusselscard (www.brusselscard.be).<br />
Rappelons que ces autobus dont la mise<br />
en service remonte aux années ’50 à<br />
’70 ont circulé pendant une quinzaine<br />
d’années sur le réseau de la STIB. Leur<br />
conservation et remise en état de marche<br />
ont pu être réalisées grâce au Musée<br />
du Tram. Ces véhicules ont gardé un<br />
maximum d’équipements d’origine : anciennes<br />
banquettes bien rembourrées et<br />
vieux oblitérateurs sont au rendez-vous.<br />
Soulignons aussi que les chauffeurs et les<br />
organisateurs sont tous bénévoles.<br />
Convergence de besoins, mise en place<br />
d’un service saisonnier via un médium<br />
(le bus) porteur de sens et de reconnaissance,<br />
gageons que cette initiative sympathique,<br />
voire ludique, rencontre une<br />
fois encore le succès escompté de ces balades<br />
teintées de nostalgie dans les rues<br />
de Bruxelles ! ●<br />
www.trammuseumbrussels.be<br />
✂<br />
CONCOURS<br />
Ticket gratuit<br />
Découpez cet encadré qui vous donnera<br />
droit un accès gratuit pour un adulte aux<br />
bus des musées (ligne BM) les weekends<br />
des 22 & 23/03/20<strong>08</strong> et des 29 &<br />
30/03/20<strong>08</strong><br />
43<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?<br />
Communiquer via le réseau Bizzbox ?<br />
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menée en 2007, le Bus des musées<br />
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et service se rejoignent pour répondre<br />
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à de multiples objectifs : remettre<br />
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Après l’expérience probante de 2007, les<br />
anciens bus, marqués BM (ligne Bus des<br />
Musées), retrouvent les rues dès le weekend<br />
des 22 et 23 mars prochains, les samedis<br />
et dimanches de 13h30 à 17h30. Ils<br />
circuleront jusque fi n octobre.<br />
Cette ligne relie les principaux musées<br />
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Lancé en 2003, le portail www.ecosubsibru.<br />
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Brusselscard (www.brusselscard.be).<br />
Rappelons que ces autobus dont la mise<br />
en service remonte aux années ’50 à<br />
’70 ont circulé pendant une quinzaine<br />
d’années sur le réseau de la STIB. Leur<br />
conservation et remise en état de marche<br />
ont pu être réalisées grâce au Musée<br />
du Tram. Ces véhicules ont gardé un<br />
maximum d’équipements d’origine : anciennes<br />
banquettes bien rembourrées et<br />
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Soulignons aussi que les chauffeurs et les<br />
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gageons que cette initiative sympathique,<br />
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de Bruxelles ! ●<br />
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des 22 & 23/03/20<strong>08</strong> et des 29 &<br />
30/03/20<strong>08</strong><br />
43<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
DOSSIER<br />
Vente & Marketing<br />
Pourquoi le commerce équitable décolle 45<br />
Se faire remarquer via le web 49<br />
5 pistes pour développer son chiffre d’affaires 51<br />
Bruxelles, à la conquête du chaland 52<br />
TENDANCES<br />
Pourquoi<br />
le commerce équitable décolle<br />
Le commerce équitable est à la mode mais quels principes le régissent-ils ? Créé voici deux<br />
ans, le Fair Trade Centre a pour objectif de promouvoir le commerce équitable auprès des<br />
consommateurs belges. Une étude a permis au centre de se rendre compte de l’infl uence<br />
croissante des produits alternatifs.<br />
Le commerce équitable fait l’objet<br />
d’une attention croissante,<br />
tant des consommateurs belges<br />
(deux sur trois savent ce dont il<br />
s’agit) que des distributeurs sensibles<br />
à son potentiel de développement<br />
dans une économie mondialisée.<br />
Pour que davantage de produits équitables<br />
trouvent le chemin des paniers<br />
des consommateurs belges, il faut<br />
qu’ils correspondent à leurs attentes.<br />
Créé voici deux ans, le Fair Trade Centre<br />
fait partie de la coopération au<br />
développement et a pour objectif de<br />
promouvoir le commerce équitable<br />
dans la société belge en général.<br />
« Nous avons aussi des projets d’appui<br />
à la commercialisation dans les<br />
pays en développement pour qu’ils<br />
fassent de meilleurs produits et plus<br />
facilement vendables dans les pays<br />
européens, explique Samuel Poos,<br />
coordinateur du Fair Trade Centre.<br />
Nous faisons la promotion de ce type<br />
Les produits du<br />
commerce équitable<br />
sont maintenant<br />
principalement<br />
achetés en grandes<br />
surfaces<br />
de commerce équitable<br />
grâce à la semaine du<br />
commerce équitable en<br />
octobre.»<br />
A l’initiative du centre,<br />
Ipsos a réalisé, en septembre<br />
2007, une étude<br />
auprès de 1019 personnes<br />
Samuel Poos<br />
responsables des achats<br />
de ménages en Flandre, en Wallonie<br />
et à Bruxelles.<br />
Une bonne notoriété<br />
Le taux de connaissance du commerce<br />
équitable a encore augmenté. Plus de<br />
8 personnes sur 10 savent ce qu’est le<br />
commerce équitable. Au cours de l’année<br />
passée, près de 58 % (contre 55 en<br />
45<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
46<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
dossier vente & marketing<br />
2005) ont acheté ces produits, soit 36 %<br />
de l’ensemble des personnes responsables<br />
des achats. Si de plus en plus de<br />
gens connaissent le commerce équitable,<br />
ils n’achètent pas forcément les<br />
produits.<br />
La tendance s’est inversée concernant<br />
le lieu d’achat des produits équitables.<br />
Les produits du commerce équitable<br />
sont maintenant principalement<br />
achetés en grandes surfaces (54 %<br />
contre 36 % en 2005), 36 % de clients<br />
en achètent en magasins spécialisés<br />
(contre 55 % en 2005). Ceux qui achètent<br />
en grandes surfaces habitent proportionnellement<br />
plus la Wallonie et<br />
Bruxelles.<br />
Les labels, marques ou organisations,<br />
sont connus : 55% des personnes interrogées<br />
citent Oxfam Fair Trade et<br />
Oxfam-Magasins du Monde et 35 %<br />
Max Havelaar. 92 % des personnes, qui<br />
connaissent le commerce équitable,<br />
reconnaissent le logo d’Oxfam-Magasins<br />
du monde, 19 % celui de Made in<br />
Dignity, 14 % celui de Fair Trade Original.<br />
80 % des personnes interrogées<br />
savent qu’elles peuvent acheter de tels<br />
produits dans les Magasins du Monde<br />
et 85 % dans les grandes surfaces.<br />
« Ce sont surtout les personnes ayant<br />
fait des études supérieures qui achètent<br />
des produits issus du commerce<br />
© Magasins du Monde Oxfam<br />
L’artisanat équitable existe aussi, ici chez Oxfam<br />
équitable, remarque Samuel Poos. Et<br />
parmi elles, les femmes plus que les<br />
hommes.»<br />
Une part de marché en progression<br />
Le marché du commerce équitable<br />
a fortement progressé ces cinq dernières<br />
années. Le Fair Trade Centre a<br />
demandé à Idéa Consult de mesurer<br />
l’ampleur de cette croissance. Depuis<br />
2001, son chiffre d’affaires total au<br />
détail a augmenté de 83 % passant de<br />
16,8 millions d’euros à 30,8 millions<br />
d’euros. Cette hausse des ventes s’explique,<br />
avant tout, par l’augmentation<br />
accrue (160 %!) d’achats de produits<br />
du commerce équitable par les ménages<br />
(de 11,72 millions d’euros en 2000<br />
à 30,69 millions d’euros aujourd’hui).<br />
Environ la moitié de ce chiffre d’affaires<br />
est assurée par les organisations,<br />
10 millions par les supermarchés et<br />
les 4 millions restants par les détenteurs<br />
de licence Max Havelaar.<br />
En 2005, le chiffre d’affaires d’Oxfam<br />
Fairtrade a atteint près de 17,2 millions<br />
d’euros, soit près de 110 % de<br />
plus qu’en 2001. Tous les canaux ont<br />
contribué à cette progression. Oxfam-Magasins<br />
du Monde et Oxfam-<br />
Wereldwinkels représentent 54 %<br />
du chiffre d’affaires total, les supermarchés<br />
14 %. Avec une croissance<br />
moyenne annuelle de 25 % sur les<br />
cinq dernières années et de 31 % en<br />
2006, le commerce équitable labellisé<br />
se porte bien. Le chiffre d’affaires<br />
2006 pour l’ensemble des produits<br />
labellisés Max Havelaar et commercialisés<br />
sous 75 marques différentes,<br />
est de 28 millions d’euros.<br />
Mais, sur l’ensemble du commerce, la<br />
part de marché du commerce équitable<br />
‘de gros’ ne représente jamais<br />
que 0,01 % (avec une pointe de 0,27 %<br />
pour les boissons). Celle du commerce<br />
au détail de 0,05 % (0,73 % pour les<br />
boissons).<br />
Les tendances<br />
On voit apparaître plusieurs tendances.<br />
Des marques ou des entreprises<br />
connues (Chocolats Jacques,<br />
Ben&Jerry’s, Multipharma…) développent,<br />
pour la première fois, des<br />
Conforme à la dignité<br />
humaine<br />
Thé, café, cacao, bananes, coton… Avant de<br />
se retrouver à notre table ou de nous habiller,<br />
ces produits sont d’abord la principale<br />
source de revenus et donc, le moyen de<br />
subsistance de millions de personnes dans<br />
les pays du Sud. Le commerce équitable est<br />
fondé sur l’idée suivante: ‘Quiconque travaille<br />
a droit à une rémunération équitable<br />
lui assurant, ainsi qu’à sa famille, une<br />
existence conforme à la dignité humaine’<br />
(art. 23 de la Déclaration universelle des<br />
droits de l’homme). En consommant les<br />
produits du commerce équitable, chacun<br />
d’entre nous a le pouvoir de changer les<br />
conditions de vie et de travail de millions<br />
de petits producteurs.<br />
Le commerce équitable repose sur plusieurs<br />
grands principes de développement<br />
durable: un prix d’achat décent au producteur,<br />
le préfi nancement des commandes,<br />
des relations durables entre partenaires<br />
économiques, la garantie des droits fondamentaux<br />
des travailleurs, la transparence<br />
sur l’origine du produit et sur les étapes<br />
de sa commercialisation, un mode de production<br />
qui respecte l’environnement et,<br />
enfi n, et surtout, des produits de qualité<br />
proposés aux consommateurs
produits répondant aux<br />
critères du commerce<br />
équitable. La diversifi cation<br />
des produits (cosmétiques,<br />
cotons hydrophiles,<br />
glaces...) et des points<br />
de vente (pharmacies<br />
Multipharma, vidéothèques,<br />
cinémas, drogueries<br />
Di…) s’est accrue. La<br />
diversifi cation des points<br />
de vente s’accroît également<br />
: cotons hydrophiles<br />
(coton équitable du<br />
Mali) de Multipharma en<br />
vente dans les 250 offi cines<br />
et les boutiques Equiform,<br />
cosmétiques (huile<br />
se sésame, sucre de canne,<br />
miel, beurre de cacao,<br />
issus du commerce équitable) Jardin Bio Etic chez Di, glaces vanille Ben&Jerry’s<br />
dans les vidéothèques et cinémas... ●<br />
www.befair.be<br />
Triodos, une banque pas comme les autres<br />
Triodos investit l’épargne de sa clientèle<br />
exclusivement dans des projets<br />
durables. Ces projets sont liés à l’écologie,<br />
la production d’alimentation<br />
biologique, des maisons de repos, des<br />
centres d’aide sociale, ou encore à la<br />
culture. «Nous voulons donner aux<br />
épargnants et aux investisseurs la<br />
possibilité d’investir dans des projets<br />
durables, écologiques, avec une plusvalue<br />
sur le plan de l’environnement,<br />
de la nature, de la société, des relations<br />
Nord - Sud, par exemple», explique<br />
Lieve Schreurs, responsable de la<br />
communication et du marketing de la<br />
banque Triodos Belgique.<br />
La banque privilégie une politique<br />
de transparence. Ainsi, elle fi nance<br />
actuellement le plus grand parc de<br />
panneaux solaires du Benelux. Elle a,<br />
en effet, accordé à Electrawinds Solar<br />
SA, un crédit d’investissement pour la<br />
construction d’un parc de panneaux<br />
solaires, le plus grand du Benelux, à<br />
Middelkerke. 400 ménages pourront<br />
être fournis en électricité verte tout<br />
au long de l’année. «A l’heure actuelle,<br />
nous fi nançons un tiers de la capacité<br />
Le café est un des produits phares du commerce<br />
équitable<br />
en énergie éolienne en Belgique.» La<br />
fi liale belge de la banque hollandaise<br />
a, entre autres, encore fi nancé une<br />
maison médicale et accordé des crédits<br />
à des entreprises actives dans les<br />
secteurs de la construction durable, de<br />
l’économie sociale, ainsi que dans des<br />
maisons de repos.<br />
La banque Triodos a clôturé le premier<br />
semestre 2007 sur un total de bilan<br />
de 1,6 milliard d’euros, soit une croissance<br />
de 6 % par rapport à fi n 2006.<br />
Le bénéfi ce net a augmenté à 3,6 millions<br />
d’euros, soit une croissance de<br />
48 % par rapport à la même période<br />
en 2006. Durant le premier semestre<br />
2007, la succursale belge a réalisé<br />
une hausse de 10 % des dépôts de la<br />
clientèle et de 14 % du portefeuille de<br />
crédits qui s’élèvent à plus de 169 millions<br />
d’euros. Début 2007, elle a lancé<br />
le Triodos Values Pioneer Fund, une<br />
sicav spécifi quement axée sur les PME<br />
cotées en bourse et résolument innovantes<br />
dans le domaine de la durabilité<br />
et actives dans le monde entier.<br />
www.triodos.be<br />
dossier vente & marketing<br />
© The Fairtrade Foundation<br />
Favoriser l’épargne<br />
éthique et les microcrédits<br />
Soutenir des projets sociaux, en proposant<br />
des crédits à taux modérés en Wallonie et<br />
à Bruxelles ainsi que du conseil de gestion,<br />
tels sont les objectifs du Crédal. Cette société<br />
coopérative propose des placements<br />
solidaires en soutenant des initiatives<br />
touchant les plus démunis. Elle offre, aux<br />
collectivités et aux particuliers, une forme<br />
d’épargne alternative dont le rendement<br />
n’est pas d’abord fi nancier. Ses priorités<br />
sont l’emploi pour les personnes peu qualifi<br />
ées, le travail sur les causes de la marginalisation,<br />
le caractère novateur des projets.<br />
Ses clients travaillent dans les secteurs de<br />
l’accueil et du logement de personnes précarisées,<br />
de l’insertion socioprofessionnelle<br />
de jeunes en décrochage, dans les services<br />
de soins, la défense des droits de l’homme,<br />
l’aide à l’intégration culturelle, des coopératives<br />
de production, des entreprises de<br />
formation par le travail.<br />
Les coopérateurs épargnants ou clients<br />
(asbl, entreprises d’économie sociale), soit<br />
environ 1300 membres, sont invités à<br />
participer à l’assemblée générale. En tant<br />
qu’organisation à fi nalité sociale, Crédal<br />
n’a pas les contraintes d’une banque classique.<br />
Sa méthode originale est effi cace et<br />
adaptée au secteur social. Il y a une dizaine<br />
d’années, Crédal a lancé le micro-crédit, petit<br />
crédit remboursable mensuellement qui<br />
sert à fi nancier une activité économique,<br />
durable et rémunératrice pour son porteur.<br />
La société est devenue leader en Belgique.<br />
«L’idée est de fi nancer des personnes qui<br />
veulent créer leur activité, mais n’ont pas<br />
d’accès bancaire.» détaille Michel Genet,<br />
directeur du Crédal. La société a également<br />
lancé des activités d’accompagnement et<br />
de conseil. Enfi n, le programme «Affaires<br />
de femmes, femmes d’affaires» est destiné<br />
à accompagner des femmes qui veulent<br />
créer leur propre emploi. Crédal emploie 35<br />
personnes. «En trois ans, nous avons doublé<br />
notre personnel. Notre situation bilantaire<br />
est assez solide, avec 1,5 million de fonds<br />
propres et très peu de pertes sur crédit. Cette<br />
année est celle de la consolidation et de<br />
la croissance», conclut Michel Genet.<br />
www.credal.be<br />
Jacqueline Remits<br />
47<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
48<br />
dossier vente & marketing<br />
NOUVELLES TECHNIQUES DE MARKETING<br />
Se faire remarquer via le web<br />
SMS, direct mails, marketing viral, présence sur des sites comme Second Life… Quelles sont<br />
les dernières techniques utilisées par les pros du marketing/pub pour faire connaître/lancer<br />
leurs produits? Internet est un formidable outil de communication et de vente très<br />
largement utilisé aujourd’hui. Dans le marketing aussi. Revue en détail.<br />
Internet est un outil de vente très largement utilisé<br />
aujourd’hui<br />
Le site Internet<br />
Les grandes entreprises l’ont largement<br />
développé comprenant l’intérêt<br />
de la force de l’outil. Il est devenu<br />
aujourd’hui un support commercial,<br />
un moyen de communication et un<br />
outil concurrentiel important. Il permet<br />
à l’entreprise de gérer le fl ux des<br />
diverses communications à destination<br />
des clients et prospects, mais<br />
également de conforter sa place sur le<br />
marché par rapport à ses concurrents.<br />
Le catalogue en ligne<br />
Il ne doit pas être une simple reproduction<br />
du catalogue papier. Pour qu’il<br />
remplisse pleinement son rôle et qu’il<br />
soit attractif pour le client, il doit être<br />
interactif et faciliter sa visite.<br />
Les achats via le site Internet<br />
Le mode de vente sur Internet le plus<br />
simple consiste à proposer un outil<br />
permettant aux clients de passer commande<br />
directement via le site. Le catalogue<br />
en ligne n’est plus, dans ce cas,<br />
un outil de communication ou un support<br />
pour la vente traditionnelle, il devient<br />
un support commercial direct.<br />
Le marketing viral ou buzz<br />
(bourdonnement)<br />
Il s’agit d’une technique de communication<br />
similaire au bouche à oreille,<br />
mais qui s’appuie sur Internet. Les internautes<br />
deviennent vecteurs d’une<br />
marque et de son message en le transmettant<br />
à leurs proches. Le message<br />
provoque l’initiative chez la personne<br />
touchée. Il donne l’envie de cliquer,<br />
répondre, transférer… Pour assurer<br />
une diffusion la plus large possible, ce<br />
type de message peut adopter une approche<br />
humoristique, ludique ou choquante.<br />
Il faut faire parler d’un produit<br />
en distribuant des informations<br />
susceptibles d’éveiller la curiosité ou<br />
l’intérêt des gens qui deviennent, à<br />
leur tour, vecteurs de propagation.<br />
Si, jusqu’à présent, le marketing viral<br />
a été réservé aux marques B to C,<br />
quelques fournisseurs industriels se<br />
lancent aussi, et avec succès, dans des<br />
campagnes virales en B to B. Le marketing<br />
viral est appelé à se développer.<br />
Il présente l’avantage d’être économique,<br />
novateur et créatif, trois critères<br />
Témoignage •<br />
Anne-Catherine Trinon,<br />
administratrice gérante<br />
d’ACT Star<br />
«Un avenir, mais limité,<br />
pour la pub papier»<br />
Agence en communication et publicité de<br />
11 personnes, ACT Star est spécialisée dans<br />
la promotion des ventes et le co-advertising,<br />
c’est-à-dire des campagnes publicitaires<br />
à plusieurs. «Nous nous occupons de<br />
la transposition des campagnes de publicité,<br />
d’images, de la distribution de folders...,<br />
explique Anne-Catherine Trinon. Nous envoyons<br />
aussi des annonces à paraître dans<br />
des folders de distributeurs. Nous nous<br />
occupons également de faire de petites actions<br />
promotionnelles pour tel ou tel point<br />
de vente un peu partout en Belgique.<br />
Quelles sont les dernières techniques<br />
utilisées en matière de marketing?<br />
Nous faisons du mailing direct, de l’emailing<br />
et de la réalisation et de la mise à<br />
jour de sites Internet pour les clients. Nous<br />
ne nous sommes pas encore beaucoup servi<br />
du buzz, vu notre type de clientèle. Pour<br />
un buzz, il faut réaliser un petit spot, ce qui<br />
coûte très cher et n’est donc possible que<br />
pour des annonceurs d’une certaine taille.<br />
Y a-t-il un avenir pour la pub classique?<br />
Pour moi, il y a toujours un avenir pour la<br />
pub classique, mais d’une manière limitée.<br />
La société évolue. Les jeunes se tournent<br />
volontiers vers les nouvelles technologies.<br />
Mais les 40 - 50 ans préfèrent encore le papier.<br />
Alors, oui, il y a encore un avenir pour<br />
le papier, mais un avenir limité.
qui ne laissent pas les dirigeants indifférents.<br />
La loi belge considère que «la<br />
campagne publicitaire qui relève de<br />
la technique du marketing viral n’est<br />
pas interdite en tant que telle par la<br />
réglementation. Néanmoins, ce type<br />
de campagne doit être mené dans le<br />
respect strict des dispositions des lois<br />
du 14 juillet 1991 et du 11 mars 2003».<br />
L’e-couping<br />
Cette technique de marketing consiste<br />
à distribuer en ligne des coupons<br />
imprimables donnant le plus souvent<br />
droit à des réductions dans des points<br />
de vente.<br />
Le data mining<br />
Cette technique de marketing consiste<br />
à analyser différentes informations<br />
afi n de pouvoir défi nir certains comportements<br />
des consommateurs (habitudes<br />
d’achats sur Internet, etc.).<br />
L’opt-in<br />
C’est la manière dont une adresse email<br />
est collectée. Si une personne s’est<br />
inscrite volontairement et a explicitement<br />
donné son accord pour que son<br />
adresse e-mail puisse être utilisée dans<br />
le cadre d’actions d’e-mails marketing,<br />
on dit que cette adresse est opt-in.<br />
L’opt-out<br />
Au contraire, il s’agit ici d’envois d’emails<br />
à caractère publicitaire à des<br />
destinataires n’ayant pas préalablement<br />
donné leur accord pour recevoir<br />
ce type de communications. Tout en<br />
leur laissant, c’est obligatoire, l’option<br />
de se désinscrire. Sauf cas particuliers,<br />
cette pratique est actuellement<br />
contraire à la loi dans un grand nombre<br />
de pays européens.<br />
Le blog<br />
C’est une page Internet thématique<br />
créée par un particulier pour y raconter<br />
ses expériences. Les blogs sont à<br />
présent sortis de la sphère privée pour<br />
entrer dans l’univers commercial. On<br />
trouve aujourd’hui des blogs créés par<br />
des professionnels dont l’objectif est<br />
d’exposer leur point de vue sur telle ou<br />
telle technique, de donner des conseils,<br />
etc. Ce nouvel outil de communication<br />
direct intéresse désormais les marques<br />
et les entreprises. On trouve six types<br />
de blogs. Le blog de veille traite d’un<br />
thème technique ou spécifi que, par<br />
exemple, sur des fonctions particulières<br />
dans l’entreprise ou des problématiques<br />
de gestion. Le blog événementiel<br />
relaie, par exemple, le lancement d’un<br />
nouveau produit, d’un changement<br />
au sein de l’entreprise… Le blog de référence<br />
présente l’entreprise dans son<br />
ensemble en la différenciant de ses<br />
concurrents. Le blog de marque fait pa-<br />
dossier vente & marketing<br />
reil pour une marque donnée. Le blog<br />
d’écoute est destiné à recueillir l’opinion<br />
des clients et des prospects afi n<br />
de pouvoir améliorer le service rendu<br />
par l’entreprise. Le blog de dirigeant<br />
est centré sur le chef d’entreprise et sa<br />
personnalité, le but étant d’accroître sa<br />
proximité sur des publics externes et<br />
internes et d’améliorer l’image de l’entreprise..<br />
●<br />
Jacqueline Remits<br />
Témoignage • Matthieu Vercruysse, marketing<br />
analyst chez Deepblue, Aemedia<br />
«Tous les médias ont encore leur importance»<br />
La pub classique a-t-elle encore un<br />
avenir?<br />
Faut-il vraiment faire une différence entre<br />
la publicité classique et non-classique?<br />
Chez Deepblue, nous cherchons à établir<br />
une stratégie qui permette de communiquer<br />
le message le plus approprié au<br />
consommateur et de sélectionner les canaux<br />
les plus effi caces pour transmettre<br />
ce message. L’idée principale est que les<br />
messages soient cohérents à chaque fois<br />
que le consommateur est en contact avec<br />
la marque. Nous n’avons donc jamais<br />
considéré les innovations comme une<br />
menace. D’un côté, les nouveaux médias<br />
sont autant de nouvelles opportunités.<br />
D’un autre, les médias, dits classiques,<br />
répondent toujours à une demande bien<br />
présente. La télévision, dont la mort avait<br />
été annoncée, ne semble absolument pas<br />
en mauvaise santé aujourd’hui. La stratégie<br />
publicitaire doit tenir compte de nouvelles<br />
contraintes: la fragmentation de<br />
l’audience, le nombre de messages auxquels<br />
les consommateurs sont confrontés,<br />
leur esprit critique par rapport à ces<br />
messages, la possibilité de comparer les<br />
informations sur le web notamment…<br />
Aujourd’hui, le consommateur mène sa<br />
propre étude de marché en quelques clics.<br />
Face à cela, la vraie nouveauté est d’arriver<br />
à créer un engagement du consommateur<br />
par rapport au message publicitaire.<br />
Nous recommandons aux marques<br />
de créer un dialogue avec leurs clients,<br />
leurs prospects… C’est l’ère du monologue<br />
publicitaire qui est dépassé.<br />
Quelles sont les dernières techniques<br />
que vous utilisez?<br />
Nous ne choisissons jamais un média<br />
pour sa capacité technologique uniquement.<br />
Une nouvelle technologie est utilisée<br />
si elle a la capacité de répondre effi cacement<br />
à une stratégie publicitaire. Notre<br />
cellule digitale, Isobar, a récemment mis<br />
en place différentes actions très innovantes.<br />
Le premier cas consiste en un fi lm à la<br />
demande (VOD) gratuitement offert sur<br />
Belgacom TV par ING pour promouvoir<br />
les nouveaux comptes à vue gratuits. Le<br />
principe du ‘red button’ est également<br />
utilisé sur Telenet. Le téléspectateur appuie<br />
sur un bouton de sa télécommande<br />
pendant un spot publicitaire pour obtenir<br />
plus d’informations ou pour participer<br />
à un concours. A l’international, un<br />
modèle de paire de baskets destinée aux<br />
jeunes a été intégré dans un jeu vidéo.<br />
Voici quelques exemples d’utilisation<br />
de nouveaux médias à des fi ns publicitaires.<br />
Sur Internet, nous croyons aussi<br />
fortement à l’effi cacité des moteurs de recherche.<br />
Il est primordial que le site d’une<br />
marque soit bien référencé à la recherche<br />
de mots clés. Ceci résulte d’un vrai travail<br />
de spécialiste.<br />
49<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
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N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
dossier vente & marketing<br />
Trouvez des nouvelles pistes de<br />
marchés et entraînez-y vos clients<br />
En effet, si<br />
vous avez un<br />
besoin de développer<br />
votre chiffre<br />
d’affaires, c’est probablement<br />
parce qu’il vous manque<br />
certains éléments pour voir clair et<br />
« lever le nez du guidon ». Cet investissement<br />
est intéressant puisqu’il<br />
vous fera récolter des résultats. A<br />
condition bien entendu que l’expert<br />
choisi soit une personne expérimentée,<br />
de terrain et connaissant bien<br />
votre environnement.<br />
Quelques grands indicateurs devraient<br />
être le sujet de vos réfl exions<br />
et introspections. Ces pistes et repères<br />
ne sont bien entendu pas limitatifs.<br />
1 Connaître son marché et sa<br />
cible<br />
Il est conseillé de défi nir des critèresclés<br />
pour répartir l’ensemble de votre<br />
STRATÉGIE<br />
5 pistes pour développer<br />
son chiffre d’affaires<br />
Développer son chiffre d’affaires est d’abord une question d’implication dans<br />
l’aspect commercial de votre entreprise. Selon votre profi l d’entreprise,<br />
engager une collaboration avec un expert extérieur pourra s’avérer<br />
nécessaire.<br />
marché potentiel en groupes homogènes.<br />
L’outil de référence sera la liste<br />
de vos clients existants. Identifi ez le<br />
cœur de votre cible sur lequel vous<br />
concentrerez vos efforts. Pour cela, il<br />
faudra subdiviser votre clientèle en<br />
clients occasionnels et clients réguliers,<br />
en clients fi dèles (ceux qui vous<br />
restent « attachés ») et en clients<br />
« prescripteurs » : ceux qui vous amènent<br />
des nouveaux clients (qui activent<br />
votre « bouche à oreille »).<br />
A partir de cette subdivision, vous défi<br />
nirez le profi l de nouveaux clients<br />
potentiels : par secteur économique<br />
et géographique. Extrapolez ensuite<br />
les potentiels de ventes futures sur<br />
ces nouveaux clients et faites-en de<br />
même sur la clientèle existante.<br />
2 Soigner le relationnel avec<br />
effi cacité<br />
Chacun de vos clients doit faire l’objet<br />
de soins assidûs et être régulièrement<br />
« séduit » à nouveau par vos produits<br />
et la qualité de vos relations avec lui.<br />
Pour entretenir cette bonne relation,<br />
nous citerons quelques exemples pratiques<br />
: contacts réguliers, envoi d’informations<br />
intéressant le client sur le<br />
plan personnel (exemple : annonce<br />
d’une exposition où il se rendrait<br />
avec plaisir), invitation à un déjeuner,<br />
cadeau de fi n d’année (en connaissant<br />
bien ses préférences), ajout d’un<br />
service « personnalisé » à vos prestations,<br />
mise en confi dence (« nous<br />
apprécierions votre conseil pour… »),<br />
parler de certains de vos clients dans<br />
votre journal d’entreprise, etc.<br />
3 Votre « banque<br />
de données » commerciale :<br />
un outil capital<br />
La banque de données constitue un<br />
outil de gestion permanent de vos<br />
actions de prospection, attention à<br />
l’amateurisme. Faites appel à un bon<br />
informaticien à qui vous expliquerez<br />
clairement ce que vous souhaitez tirer
comme informations de cet outil absolument<br />
vital. Au niveau du contenu<br />
comme au niveau de l’exploitation<br />
des données : mailings, relances téléphoniques,<br />
invitations, envoi de<br />
documentations, enquêtes. Le travail<br />
préparatoire du contenu est de votre<br />
ressort. C’est vous qui connaissez votre<br />
affaire et vos besoins. L’informaticien<br />
sera là pour les mettre en forme<br />
(programme existant ou à créer) et<br />
pour en suivre la bonne exploitation<br />
sur le plan technique. N’oubliez pas<br />
non plus de défi nir les codes d’accès.<br />
N’importe qui ne peut pas avoir accès<br />
à certaines données dites confi dentielles.<br />
Cet outil ne sera bien entendu<br />
valable que s’il est régulièrement mis<br />
à jour en fonction des informations<br />
que vous récolterez. Un responsable<br />
devra donc être désigné pour gérer<br />
l’outil et veiller à faire les copies de<br />
sécurité fréquemment.<br />
4 Donnez la priorité à vos<br />
actions de développement<br />
« clientèle »<br />
Il existe différents types d’actions<br />
mais deux méthodes complémentaires<br />
restent toujours effi caces si elles<br />
sont bien exploitées.<br />
Le contact téléphonique<br />
Au départ, sur base de votre banque<br />
de données, il s’agit de sortir des listes<br />
reprenant les éléments de base<br />
pour les appels sélectés : par type<br />
de client et de produits. La personne<br />
responsable de ces appels devra avoir<br />
été formée : elle opèrera grâce à la<br />
liste et avec l’écran ordinateur pour<br />
l’historique de chaque personne appelée.<br />
Elle pourra ainsi mettre certaines<br />
données directement à jour et, le<br />
cas échéant, déclencher l’envoi d’une<br />
lettre appropriée.<br />
Le mailing<br />
Il résultera des bons contacts téléphoniques<br />
préalables : chaque envoi aura<br />
donc toute sa raison d’être. L’envoi<br />
massif de documentation est souvent<br />
cause de grands frais et de grandes<br />
déceptions : les destinataires sont<br />
souvent « noyés » de documentations<br />
et ils n’ouvrent même plus les enve-<br />
loppes… Notre recommandation est<br />
donc de bien mettre au point et d’utiliser<br />
en permanence la méthode suivante.<br />
Vous pouvez effectuer des appels<br />
« ciblés » et envois aux contacts<br />
intéressants suivis d’une relance<br />
rapide (dans les 3 à 4 jours à dater de<br />
Développez votre<br />
créativité : certains<br />
consommateurs<br />
éprouvent<br />
probablement des<br />
besoins que vous<br />
ne soupçonniez pas<br />
jusqu’à présent.<br />
l’envoi).<br />
Si vous n’utilisez pas le téléphone au<br />
préalable, vous pouvez réaliser des<br />
petits envois ciblés hebdomadaires<br />
(une vingtaine) suivis d’un appel téléphonique<br />
dans les quelques jours<br />
qui suivent l’envoi. Attention de bien<br />
identifi er le destinataire responsable<br />
et de ne pas écorcher son nom et son<br />
titre. Planifi ez vos actions : inutile<br />
de prendre des rendez-vous si vous<br />
n’avez pas le temps de vous y rendre.<br />
5 Trouvez de nouvelles<br />
pistes pour vos marchés<br />
et produits-services<br />
additionnels<br />
Vous êtes habitué à une cible sectorielle<br />
ou géographique mais pensez à<br />
vous ouvrir à de nouveaux horizons.<br />
Développez votre créativité : certains<br />
consommateurs éprouvent probablement<br />
des besoins que vous ne soupçonniez<br />
pas jusqu’à présent. Il existe<br />
plusieurs moyens pour aller à leur<br />
rencontre : des études de marché, la<br />
participation à Foires et Salons spécialisés<br />
ne fût-ce que pour se rendre<br />
compte de ce qui se passe ailleurs,<br />
l’information récoltée lors de lectu-<br />
dossier vente & marketing<br />
res, de rencontres dans les chambres<br />
de commerce ou de causeries professionnelles.<br />
Vos produits-services pourront peutêtre<br />
recevoir un très bon accueil<br />
auprès d’une autre tranche de public<br />
ou dans une autre zone géographique.<br />
Vos clients ne connaissent probablement<br />
que ce qu’ils ont l’habitude de<br />
vous acheter. Etes-vous certain qu’ils<br />
connaissent toute votre gamme ?<br />
N’ont-ils pas des besoins non exprimés<br />
? Il faut donc les tenir au courant<br />
systématiquement de toute votre<br />
offre. Peut-être sont-ils clients chez<br />
un de vos concurrents parce qu’ils<br />
ignorent votre gamme. De même,<br />
examinez vos produits-services et<br />
demandez-vous ce que vous pourriez<br />
ajouter en complément : prenez<br />
le simple exemple du fromager qui<br />
vend du pain et du vin.<br />
En conclusion, ouvrez les yeux ! Essayez<br />
un maximum de sortir de vos<br />
habitudes. Soyez proche de votre<br />
clientèle. Systématisez vos informations<br />
pour mieux les exploiter. Remettez-vous<br />
en question et développez<br />
votre créativité. ●<br />
Jean-Luc de Vergnies<br />
Business Coach<br />
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51<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
52<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
© Atrium Centre<br />
dossier vente & marketing<br />
CITY MARKETING<br />
Bruxelles, à la conquête du chaland<br />
Par-delà des infrastructures à moyen, si pas à long terme, des gens de terrain oeuvrent,<br />
chez Atrium, à donner de Bruxelles une image en tous points positive. L’enjeu ? Peaufi ner<br />
l’attirance commerciale d’une capitale européenne qui, longtemps, fi t profi l bas.<br />
Les forces vives de la Région de<br />
Bruxelles-Capitale mettent depuis<br />
quelque temps la gomme<br />
pour accroître l’attrait commercial du<br />
cœur de l’Europe. Le PDI (Plan de développement<br />
international), en son volet<br />
City Marketing plus spécifi quement<br />
ou la création, dès 1998, d’antennes<br />
régionales (les Atrium) focalisées sur<br />
la revitalisation de coins en perte de<br />
vitesse, participent de cette approche.<br />
Hors ces démarches louables, quelles<br />
sont les attentes des consommateurs<br />
? Et comment, en la matière,<br />
enclencher la vitesse supérieure ? En<br />
150 pages d’une enquête quantitative<br />
et qualitative, l’Atrium du boulevard<br />
Adolphe Max s’est échiné à le savoir.<br />
Son directeur exécutif, Pierre-Yves Polus<br />
décortique pour nous ce « Profi l et<br />
Les petits points de vente de proximité<br />
revitalisent un quartier<br />
habitudes de consommation du chaland<br />
bruxellois », version 2007. « Nos<br />
activités touchent trois domaines : le<br />
développement économique et commercial,<br />
l’aménagement du territoire<br />
et la promotion des quartiers. »<br />
Pour le premier volet, l’Agence régionale<br />
pour l’investissement urbain et<br />
le management transversal des quartiers<br />
commerçants fournit des infos<br />
objectives, compactées dans l’étude.<br />
Vingt-trois noyaux commerçants<br />
ont ainsi été passés au crible et 7.910<br />
personnes interrogées. Qu’y débusque-t-on<br />
? Des renseignements, noyau<br />
par noyau, sur le fl ux des piétons, le<br />
portrait du chaland, une défi nition<br />
du quartier, sa perception de ce tissu<br />
commercial et des recommandations.<br />
Une mauvaise réputation<br />
« L’enquête, livrée aux enseignes, combat<br />
les idées reçues !, signale notre<br />
interlocuteur. Les artères les plus fréquentées<br />
? Ce sont, dans l’ordre, la rue<br />
Neuve avec une moyenne de 37.000<br />
visiteurs/jour, la chaussée d’Ixelles,<br />
avec 25.000 et la rue de Brabant, avec<br />
21.000. Idem pour les montants dépensés<br />
par zone où le Karreveld et<br />
Saint-Josse arrivent en tête… » Forts<br />
de ces données objectives, Atrium accompagne,<br />
par exemple, les candidats<br />
indépendants. En orientant l’implantation<br />
de leur exploitation vers un site<br />
approprié : « La mixité des quartiers de<br />
proximité participe aussi de l’attractivité<br />
d’une ville », assure Pierre-Yves<br />
Polus. « Mais une boutique branchée,<br />
on lui conseillera Dansaert. Le Sablon<br />
ou les Marolles, pour un magasin de<br />
décoration. »<br />
N’empêche ! Le patron de l’Atrium ne<br />
tourne pas autour du pot : Bruxelles<br />
traîne une mauvaise réputation, notamment<br />
entretenue par un découpage<br />
en 19 communes ou « les agendas<br />
politiques ». Ne suffi t-il pas de<br />
consulter la (longue) liste des administrations<br />
actives en rénovation urbaine<br />
pour s’en convaincre, même si,<br />
comme l’affi rme le Secrétariat régional<br />
de développement urbain (SDRU),<br />
Bruxelles change… ! Autre frein à une<br />
perception positive du pentagone et<br />
de ses abords : le dilemme entre haut<br />
et bas de la ville. « La structure commerciale<br />
en devient diffi cile à lire.<br />
D’où des liens à créer, une meilleure<br />
signalisation entre les quartiers… »<br />
En facilitant les liens avec les organismes<br />
publics, en rappelant « qu’il<br />
faut être implanté à Bruxelles, une<br />
marque super connue, un centre de<br />
décision européen quotidiennement<br />
dans la presse », le patron d’Atrium<br />
et ses troupes polissent déjà cette<br />
image.<br />
Un rôle proactif<br />
Par ce biais, on aborde déjà une autre<br />
problématique, à ce jour, peu enthousiasmante<br />
pour qui entend se balader,<br />
voire dépenser. « L’aménagement du<br />
territoire, l’embellissement de la ville<br />
et son esthétique. Un exemple ? Porte<br />
de Namur, la chaussée d’Ixelles, c’est<br />
un environnement ingrat, avec des<br />
trottoirs pas assez larges, des devantures<br />
commerciales inadaptées aux<br />
standards actuels. »<br />
Selon Pierre-Yves Polus, la Région<br />
élargit progressivement les trottoirs,<br />
de même que les voiries. Et l’Atrium ?<br />
Il met de l’argent sur la table pour la<br />
rénovation des façades, des enseignes<br />
(comme chaussée de Gand, par exemple),<br />
aux fi ns de créer une identité et,<br />
ce faisant, une atmosphère propres<br />
à chaque quartier. C’est qu’il s’agit
d’inciter tout un chacun à « vivre une<br />
expérience de shopping ». Avec la part<br />
de rêve que peut présupposer un éclairage<br />
adéquat, une jolie architecture et<br />
une certaine propreté en un périmètre<br />
sécurisant.<br />
Bien qu’émanation du gouvernement<br />
régional, la structure Atrium n’a cependant<br />
de pouvoir que sa pro-activité<br />
(ainsi, ses 60 stewards, 2 par antenne,<br />
en chasse des dépôts clandestins et<br />
des tags), son lobby persuasif et une<br />
kyrielle d’outils. « Nous disposons de<br />
500.000 € par an, versés dans des projets<br />
spécifi ques comme l’installation<br />
de volets ajourés dans la peu rassurante<br />
rue Marie-Christine, à Laeken<br />
ou chaussée d’Ixelles », relève le patron.<br />
Concrètement, Atrium acquiert<br />
également des rez-de-chaussée, afi n<br />
d’infl uer sur l’offre commerciale.<br />
Une pro-activité qui prend également<br />
la forme de milliers de plaquettes qui<br />
mettent en exergue les spécifi cités de<br />
chacun des quartiers étudiés (le Carrefour<br />
des diversités de Flagey, entre<br />
autres).<br />
Sortir de léthargie<br />
Entre l’indispensable soin à apporter<br />
au Midi ainsi qu’aux anciens quartiers<br />
de Bruxelles, à la Gare centrale, des espaces<br />
publics plus aérés, plus accessibles<br />
aux piétons ou une réfl exion à<br />
initier sur l’éventuelle instauration de<br />
parkings dissuasifs (« A tarifs raisonnables<br />
! La pression automobile fi gure<br />
en première ligne des nuisances »)<br />
aux entrées de la ville, voire la création<br />
de zone de confort pour livreurs<br />
et riverains « dans chaque zone »,<br />
la tâche s’avère tentaculaire. Et, par<br />
conséquent, ardue.<br />
Faut-il voir dans cette complexité la<br />
raison de l’enthousiasme relatif des<br />
quelques patrons de magasins interviewés<br />
? « Il n’y a pas grand-chose qui<br />
est fait ! », regrette Arnaud Wittmann,<br />
l’un des deux frangins à la tête de l’ancienne<br />
maison Degreef, rue au Beurre.<br />
« A chaque commerce de se battre<br />
dans son domaine pour que la clientèle<br />
vienne chez lui. »<br />
Son constat, l’horloger/joaillier nous<br />
en informe, précise-t-il, sans se plaindre<br />
le moins du monde. Mais en notant<br />
trois choses. Un, l’obligation de mar-<br />
Bruxelles traîne une mauvaise réputation,<br />
notamment entretenue par un découpage en<br />
19 communes ou « les agendas politiques »<br />
dossier vente & marketing<br />
La rue Dansaert se focalise sur les commerces branchés bruxellois<br />
quer soi-même la différence. Deux, le<br />
centre-ville « vit bien grâce à la clientèle<br />
fl amande ». Trois, les contacts<br />
avec les autorités, locales et régionales<br />
seraient tout sauf constructifs. Sur le<br />
métier, il faut périodiquement remettre<br />
l’ouvrage.<br />
Pourtant, assure Philippe Close, l’échevin<br />
du Tourisme à la Ville de Bruxelles,<br />
on sort d’une léthargie. « Il fut un<br />
temps où, à cause de gros problèmes<br />
urbanistiques, on avait peur de parler<br />
de capitale de l’Europe. »<br />
Que faire au-delà de 23 h ?<br />
A l’entame du troisième millénaire,<br />
l’image en devenir se construirait sur<br />
deux plans :<br />
« Côté infrastructures, nous avons deux<br />
gros débats », rappelle l’élu socialiste.<br />
« Le Palais des Congrès, évidemment,<br />
et le Convention Center annoncé par le<br />
Plan de développement international.<br />
Nous espérons qu’il verra le jour en<br />
2013. Parallèlement à ces perspectives,<br />
nous sommes insuffi samment équipés.<br />
On a 15.000 chambres d’hôtels.<br />
Amsterdam en compte 25.000… »<br />
Et puis, il y a ce fameux travail d’image<br />
dont paraissent se soucier les édiles.<br />
« Bruxelles ne se résume pas à notre<br />
art de vivre. Il est essentiel de montrer<br />
qu’il y a des choses à y faire ! En dépit<br />
d’un défi cit criant. Passé onze heures<br />
du soir, quelle option a-t-on ? Pour<br />
boire un verre, aller au resto, ou autres,<br />
c’est possible. Mais nous manquons<br />
cruellement de lieux nocturnes. Et l’offre<br />
culturelle se doit d’être mieux mise<br />
en musique. Les congressistes, on les<br />
attire aussi grâce à cela. Il est essentiel<br />
de les occuper. »<br />
Pour avoir scruté le terrain, les gens<br />
de la rue, Pierre-Yves Polus jure, pour<br />
sa part, que la qualité est au cœur des<br />
exigences de la clientèle bruxelloise.<br />
« Pour une capitale, Bruxelles est trop<br />
classique. Ils escomptent plus d’audace,<br />
plus d’innovation. »<br />
Ce n’est pas pour rien si le « Profi l et habitudes<br />
de consommation du chaland<br />
bruxellois » centre ses recommandations<br />
sur les espaces verts, la sécurité,<br />
la propreté, l’éclairage, la qualité au<br />
sens large… et des terrasses extérieures<br />
! Comme si le chaland se faisait<br />
nettement moins frileux que jadis… ●<br />
Guy Bernard<br />
© Atrium Centre<br />
53<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
BRUSSELS EXPO<br />
MAKES YOUR EVENTS<br />
SHINE
Titre Tourisme Dossier & Congrès<br />
Le salon des pros des congrès, clap 3e ! 55<br />
Ces étoiles ne pâlissent pas 62<br />
Loger chez l’habitant :<br />
la nouvelle tendance ? 63<br />
EVÉNEMENT<br />
DOSSIER Le salon des pros<br />
Nom auteur<br />
des congrès, clap 3 e !<br />
« Mice ». Prononcez bien l’acronyme à l’anglaise, qui signifi e « Meetings Incentives<br />
Congresses and Events ». Le salon bruxellois du tourisme d’affaires remet le couvert, en ce<br />
mois de mars. Une 3e édition, inscrite dans la ligne, festive et professionnelle, de ses devancières.<br />
Petit topo d’un secteur aux métiers et aux retombées en cascade.<br />
Le bureau des congrès de Bruxelles<br />
(le « BITC », Brussels International<br />
Tourims & Congresses) a<br />
pour mission de faire fructifi er une<br />
manne colossale. La preuve, par ces<br />
quelques chiffres résumant mieux<br />
que n’importe quels propos, le tourisme<br />
d’affaires de la capitale en 2006 :<br />
55.000 événements, 14 millions de<br />
participants, 2.632.033 nuitées hôtelières,<br />
22.000 emplois. Pour un chiffre<br />
d’affaires de 4 milliards €, soit 81 %<br />
des bénéfi ces engrangés par ces activités<br />
dans toute la Belgique (1) . Deux<br />
données, encore : en 2002, on ne recensait<br />
pas moins de 2.835 entreprises<br />
actives dans un secteur du tourisme<br />
au sens large. Parmi elles, 67 %,<br />
soit 1.785, se disaient prioritairement<br />
touchées par le tourisme d’affaires<br />
(2) . Depuis, les métiers du « Mice »<br />
ont encore crû.<br />
© SA Palais des Congrès<br />
« Lorsque des congressistes viennent<br />
chez nous, cela suppose des traducteurs,<br />
des interprètes, des hôtesses…<br />
», résume succinctement Hervé<br />
Bosquet, Managing Director du BITC.<br />
« Ils veulent manger, dépenser, etc.<br />
Les retombées sont directes et indirectes.<br />
»<br />
Aussi, une semaine par an, le salon<br />
est organisé autour de tous ceux qui<br />
œuvrent, de près ou de loin, dans ce<br />
secteur de services fl orissant de l’industrie<br />
des meetings. « Le salon de<br />
ces gens de l’ombre s’oriente vers la<br />
presse généraliste, les écoles, les politiques.<br />
Pour que tous investissent<br />
dans les infrastructures. La Brussels<br />
Meetings Week (slon bruxellois du<br />
tourisme d’affaires) se déroule partout<br />
: à La Tentation, au Heysel, au<br />
Claridge. C’est aussi une mise en évidence<br />
des lieux. »<br />
Des opportunités<br />
L’industrie du meeting attire-t-elle<br />
la grande foule ?<br />
A vous de juger. L’an dernier,<br />
l’European Meetings<br />
Industry Fair (EMIF) enregistra<br />
6.165 visiteurs et<br />
quasi autant en 2006. Pas<br />
mal, non, pour les deux<br />
éditions initiales d’un sa-<br />
Hervé Bosquet<br />
lon professionnel ?<br />
Et Hervé Bosquet de mettre en exergue<br />
le fait que le secteur vit d’énormément<br />
de métiers à relativement faible<br />
qualifi cation –« femmes de chambre,<br />
ouvriers, hôtesses, etc. ». A l’heure d’un<br />
chômage en hausse croissante, voilà de<br />
quoi ouvrir quelques portes.<br />
On aurait parfois tendance à l’omettre.<br />
Au cœur de l’Europe, trône, selon<br />
l’« Observatoire du tourisme à Bruxel-<br />
55<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
56<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
L’accueil se révèle<br />
primordial dans les<br />
métiers du meeting<br />
dossier tourisme & congrès<br />
les », la 4e ville de congrès d’associations<br />
(minimum de 300 participants)<br />
au monde –derrière Paris, Vienne et<br />
Singapour ! Et ce, alors même que le Palais<br />
des Congrès, nouvellement baptisé<br />
« Square » (voir plus loin), ne s’ancrera<br />
dans la modernité que le 20 septembre<br />
2009.<br />
Entre les artistes en tout genre, les<br />
guides, les hôtels, les organisateurs<br />
d’événements, les traiteurs, la location<br />
de matériel, le transport public ou les<br />
gestionnaires de salles, la liste des<br />
« métiers de l’accueil, de l’hospitalier »<br />
est longue.<br />
Professions cataloguées<br />
Comment tout ce beau monde s’orchestre-t-il<br />
? « Il y a tout d’abord l’organisation,<br />
schématise Hervé Bosquet.<br />
Il y a des spécialistes de congrès,<br />
d’événements, d’incentives, de foires<br />
et salons. Chaque structure fait partie<br />
d’associations. »<br />
Au cœur même de ces « Professional<br />
Congress Organiser » (PCO), on citera,<br />
pêle-mêle, Bapco, l’Association belge<br />
des organisateurs de congrès ; Abito,<br />
Association of Belgian Incoming Tour<br />
Operators ; Acea, Association of Communication<br />
Events Agencies ; ou Febelax,<br />
Fête belge des organisateurs de<br />
foires et salons, etc, etc.<br />
Au reste, c’est bien simple : le nombre<br />
de ces regroupements et de leurs<br />
composantes est tel qu’un catalogue,<br />
baptisé « Let’s Meet 2007 », les recense<br />
en 200 pages dûment documentées :<br />
identifi cations et capacités d’hôtels,<br />
de lieux de séminaires, de restaurants,<br />
d’organisations professionnelles, etc.<br />
Soit des références multiples et détaillées<br />
pour une bonne vingtaine<br />
de métiers !<br />
Etoiles et services<br />
« Dans l’Horeca, glisse<br />
notre hôte, nous comptons<br />
des hôtels de 3,<br />
4 et 5 étoiles. Il en<br />
est certains ne<br />
vivant que par<br />
les réunions.<br />
En ce sens,<br />
les 4 étoiles sont les mieux positionnés.<br />
Mais il y a un marché pour tout<br />
le monde… »<br />
Qui dit étoilés conçoit, bien sûr, une<br />
masse impressionnante de services<br />
connexes allant du traiteur, à l’outillage<br />
informatique (Internet, possibilités<br />
de vidéoconférence…), en passant par<br />
la traduction simultanée et multilingue,<br />
des interprètes de conférence, etc.<br />
Associés à la qualité du catering, des<br />
chambres et autres, ces équipements<br />
entreront d’ailleurs en ligne de compte<br />
pour l’attribution, par la Cocof (« Commission<br />
communautaire française »)<br />
et la VGC (« Vlaamse gemeenschap<br />
commissie »), desdites étoiles.<br />
Métiers périphériques<br />
Autour de ce socle, s’arcboutent ensuite<br />
une masse, non moins conséquente,<br />
de « métiers périphériques » :<br />
fl euristes, chocolatiers, guides touristiques,<br />
décorateurs, etc. Pour parfaire<br />
ces à-côtés auxquels le public donne<br />
tant de prix. Sans oublier, pour autant,<br />
tous les jobs qui ont trait à l’accueil<br />
au sens large. Comprenez, par là, les<br />
hôtesses, les taxis, le personnel des<br />
infrastructures de transport (aéroport,<br />
gares, Stib, limousines pour VIP, autocars),<br />
les jobs de l’informatique (l’accès<br />
aux nouvelles technologies, à Internet,<br />
naturellement, mais également les capacités<br />
de vidéoconférence, d’audioconférence,<br />
voire la webconférence),<br />
même. Une liste, vous l’aurez compris,<br />
loin d’approcher l’exhaustivité.<br />
Place à la concentration !<br />
Peut-on tracer certaines lignes de force<br />
au sein d’un secteur de semblable ampleur<br />
?<br />
« J’identifi e deux grosses tendances,<br />
explique Hervé Bosquet. Celle allant<br />
vers la spécialisation des professions<br />
et celle allant dans le sens d’une externalisation.<br />
Petit à petit, on fait appel<br />
à des spécialistes. Dans les métiers de<br />
l’accueil, par exemple, que l’Europe<br />
essaie de codifi er, histoire d’éviter les<br />
mauvaises surprises. »<br />
Plus perceptible s’avère sans doute<br />
la tendance à la concentration d’une<br />
activité internationale globale. Un<br />
mouvement qui s’explique relative-
ment aisément. « En général, un prestataire<br />
est appelé à suivre ses clients<br />
dans le monde. Parce que les congrès,<br />
de médecins, par exemple, bougent<br />
tous les ans, opèrent des tournantes<br />
entre les villes. Cela s’inscrit dans une<br />
volonté de fi délisation du fournisseur<br />
de services. L’organisateur se préserve<br />
ainsi des déconvenues. »<br />
Et le Managing Director du BITC<br />
d’étayer ses dires de cas concrets :<br />
« Le plus gros organisateur, c’est MCI,<br />
né d’une fusion et comptant 150 personnes<br />
; le plus petit n’en compte que<br />
3. Iceo vient de fusionner avec Colloqium.<br />
Meeting Time vient de s’associer<br />
avec un organisateur de foires et<br />
salons. »<br />
N’empêche ! Selon le même homme,<br />
les niches subsistent. Y compris pour<br />
les petits bureaux. C’est que sur le<br />
marché, il n’est pas que les grosses<br />
manifestations sous des chapiteaux<br />
montés dans trois palais du Heysel.<br />
Bien comprendre la mécanique de<br />
ce si vaste marché requiert encore<br />
de garder en tête que les congressistes<br />
ont parfois un cycle de rotation<br />
d’une décennie. Et que, par ailleurs,<br />
Bruxelles et sa localisation privilégiée<br />
compte en son sein la bagatelle<br />
de 2.000 associations dont le core business<br />
n’est autre que de réunir leurs<br />
troupes.<br />
dossier tourisme & congrès<br />
Business in serenity for 21 years<br />
16 meeting rooms overlooking the gardens with daylight,<br />
air-conditioning, terrace and wireless internet<br />
88 rooms featuring a wide range of facilities and comfort<br />
gourmet restaurant "Saint-Jean-des-Bois" and bar<br />
Les métiers du tourisme et des congrès se rencontrent lors d’une foire qui leur est dédiée<br />
A quand un « Convention<br />
Center » ?<br />
De son bureau de la rue de la Violette,<br />
à deux pas de la Grand-Place, Hervé<br />
Bosquet ne s’en fait cependant pas<br />
mystère : pour jouer dans la cour des<br />
grands, l’ouverture de « Square », le<br />
Palais des Congrès nouvelle mouture,<br />
se fait urgentissime. Et ce, paradoxalement,<br />
malgré des diffi cultés prévisibles,<br />
dès l’ouverture même, en termes<br />
d’hébergement.<br />
« Nous attendons un centre de congrès<br />
dédié à 3, 4, 5, 6.000 personnes. Selon<br />
le Plan de développement international<br />
(le fameux PDI voulu par le ministre-président<br />
de la Région, Charles<br />
Picqué), ce Convention Center s’établirait<br />
au Heysel. Tout ce potentiel-là est<br />
encore inexploité. Mais construire un<br />
auditoire sur le plateau du Heysel nécessite<br />
des budgets colossaux. Il faut<br />
donc une capacité suffi sante. Ce qui,<br />
selon moi, ne peut s’envisager qu’au<br />
centre, par des raisons de mobilité.<br />
Aujourd’hui, de par la fermeture du<br />
Palais des Congrès, nous n’avons pas<br />
d’énormes demandes… »<br />
Complémentarité des espaces<br />
A contrario, l’offre abonde pour des<br />
réunions oscillant entre 100 et 1.000<br />
à 1.200 participants. Qui peuvent, tout<br />
à loisir, se loger à Flagey, au Management<br />
Center Europe ou ailleurs. « En<br />
réalité, nous travaillons, depuis peu, de<br />
plus en plus par quartier : Rogier et ses<br />
5/6 hôtels, la Grand-Place, Louise et les<br />
complémentaires Hilton et Conrad ; le<br />
quartier Europe et le Sofi tel, etc. »<br />
conference/dinning room of 460 m² with bar and terrace<br />
balneotherapy center "Thalgo Limelette"<br />
indoor heated pool, fitness room and tennis court<br />
easy access from motorway E411 (exit n°6)<br />
rue Charles Dubois 87, 1342 Limelette | tel. 010 42 19 99 | seminaires@chateau-de-limelette.be | www.chateau-de-limelette.be<br />
57<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
ment aisément. « En général, un prestataire<br />
est appelé à suivre ses clients<br />
dans le monde. Parce que les congrès,<br />
de médecins, par exemple, bougent<br />
tous les ans, opèrent des tournantes<br />
entre les villes. Cela s’inscrit dans une<br />
volonté de fi délisation du fournisseur<br />
de services. L’organisateur se préserve<br />
ainsi des déconvenues. »<br />
Et le Managing Director du BITC<br />
d’étayer ses dires de cas concrets :<br />
« Le plus gros organisateur, c’est MCI,<br />
né d’une fusion et comptant 150 personnes<br />
; le plus petit n’en compte que<br />
3. Iceo vient de fusionner avec Colloqium.<br />
Meeting Time vient de s’associer<br />
avec un organisateur de foires et<br />
salons. »<br />
N’empêche ! Selon le même homme,<br />
les niches subsistent. Y compris pour<br />
les petits bureaux. C’est que sur le<br />
marché, il n’est pas que les grosses<br />
manifestations sous des chapiteaux<br />
montés dans trois palais du Heysel.<br />
Bien comprendre la mécanique de<br />
ce si vaste marché requiert encore<br />
de garder en tête que les congressistes<br />
ont parfois un cycle de rotation<br />
d’une décennie. Et que, par ailleurs,<br />
Bruxelles et sa localisation privilégiée<br />
compte en son sein la bagatelle<br />
de 2.000 associations dont le core business<br />
n’est autre que de réunir leurs<br />
troupes.<br />
dossier tourisme & congrès<br />
Business in serenity for 21 years<br />
16 meeting rooms overlooking the gardens with daylight,<br />
air-conditioning, terrace and wireless internet<br />
88 rooms featuring a wide range of facilities and comfort<br />
gourmet restaurant "Saint-Jean-des-Bois" and bar<br />
Les métiers du tourisme et des congrès se rencontrent lors d’une foire qui leur est dédiée<br />
A quand un « Convention<br />
Center » ?<br />
De son bureau de la rue de la Violette,<br />
à deux pas de la Grand-Place, Hervé<br />
Bosquet ne s’en fait cependant pas<br />
mystère : pour jouer dans la cour des<br />
grands, l’ouverture de « Square », le<br />
Palais des Congrès nouvelle mouture,<br />
se fait urgentissime. Et ce, paradoxalement,<br />
malgré des diffi cultés prévisibles,<br />
dès l’ouverture même, en termes<br />
d’hébergement.<br />
« Nous attendons un centre de congrès<br />
dédié à 3, 4, 5, 6.000 personnes. Selon<br />
le Plan de développement international<br />
(le fameux PDI voulu par le ministre-président<br />
de la Région, Charles<br />
Picqué), ce Convention Center s’établirait<br />
au Heysel. Tout ce potentiel-là est<br />
encore inexploité. Mais construire un<br />
auditoire sur le plateau du Heysel nécessite<br />
des budgets colossaux. Il faut<br />
donc une capacité suffi sante. Ce qui,<br />
selon moi, ne peut s’envisager qu’au<br />
centre, par des raisons de mobilité.<br />
Aujourd’hui, de par la fermeture du<br />
Palais des Congrès, nous n’avons pas<br />
d’énormes demandes… »<br />
Complémentarité des espaces<br />
A contrario, l’offre abonde pour des<br />
réunions oscillant entre 100 et 1.000<br />
à 1.200 participants. Qui peuvent, tout<br />
à loisir, se loger à Flagey, au Management<br />
Center Europe ou ailleurs. « En<br />
réalité, nous travaillons, depuis peu, de<br />
plus en plus par quartier : Rogier et ses<br />
5/6 hôtels, la Grand-Place, Louise et les<br />
complémentaires Hilton et Conrad ; le<br />
quartier Europe et le Sofi tel, etc. »<br />
conference/dinning room of 460 m² with bar and terrace<br />
balneotherapy center "Thalgo Limelette"<br />
indoor heated pool, fitness room and tennis court<br />
easy access from motorway E411 (exit n°6)<br />
rue Charles Dubois 87, 1342 Limelette | tel. 010 42 19 99 | seminaires@chateau-de-limelette.be | www.chateau-de-limelette.be<br />
57<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
Comprenez qu’en l’absence de grosses<br />
salles de congrès, c’est la complémentarité<br />
des espaces qui prévaut. Parce<br />
que, mine de rien, la perte consécutive<br />
à la fermeture des superfi cies du<br />
Mont des Arts est évaluée entre 2 et<br />
5 % maximum. Mais sur une manne,<br />
rappelons-le, de 4 milliards… Il est vrai<br />
aussi qu’en dépit d’une conjoncture<br />
redevenue porteuse, le taux d’occupation<br />
des hôtels, soit une moyenne de<br />
80 à 82 %, connaît un fameux fl échissement<br />
les samedis et dimanches. « Il<br />
est de 100 % en semaine ; de 40 %, le<br />
week-end. »<br />
Métier datant du XIXe<br />
« Si nos métiers sont aussi vieux que<br />
les réunions, décrit encore Hervé Bosquet,<br />
l’Expo 58 servit de déclencheur ».<br />
Conséquence très actuelle de boulots<br />
ayant fait leurs maladies de jeunesse :<br />
un souci désormais très marqué de<br />
« professionnalisation des métiers de<br />
la communication ». Il est de moins en<br />
moins question qu’un client grappille<br />
des compétences à gauche et à droite<br />
en mettant dix agences autour de la<br />
table. Ce qui, on s’en rend compte, va<br />
dans le sens de la concentration évoquée<br />
plus haut et de boîtes de communication<br />
subdivisées en départements<br />
séparés. Des entreprises, des<br />
départements où l’on prendra soin,<br />
tour à tour, de rédiger un carton d’invitation<br />
digne de ce nom, de l’envoyer<br />
à qui de droit, de dégoter le lieu idéal<br />
pour l’événement mis sur le pavois,<br />
de veiller au transport des invités,<br />
de mettre un soin tout particulier à<br />
l’excellence de leur accueil, etc. Une<br />
sorte de label « all in one » ne laissant<br />
strictement rien au hasard. Tout profi t<br />
pour le client !<br />
« Au prestataire à s’adapter à la demande.<br />
Avec la complexité, la sophistication<br />
propres à aujourd’hui… » ●<br />
Guy Bernard<br />
(1) in, Observatoire du tourisme à<br />
Bruxelles, rapport annuel 2006,<br />
édition 2007<br />
(2) in, L’emploi touristique en Région<br />
de Bruxelles-Capitale : tourisme<br />
d’affaires et tourisme de loisirs<br />
dossier tourisme & congrès<br />
Demandez le programme de la Brussels Meetings Week<br />
Vendredi 14 mars :<br />
De 10 à 17 h<br />
- « Job Day » de la « Meetings Industry<br />
» (Incentives, Conférences, Evénements,<br />
Horeca, Taxi, Tourisme, Catering)<br />
- Exposition « The Meetings Industry »<br />
A « La Tentation », 28 rue de Laeken, 1000<br />
Bruxelles<br />
Mardi 18 mars :<br />
Evénements pour clients VIP :<br />
12 h : aperçu des meilleurs « venues » et<br />
incentives à Bruxelles<br />
19 h 30 : Dîner VIP<br />
Mercredi 19 mars :<br />
De 9 h 30 à 18 h : inauguration offi cielle<br />
de l’« Emif » (European Meetings Industry<br />
Fair) Brussels Expo, hall 3<br />
Evénements clients VIP : visite de<br />
l’« Emif » et du village bruxellois<br />
19 h : soirée Brussels International<br />
where organising a meeting is<br />
easier than ever<br />
check out our “request for proposal” now<br />
www.brusselsinternational.be<br />
The Brussels Convention and Visitors Bureau, your key contact in the capital of Europe!<br />
Brussels International - Tourism & Congress<br />
Rue de la Violette 18 Violetstraat B - 1000 Brussels - Belgium<br />
mice@brusselsinternational.be - Tel: +32 2 549 50 50<br />
Jeudi 20 mars :<br />
De 9 h 30 à 18 h : « Emif » (European Meetings<br />
Industry Fair)<br />
Brussels Expo, hall 3<br />
De 14 à 18 h : « Career day »<br />
Vendredi 21 mars :<br />
De 11 h 30 à 15 h : événement de clôture :<br />
Présentation du calendrier culturel<br />
bruxellois 20<strong>08</strong><br />
Cérémonie des Awards<br />
Au Claridge, 24, chaussée de Louvain<br />
Contacts<br />
BITC - Brussels International – Tourism &<br />
Congresses<br />
18, rue de la Violette, 1000 Bruxelles<br />
t 02/549.50.58<br />
f 02/549.50.59<br />
www.brusselsmeetingsweek.be<br />
www.brusselsinternational.be<br />
www.aboutemif.com<br />
© Theo Poelaert<br />
59<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
60<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
dossier tourisme & congrès<br />
Un « Square » de 60 millions<br />
20 septembre 2009, 20 h 09. Retenez bien cette minute-là. A cet instant précis, « Square »,<br />
le successeur, ô combien modernisé, de feu le Palais des Congrès, étrennera une nouvelle<br />
ère. Celle d’un lieu de rencontre ouvert à l’international.<br />
Aux oubliettes les vétustes<br />
salles du Mont des Arts,<br />
inaugurées lors de l’Expo 58,<br />
défi nitivement enterrées un soir de<br />
2003 ! Aux oubliettes de l’histoire de<br />
Bruxelles aussi, et la dénomination et<br />
les atermoiements relatifs au devenir<br />
de l’archaïque Palais des Congrès :<br />
« Nous voulions changer d’image.<br />
Le terme palais est trop rigide ; l’associer<br />
à congrès ne dit rien dans le<br />
monde anglophone… », résume en<br />
deux traits Marc Van den Broeke, CEO<br />
de la SA Palais des Congrès.<br />
Lancée en septembre 2004, cette société<br />
tient, à ce jour, ses promesses,<br />
tant côté timing que projets. Son<br />
Brussels Meeting Centre, en cours de<br />
rénovation depuis mai 2007 (le bureau<br />
d’architectes A2RC travaille via<br />
des fonds du fédéral à hauteur de 75<br />
millions €), comprendra trois amphithéâtres,<br />
de 300, 500 et 1.200 places ;<br />
un espace événementiel, sous forme<br />
de hall polyvalent de 4.000 m2 en<br />
sous-sol ; une dizaine de salles de réunion<br />
(pour 100 personnes, chacune<br />
étant divisible en deux , précise notre<br />
hôte) ; ainsi qu’un hall panoramique<br />
rehaussé, annonce-t-on, d’une vue<br />
imprenable sur la capitale de l’Europe.<br />
Ajoutons-y encore 680 places<br />
de parking.<br />
L’identité même de « Square », un<br />
terme à manifeste vocation internationale,<br />
a aussi été inspirée par le<br />
design contemporain du grand cube<br />
de verre translucide qui, dès l’entrée,<br />
en sera l’incontestable marque de fabrique.<br />
Une entrée qui, dans le jardin<br />
même de l’Albertine, la bibliothèque<br />
nationale, offrira un auditorium en<br />
plein air. Le rêve pour des concerts ou<br />
des projections de fi lms…<br />
Enfi n, aux halls d’exposition, le complexe<br />
devrait intégrer l’équivalent<br />
d’une rue commerçante dans l’aile<br />
latérale. Comprenez que les particuliers<br />
se mêleront aux congressistes<br />
de tous horizons. Parce que la phi-<br />
losophie de ce lieu de rencontre cogéré<br />
pour une durée de 27 ans par GL<br />
Events (cette boîte française, cotée en<br />
Bourse a déjà la mainmise sur 21 sites<br />
similaires, à Shanghaï, Rio, Barcelone,<br />
Londres, Paris, etc.), repose bien sur<br />
l’hospitalité, la professionnalisation<br />
des services -« style Club Med dans<br />
le meilleur sens du terme », compare<br />
Marc Van den Boreke.<br />
Le Brussels Meeting Centre table<br />
prioritairement sur les congrès internationaux<br />
et la bagatelle de 200.000<br />
visiteurs par an. « A Bruxelles, les<br />
visiteurs étrangers dépensent, en<br />
moyenne, 350 € par jour. Avec l’effet<br />
multiplicateur que cela suppose pour<br />
l’activité économique de la capitale.<br />
Rempli, c’est-à-dire en comptant sur<br />
environ 70 congrès, 20 conventions<br />
d’entreprises, 200 séminaires, 100<br />
événements festifs et 10 expos, Square<br />
aura un chiffre d’affaires annuel<br />
de 60 millions €…. » ●<br />
Guy Bernard<br />
Un grand cube de verre translucide sera<br />
la marque de fabrique de Square<br />
© SA Palais des Congrès
From London Heathrow, the extensive<br />
bmi network offers connections to<br />
destinations in the UK, Ireland, Africa,<br />
the Middle-East and Central Asia.<br />
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62<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
dossier tourisme & congrès<br />
HÔTELLERIE<br />
Ces étoiles ne pâlissent pas<br />
Pourquoi les complexes hôteliers ne lâchent-ils pas une étoile pour se faire plus abordables<br />
pour les voyages d’affaires ? Parce que le commerce mondial est régi par trois phénomènes<br />
récents et le sacro-saint repère du prix. Explications d’un expert du secteur.<br />
Les quinze 5 étoiles bruxellois<br />
n’auraient-ils pas intérêt à<br />
laisser tomber l’une ou l’autre<br />
étoile, aux fi ns d’attirer davantage<br />
de clients business, de plus en plus<br />
soucieux de réduire leurs frais ? Président<br />
de la commission Tourisme de<br />
Beci, Baudouin Gillis a mis un sérieux<br />
bémol à ce sentiment. Doublement<br />
bien placé pour<br />
évoquer cette problématique,<br />
parce qu’aussi vice-président<br />
de Carlson Wagonlit<br />
Travel (leader mondial des<br />
agences de voyages avec un<br />
CA de près de milliards par<br />
an), notre interlocuteur a<br />
pointé trois phénomènes ré-<br />
Baudouin Gillis gissant le secteur.<br />
Offre et demande<br />
En un, le Yield Management, à savoir<br />
la fi xation de prix en fonction de la<br />
demande. « Si un congrès se met sur<br />
pied, le tarif monte, jusqu’à ce qu’offre<br />
et demande se rejoignent. Une chambre<br />
peut, par exemple, coûter 200 €<br />
en cas de forte demande et, huit jours<br />
plus tard, partir à 90. Ryanair ne pratique<br />
pas autrement. On vend au prix<br />
auquel le marché est prêt à l’absorber.<br />
Ce qui contredit totalement le principe<br />
selon lequel le prix de vente serait égal<br />
au prix de revient plus la marge. »<br />
Dans l’hôtellerie, cette approche est<br />
devenue la règle à 99 %. « Un prix fi xe<br />
de 100 € balance aujourd’hui entre 50<br />
et 200 €, selon le calendrier, un événement,<br />
le temps, l’environnement,<br />
etc. » C’est si vrai que le prix affi ché ne<br />
s’applique plus que dans 10 à 15 % des<br />
cas. Pour pouvoir grimper jusqu’à cinq<br />
fois…<br />
Faire payer l’accessoire<br />
Elément perturbateur numéro 2, évoqué<br />
par Baudouin Gillis : le phénomè-<br />
ne des taxes sur la nuitée. Les hôtels<br />
ont un réel intérêt fi nancier à mettre le<br />
paquet sur l’accessoire. « De nos jours,<br />
on met une nuitée à 20 et le petit déjeuner<br />
à 100, plutôt que l’inverse. Parce<br />
que, comme dans d’autres secteurs, on<br />
ne gagne plus de l’argent sur le principal,<br />
simple facteur d’attraction pour le<br />
client. Au resto, la nourriture se paye<br />
100 et le vin, 120 ; votre GSM s’achète<br />
10 €, le chargeur, 20. C’est pareil dans<br />
les banques. »<br />
Présence sur le web<br />
Le ranking, enfi n, s’inscrit comme la<br />
troisième évolution du marché hôtelier<br />
et d’autres. « Avec Internet, chacun<br />
peut comparer. Il importe donc d’être<br />
le moins cher ou le meilleur. On fi xe<br />
dès lors un prix le plus bas possible,<br />
quitte à ce que les accessoires coûtent<br />
plus chers. Un exemple ? Un 5 étoiles à<br />
100 € sera le premier, un 4 étoiles au<br />
même tarif, le dernier. »<br />
Dans ce contexte, l’astuce consiste<br />
à être en tête. Ce que réalise Ryanair<br />
dans son domaine, avec un Bruxelles-<br />
Barcelone à 1 €. En effet, le carburant<br />
et les frais annexes n’entrent pas en<br />
ligne de compte dans le ranking…<br />
Conjuguez les trois phénomènes et<br />
considérez les perturbations qui en<br />
découlent. A Bruxelles toutefois, le<br />
prix prime, affi rme Baudouin Gillis.<br />
Mais il conviendrait que chaque hôtel,<br />
chaque ville dispose d’un règlement<br />
correspondant à cette réalité, avec laquelle<br />
bien peu de gens jonglent.<br />
Se retirer une étoile ?<br />
Retour au questionnement initial : certains<br />
établissements sont-ils tentés de<br />
gommer une fl eur à leur boutonnière ?<br />
Non ! « Bruxelles, du point de vue hôtelier,<br />
reste vraiment très attractive par<br />
rapport à Francfort, Londres, Madrid<br />
ou Rome. Chez nous, ce secteur est éga-<br />
lement très performant. Par contre, le<br />
secteur devrait s’autoréguler et faire<br />
place à davantage de transparence. Des<br />
4 étoiles affi chent des prix de 5 étoiles<br />
et inversement. »<br />
Last but not least, argument suprême<br />
pour le maintien des auréoles au frontispice<br />
des Métropole, Conrad et autres<br />
Sheraton, « les entreprises intelligentes<br />
limitent les voyages d’affaires en fonction<br />
d’une enveloppe budgétaire. Ceux<br />
qui le font via une Travel Policy focalisée<br />
sur les étoiles constituent un petit<br />
danger. Mais elles sont marginales. »<br />
Et où donc, selon le Président de la commission<br />
Tourisme de Beci, le bât blesserait-il<br />
dans l’attractivité bruxelloise ?<br />
« Dans l’absence d’image claire de la<br />
capitale, en Belgique et à l’étranger !<br />
Enormément de choses polluent : l’instabilité<br />
gouvernementale, les échos négatifs<br />
dans la presse, la multiplicité des<br />
offi ces de tourisme, etc. On perd des recettes<br />
et des emplois, de façon criante.<br />
Qui plus est, le secteur privé abuse parfois<br />
aussi.» ●<br />
Guy Bernard<br />
Le Conrad est l’hôtel 5 étoiles<br />
le plus connu de la capitale
ALTERNATIVE<br />
Loger chez l’habitant :<br />
la nouvelle tendance ?<br />
Certainement pas Olivier Poulaert,<br />
fondateur de Bed &<br />
Brussels, à la fois guide, annuaire,<br />
site de réservation et structure<br />
chapeautant les diverses chambres<br />
d’hôtes de la capitale. S’il créa Bed &<br />
Brussels en 1995, ce fut essentiellement<br />
pour répondre aux attentes de<br />
ces touristes urbains, accoutumés à<br />
humer l’atmosphère d’une ville le<br />
temps d’un week-end. Aujourd’hui<br />
pourtant, 42% de plus de 18000 réservations<br />
faites via son site sont<br />
réalisées par une clientèle business;<br />
une clientèle par ailleurs toujours<br />
plus demandeuse de ce type de logements…<br />
La 1ère clé du succès :<br />
la convivialité<br />
Comment expliquer l’engouement<br />
pour les chambres d’hôtes d’une<br />
frange de la population habituée<br />
au confort d’hôtels? Pour Olivier<br />
Poulaert, il n’y a pas de réponse<br />
unique à cette question. Si certains<br />
hommes d’affaires se tournent vers<br />
ce type de formule, c’est parce qu’ils<br />
l’ont testée auparavant en simples<br />
touristes et qu’ils l’ont appréciée;<br />
d’autres la choisissent parce qu’ils<br />
veulent découvrir des facettes<br />
moins connues de la capitale ou faire<br />
des rencontres brèves mais intéressantes<br />
; beaucoup sont tout simplement<br />
à la recherche d’un type de<br />
logement moins conformiste, plus<br />
intime, bref, éloigné des standards<br />
hôteliers.<br />
Et il est vrai que si, sur les quelques<br />
180 chambres d’hôtes ouvertes ac-<br />
tuellement à Bruxelles, certaines<br />
sont meublées avec une rare simplicité,<br />
d’autres le sont avec bien plus<br />
de panache. Ainsi, à côté des boudoirs<br />
en bois de rose et aux lourdes<br />
tentures, on trouvera des greniers à<br />
la décoration monochrome et aux<br />
lignes épurées ou, au contraire, des<br />
intérieurs plus feutrés, ornés de babioles<br />
et tapisseries aux couleurs<br />
chaudes, fleurant bon l’Orient.<br />
dossier tourisme & congrès<br />
Que le concept de chambres d’hôtes séduise les touristes venus fl âner dans les ruelles<br />
bruxelloises le temps d’un week-end n’étonne plus personne… Mais qui eût cru qu’il remporterait<br />
un succès tout aussi vif auprès de la clientèle d’affaires ?<br />
Dans une grande<br />
maison à deux pas de<br />
la place Meiser, trois<br />
chambres à thèmes<br />
ont été aménagées ;<br />
toutes les trois sont<br />
un malicieux clin<br />
d’œil à la belgitude:<br />
« Tintin et la lune »<br />
avec sa décoration<br />
tout en rouge et<br />
blanc, « The Belgian<br />
chocolate » aux tons<br />
bruns-gourmands et<br />
« Le grand Jacques »<br />
avec ses murs bleu<br />
nuit, parsemés de citations<br />
de Brel.<br />
Cependant, ce qui séduit le plus les<br />
voyageurs, c’est la convivialité du<br />
concept même des chambres d’hôtes<br />
: un accueil chaleureux, une soirée<br />
passée dans un cadre douillet, un<br />
copieux petit-déjeuner pris en compagnie<br />
des propriétaires des lieux…<br />
Tout cela, sans compter un service<br />
pouvant concurrencer les meilleurs<br />
hôtels, mais à un prix plus abordable<br />
(entre 35 € et 95 € par nuit).<br />
« Tintin et la lune »<br />
« Le grand Jacques »<br />
63<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE
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N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
dossier tourisme & congrès<br />
Chambre décorée avec des objets chinés, dans une maison entièrement<br />
rénovée et située près de la Gare du Midi.<br />
« Absolutely Fabulous »<br />
Cela étant, si loger chez l’habitant attire<br />
une clientèle d’affaires de plus en<br />
plus nombreuse, il n’en est pas moins<br />
vrai que c’est d’une clientèle bien<br />
particulière – européenne, souvent<br />
française – qu’il est question.<br />
La 2ème clé du succès :<br />
l’adaptation<br />
Avoir su s’adapter aux exigences de<br />
la clientèle business est pour beaucoup<br />
dans le succès des guest rooms<br />
bruxellois. De fait, répondant aux<br />
attentes implicites des clients, de<br />
« Flat - mezzanine »<br />
nombreux propriétaires ont commencé<br />
à équiper leurs chambres de<br />
connexion WiFi et à pratiquer des remises<br />
pour les clients réguliers ou en<br />
séjour prolongé. D’autres ont débuté,<br />
par l’entremise de Bed & Brussels,<br />
des partenariats ponctuels ou structurels<br />
avec des organisateurs des<br />
foires, salons et autres événements.<br />
Nombre d’entre eux ont encore fi ni<br />
par miser sur le haut de gamme, afi n<br />
de convenir à cette clientèle de choix<br />
que sont les voyageurs en costumecravate.<br />
Pour sa part, l’équipe de Bed & Brussels<br />
n’est pas non plus restée inactive,<br />
puisqu’elle compte ouvrir prochainement<br />
un site dédié exclusivement à<br />
ces maisons d’hôtes top-of-the-range,<br />
qui fonctionnent encore souvent en<br />
électrons libres. Les regrouper permettrait<br />
de mieux répondre aux besoins<br />
de la clientèle d’affaires, tout en<br />
ouvrant à ce business model de nouvelles<br />
perspectives d’avenir. Parmi celles-ci,<br />
on peut citer la mise sur pieds<br />
d’une fédération rassemblant les B&B<br />
des grandes villes européennes ou<br />
encore l’implantation, dans les pays<br />
récemment entrés dans l’Union européenne,<br />
d’un système bien charpenté<br />
de l’hébergement chez l’habitant.<br />
Bien équipées, bien situées, réservant<br />
parfois d’agréables surprises, les<br />
chambres d’hôtes séduisent un public<br />
de plus en plus large, y compris<br />
au sein de la clientèle business. Mais<br />
cela suffi t-il pour autant à en faire la<br />
« nouvelle tendance » du moment ?<br />
Peut-être pas tout à fait… Cela suffi t,<br />
en tout cas, pour en parler comme<br />
d’une «pratique ancienne » remise<br />
avec succès au goût du jour. ●<br />
Weronika Kasprzak<br />
Bed & Brussels<br />
info@BnB-Brussels.be<br />
www.BnB-Brussels.be<br />
Flat avec double chambre en mezzanine, à la décoration sobre et contemporaine, aménagé dans le grenier d’une<br />
ancienne maison de maître de Saint-Gilles.
BLOC-NOTES<br />
Formations<br />
Management<br />
• Gagnez en performance grâce à l’affi rmation<br />
de soi<br />
Formateur : Daniel VAN HUMBEECK<br />
Les 11 et 18 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h30<br />
• Comment entretenir de bonnes relations<br />
avec ses partenaires<br />
Formateur ; Jean-Pierre MORONVAL<br />
Le 14 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h<br />
• Gérez vos relations syndicales au<br />
quotidien<br />
Formateur : Pierre GALLOUX<br />
Les 17 et 24 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h30<br />
• Mieux se connaître pour mieux communiquer<br />
et mieux motiver<br />
Formateur : Jacques PREMONT<br />
Le 29 avril 20<strong>08</strong> de 9h à 17h<br />
Organisation<br />
• Sécurité et informatique dans les PME<br />
Formateur : Denys BORNAUW<br />
Le 19 mars 20<strong>08</strong>, de 14h à 17h30<br />
• Optimisez votre communication grâce<br />
au courrier électronique<br />
Formateur : Anne VERVIER<br />
Le 20 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à17h30<br />
• Gérez votre temps : il vaut de l’or<br />
Formateur : Luc TOUBEAU<br />
Le 22 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h<br />
Commercial<br />
• Redynamiser vos ventes<br />
Formateur : Jean-Luc de Vergnies<br />
Le 23 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17<br />
Gestion/fi nance<br />
• Calculez vos coûts et maîtrisez vos<br />
marges<br />
Formateur : Emmanuel HACHEZ<br />
Le 15 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h<br />
• Récupérez vos créances<br />
Formateur : Pierre GALLOUX<br />
Le 25 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 12h30<br />
Stratégie<br />
• Comment réussir sa croissance<br />
Formateur : Dominique DELIEGE<br />
Le 7 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à 12h30<br />
Café Coach<br />
Vivre le changement<br />
Animateur : Donald Niclaus<br />
Le 10 avril 20<strong>08</strong>, de 12h à 14h30<br />
Infos<br />
Brigitte van der Mensbrugghe<br />
t 02 643 78 30<br />
bvdm@beci.be<br />
Séminaires<br />
législation sociale<br />
• Elections sociales 20<strong>08</strong> : les opérations<br />
de vote<br />
Orateurs : Nadine BEAUFILS, François<br />
LAGASSE et Alain LANCELOT<br />
Le mardi 8 avril 20<strong>08</strong> de 9h à 17h30<br />
• Fin du contrat de travail et accès à la<br />
pension légale<br />
Orateurs : Guy ELEBAUT et Christian<br />
WAMPACH<br />
Le lundi 14 avril 20<strong>08</strong> de 14h à 17h<br />
• Le règlement de travail<br />
Orateurs : Damien DELATOUR et Olivier<br />
RIJCKAERT<br />
Le lundi 21 avril 20<strong>08</strong> de 14h à 17h<br />
Infos<br />
Frédéric Simon<br />
t 02 643 78 17<br />
fs@beci.be<br />
Création d’entreprise<br />
• Séances d’info « Réalisez votre<br />
projet »<br />
De 10 à 11h30 : mercredi 26/3<br />
De 14 à 15h30 : mercredi 19/3<br />
Infos<br />
Nadine Ndjeka Shango<br />
t 02 643 78 21<br />
ns@beci.be<br />
Mirella Zaccagnini<br />
t 02 643 78 46<br />
mz@beci.be<br />
Activités du département<br />
international<br />
19 mars 20<strong>08</strong><br />
Lancement d’Enterprise Europe<br />
Brussels, 18h30 au Salon <strong>Entreprendre</strong><br />
20<strong>08</strong> à Tour & Taxis - salle<br />
Adam Smith.<br />
21 avril 20<strong>08</strong><br />
Séance d’information et accueil d’une<br />
importante délégation d’hommes<br />
d’affaires argentins chez Beci.<br />
20, 21 et 22 mai 20<strong>08</strong><br />
13e édition de Futurallia à Québec<br />
5-6 juin<br />
Mission économique Hongrie<br />
Infos<br />
Jean-Philippe Mergen<br />
t 02 210 01 77<br />
jpm@beci.be<br />
Events<br />
18 / 03 / 20<strong>08</strong> • Zinner<br />
28 / 05 / 20<strong>08</strong> • <strong>BECI</strong> Golf Trophy<br />
29 / 05 / 20<strong>08</strong> • Soirée Info<br />
4 / 06 / 20<strong>08</strong> • Starters Night<br />
19 / 06 / 20<strong>08</strong> • Garden Party<br />
www.beci.be/events<br />
events@beci.be<br />
Offres et demandes<br />
Vous avez quelque chose à vendre ?<br />
Vous recherchez un nouveau collaborateur ?<br />
Vous souhaitez entrer en contact avec de<br />
nouveaux partenaires ?<br />
Cette rubrique est pour vous ...<br />
Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne, vous avez<br />
la possibilité d’insérer votre annonce.<br />
En outre, une réduction de 10% sera accordée<br />
aux membres de Beci.<br />
Interessé ?<br />
Contactez pour tout renseignement le Service<br />
des Publications<br />
Didier Amandt - Tél. 02-643 78 34<br />
- da@beci.be<br />
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Contactez sans engagement<br />
ROFIN sa/nv<br />
Tél.02-353 06 78 • Fax: 02-354 47 78<br />
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20 ANS DE RESULTATS,<br />
D’EXPERIENCE,DE DISCRETION, DE<br />
COMPETENCE ET D’INDEPENDANCE<br />
AU SERVICE DE PLUS DE CENT<br />
CLIENTS<br />
Index<br />
Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous<br />
tenons à remercier pour leur soutien :<br />
• ACERTA<br />
• AXA<br />
• AVI-INTRADE<br />
• BELGACOM<br />
• BFM<br />
• BITC<br />
• BMI<br />
• BOB SOFTWARE<br />
• CHATEAU DE LIMELETTE<br />
• DATA TRANSLATIONS<br />
• D’IETEREN<br />
• GOOGLE<br />
• HDP<br />
• ING<br />
• KOMPASS<br />
65<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
• LA POSTE<br />
• MENSURA<br />
• MERAK<br />
• MINISTERE DE LA REGION<br />
DE BRUXELLES-CAPITALE<br />
– ADMINISTRATION<br />
DE L’ECONOMIE ET DE<br />
L’EMPLOI<br />
• PARC DES EXPOSITIONS<br />
DE BRUXELLES<br />
• REGUS<br />
• RENCONTRES AU SOM-<br />
MET DE DEAUVILLE<br />
• SALON ENTREPRENDRE<br />
• SWISS POST BELGIUM
66<br />
N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />
DEMANDES D’ADMISSION<br />
à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles (Beci)<br />
PAR PRESENTATION DIRECTE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
Aastra Belgium SA, Rue de la Grenouillette<br />
2b - 1130 Bruxelles CODE NACE : 51870 - Commerce<br />
de gros d’autres machines utilisées<br />
dans l’industrie, le commerce et la navigation<br />
del. : Grégoire Thierry.<br />
ADXL SPRL, Rue du Collège 52 - 1050 Bruxelles<br />
CODE NACE : 74141 - Bureau de relations publiques<br />
– 74142 - Autres conseils pour les affaires<br />
et le management del. : Duprez Aymeric.<br />
Alpha Card SCRL, Boulevard du Souverain 100<br />
- 1170 Bruxelles CODE NACE : 65221 - Crédit à<br />
la consommation del. : Fimmers Peter.<br />
Armonia SA, Avenue des Nénuphars 22 - 1160<br />
Bruxelles CODE NACE : 22110 - Edition de livres<br />
del. : de Vos Thierry.<br />
Aymeric Guyomarch - Little Mouse PPE,<br />
Chaussée d’Alsemberg 672 - 1180 Bruxelles<br />
CODE NACE : 22250 - Autres activités annexes<br />
à l’imprimerie 74401 - Agences de publicité<br />
del. : Guyomarch Aymeric.<br />
Because SPRL, Rue des Ménages 2 - 1000<br />
Bruxelles CODE NACE : 72100 - Conseil en systèmes<br />
informatiques 74142 - Autres conseils<br />
pour les affaires et le management del. :<br />
Korkmaz Levent.<br />
Bellas SCRL, Rue Dieudonne Lefèvre 49 - 1020<br />
Bruxelles CODE NACE : 60242 - Transports<br />
routiers de marchandises63404 - Agences en<br />
douane del. : Bellas Kosta.<br />
BLC - Business Club Belgo-Luxembourgeois<br />
en Suisse ASBL, Avenue de Tourbillon 33 - CH-<br />
1950 Sion - Suisse del. : Fabry Christian.<br />
Brand in Progress SPRL, Avenue du Brésil 10<br />
- 1000 Bruxelles del. : Roose Richard.<br />
Capitalium SPRL, Route de Genval 32 - 1380<br />
Ohain CODE NACE : 51190 - Intermédiaires<br />
non spécialisés du commerce 74131 - Bureau<br />
d’étude de marché del. : Dupont Patrice.<br />
Capitalium Consult SPRL, Route de Genval<br />
32 - 1380 Ohain CODE NACE : 74142 - Autres<br />
conseils pour les affaires et le management<br />
del. : Van Acker Véronique.<br />
Cockpit Group SA, Avenue Jules César 2 - 1150<br />
Bruxelles CODE NACE : 85599 - Autres formes<br />
d’enseignement del. : Loutre Xavier.<br />
Davin SA, Rue des Aises 5 - 6060 Gilly CODE<br />
NACE : 52487 - Commerce de détail d’équipements<br />
de bureau et d’ordinateurs del. : Davin<br />
Bernard.<br />
Detemmerman Julie PPE, Rue de Cortil Bailly<br />
19 - 1380 Lasne CODE NACE : 52423 - Commerce<br />
de détail de vêtements pour dames del. :<br />
Detemmerman Julie.<br />
Didier Ropers PPE, Avenue Milcamps 50 - 1030<br />
Bruxelles del. : Ropers Didier.<br />
Djoser SA, Rue Saint-Denis 270 - 1190 Bruxelles<br />
CODE NACE : 52462 - Commerce de détail<br />
de quincaillerie, peintures et matériaux de<br />
construction ( y compris les bricocenters) avec<br />
une surface de vente de plus de 400 m2 del. :<br />
Saglam Erkut.<br />
Druart Jean Louis PPE, Chemin des Hayettes 9<br />
- 1340 Ottignies del. : Druart Jean Louis.<br />
EFMD AISBL, Rue Gachard 88 bte 3 - 1050<br />
Bruxelles CODE NACE : 74141 - Bureau de relations<br />
publiques 91120 - Activités d’organisations<br />
professionnelles del. : Fizaine André.<br />
ELabid PPE, Rue Saint-Lambert 50 - 1200<br />
Bruxelles del. : Elabid Karima.<br />
Finco Consulting SPRL, Place Adolphe Sax 5/5<br />
- 1050 Bruxelles CODE NACE : 70120 - Mar-<br />
chands de biens immobiliers pour compte<br />
propre del. : Micciche Francesco.<br />
Gefor SA, Avenue des Aubepines 96 - 1180<br />
Bruxelles CODE NACE : 65230 - Autres intermédiations<br />
fi nancières 74131 - Bureau d’étude<br />
de marché del. : de Smet Jean.<br />
Heli and Co SA, Aérodrome de la Sauvenière<br />
- 4900 Spa CODE NACE : 63230 - Services<br />
annexes des transports aériens del. : de Coster<br />
Thibault.<br />
Ivo Defossé Bureau Expert Comptable SCPRL,<br />
Rue Saint Norbert 17 - 1090 Bruxelles CODE<br />
NACE : 74121 - Comptables del. : Defossé Ivo.<br />
Janson Baugniet SCRL, Chaussée de la Hulpe<br />
187 - 1170 Bruxelles CODE NACE : 74111 - Cabinets<br />
d’avocats et conseillers juridiques del. :<br />
Glansdorff François.<br />
Jet Airways NV, Bessenveldstraat 23 - 1830<br />
Diegem CODE NACE : 63230 - Services<br />
annexes des transports aériens del. : Hollands<br />
Stefaan.<br />
KAOS Films SPRL, Rue du Nord 66 - 1000<br />
Bruxelles CODE NACE : 74401 - Agences de<br />
publicité – 92113 - Production d’autres fi lms<br />
92120 - Distribution de fi lms del. : Lauber<br />
Patrick.<br />
Karthaus Robert PPE, Avenue Louis Clesse 28<br />
- 1160 Bruxelles del. : Karthaus Robert.<br />
Lima ASSOC, Rue Bonaventure 244 - 1090<br />
Bruxelles CODE NACE : 51384 - Autres commerces<br />
de gros alimentaires spécialisés del. :<br />
Van Gyseghem Marc.<br />
Line Invest SA, Chaussée de Louvain 30 - 1210<br />
Bruxelles CODE NACE : 74142 - Autres conseils<br />
pour les affaires et le management del. :<br />
Sterck Paul.<br />
Lionbridge Belgium SPRL, Boulevard Louis<br />
Schmidt 3 - 1040 Bruxelles CODE NACE : 74832<br />
- Services de traduction et interprètes del. :<br />
Tirry Rudi.<br />
Michel F. Vanpé PPE, Rue de Jolimont 13 - 5600<br />
Romedenne CODE NACE : 74142 - Autres<br />
conseils pour les affaires et le management<br />
del. : Vanpé Michel F.<br />
Mostade Jean-Pol PPE, Rue Grande 13 - 6760<br />
Gomery CODE NACE : 74131 - Bureau d’étude<br />
de marché - Marktonderzoekbureaus del. :<br />
Mostade Jean-Pol.<br />
Mozaïk Creations SPRL, Rue Valduc 18 - 1160<br />
Bruxelles CODE NACE : 21230 - Fabrication<br />
d’articles de papeterie 52470 - Commerce de<br />
détail de livres, journaux et papeterie del. :<br />
Dagnelie Catherine.<br />
Novitis SPRL, Rue de Dinant 5 - 1000 Bruxelles<br />
CODE NACE : 30020 - Fabrication d’ordinateurs<br />
et d’autres équipements informatiques<br />
52487 - Commerce de détail d’équipements<br />
de bureau et d’ordinateurs 72100 - Conseil en<br />
systèmes informatiques del. : Alvandi Kambiz.<br />
Poswick Béatrice PPE, Avenue des Lucioles<br />
32 - 1170 Bruxelles del. : Poswick-Vanduyse<br />
Béatrice.<br />
Prévention Pharma SA, Avenue du Fort<br />
Jaco 69 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 15880<br />
- Fabrication de préparations homogénéisées<br />
et d’aliments diététiques 52310 - Pharmacies<br />
del. : Welner Zeev.<br />
Restobowl NV, Grote Markt 4 - 8870 Izegem<br />
CODE NACE : 55301 - Restauration de type<br />
traditionnel del. : Vanhonsebrouck Aline.<br />
Romaniuk Alice PPE, Rue de l’Orient 112 - 1040<br />
Bruxelles del. : Romaniuk Alice.<br />
Silicone Services SPRL, Chemin du Puits 85<br />
- 1180 Bruxelles CODE NACE : 24410 - Fabrication<br />
de produits pharmaceutiques de base<br />
del. : Rome Christian.<br />
Sita Belgium SA, Rue Gatti de Gamond 254<br />
- 1180 Bruxelles CODE NACE : 74203 - Etudes<br />
techniques et activités d’ingénierie 90003<br />
- Ramassage, déversement et traitement<br />
des déchets agricoles et industriels et des<br />
débris de construction au de démolition del. :<br />
Berthoud Mathieu.<br />
Smash Management SPRL, Rue du Roseau 60<br />
- 1180 Bruxelles CODE NACE : 92611 - Gestion<br />
et exploitation de centres sportifs del. :<br />
Flament Eric.<br />
Supinfo Europe SPRL, Avenue Louise 228 -<br />
1050 Bruxelles CODE NACE : 74141 - Bureau de<br />
relations publiques del. : Gard Edith.<br />
The Coffee Company SPRL, Rue de l’Aqueduc<br />
47 - 1060 Bruxelles del. : Lafontaine François.<br />
Trace SA, Boulevard Emile Jacquemin 18<br />
- 1000 Bruxelles CODE NACE : 74502 - Agences<br />
d’intérimaires et fourniture de personnel<br />
temporaire del. : Petit Evelyne.<br />
Universal Marketing Trade BVBA, Edingseweg<br />
23 - 9500 Geraardsbergen del. : Van Mieghem<br />
Michael.<br />
Varlet Jean-Luc PPE, Avenue des Sorbiers 22 A<br />
- 1180 Bruxelles del. : Varlet Jean-Luc.<br />
Vasileva Zhivka PPE, Baron de Vironlaan 16 -<br />
1700 Dilbeek CODE NACE : 74852 - Secrétariat,<br />
traduction et routage del. : Vasileva Zhivka.<br />
Vimatech SPRL, Avenue de l’Opale 59 - 1030<br />
Bruxelles CODE NACE : 73200 - Études de<br />
marché et sondages d’opinion del. : Cosset<br />
Philippe.<br />
VisitOnWeb SPRL, Rue Dries 167 - 1200 Bruxelles<br />
CODE NACE : 61900 - Autres activités de<br />
télécommunication - Overige telecommunicatie<br />
del. : Mercier Franklin.<br />
Wide Resources Management SPRL, Rue<br />
Henri Michaux 4 - 1348 Louvain-la-Neuve del. :<br />
Desmadril William.<br />
William Croze PPE, Rue du Trône 146 - 1050<br />
Bruxelles CODE NACE : 67203 - Autres auxiliaires<br />
d’assurances del. : Croze William.<br />
* Ceux de nos membres qui<br />
auraient des doutes quant à la<br />
parfaite honorabilité des candidats<br />
présentés sont instamment<br />
priés de nous en avertir d’urgence,<br />
en nous communiquant tous renseignements<br />
susceptibles de nous<br />
éclairer. La présente liste a simplement<br />
pour but de signaler à nos<br />
adhérents les candidatures des<br />
nouveaux membres. Elle ne préjuge<br />
en rien quant à l’admission,<br />
celle-ci n’étant acquise qu’après<br />
approbation par le Conseil d’Administration<br />
de la Chambre de Commerce<br />
et d’Industrie de Bruxelles.<br />
Les candidats seront avisés individuellement<br />
de l’admission.
Aujourd’hui,<br />
c’est votre radio<br />
qui vous écoute.<br />
Pour une fois, inversons les rôles. Vous êtes auditeur de Bfm, la radio 100 % info ? Vous l’écoutez<br />
un peu, beaucoup, passionnément ? Pour mieux vous connaître et encore mieux répondre à vos<br />
attentes, nous vous donnons la parole. Qui êtes-vous ? Quelles sont les émissions que vous<br />
préférez et celles que vous appréciez moins ? Bfm doit-elle diffuser de la musique ? Y a-t-il trop<br />
ou pas assez d’infos spécifi quement belges ? Répondez à l’enquête que nous organisons avec<br />
Dedicated Resarch. Quelques minutes suffi sent.<br />
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Charleroi 101.4 Wavre/LLN 101.9 Mons 104.9 Liège 106.7 Namur 107.1 Bruxelles 107.6
Nos ingénieurs apprécient aussi l’élégance.<br />
C’est sous l’enveloppe d’une voiture que l’on peut apprécier tout le savoir-faire d’un ingénieur.<br />
Pourtant, dans les lignes pures de la Passat Variant, on peut déjà lire toute la sensibilité dont ont<br />
fait preuve nos architectes de l’automobile. De la calandre chromée au railing de toit, elle se veut<br />
irréprochable dans les moindres détails. L’attention toute particulière dont elle a bénéfi cié fait de<br />
cette Passat Variant une véritable ode à l’élégance.<br />
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la console centrale • ordinateur de bord « Plus » • volant et pommeau du changement de vitesse<br />
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au moins 6 mois au nom du dernier propriétaire. Seulement valable pour les particuliers. Prix au 29.01.<strong>08</strong>. Prix du modèle exposé : 25.124,50 € exc. jantes, disponibles en accessoires. Consommation<br />
moyenne (l/100 km) : 5,2 - 10,0 / émissions CO 2 (g/km) : 137 - 240. Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.volkswagen.be<br />
DDB