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Entreprendre Mars 08 - BECI

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Magazine de Beci<br />

Brussels Enterprises Commerce & Industry<br />

TOURISME & CONGRÈS<br />

Le salon des pros<br />

du congrès, clap 3e !<br />

MARKETING<br />

& VENTE<br />

Bruxelles,<br />

à la conquête<br />

du chaland<br />

<strong>Mars</strong> 20<strong>08</strong> • n° 3<br />

Karel Lowette,<br />

nouveau président du Comité Voka<br />

de Bruxelles<br />

« Bruxelles est une<br />

opportunité unique »


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edito<br />

La mobilité, encore et encore…<br />

Le thème de la mobilité est devenu récurrent. Il est la<br />

préoccupation majeure et transversale de la plupart<br />

des débats ou des dossiers actuels, qu’il s’agisse de<br />

l’attractivité internationale de Bruxelles (Plan de développement<br />

international et schéma<br />

directeur du quartier européen), de<br />

la coopération interrégionale en matière<br />

de politique de l’emploi (dont<br />

le Plan pour l’emploi des jeunes), de<br />

l’élaboration du Plan Climat bruxellois<br />

2020, de la prévention des pics de<br />

pollution, de l’affectation du refi nancement<br />

de Bruxelles (c’est l’une des<br />

rares concessions du « Groupe des<br />

Sages » aux demandes unanimes du<br />

gouvernement bruxellois en matière<br />

de réformes institutionnelles).<br />

Le thème « mobilise » le législateur<br />

(préparation d’ordonnances sur le<br />

Plan des déplacements d’entreprises,<br />

sur la création de l’agence régionale<br />

des stationnements) et les institutions consultatives régionales<br />

(Commission régionale de la mobilité, Conseil<br />

économique et social, Commission régionale de développement).<br />

Beci lui consacre ses éditoriaux, et une bonne partie de<br />

sa force de persuasion dans d’interminables débats opposant<br />

milieux économiques (pour lesquels la mobilité<br />

est vitale), les milieux politiques (qui craignent que l’excès<br />

de mobilité favorise l’exode de la population bruxelloise)<br />

et les associations environnementales (qui veulent<br />

le moins de mobilité possible). Le problème est que l’on<br />

en parle trop, et souvent de façon peu pertinente. L’on oppose<br />

fl uidité et sécurité (« la congestion est moins dangereuse<br />

que la vitesse… »), accessibilité et convivialité (les<br />

voiries rétrécies favorisent la vie locale – tant pis pour les<br />

entreprises… locales), effi cacité et rentabilité (le tram est<br />

préféré au métro, parce qu’il est moins cher, même s’il est<br />

moins effi cace). On jette le manche avant la cognée : il<br />

est plus rapide d’entraver le trafi c que de développer des<br />

transports en commun alternatifs performants.<br />

Et pourtant, la mobilité est ressentie par les milieux économiques<br />

des trois régions comme une priorité absolue<br />

et constitue pour ceux-ci, une préoccupation permanente.<br />

L’offi ce statistique de la région fl amande a évalué la perte<br />

Et pourtant, la mobilité<br />

est ressentie par<br />

les milieux économiques<br />

des trois régions comme<br />

une priorité absolue<br />

et constitue<br />

pour ceux-ci,<br />

une préoccupation<br />

permanente<br />

de temps infl igée aux employés et aux entreprises par les<br />

embouteillages à quelque 6 millions d’heures par an, ce<br />

qui représente un coût de l’ordre de 250 millions d’euros.<br />

La fl uidité des déplacements des personnes et des biens<br />

est devenue un réel défi stratégique<br />

dans un espace économique qui s’ap-<br />

parente davantage à un « patchwork<br />

institutionnel », traversé par les limites<br />

administratives de dix-neuf communes,<br />

trois régions, deux provinces<br />

et un arrondissement administratif.<br />

Sans compter l’Etat fédéral, interlocuteur<br />

incontournable pour tout ce<br />

qui dépasse le cadre des régions.<br />

Les solutions de mobilité existent<br />

cependant, et beaucoup d’entre elles<br />

exigent une large coopération de<br />

l’ensemble des autorités et opérateurs<br />

de transports concernés. Elles<br />

requièrent une volonté politique<br />

réelle et réaliste, de la créativité, et<br />

surtout, des budgets importants. Les enjeux valent bien<br />

que le bénéfi ce de l’urgence leur soit réservé.<br />

La mobilité constitue pour Beci une priorité absolue de<br />

son programme d’actions. Elle y consacrera l’essentiel<br />

de son message politique à l’occasion de son assemblée<br />

annuelle, qui se tiendra le 16 avril. Nous vous donnons<br />

rendez-vous, pour qu’ensemble, nous confortions l’avenir<br />

de Bruxelles.<br />

Yvan Huyghebaert,<br />

Président de Beci -<br />

Chambre de Commerce<br />

de Bruxelles<br />

Emmanuel van Innis,<br />

Président de Beci -<br />

Union des Entreprises<br />

de Bruxelles<br />

3<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


4<br />

sommaire MARS <strong>08</strong><br />

Partenaires structurels de Beci<br />

BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE<br />

& INDUSTRY<br />

3 Edito<br />

6 Enjeux<br />

• Karel Lowette, nouveau président du Comité<br />

Voka de Bruxelles<br />

• Bonnes et mauvais nouvelles pour Bruxelles<br />

• Comment mettre les jeunes bruxellois au<br />

travail ?<br />

18 Espace membres<br />

26 Centre pour entreprises en diffi culté<br />

Obtenez l’aide gratuite d’un avocat !<br />

28 Emploi<br />

Les Brussels Job Days s’exportent dans le<br />

Brabant fl amand<br />

30 Séminaire<br />

Le droit des intermédiaires commerciaux en 20<br />

questions<br />

31 Europe<br />

Entrepreneurs, votre réussite passe par<br />

l’Europe !<br />

32 International<br />

33 L’album<br />

65 Bloc-Notes<br />

66 Demandes d’admission - Index publicitaire<br />

L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN<br />

35 Repères<br />

36 L’invité<br />

Luc Willame, Président de la SDRB<br />

40 Boîte à outils<br />

43 BizzBox News<br />

66 Petites annonces<br />

DOSSIER<br />

Marketing & Vente<br />

45 Pourquoi le commerce équitable décolle<br />

49 Se faire remarquer via le web<br />

51 5 pistes pour développer son chiffre d’affaires<br />

52 Bruxelles, à la conquête du chaland<br />

DOSSIER<br />

Tourisme & Congrès<br />

55 Le salon des pros des congrès, clap 3e !<br />

62 Ces étoiles ne pâlissent pas<br />

63 Loger chez l’habitant : la nouvelle tendance ?<br />

<strong>Entreprendre</strong> est le mensuel de Beci<br />

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Editeur responsable<br />

Olivier Willocx ow@beci.be<br />

Rédaction<br />

Responsable : Karima Amrous<br />

directrice de la Communication ka@beci.be<br />

Secrétaire de rédaction :<br />

Stéphanie Brisson sb@beci.be<br />

Collaborateurs : Guy Bernard • Jean Blavier •<br />

Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud<br />

Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole Evans •<br />

Olivier Kahn • Aurore Lester-Smith • Jacqueline<br />

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Production & Abonnements<br />

Administration: Didier Amandt da@beci.be<br />

Design : Megalunatriumviraat<br />

Graphisme – Impression: DB Print<br />

Traduction: BLS – Production<br />

Photo de couverture : Paul Coerten – Visual News<br />

ISSN 0770 - 2264<br />

Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />

écrite de l’éditeur<br />

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6<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

enjeux<br />

KAREL LOWETTE,<br />

NOUVEAU PRÉSIDENT DU COMITÉ VOKA DE BRUXELLES<br />

« Bruxelles est une opportunité<br />

unique »<br />

Karel Lowette, le nouveau président du Comité Voka (réseau fl amand d’entreprises) de<br />

Bruxelles est membre du Comité exécutif de Beci. Dans son discours d’investiture, l’architecte,<br />

le citoyen actif et le président de l’AB qu’est Karel Lowette s’est largement inspiré de<br />

la problématique de Bruxelles qu’il qualifi e de ville active et agréable à vivre, et même de<br />

ville phare.<br />

Karel Lowette entend mettre essentiellement l’accent<br />

sur la réputation de Bruxelles. Pour lui, il faut cesser<br />

de dépeindre Bruxelles comme un problème : cette<br />

ville doit, au contraire, être vue comme une opportunité unique<br />

qui ne manque pas d’atouts : capitale européenne, capitale<br />

de la Flandre, quartier général de l’OTAN, siège de nombreuses<br />

multinationales. Bruxelles est aussi le port d’attache<br />

de plus de 100 nationalités riches, chacune, de sa langue et<br />

de sa culture.<br />

Avec le Comité Voka de Bruxelles, il entend démontrer que<br />

la valeur de la ‘marque Bruxelles’ est reconnue dans le monde<br />

économique. Ni la Belgique, ni la Wallonie, ni la Flandre<br />

n’égalent la marque Bruxelles dans ce domaine. D’où le slogan<br />

de sa présidence : « Brussels is not a problem, Brussels is<br />

a unique opportunity ».<br />

Avec le Comité Voka de Bruxelles, Karel Lowette désire aussi<br />

contribuer à balayer les nombreux malentendus et préjugés<br />

concernant Bruxelles, surtout du côté fl amand. Bruxelles<br />

n’est pas une ville dangereuse et il fait bon y habiter : il sait<br />

de quoi il parle. Les Flamands ne sont plus une minorité opprimée<br />

à Bruxelles et il souhaiterait que les quelques 250 000<br />

Flamands qui viennent y travailler tous les jours profi tent de<br />

cette ville, de leur capitale, de son offre et de sa diversité d’activités<br />

culturelles.<br />

Voir les problèmes mais aussi les solutions<br />

Karel Lowette refuse toutefois de fermer les yeux sur les<br />

problèmes que rencontrent presque quotidiennement tous<br />

les chefs d’entreprise qui travaillent à Bruxelles : un chômage<br />

élevé malgré des offres d’emploi diffi ciles à pourvoir,<br />

des embarras de circulation exaspérants, des tracasseries<br />

administratives, des charges fi scales écrasantes…<br />

D’où l’accent mis sur une plus grande effi cacité de la gestion<br />

de Bruxelles et de ses environs, par une modifi cation<br />

du modèle de gestion de Bruxelles, une redistribution des<br />

compétences entre communes et Région, l’intensifi cation<br />

Pour Karel Lowette, il faut trouver un nouveau symbole de Bruxelles<br />

© Peter Schoemans


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8<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

enjeux<br />

de la collaboration entre Bruxelles et<br />

les autres Régions dans l’approche des<br />

grands dossiers socio-économiques<br />

qui concernent à la fois Bruxelles et sa<br />

périphérie, des investissements accrus<br />

dans la fonction internationale et une<br />

place visible réservée aux communautés<br />

à Bruxelles.<br />

Le monde économique confi rme chaque<br />

jour qu’à Bruxelles, la collaboration<br />

entre communautés est possible.<br />

Le Comité Voka de Bruxelles continuera<br />

à agir pour que cette collaboration se<br />

traduise aussi au niveau politique.<br />

Karel Lowette se déclare opposé à un<br />

élargissement de Bruxelles. Non seulement<br />

une telle opération saperait les<br />

fondements de la Belgique fédérale et<br />

la division en régions linguistiques,<br />

mais elle ne répond absolument pas au<br />

besoin de collaboration poussée entre<br />

les Régions pour l’ensemble du bassin<br />

économique formé par Bruxelles et sa<br />

périphérie au sens large.<br />

Avec le Comité Voka de Bruxelles, le<br />

nouveau président souhaite également<br />

mettre l’accent sur le facteur culturel à<br />

Bruxelles. Il estime que la culture renferme<br />

un énorme potentiel pour la promotion<br />

d’une ville. Ce président de l’AB<br />

(Ancienne Belgique) se trouve au cœur<br />

de la problématique de la production<br />

culturelle, avec ses diffi cultés et ses<br />

atouts, et il l’affi rme clairement : « la<br />

culture est un atout ».<br />

Un nouveau symbole de<br />

Bruxelles<br />

Et quand on parle de culture, l’architecte<br />

refait surface. Il sait très bien à quel<br />

point des éléments visuels forts peuvent<br />

déterminer l’image d’une ville et<br />

son rayonnement culturel.<br />

Cela motive le nouveau président à<br />

lancer une initiative. Il constate que<br />

l’Atomium a été érigé à Bruxelles voici<br />

plus de 50 ans. Son image identifi e<br />

Bruxelles dans le monde entier.<br />

Il estime qu’il est grand temps que l’on<br />

s’occupe enfi n de défi nir un nouveau<br />

symbole pour Bruxelles. Il pense à cet<br />

égard à une espèce de porte d’entrée internationale<br />

de Bruxelles, à un temple<br />

multiculturel au niveau européen, où<br />

les initiatives de toutes les communautés<br />

européennes présentes à Bruxelles<br />

trouveraient leur place. Ce nouveau<br />

symbole se réaliserait en trois étapes.<br />

La première étape est le Plan de développement<br />

international lancé par<br />

Charles Picqué : Karel Lowette y voit<br />

une occasion de créer un nouveau<br />

symbole de Bruxelles et il demande au<br />

Ministre-président du gouvernement<br />

bruxellois de reprendre l’idée. Le PDI<br />

avance dix zones qui peuvent faire offi<br />

ce de leviers. Le terrain de la gare de<br />

triage de Schaerbeek-Formation en<br />

est un. Un projet de plan directeur urbanistique<br />

a été lancé, qui prévoit un<br />

stade multifonctionnel, un centre commercial,<br />

des bureaux, des logements et<br />

une infrastructure culturelle. Avec ce<br />

nouveau stade, Bruxelles espère obtenir<br />

le match d’ouverture de la coupe du<br />

monde de football 2018. Pourquoi ne<br />

pas prévoir une place pour un nouveau<br />

symbole de Bruxelles dans ce dévelop-<br />

pement urbanistique de grande envergure<br />

?<br />

La deuxième étape importante est l’organisation<br />

d’un concours international<br />

d’architecture. Enfi n, la troisième étape<br />

est le fi nancement de ce projet sous la<br />

forme de soutien, de subsides ou de<br />

mécénat. Bref, la préparation d’un partenariat<br />

public-privé<br />

L’union fait la force !<br />

Karel Lowette plaide pour une collaboration<br />

entre les entreprises fl amandes,<br />

wallonnes et bruxelloises. Il<br />

défend aussi l’idée de faire ensemble<br />

de Bruxelles, capitale de l’Europe, une<br />

capitale économique et culturelle sur<br />

l’échiquier mondial. Convaincu du potentiel<br />

économique de Bruxelles en<br />

tant qu’enseigne internationale, il invite<br />

la Flandre et la Wallonie à se mettre<br />

à l’ouvrage. Cela vaut aussi pour le plan<br />

ambitieux de création de 500 000 emplois<br />

lancé en 2007 par le président du<br />

Voka, Urbain Vandeurzen, en concertation<br />

avec les entreprises de Bruxelles et<br />

de Wallonie.<br />

De manière plus générale, Karel Lowette<br />

souhaite, avec le Comité Voka de<br />

Bruxelles, contribuer à la restauration<br />

de la confi ance entre Bruxelles, la Flandre<br />

et la Wallonie. ●<br />

Frans De Keyser<br />

Conseiller général Beci<br />

fdk@beci.be<br />

Qu’est-ce que le Comité Voka de Bruxelles ?<br />

L’existence du Comité VOKA de Bruxelles est étroitement liée à la création de l’Union<br />

des entreprises de Bruxelles en 1973. Le document fondateur, signé par des représentants<br />

du VEV (désormais VOKA) et l’UWE, précisait que les deux organisations régionales<br />

ne seraient pas actives à Bruxelles en tant qu’organisations patronales. Les<br />

contacts avec les pouvoirs publics régionaux et la représentation des entreprises à<br />

tous les niveaux à Bruxelles relevaient exclusivement de l’UEB. Le premier point évoqué<br />

par Karel Lowette dans son discours d’investiture était précisément que le Comité<br />

Voka de Bruxelles n’est pas une organisation patronale. Et il en a toujours été ainsi.<br />

Dans le même protocole de constitution, il était également convenu que le VEV créerait<br />

un Comité à Bruxelles pour garantir un lieu de contact pour les chefs d’entreprises<br />

néerlandophones. Les dîners d’affaires et les réceptions de Nouvel An très courus en<br />

sont le fruit, mais aussi toute une série de prises de position et de documents à propos<br />

de Bruxelles. Le Comité Voka de Bruxelles a également servi de forum et a vu émettre<br />

les avis les plus divergents sur l’avenir de Bruxelles et les relations avec la Flandre.<br />

Ce n’est pas la première fois qu’un administrateur de l’UEB (maintenant Beci-UEB)<br />

occupe, en la personne de Karel Lowette, la présidence du Comité Voka de Bruxelles.<br />

Cinq autres administrateurs de l’UEB l’y ont en effet déjà précédé.


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A quelle hauteur placez-vous la barre ?<br />

“Huit centimètres. Cela semble peu. En 2004, j’ai franchi 1m95 à Plovdiv. Aux championnats d’Europe à Göteborg,<br />

j’ai passé 2m03. Trois années d’entraînement intensif, de suivi, de coaching et de travail d’équipe. Trois années de<br />

progrès personnels qui m’ont fait gagner huit centimètres. Cela semble peu, mais ces huit centimètres m’ont<br />

permis d’atteindre le top européen. Et vous, à quelle hauteur placez-vous la barre ?”<br />

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10<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Benchmark international<br />

FEUILLE DE ROUTE 2018<br />

Bonnes et mauvaises nouvelles<br />

pour Bruxelles<br />

Beci, Voka, l’UWE et la FEB travaillent à l’élaboration de leur « Business Route 2018, for<br />

Metropolitan Brussels » pour le développement socio-économique de Bruxelles et de la<br />

périphérie. Afi n de parvenir à une vision étayée, les organisations ont fait appel au spécialiste<br />

de la comparaison urbaine internationale : BAK Basel Economics. Pour la première fois,<br />

une évaluation statistique de l’ensemble du bassin économique de Bruxelles, qui englobe la<br />

Région bruxelloise, l’arrondissement de Halle-Vilvorde et le Brabant wallon, a été réalisée.<br />

BAK compare cette région étendue<br />

avec 14 autres régions urbaines<br />

européennes. Bruxelles<br />

et sa périphérie y défendent<br />

une assez bonne position. Pourtant,<br />

certains secteurs présentent un une<br />

croissance et une performance beaucoup<br />

moins importantes. Dans cette<br />

première partie de l’analyse, nous<br />

brossons un tableau de la « Brussels<br />

Metropolitan Region » (BMR). La<br />

prochaine édition sera, quant à elle,<br />

consacrée à la comparaison internationale<br />

de secteurs et de branches<br />

d’activité clés.<br />

Points forts, points faibles<br />

Comment les villes s’en sortent-elles en<br />

tant que plaques tournantes dans un<br />

réseau économique mondial ? Quels<br />

facteurs constituent les clés de leurs<br />

succès ou insuccès ? Comment infl uencer<br />

ces facteurs ? Afi n de garantir leur<br />

développement, il est essentiel pour les<br />

villes de comprendre quels sont leurs<br />

points forts et leurs points faibles, sans<br />

quoi il leur sera diffi cile d’intervenir<br />

ou de développer une vision solide. En<br />

même temps, il est important d’aussi<br />

impliquer la périphérie : plus de la moitié<br />

des travailleurs bruxellois viennent<br />

➙ Comment lire ? L’axe horizontal montre la part du secteur dans le PIB nominal, et plus<br />

on se déplace vers la droite, plus la part du secteur dans l’économie est importante. L’axe<br />

vertical représente les taux de croissance du secteur dans la valeur ajoutée. La taille de la<br />

« bulle » indique fi nalement la part du secteur dans la croissance totale.<br />

de l’extérieur de la ville, et le centre et<br />

la périphérie sont étroitement enchevêtrés<br />

au plan économique. BAK Basel<br />

Economics a analysé la dynamique<br />

métropolitaine bruxelloise interne et<br />

l’a comparée à la moyenne Métro (40<br />

régions urbaines issues de la banque<br />

de données de BAK). L’évolution des<br />

5 secteurs moteurs (driver sectors) et<br />

des 10 branches d’activité clés (key industries)<br />

a ensuite été analysée au sein<br />

de la BMR (« Brussels Metropolitan Region<br />

» ) et comparée à 14 autres régions<br />

urbaines.<br />

1 L’économie métropolitaine<br />

bruxelloise<br />

On remarque immédiatement qu’entre<br />

1980 et 2006, la BMR enregistre<br />

d’excellents résultats en ce qui concerne<br />

la croissance du PIB et la valeur<br />

ajoutée. A l’exception du Luxembourg,<br />

la BMR est la région qui possède le<br />

PIB le plus élevé par habitant en 2006.<br />

La création d’emplois se porte, en revanche,<br />

beaucoup moins bien : d’après<br />

BAK, la BMR a connu une croissance<br />

économique qui résulte essentiellement<br />

d’une hausse de la productivité,<br />

sans la mise au travail d’une maind’œuvre<br />

supplémentaire. L’emploi<br />

dans la région n’a toujours pas dépassé<br />

le niveau de 1980, contrairement à la<br />

périphérie, qui a connu une meilleure<br />

dynamique.<br />

La comparaison avec les 14 autres régions<br />

urbaines montre clairement que<br />

la BMR est le leader absolu en matière<br />

de productivité.


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12<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Benchmark international<br />

Classifi cation BAK<br />

BAK classe l’économie selon un<br />

groupement de secteurs ci-dessous:<br />

● Secteur urbain: commerces, hôtels<br />

et restaurants, services personnels,<br />

immobilier, transport,<br />

services fi nanciers et aux entreprises,...<br />

● Ancienne économie: industrie<br />

pharmaceutique et chimique,<br />

matériaux de transport, engineering<br />

médical, industrie de<br />

l’automobile,...<br />

● Nouvelle économie: technologies<br />

de l’information, télécommunications,<br />

micro-électronique,...<br />

● Secteur traditionnel: production<br />

de marchandises intermédiaires<br />

ou de consommation, bâtiment,...<br />

● Secteur politique: administration<br />

publique, soins de santé,<br />

entreprises de l’électricité et de<br />

l’eau, enseignement,...<br />

2 Cinq secteurs moteurs<br />

Il n’est pas surprenant que la BMR<br />

possède un secteur urbain et politique<br />

fortement développé (respectivement<br />

58% et 22,2% du PIB nominal<br />

entre 2000 et 2006 – voir tableau). La<br />

sous-représentation des secteurs « ancienne<br />

économie » et « économie traditionnelle<br />

» n’est pas non plus étonnante<br />

(3,4% et 7,9% en 2006) : celle-ci<br />

découle notamment de la fonction de<br />

capitale de la Région ainsi que d’une<br />

forte concentration du secteur tertiaire.<br />

Ces dernières années, le secteur<br />

urbain représente toutefois encore<br />

une part de 46% de la croissance du<br />

PIB total au sein de la BMR et même<br />

de 54% de l’emploi.<br />

BAK affi rme que ce secteur enregistre<br />

de meilleurs résultats dans des villes<br />

comparables et que cela démontre<br />

qu’il existe encore à Bruxelles un<br />

énorme potentiel inexploité.<br />

La plus forte croissance est à noter au<br />

niveau de la nouvelle économie. Par<br />

rapport à la moyenne européenne, celle-ci<br />

connaissait encore un retard en<br />

1980, mais elle l’a entretemps converti<br />

en avance. Alors qu’en 1980, le secteur<br />

ne représentait que 4% du PIB nominal<br />

(contre 6,4% pour la moyenne des<br />

régions européennes), cette part s’élève<br />

à 8,1% en 2006 (contre 7,6% pour la<br />

moyenne Métro). Cette augmentation<br />

ne se produit toutefois pas au niveau<br />

de l’emploi, qui ne suit pas le rythme<br />

de la croissance. Les augmentations<br />

de productivité dans ce secteur sont<br />

encore supérieures au sein de la BMR<br />

par rapport au reste de l’Europe et elles<br />

ont été réalisées sans main-d’œuvre<br />

supplémentaire.<br />

La performance du secteur traditionnel<br />

est à l’opposé de l’ancienne économie,<br />

qui a enregistré un recul considérable<br />

au niveau de la contribution à<br />

l’économie et à la croissance. Le secteur<br />

traditionnel est très réduit à Bruxelles<br />

et connaît un taux de croissance et<br />

une part dans la croissance totale tout<br />

aussi faibles. Dans l’ensemble de l’Europe,<br />

ce secteur passe par un changement<br />

structurel, impliquant des taux<br />

de croissance négatifs. Il s’agit d’un<br />

secteur peu innovant à forte intensité<br />

de main-d’œuvre. La si petite taille de<br />

ce secteur à Bruxelles ne constitue dès<br />

lors pas vraiment un inconvénient. Il<br />

est en outre en train de s’améliorer,<br />

puisqu’il enregistre, ces dernières années,<br />

des taux de croissance positifs.<br />

D’après BAK, l’ancienne économie est<br />

un créneau fructueux pour la BMR,<br />

mais ce n’est pas un moteur important.<br />

C’est également le cas dans la plupart<br />

des autres métropoles européennes.<br />

Le secteur politique joue un rôle important<br />

dans toutes les régions urbaines<br />

du benchmark, mais il a traditionnellement<br />

un taux de croissance<br />

inférieur à l’ensemble de l’économie,<br />

puisqu’il implique une très forte intensité<br />

de main-d’œuvre. Au sein de la<br />

BMR, le secteur représente 1/6ème de<br />

la croissance totale. Depuis 2000, il a<br />

connu une plus forte croissance, mais<br />

a occupé une part plus petite de l’économie.<br />

3 Situation de la BMR<br />

La BMR en tant que pivot pour des<br />

services à forte valeur ajoutée, tels<br />

que les secteurs fi nanciers et commerciaux,<br />

est confrontée à une demande<br />

élevée de travailleurs qualifi és, et le<br />

niveau des travailleurs y est dès lors<br />

très élevé. Le nombre de travailleurs titulaires<br />

d’un diplôme d’enseignement<br />

supérieur est même le plus élevé de<br />

l’ensemble du benchmark. Par contre,<br />

le nombre des personnes qui ne disposent<br />

même pas d’un diplôme d’enseignement<br />

secondaire fait aussi partie<br />

des plus élevés. D’après les auteurs,<br />

ceci contribue très probablement aussi<br />

aux diffi cultés qu’éprouve la région<br />

à créer de l’emploi, puisque le nombre<br />

➙ La MEAV est la moyenne Métro des 40 régions urbaines européennes, donc pas<br />

seulement des régions performantes dans le benchmark.


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14<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

Benchmark international<br />

de personnes « moyennement qualifi<br />

ées » est relativement faible.<br />

La plupart des navetteurs bruxellois<br />

accueilleront probablement la nouvelle<br />

avec incrédulité, mais la région<br />

urbaine bruxelloise est l’une des plus<br />

accessibles au niveau continental et<br />

intercontinental, grâce à son dense réseau<br />

routier et ferroviaire et à la proximité<br />

d’un aéroport de taille moyenne.<br />

La BMR n’est pas non plus la région<br />

la plus innovante, le budget que la région<br />

consacre au secteur R&D se situe<br />

en queue de peloton, ce qui n’est pas<br />

véritablement un inconvénient dans<br />

le cadre de la prédominance d’un secteur<br />

urbain – on ne s’attend dès lors<br />

pas à un impact énorme de la production<br />

hautement technologique dans le<br />

cadre de l’économie bruxelloise. Le faible<br />

nombre de brevets dans la région<br />

est encore un indicateur du manque<br />

de moyens investis dans le secteur<br />

R&D. Ceci se refl ète également dans<br />

l’intensité de la recherche réalisée<br />

auprès des universités, qui est plutôt<br />

réduite par rapport à d’autres régions<br />

urbaines européennes. Néanmoins,<br />

celles-ci ont fourni pas mal de travailleurs<br />

qualifi és, ce qui est, d’après<br />

BAK, l’une des principales explications<br />

à l’impressionnante performance économique<br />

de la BMR.<br />

En ce qui concerne la pression fi scale<br />

sur les entreprises, Bruxelles s’en tire<br />

très honorablement et se positionne<br />

dans la moyenne européenne. Mais<br />

en ce qui concerne cette même pression<br />

fi scale exercée sur le personnel<br />

hautement qualifi é, la situation est<br />

moins souriante.<br />

La BMR est le leader absolu en la matière,<br />

ce que ne lui enviera aucune<br />

région urbaine concurrente. Ceci permet<br />

également d’expliquer pourquoi<br />

la création d’emplois est si faible et la<br />

productivité si élevée dans la BMR. ●<br />

Tom Smeets<br />

Conseiller<br />

Centre de<br />

connaissances<br />

Beci<br />

ts@beci.be<br />

La BMR dans le benchmark<br />

Voici d’ores et déjà une première comparaison de la BMR (Brussels Metropolitan<br />

Region) par rapport aux 14 autres régions du benchmark, que la prochaine édition<br />

d’<strong>Entreprendre</strong> abordera plus en détail.<br />

Quelques constatations importantes :<br />

● La BMR fait la course en tête en ce qui concerne le PIB par habitant, la productivité,<br />

la nouvelle économie, l’accessibilité, la main-d’œuvre qualifi ée dans l’économie<br />

et le niveau des charges salariales. Ces dernières empêchent une création<br />

d’emplois plus dynamique et une hausse des salaires.<br />

● La croissance continue de notre économie peut être attribuée au premier chef<br />

à sa structure favorable et à ses augmentations de productivité, mais beaucoup<br />

moins à la création d’emplois. A cet égard, la BMR enregistre un certain retard<br />

par rapport aux autres régions.<br />

● La raison du manque de création d’emplois ne réside pas dans la réserve de travail<br />

disponible : beaucoup de personnes sont au chômage et ne possèdent même<br />

pas un diplôme d’enseignement secondaire.<br />

● Les premiers de la classe, au niveau sectoriel, sont les services fi nanciers et les<br />

télécommunications. La BMR parvient même à conserver les centres fi nanciers<br />

traditionnels. Bien que ces secteurs ne soutiennent pas complètement l’économie,<br />

ils lui ont donné d’importantes impulsions.<br />

● Les services commerciaux enregistrent des résultats beaucoup moins bons par<br />

rapport aux régions du benchmark. Le transport, le commerce, le tourisme et les<br />

loisirs sont des secteurs qui se portent mieux dans la plupart des autres régions<br />

urbaines. Bruxelles regorge pourtant de possibilités, en particulier en raison de<br />

sa notoriété.<br />

● L’attrait de la région et la qualité de vie sont problématiques, ce qui entraîne une<br />

position défavorable pour la BMR dans la War for Talent.<br />

Bruxelles et la périphérie tiennent bon à la lumière de la concurrence européenne. La<br />

région est riche, mais cette richesse ne profi te toutefois pas à l’ensemble des Bruxellois.<br />

Elle connaît, en comparaison aussi, un haut taux de chômage et une part élevée<br />

de travailleurs non qualifi és sur le marché du travail. Par contre, la région semble<br />

armée pour l’avenir, vu le fort développement de la nouvelle économie et le nombre<br />

élevé de personnes hautement qualifi ées, mais elle est de nouveau menacée par la<br />

forte pression exercée sur les salaires et la mobilité élevée de ces travailleurs. BAK<br />

en arrive régulièrement à la conclusion qu’il existe encore à Bruxelles un énorme<br />

potentiel inexploité et que les secteurs qui stagnent sont parfois capables de faire<br />

de grands pas en avant, moyennant une stimulation adéquate.


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16<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

enjeux<br />

EMPLOI<br />

Comment mettre les jeunes<br />

bruxellois au travail ?<br />

Le paradoxe de l’emploi à Bruxelles se manifeste au niveau des jeunes chercheurs d’emploi.<br />

Avec un taux de chômage des jeunes de 35,3 %, Bruxelles affi che un des dix taux les<br />

plus importants de toute l’Europe. Tandis que la région à côté, le Brabant fl amand, est,<br />

avec ses 5 %, la région la moins touchée en Europe en matière de chômage des jeunes.<br />

Pourtant, les chiffres montrent<br />

un renversement de la tendance<br />

: en matière des jeunes,<br />

la Région bruxelloise comptait 15.205<br />

demandeurs d’emploi âgés de moins<br />

de 25 ans en janvier 20<strong>08</strong>. Comparé au<br />

nombre de janvier 2006 (17.<strong>08</strong>7) ceci<br />

représente une diminution de 12 % en<br />

2 ans. La catégorie des «25 à 30 ans»<br />

a aussi diminué ces deux dernières<br />

années, mais dans une moindre mesure<br />

(de 17.907 à 16.739). Le chômage<br />

à Bruxelles garde malheureusement<br />

son caractère «massif»: au total, la Région<br />

de Bruxelles-Capitale comptait<br />

93.845 demandeurs d’emploi inoccupés<br />

à la fi n janvier 20<strong>08</strong>, soit 832 de<br />

moins qu’à la fi n du mois de décembre<br />

2007. Le taux de chômage<br />

à Bruxelles s’élève actuellement à<br />

20,4 %.<br />

La diminution ne résulte pas uniquement<br />

de l’effet positif de la reprise<br />

économique mais également<br />

la fi n d’une période de réorganisation<br />

en profondeur de l’organisation<br />

interne des entreprises. Apparemment,<br />

«on réengage après le<br />

nettoyage».<br />

Un Plan bien pensé<br />

Tenant compte des statistiques et<br />

des tendances, le ministre Cerexhe<br />

vient à l’heure avec un Plan pour<br />

l’Emploi des jeunes. Ce plan été<br />

approuvé par le CBCES, la Commission<br />

bruxelloise de concertation<br />

économique et sociale, qui<br />

regroupe les 5 membres du gouvernement<br />

bruxellois ainsi que<br />

5 représentants des entreprises et 5<br />

représentants des organisations syndicales.<br />

Le texte a été bien pensé et bien préparé.<br />

Le plan occupe aussi le juste milieu<br />

entre des améliorations apportées à<br />

des mesures qui sont déjà en vigueur,<br />

et des nouveautés ou des adaptations<br />

nécessaires à l’outil en place. Il compte<br />

26 mesures réparties sous 5 axes, qui<br />

reprennent les grands défi s auxquels<br />

Bruxelles se voit confronter et qui sont<br />

aussi des causes du chômage excessif.<br />

Nous les connaissons tous : le manque<br />

d’expérience professionnelle, l’échec<br />

scolaire et la dualisation scolaire, les<br />

Multiplier les expériences professionnelles<br />

exigences en termes de qualifi cation,<br />

de connaissances linguistiques, le<br />

fonctionnement du marché de l’emploi,<br />

les emplois adaptés aux qualifi -<br />

cations des jeunes.<br />

Rôle des partenaires sociaux<br />

Ce plan a été mis sur pied dans le<br />

cadre d’un engagement du gouvernement<br />

et des partenaires sociaux. Il<br />

incombera par exemple aux partenaires<br />

sociaux de proposer des mesures<br />

complémentaires relatives à la mobilité<br />

interrégionale, à l’égalité de traitement<br />

entre jeunes femmes et jeunes<br />

hommes, à la formation du personnel<br />

d’Actiris et des organismes d’insertion<br />

professionnelle (OIP) et enfi n, à la<br />

prévention de la double discrimination<br />

femmes/origine étrangère,<br />

etc.<br />

Beci insiste pour que ce plan soit<br />

mieux suivi en termes de monitoring<br />

que les plans précédents. Il<br />

est possible de produire des données<br />

sur l’avancement des 5 axes<br />

du plan dans la mise à l’emploi<br />

des jeunes, et de préférence sans<br />

tabou. Le Ministre-Président s’est<br />

porté garant que cette évaluation<br />

sera mise en place.<br />

Un dernier mot sur le niveau de<br />

fi nancement de ce plan : le gouvernement<br />

a examiné toutes les<br />

marges budgétaires disponibles.<br />

Le budget Emploi a d’ailleurs été<br />

augmenté de 15 millions cette année<br />

et pas mal des mesures sont<br />

inscrites au budget 20<strong>08</strong> telles<br />

que le volet CPP ou les chèqueslangues.


Passons à l’action !<br />

Passons en revue les 5 paquets de<br />

propositions qui devront répondre,<br />

forcément en partie, à ces problèmes.<br />

1 Multiplier<br />

les expériences<br />

professionnelles<br />

Principalement à travers les stages<br />

et des premières expériences professionnelles<br />

en entreprises. Beci s’est<br />

engagé à chercher auprès des entreprises<br />

un nombre signifi catif de stages,<br />

que les « opérateurs d’emploi »<br />

pourront présenter aux jeunes<br />

Les autres mesures dans cet axe<br />

concernent la création d’une banque<br />

de données chez Actiris, dédiée aux<br />

offres d’emploi «étudiant»; la réforme<br />

du partenariat JEEP, qui organise<br />

l’introduction des jeunes de l’enseignement<br />

technique et professionnel<br />

dans la vie des entreprises; la mise en<br />

œuvre de deux nouveaux bureaux sociaux<br />

d’intérim; une meilleure utilisation<br />

des programmes de résorption<br />

du chômage et la mise en réseau des<br />

missions locales et « lokale werkwinkels<br />

».<br />

2 Lutter contre la<br />

dualisation scolaire<br />

Il s’agira en premier lieu de revaloriser<br />

l’enseignement technique et<br />

professionnel, notamment par le fi -<br />

nancement de matériel didactique et<br />

technique adapté. Aussi, les formations<br />

en alternance seront poussées<br />

et l’accompagnement des stagiaires<br />

systématisé. Le développement des<br />

centres de référence est confi rmé<br />

dans les secteurs qui restent encore<br />

primordiaux en termes d’emploi :<br />

éco-construction, ICT, santé, culture,<br />

tourisme, congrès, horeca, transports,<br />

logistique, petite enfance et économie<br />

sociale. Le ministre et le gouvernement<br />

ont aussi relancé une piste<br />

qui était déjà mentionnée dans le C2E<br />

(Contrat pour l’Economie et l’Emploi),<br />

notamment de convoquer une conférence<br />

régionale relative aux synergies<br />

entre l’Emploi, la Formation et<br />

l’Enseignement.<br />

3 Améliorer les<br />

compétences des<br />

chercheurs d’emploi<br />

En matière d’amélioration des compétences,<br />

le gouvernement et les partenaires<br />

sociaux se sont fi xé un but :<br />

« Tout jeune nouvellement inscrit<br />

ne disposant pas du diplôme d’enseignement<br />

secondaire supérieur se<br />

verra systématiquement proposer<br />

une formation adéquate. »<br />

Atteindre ce but suppose une réponse<br />

à un double problème d’offre<br />

de formation. D’abord le problème<br />

qualitatif de l’offre : en effet, les formations<br />

qui demandent un certain<br />

niveau de base mais qui offrent des<br />

quasi garanties d’emploi, ne sont<br />

pas toujours remplies. Il est de plus<br />

en plus diffi cile de trouver des candidats<br />

qui sont aptes à les suivre avec<br />

succès. Et il y a un problème quantitatif<br />

au niveau de l’offre, dans ce<br />

sens que la nécessité de préformations<br />

ou d’adaptations des jeunes à<br />

des métiers ou à des conditions de<br />

travail, commence à se chiffrer dans<br />

des milliers de places de formation,<br />

qui sont et restent cependant la tâche<br />

de l’enseignement.<br />

Notons que la Région continue sa<br />

politique de chèques langues et va<br />

l’étendre par la suppression de la<br />

condition de l’âge attachée à ce système<br />

en ce moment. Les plus de 30<br />

ans pourront ainsi mieux se préparer<br />

à des entretiens d’embauche pour<br />

lesquelles des connaissances de base<br />

en néerlandais sont nécessaires.<br />

4 Renforcer<br />

l’accompagnement des<br />

chercheurs d’emploi.<br />

Le plan prévoit qu’un suivi actif tous<br />

les 15 jours sera mis en place pour les<br />

jeunes en CPP (contrat de projet pro-<br />

enjeux<br />

fessionnel), incluant un bilan de la<br />

situation du chercheur d’emploi.<br />

La volonté de mener une politique<br />

d’activation vis-à-vis des jeunes<br />

Bruxellois est donc clairement confi rmée.<br />

Cette volonté ne signifi e pas une<br />

obligation. Trois causes expliquent<br />

pourquoi l’obligation de répondre à<br />

des appels d’activation ne s’est pas<br />

généralisée. Premièrement, les opérateurs<br />

d’emploi n’ont pas d’offres<br />

d’emploi en suffi sance pour répondre<br />

aux compétences de chaque jeune. Le<br />

même problème se pose en termes de<br />

formation. Et en troisième lieu, cette<br />

opération aurait demandé un accroissement<br />

trop important du nombre<br />

de collaborateurs d’Actiris que le<br />

budget régional ne permettait pas<br />

de fi nancer. La politique d’accompagnement<br />

et d’activation se heurte au<br />

caractère «massif» du chômage dont<br />

nous avons parlé ci-dessus.<br />

5 Développer l’emploi<br />

pour les peu qualifi és<br />

Le dernier point concerne des opportunités<br />

d’emploi. Pour augmenter les<br />

chances des jeunes, une vaste campagne<br />

sera lancée pour informer les<br />

employeurs bruxellois des mesures<br />

de réduction de cotisations sociales<br />

et les demandeurs d’emploi seront<br />

informés des aides à l’emploi existantes.<br />

Les jeunes pourraient par exemple<br />

se rendre auprès d’un employeur<br />

avec une fi che précisant les mesures<br />

d’emploi qui s’appliquent à lui. ●<br />

Frans De Keyser<br />

Conseiller général Beci<br />

fdk@beci.be<br />

17<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


18<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

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LogicaCMG, pionnier de l’équilibre vie<br />

privée / vie professionnelle<br />

L’année dernière, 23 collaboratrices<br />

de LogicaCMG Belgique se sont<br />

réunies au sein du groupe de travail<br />

Women@Work afi n de faire l’inventaire<br />

des principaux défi s pour les<br />

collaboratrices dans le secteur ICT. Il<br />

est clairement ressorti de ce groupe<br />

de travail qu’il n’est pas simple, dans<br />

le secteur ICT, de combiner vie privée<br />

et vie professionnelle et ce, non<br />

seulement pour les femmes mais<br />

aussi pour les hommes. LogicaCMG<br />

Belgique a adopté pour stratégie de<br />

créer des solutions garantissant un<br />

meilleur équilibre entre la vie privée<br />

et professionnelle de ses consultants.<br />

La première réalisation concrète se<br />

cette stratégie est le projet pilote<br />

Kids@Home, un service de garde<br />

d’enfants à domicile que LogicaCMG<br />

offre à ses collaborateurs, en étroite<br />

collaboration avec Vedior. Avec la<br />

mise en place du projet Kids@Home,<br />

tout collaborateur LogicaCMG ayant<br />

un ou plusieurs enfant(s) a le droit<br />

à 12 jours par an de garde d’enfant à<br />

domicile, moyennant un certifi cat<br />

médical justifi ant cette garde. Sabine<br />

Fannes, directrice RH de LogicaCMG<br />

Belgique, s’explique: « Ce projet pilote<br />

cadre dans notre stratégie globale<br />

visant à créer un meilleur équilibre<br />

entre vie privée et professionnelle.<br />

Par ailleurs, il illustre parfaitement<br />

notre rôle de pionnier au sein du<br />

secteur ICT en Belgique. LogicaCMG<br />

Belgique est en outre aussi le premier<br />

bureau de LogicaCMG à lancer cette<br />

initiative. Nous sommes convaincus<br />

que de cette manière nous optimaliserons<br />

encore davantage l’ambiance<br />

de travail et stimulerons la motivation<br />

de nos collaborateurs. » ●<br />

LogicaCMG<br />

Boulevard de la Woluwe 106<br />

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t +32 2 7<strong>08</strong> 61 00<br />

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Un service inédit de garde d’enfants<br />

à domicile<br />

2007 : une année<br />

record pour Cushman<br />

& Wakefi eld<br />

Cushman & Wakefi eld Belgique accomplit<br />

une excellente année, avec 10% de croissance.<br />

Les chiffres de la société internationale<br />

de conseil en immobilier professionnel<br />

Cushman & Wakefi eld (C&W) pour l’année<br />

2007 indiquent une augmentation de son<br />

chiffre d’affaires global, qui croît de 21% en<br />

regard de 2006, et atteint désormais 1,8 milliard<br />

de dollars. Dans la zone EMEA (Europe,<br />

Moyen-Orient et Afrique), le chiffre d’affaires<br />

a même connu une augmentation de<br />

32,8%, atteignant ainsi 282,4 millions de livres<br />

sterling (384,1 millions d’euros), contre<br />

212 millions de livres sterling en 2006.<br />

Attirer les meilleurs collaborateurs du secteur<br />

demeure une priorité pour C&W. Avec<br />

400 nouveaux venus, Cushman & Wakefi<br />

eld EMEA a atteint l’an dernier le nombre<br />

de 2100 collaborateurs au total.<br />

Pour la Belgique, 2007 fut à nouveau une<br />

année-record avec une augmentation soutenue<br />

du chiffre d’affaires de 10% (pour un<br />

total de 22,5 millions d’euros). La quasi-totalité<br />

des départements ont contribué à cette<br />

évolution très positive. Le management de<br />

C&W Belgique pense pouvoir maintenir ce<br />

degré d’activité en 20<strong>08</strong>, en dépit du caractère<br />

maussade des tendances actuelles du<br />

marché. Avec plus de 12.500 collaborateurs<br />

et 215 bureaux répartis dans 56 pays, Cushman<br />

& Wakefi eld est l’une des trois plus<br />

grandes sociétés de conseil en immobilier<br />

professionnel au monde. ●<br />

Cushman & Wakefi eld Belgique<br />

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gratuit *


20<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

vous bougez !<br />

Première belge pour Adecco Guy Schockaert, gérant<br />

Adecco lance en Belgique un service<br />

unique qui garantit aux entreprises<br />

des économies dans leurs processus<br />

de travail. Le service se fonde sur la<br />

méthodologie éprouvée « Lean Six<br />

Sigma » pour la gestion de la qualité<br />

et l’amélioration des processus<br />

qu’Adecco applique aux processus de<br />

ressources humaines. Grâce à cette<br />

primeur, le département « Managed<br />

Services » offre une réponse à la demande<br />

croissante des entreprises en<br />

matière d’amélioration des processus<br />

et d’économies en leur offrant la possibilité<br />

d’analyser leurs processus de<br />

travail d’une manière innovante et<br />

méthodique, mais aussi d’identifi er<br />

et de résoudre leurs problèmes de<br />

gaspillage et de qualité. Lean Six Sigma<br />

intègre deux méthodes d’amélioration<br />

importantes : travailler mieux<br />

et plus intelligemment (grâce à la<br />

méthode de management de qualité<br />

Six Sigma) et travailler plus vite et<br />

plus effi cacement (grâce aux principes<br />

Lean). De grandes entreprises belges<br />

appliquent déjà cette méthodologie<br />

dans d’autres processus que les<br />

ressources humaines. Adecco entend<br />

offrir à ses clients une gamme de solutions<br />

RH la plus large possible, avec<br />

l’objectif de maximiser l’effi cacité des<br />

processus de travail, tout en minimisant<br />

leurs coûts. En Belgique, Adecco<br />

emploie 950 collaborateurs dans plus<br />

de 170 agences. Le Groupe Adecco<br />

propose également en Belgique une<br />

gamme inédite de solutions fl exibles<br />

de carrière et de personnel aux entreprises<br />

et aux candidats qualifi és. ●<br />

Adecco Belgique<br />

Noordkustlaan 8<br />

1702 Groot-Bijgaarden<br />

t +32 2 583 91 11 – f +32 2 583 91 12<br />

info@adecco.be – www.adecco.be<br />

Regus s’associe à Hotel Reservation<br />

Service<br />

HRS.com - Hotel Reservation Service, leader européen de la réservation hôtelière<br />

en ligne, et le groupe Regus, leader mondial des solutions fl exibles d’espaces<br />

de travail, viennent de conclure un partenariat privilégié au niveau global. Ce<br />

partenariat permet de mettre en place des synergies fortes et une complémentarité<br />

de l’offre entre ces deux leaders du marché. Le portail hôtelier HRS devient<br />

désormais un partenaire privilégié de Regus en permettant à ses clients<br />

d’accéder aux 225.000 établissements sélectionnés par HRS, à des conditions<br />

privilégiées, directement sur le site dédié www.regus.com/hrs. Pour Regus,<br />

cette collaboration vient compléter les services déjà proposés à ses 200.000<br />

clients en leur offrant une solution globale de réservation d’hôtels de qualité à<br />

des tarifs préférentiels, tant pour les réservations individuelles que de groupes.<br />

Interrogé sur ce partenariat, Paulo Dias, CEO de Regus EMEA, souligne : « Le partenariat<br />

avec HRS s’inscrit dans la continuité de la stratégie du Groupe Regus de<br />

développer des solutions adaptées aux besoins des entreprises et des hommes<br />

d’affaires en déplacement, dans un contexte croissant de mobilité. Avec cet<br />

accord, nous proposons à nos clients<br />

un service qui vient compléter nos<br />

partenariats existants avec des sociétés<br />

leader dans les domaines du<br />

transport et des services. » ●<br />

Regus<br />

Pegasuslaan 5<br />

1831 Diegem<br />

t +32 2 709 20 00 – f +32 2 709 22 22<br />

www.regus.be<br />

Faciliter le business des hommes d’affaires<br />

en déplacement<br />

de Ad hoc Design,<br />

reçoit l’Icograda President’s<br />

Award<br />

L’Icograda President’s Award est une distinction<br />

bisannuelle visant à honorer les personnes<br />

ayant apporté aux arts graphiques une<br />

contribution exceptionnelle. Cette année, le<br />

Président Jacques Lange a choisi de le remettre<br />

à Guy Schockaert. Après des études d’art<br />

graphique et de communication visuelle à<br />

Saint Luc, Guy Schockaert devient l’assistant<br />

de Michel Olyff avant de s’établir, en 1971,<br />

comme graphiste indépendant. Son atelier<br />

Ad hoc Design réalise des images de marque,<br />

des mises en page de brochures et de livres<br />

pour un grand nombre d’entreprises privées<br />

et publiques. Conférencier infatigable, Guy<br />

Schockaert s’est investi très tôt dans la vie<br />

associative, et en particulier dans l’Icograda,<br />

le Conseil International des Associations de<br />

Design Graphique. Guy Schockaert est un des<br />

initiateurs de « Design for the World », une<br />

association ambitionnant d’apporter des solutions<br />

basées sur le design à des problèmes<br />

humanitaires. Dans sa présentation, Jacques<br />

Lange a rendu hommage au travail que Guy<br />

Schockaert a accompli en faveur de l’Icograda<br />

en général et des professions du design en<br />

particulier. Et des efforts incessants qu’il a<br />

déployés pour soutenir l’unité et la compréhension<br />

entre graphistes du monde et aussi<br />

faire comprendre ces professions, en perpétuelle<br />

évolution, dans le monde économique<br />

et des organisations internationales. Professionnellement,<br />

Guy Schockaert privilégie<br />

une approche de la mise en forme et de la<br />

typographie marquée<br />

par la lisibilité<br />

et un dépouillement<br />

qui refuse les<br />

effets graphiques<br />

pour s’attacher à<br />

l’essence même du<br />

message. ●<br />

Ad hoc Design<br />

Avenue Grandchamp<br />

109<br />

1150 Bruxelles<br />

t +32 2 770 65 42<br />

Guy Schockaert


Bénéficiez jusqu'à 25% de primes pour<br />

vos nouveaux investissements à Bruxelles<br />

Jusqu'à 25% de primes pour vos<br />

nouveaux investissements à Bruxelles<br />

Vous êtes indépendant ou en société ? Vous envisagez de développer votre<br />

entreprise à Bruxelles ? Savez-vous que vous pouvez bénéficier jusqu'à 25% de<br />

primes pour vos nouveaux investissements et jusqu’à 50% de primes pour les aides<br />

aux conseils et à la formation ? Dès lors, n'attendez pas pour vous informer et pour<br />

soutenir votre croissance grâce à cette initiative de la Région de Bruxelles-Capitale.<br />

Pour plus d'informations, contactez :<br />

Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale<br />

Administration de l'Economie et de l'Emploi<br />

Boulevard du Jardin Botanique, 20 – 1035 Bruxelles<br />

Tél. : 02 800 34 28 / 34 – E-mail : expa.eco@mrbc.irisnet.be<br />

www.primespme.be


22<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

vous bougez !<br />

Port de Bruxelles :<br />

nouveaux records en 2007<br />

Une nouvelle fois en 2007, les volumes transbordés à Bruxelles ont progressé par<br />

rapport à l’année précédente, dépassant même leur niveau historique de 2004, pour<br />

s’établir à 4,3 millions de tonnes. Le tonnage global transport sur la voie d’eau est lui<br />

aussi resté très élevé, approchant les 7,5 millions de tonnes. Outre la poursuite de l’optimalisation<br />

des ressources spatiales, les faits notables de 2007 portent essentiellement<br />

sur l’adaptation des infrastructures portuaires à l’économie et au développement de<br />

la Région : croissance très soutenue du terminal à conteneurs, avec une diversifi cation<br />

importante de son portefeuille (expéditeurs et clients extérieurs au port), participation<br />

au projet de prestige « station polaire Princesse Elisabeth ». L’attribution des 3 terrains<br />

de l’avant-port à des entreprises logistiques renforcera sans aucun doute tant les trafi cs<br />

voie d’eau que conteneurisés du port de Bruxelles dans un avenir proche.<br />

Les matériaux de construction confi rment une fois de plus leur suprématie dans les<br />

trafi cs portuaires, avec une progression de 12% et un accroissement de part de marché<br />

de 2%. Cela provient d’une augmentation des importations des produits de carrière (sable,<br />

gravier & ciment). ●<br />

Leader de la détection et de la récupération<br />

de véhicules volés, spécialiste<br />

reconnu de la gestion de fl ottes de véhicules,<br />

l’entreprise Bump propose des<br />

solutions de localisation et de suivi en<br />

temps réel permettant par des moyens<br />

simples de mieux gérer à distance le<br />

déplacement des véhicules et du personnel<br />

mobile. «Nos outils s’adressent<br />

à tous, de la PME aux grandes entreprises,<br />

qui souhaitent optimiser l’activité<br />

du terrain. L’idée est de<br />

contrôler et de suivre en<br />

permanence les équipes<br />

mobiles en vue de<br />

gagner en productivité<br />

ou de réaliser des économies<br />

«, explique Jérôme<br />

Verva, fondateur<br />

de la société Bump.<br />

Port de Bruxelles<br />

Place des Armateurs 6<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 420 67 00<br />

f +32 2 420 69 74<br />

portdebruxelles@port.irisnet.be<br />

www.portdebruxelles.be<br />

Bump : solutions de localisation,<br />

de gestion et de suivi<br />

Jérôme Verva, fondateur<br />

de la société Bump<br />

Une bonne évolution du terminal<br />

conteneurs<br />

Pour obtenir une vision complète de la<br />

fl otte, Bump propose des solutions spécifi<br />

ques de gestion de véhicules et de<br />

détection et récupération des véhicules<br />

volés. La mission de Bump : fournir les<br />

solutions leaders du marché les mieux<br />

adaptées, rentables et opérationnelles<br />

dès aujourd’hui. Que ce soit pour limiter<br />

les risques de vols de matériel roulant,<br />

l’optimisation des activités externes,<br />

l’exemption de taxe CO2, Bump permet<br />

au dirigeant de contrôler les coûts d’exploitation<br />

de son entreprise. ●<br />

Bump s.p.r.l.<br />

Rue des Fidèles 44<br />

1180 Bruxelles<br />

t +32 2 346 03 30<br />

f +32 2 346 03 32<br />

info@bump.eu<br />

www.bump.eu<br />

Sodexho s’appelle<br />

désormais<br />

Le leader mondial de la restauration et du<br />

Facilities Management change de nom et de<br />

logo. Pour accompagner et servir sa vision<br />

stratégique à 2015, le groupe a décidé au niveau<br />

mondial de développer la marque Sodexo<br />

en continuant d’affi rmer sa vocation de<br />

services. L’entreprise a simplifi é son nom et<br />

modernisé sa typographie : plus simple, plus<br />

compacte, plus dynamique, la marque se<br />

veut aussi plus proche de ses publics… L’étoile<br />

du logo est toujours présente, une étoile<br />

unique, qui montre le chemin et canalise les<br />

énergies. Cette étoile à 7 branches met l’accent<br />

sur la position de Sodexo par rapport<br />

à ses concurrents et symbolise la qualité<br />

qu’elle met constamment en avant. En ce qui<br />

concerne son nom, c’est la lettre ‘’h’’ qui disparaît.<br />

Cette lettre qui signifi ait auparavant<br />

hôtellerie n’a plus lieu d’être étant donné<br />

la croissance du groupe dans le domaine du<br />

Facilities Management. La société dispose<br />

d’une durée déterminée pour que le changement<br />

complet du nom et du logo se fasse. ●<br />

Sodexo<br />

Rue Charles Lemaire 1<br />

1160 Bruxelles<br />

t + 32 2 547.55.11 – f + 32 2 547.55.12<br />

mkt@sodexo-pass.be – www.sodexho.be<br />

L’extension de<br />

Sem’On Business<br />

Le secteur de l’événementiel connaît un succès grandissant<br />

et Sem’On Business en est la preuve. Les débuts<br />

de Sem’On Business étaient plutôt orientés vers<br />

le support organisationnel d’événement de type<br />

business dans le milieu de l’hôtellerie. Ce sont ces<br />

clients-là qui ont incité Sem’On Business à organiser<br />

également des incentives et des teambuildings. La<br />

gamme de produits proposés a été, grâce à cela, fortement<br />

élargie. Le bureau a lui aussi subi des transformations.<br />

A force de grandir, il était grand temps pour<br />

Sem’On Business de déménager dans des locaux<br />

plus grands. Sem’On Business est toujours localisé<br />

à Merchtem, surtout pour sa situation géographique<br />

assez centrale au Nord de Bruxelles. De plus, un<br />

nouveau collaborateur a fait ses débuts chez Sem’On<br />

Business depuis le début du mois de janvier 20<strong>08</strong>.<br />

En effet, Koen Thomas remplit à présent la fonction<br />

de Junior Sales. Avant cela, Koen était employé chez<br />

Vlaamse Maatschappij voor Watervoorziening dans<br />

le département marketing & statistique. ●<br />

Sem’On Business<br />

Sint Janstraat 38<br />

1785 Merchtem<br />

t +32 52 46 27 25 – f +32 52 46 27 26<br />

info@semonbusiness.com<br />

www.semonbusiness.com


CONGRES PME<br />

“<strong>Entreprendre</strong> de façon créative”<br />

Croissance et innovation dans la PME<br />

en collaboration avec<br />

pme<br />

Vous êtes un entrepreneur dynamique et vous souhaitez<br />

être au courant des défi s économiques et RH pour votre<br />

PME ?<br />

Rendez-vous vite sur www.hdp.be/congrespme et<br />

inscrivez-vous au congrès PME dans votre région !<br />

PROGRAMME :<br />

•1 ère partie : L'entreprise de demain ? Clés de compétitivité<br />

par Olivier Kahn<br />

•2 e partie : Quelques entrepreneurs prennent la parole<br />

•3 e partie : Votre PME est-elle attrayante pour les candidats ?<br />

par Olivier Hollander - Business Development Manager<br />

Dates et infos pratiques : www.hdp.be


24<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

vous bougez !<br />

Teampower évalue l’effi cacité d’une formation<br />

Un moyen de mesurer l’impact de vos formations<br />

Actif sur le marché depuis 1988,<br />

Teampower a acquis et développé<br />

son expérience dans les domaines<br />

Martine Constant & Partners,<br />

spécialiste des enquêtes<br />

clients mystère<br />

Martine Constant & Partners propose une gamme complète<br />

de services: télémarketing, mystery shopping/calling, études<br />

de marché, audit/consultance/formations. Forte de 15<br />

années d’expérience au service des entreprises, la société<br />

propose des solutions étudiées et adaptées aux besoins des<br />

entreprises. Martine Constant & Partners dispose de trois<br />

sièges régionaux (Bruxelles, Liège et Anvers) pour réaliser<br />

plus facilement les actions dans les trois langues nationales.<br />

Le département Mystery Shopping et Mystery Calling réalise<br />

des visites et/ou des appels mystère de votre réseau de distribution.<br />

Le mystery shopping est un service simple et effi -<br />

cace, utilisé fréquemment par les entreprises de distribution,<br />

les commerces de détail, les mutuelles, le secteur public, les<br />

banques, les importateurs automobiles, etc. Ce service vous<br />

permet d’obtenir un aperçu de la satisfaction de la clientèle<br />

et de recueillir rapidement de l’information sur les forces et<br />

les faiblesses de votre entreprise. Le but des interventions est<br />

de trouver des pistes et des solutions pour mieux valoriser le<br />

capital client. Les visites mystère sont effectuées annuellement<br />

dans plus de 2500 points de vente. Martine Constant<br />

& Partners dispose d’une équipe de 50 mystery shoppers répartis<br />

sur le territoire belge et luxembourgeois auxquels est<br />

imposé un grand respect des normes d’éthique. La société est<br />

membre de la MSPA (Mystery Shopping Providers Association).<br />

●<br />

Martine Constant & Partners<br />

Avenue Louise, 391/20<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 534 45 15<br />

mcpb@martineconstant.com<br />

www.martineconstant.com<br />

de la formation, du coaching et du<br />

consulting dans de multiples secteurs<br />

d’activité, tant au Benelux qu’en<br />

France. Les clients de Teampower lui<br />

demandent de façon récurrente une<br />

méthode éprouvée scientifi quement,<br />

concrète et effi ciente pour l’évaluation<br />

des formations. C’est pourquoi<br />

Teampower a conclu un accord de<br />

partenariat avec la société française<br />

Vulpus pour offrir au marché belge<br />

les solutions innovantes que cette<br />

dernière a développée. Vulpus, société<br />

d’ingénierie du pilotage RH,<br />

fournit des solutions vous permettant<br />

d’évaluer l’impact de vos actions<br />

de GRH. Vulpus a conçu et développé<br />

Fondé en 2003, Louys Consulting<br />

est un cabinet dynamique<br />

de consultance en affaires. L’expertise<br />

du cabinet vise le marché<br />

très spécifi que des conseils<br />

et services ‘B2B’ et ses activités<br />

concernent principalement<br />

les PME basées dans l’Union<br />

européenne d’une part, et celles<br />

originaires des nouveaux<br />

Etats Membres (Pays de l’Est)<br />

ainsi que les pays inclus dans<br />

la solution Formæva permettant de<br />

mesurer l’effi cacité des formations.<br />

Avec cet outil, la formation devient<br />

un vecteur de performance mesurée.<br />

Teampower propose d’ores et déjà<br />

une formation qui consiste à montrer<br />

comment évaluer l’effi cacité des<br />

formations ainsi que leur retour sur<br />

investissement. ●<br />

Teampower<br />

Avenue Louis Gribaumont 179<br />

1200 Bruxelles<br />

t +32 2 771 76 23<br />

info@teampower.be<br />

www.teampower.be<br />

Louys Consulting :<br />

une consultance spécialisée dans<br />

les marchés émergents<br />

L’Ukraine à portée de marché avec le cabinet<br />

de consultance<br />

la région dite « de Politique Européenne de Voisinage (PEV) » d’autre<br />

part. A savoir la Biélorussie, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, la<br />

Moldavie, la Syrie et l’Ukraine. Les pays du Caucase méridional (Arménie,<br />

Azerbaïdjan, Géorgie et pays de l’ex-URSS) appartiennent<br />

également à ce marché. Le cabinet fournit aux PME qui visent ces<br />

marchés émergents des conseils pratiques et une aide adaptée aux<br />

besoins locaux dans les domaines de l’énergie, IT/ICT et acquisitions.<br />

Pour améliorer la communication entre les partenaires d’affaires,<br />

Louys Consulting a adopté un savoir-faire unique dans la maîtrise de<br />

l’information, compétence selon laquelle les spécifi cités « occidentales<br />

» et « orientales » des cultures respectives sont analysées et mises<br />

au diapason afi n de délivrer un plan d’action fonctionnel. Notre<br />

équipe se compose de spécialistes originaires des pays mentionnés,<br />

dont l’expérience personnelle et professionnelle donne sa valeur à un<br />

large réseau de partenaires issus de ces marchés. ●<br />

Louys Consulting<br />

Avenue Louise 228<br />

1050 Bruxelles<br />

t +32 2 647 9000<br />

info@louys-consulting.eu – www.louysconsulting.eu<br />

Pages coordonnées par Stéphanie Brisson


FICHUS FICHIERS ?<br />

Archiving Solutions<br />

Your information is nowhere safer<br />

sécurisation absolue de vos back-ups<br />

appelez dès maintenant le 078 15 31 61 ou consultez notre site www.merak.eu


26<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

centre pour entreprises en difficulté<br />

ASSISTANCE AUX ENTREPRISES<br />

Obtenez l’aide gratuite d’un avocat !<br />

Le Centre pour entreprises en diffi culté (CEd) poursuit sa progression. Il vient de nouer un<br />

partenariat «historique» avec l’ordre français des avocats du barreau de Bruxelles. L’objectif<br />

de cette nouvelle collaboration est simple: offrir l’assistance gratuite d’un avocat<br />

spécialisé aux chefs d’entreprise en diffi culté dans les situations d’urgence<br />

Rappelons-le: la mission du<br />

CEd est d’aider les indépendants<br />

et chefs d’entreprise à<br />

faire le point sur leur situation professionnelle<br />

et à tenter de trouver<br />

les meilleures solutions quant aux<br />

problèmes qu’ils rencontrent. Les<br />

problèmes rencontrés sont variés:<br />

mésentente entre associés, confl its<br />

commerciaux, diffi cultés de trésorerie,<br />

soucis de personnel,…<br />

Nombre de soucis relèvent des matières<br />

juridiques. Mais, du fait<br />

de la complexité légale (en<br />

2006, 70.000 pages de législations,<br />

lois, décrets, arrêtés<br />

ministériels, circulaires ont<br />

été publiées dans le Moniteur<br />

Belge !), il est impossible<br />

de pouvoir répondre<br />

effi cacement aux multiples<br />

situations sans l’appui d’un<br />

réseau de spécialistes. C’est<br />

donc dans cet esprit qu’est<br />

née cette nouvelle collaboration<br />

entre l’Ordre français<br />

des avocats du barreau de<br />

Bruxelles et le Centre pour<br />

entreprises en diffi culté<br />

(CEd).<br />

Il complète la panoplie des<br />

aides aux entreprises en<br />

diffi culté proposées par ou<br />

via le Ced et soutenues par<br />

le ministre de l’Economie<br />

Benoît Cerexhe, dans le<br />

cadre de la politique qu’il<br />

mène, au travers du Contrat<br />

pour l’Economie et l’Emploi,<br />

pour aider les Bruxellois<br />

non seulement à créer leur<br />

entreprise, mais aussi à la<br />

faire fonctionner au mieux à tous les<br />

stades de son développement jusqu’à<br />

son éventuelle transmission.<br />

Qui peut bénéfi cier de cette<br />

assistance juridique ?<br />

Le service d’assistance aux entreprises<br />

en diffi culté du Barreau de<br />

Bruxelles s’adresse, via le Centre<br />

pour entreprises en diffi culté (CEd) :<br />

aux petites et moyennes entreprises<br />

en diffi culté; aux entrepreneurs -personnes<br />

physiques (indépendants).<br />

Remonter la pente grâce aux services d’un avocat<br />

Les personnes physiques ou morales<br />

(TPE et PME) doivent être établies en<br />

région bruxelloise (domicile, siège<br />

social ou d’exploitation)<br />

Conditions d’accès<br />

Pour pouvoir disposer de ce service<br />

d’assistance, les indépendants et entreprises<br />

en diffi culté doivent se trouver<br />

dans une situation d’urgence objective,<br />

ne pas avoir consulté d’autre<br />

avocat pour le problème rencontré<br />

et être dans l’impossibilité de pouvoir<br />

prendre en charge les<br />

honoraires d’un avocat. Au<br />

préalable, ils auront rencontré<br />

un premier conseiller au<br />

sein du Centre pour entreprises<br />

en diffi culté.<br />

Concrètement, dès l’intervention<br />

du CEd, les personnes<br />

et PME concernées seront<br />

dirigées vers un avocat<br />

spécialisé qui pourra leur<br />

donner une ou plusieurs<br />

consultations de première<br />

ligne et, dans certains cas,<br />

de seconde ligne. L’avocat<br />

pourra également les assister<br />

dans le cadre de négociations<br />

menées avec leurs<br />

créanciers, voire les représenter<br />

en justice. Il peut<br />

être, entre autres, amené à<br />

intervenir à l’occasion d’une<br />

ou de plusieurs comparutions<br />

de l’entreprise, devant<br />

la Chambre des enquêtes<br />

commerciales, devant le Tribunal<br />

de commerce ou du<br />

travail, dans le but d’obtenir,<br />

par exemple, des facilités de<br />

paiement pour solder une


En période diffi cile,<br />

un petit conseil<br />

peut valoir de l’or…<br />

dette commerciale, rembourser des<br />

cotisations sociales ou des impôts<br />

impayés.<br />

En principe, les interventions de l’avocat<br />

devront être réalisées dans un délai<br />

maximum de huit semaines.<br />

Quels avocats ?<br />

Pour faire partie de ce service spécial<br />

dédicacé aux entreprises en diffi culté,<br />

une vingtaine d’avocats spécialisés<br />

en droit des entreprises ont été<br />

sélectionnés sur la base d’un appel<br />

d’offres. Une réserve de recrutement<br />

d’une vingtaine de suppléants est,<br />

par ailleurs, constituée pour assurer<br />

la présence d’un nombre suffi sant au<br />

sein de cette section spécialisée.<br />

Le Centre pour entreprises en diffi culté<br />

s’efforce ainsi de créer de nouvelles<br />

synergies entre les acteurs régionaux<br />

pour apporter aux indépendants et<br />

dirigeants d’entreprise les égards<br />

qu’ils méritent.<br />

Reste maintenant le défi de faire<br />

comprendre aux chefs d’entreprise<br />

qu’être en diffi culté est normal et naturel<br />

(aucune entreprise n’a eu une<br />

vie sans période de crise) et qu’il est<br />

essentiel de ne pas rester « enfermé »<br />

et caché. En période diffi cile, un petit<br />

conseil peut valoir de l’or… ●<br />

Informations :<br />

Centre pour<br />

Entreprises<br />

en diffi culté<br />

www.ced-com.be<br />

centre pour entreprises en difficulté<br />

Olivier Kahn<br />

Expert-comptable<br />

Quelques chiffres…<br />

Entreprises en diffi culté<br />

7721 faillites ont été enregistrées pour la Belgique<br />

durant l’année 2007.<br />

+ 0,38% les faillites ont augmenté de +0,38%<br />

par rapport à l’année 2006 pour l’ensemble du<br />

territoire belge.<br />

-4,31% le nombre de faillites a diminué de<br />

4,31% en région bruxelloise durant les 12 derniers<br />

mois. Les autres régions connaissent une<br />

hausse du taux de faillite.<br />

18% des faillites concernent le commerce de<br />

détail.<br />

(source Greydon)<br />

Le Centre pour entreprises en diffi culté a<br />

constaté en 2007 :<br />

Pour 54% de ses visiteurs (indépendants et dirigeants<br />

de petites entreprises), l’activité professionnelle<br />

avait moins de 4 ans.<br />

66% des entreprises rencontrées devaient faire<br />

face à de sérieux problèmes d’endettement.<br />

53% des causes de diffi cultés sont estimées<br />

dues à de mauvais réfl exes de gestion.<br />

L’atout maître dans<br />

la correspondance<br />

commerciale journalière.<br />

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tous vos envois seront remis à leur destinataire.<br />

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27<br />

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28<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

emploi<br />

Les Brussels Job Days s’exportent dans<br />

le Brabant fl amand<br />

Malgré de nombreuses campagnes lancées par les entreprises, 12.000 postes restent à pourvoir en<br />

Flandre. Pourtant, à Bruxelles, la main-d’œuvre ne manque pas. Des centaines de personnes de toutes<br />

qualifi cations sont à la recherche d’un emploi, mais sont arrêtées par deux facteurs : la mobilité<br />

et la langue !<br />

Pour pallier à cela, deux Chambres<br />

de Commerce, <strong>BECI</strong> (Bruxelles)<br />

et le VOKA - Chambre de<br />

Commerce Halle-Vilvorde ont décidé<br />

de collaborer en mettant sur pied le JOB<br />

DAY Airport Region, qui se déroulera le<br />

samedi 19 avril 20<strong>08</strong> au Skyhall de Zaventem.<br />

Deux Chambres de Commerce<br />

qui se mobilisent ensemble, c’est une<br />

première !<br />

Les 16 éditions précédentes des Brussels<br />

Job Days, organisés depuis 2005,<br />

ont prouvé que le concept innovant<br />

d’interviews d’embauche immédiates<br />

porte ses fruits : plus de 26.000 candidats<br />

se sont déplacés pour rencontrer<br />

environ 430 entreprises, 89 % des employeurs<br />

sont satisfaits des candidats<br />

rencontrés et plus de 7% des visiteurs<br />

signent un contrat avec un employeur<br />

rencontré sur place !<br />

Nous travaillons chaque jour<br />

pour que notre Guichet soit<br />

unique. Unique dans la qualité<br />

des services proposés.<br />

Unique comme point de<br />

contact pour vous guider dans<br />

ce qui reste un dédale administratif<br />

et de procédures.<br />

La simplification administrative<br />

est un projet ambitieux qui<br />

dynamise les entreprises, réduit<br />

Favoriser la rencontre<br />

Comme tous les Brussels Job Days, le<br />

Job Day Airport Region a comme objectif<br />

de favoriser la rencontre entre les<br />

entreprises à la recherche de collaborateurs<br />

et les personnes à la recherche<br />

d’un emploi, d’augmenter la visibilité<br />

des offres d’emploi auprès des demandeurs<br />

d’emploi et de dynamiser le marché<br />

du travail, mais cela au-delà de la<br />

frontière linguistique, dans la région<br />

de l’aéroport de Bruxelles National.<br />

Les entreprises présentes auront l’opportunité<br />

de rencontrer des personnes<br />

motivées – 2.500 visiteurs sont attendus<br />

– et les demandeurs d’emploi pourront<br />

obtenir les réponses aux questions<br />

qu’ils se posent souvent sur la mobilité<br />

et le niveau de néerlandais nécessaire<br />

à l’engagement dans une entreprise du<br />

Brabant fl amand.<br />

leurs coûts et améliore donc<br />

leurs performances.<br />

En un seul endroit et suivant<br />

votre choix, nous vous conseillons.<br />

Nous évaluons et validons<br />

la conformité des données de<br />

votre entreprise auprès des<br />

administrations et mettons à<br />

jour vos formalités de base.<br />

Faites appel aux conseillers de<br />

votre Chambre de Commerce.<br />

Les institutions et différents organismes<br />

de formation informeront tant<br />

les entreprises que les demandeurs<br />

d’emploi sur les différentes possibilités<br />

existantes en matière de transport et<br />

de formations, et les visiteurs auront<br />

l’occasion de tester leur niveau de langue<br />

sur place. ●<br />

Mélody Verbist<br />

JOB DAY Airport Region<br />

Samedi 19 avril 20<strong>08</strong><br />

Skyhall de Zaventem<br />

www.jobdays.eu<br />

Vous créez votre entreprise? Votre entreprise évolue? Allez droit au but.<br />

www.leguichet.be


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250 EXPOSANTS<br />

10.000 DIRIGEANTS DE PME<br />

AU RENDEZ-VOUS !<br />

En collaboration avec<br />

19 & 20 MARS - TOUR&TAXIS<br />

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5 e EDITION<br />

Si le salon <strong>Entreprendre</strong> est devenu en 4 ans le premier RV des dirigeants<br />

de PME’s, des indépendants et des comptables c’est tout simplement<br />

parce qu’il s’agit d’un salon orienté résultat*. Cette année son contenu<br />

s’étoffe. Parmi les 230 exposants présents, une cinquantaine d’entre eux<br />

seront regroupés au sein d’un village e-commerce. Les autres thèmes<br />

chers aux PME ne manquent pas à l’appel. <strong>Entreprendre</strong> grâce à la<br />

franchise, ou cèder ou reprendre une PME dans le village consacré à la<br />

transmission. Tout y est que ce soit par le biais de conférences et ateliers<br />

pratiques ou grâce à l’une des 750 premières consultations gratuites<br />

dispensées par les experts présents. Rendez-vous les 19 et 20 mars.<br />

* Dans l’enquête de satisfaction réalisée auprès de 697 visiteurs, 93% d’entre eux affirment avoir l’intention de revenir cette année. Par ailleurs 94% des<br />

visiteurs sondés estiment avoir trouvé ce qu’ils cherchaient au salon!


30<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

séminaire<br />

Le droit des intermédiaires<br />

commerciaux en 20 questions<br />

Le droit des intermédiaires commerciaux est-il une affaire de spécialistes ? Rares<br />

sont les entreprises qu’il ne concerne pas et les avocats qui n’y touchent jamais.<br />

Comme la matière semble facilement se laisser appréhender (50 articles en tout),<br />

elle devient une matière de droit commun où entreprises et juristes de tous bords se<br />

lancent dans la lecture byzantine des quelques dispositions spécifi ques à la matière.<br />

Un séminaire de Beci vous aidera à y voir clair.<br />

On ne pourrait que<br />

se réjouir de l’accessibilité<br />

du droit<br />

si elle n’avait des conséquences<br />

parfois fâcheuses.<br />

D’une part, certains<br />

concepts et principes fondamentaux,<br />

en amont des<br />

règles particulières, sont<br />

oubliés. Jusqu’où re-<br />

L’activité de l’agent connaître un concours<br />

commercial se limite à la des volontés dans un<br />

promotion<br />

contrat qui, souvent, est<br />

d’adhésion ? Quelle incidence<br />

a l’obligation de collaboration<br />

loyale dans un contrat qui repose sur<br />

des logiques de marque (appartenant<br />

au fournisseur) et de réseau (dans le<br />

bon fonctionnement duquel chacun<br />

a un intérêt) ? D’autre part, certaines<br />

questions importantes cessent d’être<br />

posées, en particulier lorsqu’elles<br />

concernent des solutions juridiques<br />

qui semblent acquises.<br />

Approche pratique<br />

Les 20 questions retenues dans le séminaire<br />

de Beci tentent de palier ces<br />

lacunes. L’approche est pratique : il<br />

ne s’agit pas seulement d’expliquer<br />

le droit, mais surtout de vérifi er si ses<br />

solutions rencontrent les besoins de la<br />

pratique – et y suppléer le cas échéant.<br />

Elle prendra la forme de questions<br />

souvent rencontrées. Par exemple :<br />

• Quelle est la différence entre<br />

l’agent commercial et le<br />

concessionnaire de vente ?<br />

L’activité de l’agent commercial se limite<br />

à la promotion et parfois (mais<br />

pas toujours) à la conclusion des<br />

contrats au nom et pour compte du<br />

commettant. Le contrat conclu lie directement<br />

le commettant et le client.<br />

Au contraire, le concessionnaire ne<br />

crée pas de rapport juridique entre le<br />

concédant et le client. C’est un revendeur<br />

qui travaille en son nom et pour<br />

son compte. Il conclut avec ses clients<br />

des ventes distinctes de celles qu’il<br />

conclut avec le concédant.<br />

• Comment se répartissent les<br />

risques ?<br />

Le concessionnaire supporte les risques<br />

de non-revente et de non-paiement<br />

: une fois les produits acquis, il<br />

lui appartient de les revendre et de se<br />

faire payer. Au contraire, ces risques<br />

sont en principe à charge du commettant<br />

dans le cas de l’agence.<br />

• Quel est le contrôle possible de<br />

la clientèle et des prix ?<br />

Le concessionnaire agissant en son<br />

nom et pour son compte, le contrôle<br />

du concédant est forcément réduit,<br />

d’autant que les règles du droit de la<br />

concurrence régissent cette hypothèse.<br />

C’est le contraire en matière<br />

d’agence commerciale où le commettant<br />

est en rapport avec la clientèle<br />

qu’il facture directement. Les instructions<br />

sont permises relativement à<br />

l’organisation et aux modalités de la<br />

vente. Encore faut-il que l’agent ne<br />

soit pas un faux agent …<br />

Approche chronologique<br />

L’approche du séminaire est aussi<br />

chronologique : les contrats de distri-<br />

bution sont logiquement examinés<br />

depuis la négociation ou la signature<br />

jusqu’à l’exécution et la résiliation.<br />

A chaque stade correspondent des<br />

préoccupations diverses, leur mise en<br />

perspective favorise la compréhension.<br />

Enfi n, l’approche de la matière est également<br />

transversale. Chaque fois que<br />

possible, il s’agit d’examiner comment<br />

la même question peut recevoir des<br />

solutions identiques – ou au contraire<br />

fondamentalement différentes – suivant<br />

les contrats examinés. C’est l’occasion<br />

de constater comment certains<br />

contrats posent des questions ou apportent<br />

des solutions insoupçonnées<br />

chez d’autres.<br />

Au fi nal, c’est la cohérence du droit des<br />

intermédiaires commerciaux dans son<br />

ensemble qui se trouve ainsi mise en<br />

lumière, contribuant à une meilleure<br />

rédaction des contrats et un meilleur<br />

suivi de leur exécution. ●<br />

Laurent du Jardin<br />

Avocat Janson Baugniet<br />

La demi-journée d’études donnée par<br />

Laurent du Jardin aura lieu au siège<br />

de Beci, le jeudi 10 avril de 14 h à 17 h.<br />

L’exposé aura lieu en français. Il sera<br />

suivi d’un question time en français<br />

et en néerlandais.<br />

Plus d’infos :<br />

Eric Brabant<br />

t +32 2 643 78 18<br />

eb@beci.be


ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS<br />

Entrepreneurs : votre réussite passe<br />

par l’Europe !<br />

Comme annoncé précédemment, l’ancien « Innovation Relay Centre » de l’ABE (Agence<br />

bruxelloise pour l’Entreprise et l’ancien « Euro Info Centre » de Beci rejoignent ensemble le<br />

plus vaste réseau européen de support aux entreprises. Les deux organismes dévoileront<br />

publiquement le nouveau logo et nouveau nom le 19 mars prochain à 18h30 à l’occasion<br />

du Salon <strong>Entreprendre</strong>.<br />

A<br />

l’instar de leurs homologues<br />

européens, depuis le 1er janvier<br />

20<strong>08</strong>, l’ « Innovation Relay<br />

Centre » qui stimule la coopération<br />

technologique transnationale entre<br />

entreprises depuis 1995, et l’« Euro<br />

Info Centre », chargé depuis 1991 d’informer<br />

et de conseiller les entreprises<br />

sur les matières européennes ont<br />

regroupé leurs différents services au<br />

sein d’une même entité, Enterprise<br />

Europe Brussels. Ce nouveau réseau<br />

est composé de plus de 40 pays et plus<br />

de 600 organisations partenaires.<br />

L’objectif de la fusion de ces deux anciens<br />

réseaux est d’aider les petites<br />

et moyennes entreprises, qui veulent<br />

s’ouvrir à l’international, à développer<br />

leur potentiel d’innovation mais<br />

aussi de les informer sur les politiques<br />

mises en place par la Commission, notamment<br />

en matière de fi nancement,<br />

et faciliter l’accès à celles-ci. Le réseau<br />

aide également les entreprises à identifi<br />

er et à trouver des partenaires technologiques<br />

ou commerciaux.<br />

Point d’orgue de ce rapprochement,<br />

les deux organismes partagent désormais<br />

un réseau commun : l’Enterprise<br />

Europe Network, désormais le plus<br />

vaste réseau européen de conseil et<br />

de soutien aux entreprises.<br />

Votre réussite passe par<br />

Bruxelles<br />

« Ce nouvel ensemble, qui profi te de<br />

la longue expérience et du professionnalisme<br />

des deux équipes, permettra<br />

à chaque organisme de se concentrer<br />

pleinement sur son métier de base<br />

Le nouveau réseau, porte-parole et soutien aux entreprises bruxelloises<br />

tout en offrant à ses interlocuteurs, petites,<br />

moyennes et grandes entreprises<br />

bruxelloises, la garantie et le bénéfi ce<br />

de services performants », expliquent<br />

Olivier Willocx et Bruno Wattenbergh,<br />

respectivement Administrateur Délégué<br />

de Beci et Directeur opérationnel<br />

de l’ABE.<br />

Barbara Andréani, en charge pour la<br />

Région bruxelloise de la gestion du<br />

nouveau réseau, explique les raisons de<br />

ce rapprochement : « Comme l’appellation<br />

« Enterprise Europe Brussels »,<br />

notre projet exprime la volonté du nouveau<br />

réseau de recouvrir ensemble aussi<br />

bien les activités de porte-parole que<br />

le soutien aux entreprises bruxelloises.<br />

Nous exprimons ainsi la dynamique<br />

europe<br />

et la conviction de Enterprise Europe<br />

Brussels, d’aider nos entreprises à aller<br />

à la rencontre de l’avenir. Un avenir<br />

en bleu et jaune, couleurs du nouveau<br />

logo qui font référence non seulement<br />

au drapeau européen mais également<br />

à la Région bruxelloise en tant que<br />

capitale fédérale et européenne. Profi -<br />

tons de cette opportunité !<br />

Plus qu’un nom, Enterprise Europe<br />

Brussels est un mot porteur de services,<br />

dans lequel les deux partenaires<br />

et toutes les entreprises bruxelloises<br />

peuvent se retrouver. ●<br />

Françoise Laeckmann<br />

Manager Enterprise Europe Brussels<br />

fl @beci.be<br />

31<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


32<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

international<br />

Futurallia 20<strong>08</strong><br />

Une opportunité à ne pas<br />

rater pour les PME!<br />

Futurallia 20<strong>08</strong> est l’événement<br />

incontournable de cette année pour<br />

votre développement international.<br />

Plus de 1000 PME en provenance de<br />

25 pays se donnent rendez-vous à<br />

Québec pour faire des affaires.<br />

Le Cocktail Info Futurallia Québec 20<strong>08</strong> s’est<br />

déroulé le 11 février au sein de Beci et avait<br />

pour but la présentation du Forum et l’ouverture<br />

offi cielle des inscriptions pour cet événement<br />

d’envergure internationale. Lors de cette soirée, une<br />

soixantaine de participants ont découvert les multiples<br />

avantages de participer à cette rencontre internationale<br />

: rendez-vous personnalisés, coûts réduits,<br />

rencontre avec des donneurs d’ordre, conférences,…<br />

Madame Diane Ferdais, Directrice des Affaires Economiques<br />

de la Délégation Générale du Québec,<br />

a présenté les opportunités d’affaires au Québec.<br />

Monsieur Jacques Evrard, Directeur du Département<br />

Relations Internationales de L’ABE, a présenté<br />

le programme de Coopération Industrielle et Technologique<br />

entre la région de Bruxelles-Capitale et le<br />

Québec. Ce programme soutient fi nancièrement les<br />

partenariats technologiques entre les sociétés des<br />

deux régions.<br />

Les entreprises principalement visées par Fururallia<br />

sont les PME. Afi n d’optimaliser leur participation à<br />

l’édition 20<strong>08</strong>, Beci leur a soumis différentes propositions<br />

de voyages au Québec. En plus de la participation<br />

au forum Futurallia, les participants auront<br />

la joie de choisir un voyage à la carte : rencontres<br />

personnalisées à Montréal, activités culturelles pré<br />

et post forum,… ●<br />

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au<br />

4 avril : ne tardez plus à vous inscrire à Futurallia<br />

Québec 20<strong>08</strong> !<br />

N’hésitez pas à contacter le Département<br />

International de Beci qui se fera un plaisir de<br />

vous communiquer toutes les informations<br />

sur ce forum d’envergure internationale.<br />

Johannne Bellese, 02 643 78 20<br />

En route vers le Mexique ?<br />

En préparation de la mission princière au Mexique en 2009 (du<br />

21 au 29 mars), voici quelques chiffres clés sur ce pays.<br />

Le Mexique en bref<br />

N’oubliez pas que depuis le 1er<br />

janvier 20<strong>08</strong>, les entreprises sont<br />

tenues de faire leur déclaration<br />

TVA de façon électronique. La BNB<br />

n’accepte plus le dépôt de comptes<br />

annuels sur disquettes. Elle offre<br />

même une réduction allant jusqu’à<br />

60 € pour les dépôts en ligne.<br />

Beci a conclu un accord avec Certipost<br />

afi n de répondre aux besoins<br />

des entreprises en termes de simplifi<br />

cation administrative et de réduction<br />

des coûts en leur permettant<br />

de communiquer au maximum par<br />

voie électronique de manière entièrement<br />

sécurisée. De plus, Certipost<br />

garantit la qualité professionnelle.<br />

Un certifi cat digital est un fi chier<br />

électronique qui associe une identité<br />

à un code secret unique, vous<br />

garantissant ainsi la sécurité dans<br />

Importations belges<br />

au Mexique<br />

1998-2007 *<br />

(million US dollars)<br />

Exportations<br />

mexicaines vers<br />

la Belgique<br />

1998 - 2007*<br />

(millon US dollars)<br />

● 12ème rang de l’économie mondiale<br />

● Population de 105 millions (2006).<br />

● Âge moyen de la population 24.7 (2005)<br />

● Une force de travail croissante grâce à une meilleure scolarisation<br />

et production de marchandises à haute valeur ajoutée.<br />

● 15ème plus grand pays en termes de territoire (France, Espagne,<br />

Allemagne, Italie et Royaume-Uni réunis)<br />

Nouveau ! Collaboration entre les<br />

Chambres de Commerce et Certipost<br />

l’e-business. En utilisant un certifi -<br />

cat digital, vous améliorez l’image<br />

professionnelle de votre entreprise,<br />

vous travaillez en confi ance de manière<br />

effi cace et rapide avec des réductions<br />

de coûts.<br />

Vous reconnaitrez l’importance et<br />

l’utilité de Certipost au travers de<br />

ses différents produits à découvrir<br />

en allant simplement cliquer sur le<br />

logo Certipost sur notre site. www.<br />

beci.be (cliquez sur le logo à côté de<br />

l’onglet Formalités). De cette manière,<br />

vous pouvez directement commander<br />

votre certifi cat qui vous<br />

sera envoyé par recommandé. ●<br />

Plus d’infos : Sandrine Surings<br />

ss@beci.be ou t +32 2 643 78 03


Un déjeuner avec Didier Reynders<br />

A la rencontre des starters !<br />

A la mi-février, notre équipe Beci Starters a accueilli de futurs<br />

entrepreneurs bruxellois formés par l’ASBL CIT. En passe de<br />

décrocher leur diplôme en connaissance de gestion de base, le<br />

groupe d’étudiants est venu à la rencontre de nos conseillers<br />

afi n de présenter leur projet d’entreprise. Recommandations et<br />

précieux conseils pour réaliser leur projet mais aussi et surtout<br />

pour garantir leur pérennité ont été les mots d’ordre de la réunion<br />

animée par Olivier Willocx, Administrateur directeur général de<br />

Beci, et Mirella Zaccagnini, conseiller Beci Starter.<br />

Créer, se lancer, constituer son entreprise ne requiert que<br />

quelques semaines de préparation, voire quelques heures<br />

dans certains cas ! Mais maintenir la stabilité de son<br />

activité, gérer, « se » gérer, … ce n’est pas si évident, cela<br />

se construit… S’entourer, écouter, rester en veille, bien<br />

s’organiser, apprendre… et apprendre de ses erreurs, se<br />

remettre en question, … Savoir entreprendre, tout un art !<br />

Des questions ? Contactez-nous : starter@beci.be<br />

l’album<br />

Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par <strong>BECI</strong><br />

Les Présidents de Beci ont reçu Didier Reynders, Vice-<br />

Premier ministre et ministre des Finances, au cours d’un<br />

déjeuner, dans les locaux de ING. Didier Reynders a parlé<br />

de sa vision du développement de Bruxelles et du pays<br />

mais aussi de la politique gouvernementale. Un beau<br />

succès pour cette rencontre.


© BITC - O. van de Kerchove<br />

Le taux de vacance dans le quartier européen<br />

atteint 10,9 %<br />

tel est le taux actuel 9,8%, de vacance des bureaux<br />

à Bruxelles. La Région a<br />

publié une étude, fruit de la collaboration<br />

de deux de ses administrations,<br />

l’AATL (Administration de l’Aménagement<br />

du Territoire et du Logement)<br />

et la SDRB (Société pour le Développement<br />

de la Région de Bruxelles - Capitale).<br />

L’étude permet d’affi rmer que<br />

la disponibilité actuelle est suffi sante<br />

pour accueillir la demande dans les<br />

Une nouvelle émission voit le jour<br />

sur Télé-Bruxelles. Intitulée « Bulle<br />

d’air », celle-ci veut expliquer les<br />

problématiques environnementales<br />

sans dramatiser mais de manière<br />

concrète. « Il s’agit surtout de valoriser<br />

la capacité d’action de chacun,<br />

le bénéfi ce direct qu’il peut tirer de<br />

son engagement et, bien entendu, le<br />

bénéfi ce environnemental que tous<br />

sont en droit d’attendre. » précise<br />

Bruxelles Environnement qui collabore<br />

à l’émission. L’émission passe le<br />

mardi de 18h30 à 6h30 ( !). Au sommaire<br />

de la première édition : visite<br />

d’une maison « passive », une styliste<br />

qui utilise des matières recyclées, le<br />

défi énergie des citoyens, la découverte<br />

des Jardins du fl euriste à Laeken. Si<br />

vous avez manqué les émissions, il<br />

Un observatoire<br />

de la vacance des<br />

bureaux bruxellois<br />

bureaux existants ou actuellement<br />

en projet, sans qu’il faille précipiter<br />

une urbanisation des terrains encore<br />

en friche. En effet, le taux de vacance<br />

pour toute la Région est de 9,8 % avec<br />

des écarts importants par quartier<br />

allant de 5,6 % dans le Pentagone à<br />

18,5 % dans la 2ième Couronne Est<br />

(du boulevard Léopold III à l’avenue<br />

de Tervueren). L’étude révèle aussi<br />

d’autres chiffres de première main :<br />

73 % du parc de bureaux se concentre<br />

dans le Pentagone et les communes<br />

de 1ière couronne. Le taux de vacance<br />

dans le quartier européen atteint 10,9<br />

% soit seulement 0,5 point de moins<br />

que l’avenue Louise. Une attention<br />

particulière doit être portée à ce phénomène<br />

préoccupant, d’autant que<br />

190.000 m 2 sont disponibles dans des<br />

bâtiments récents (à louer pour plus<br />

de 200 euros/m 2 /an). Il était important<br />

que la Région se dote d’un outil<br />

dont elle connaît les sources et dont<br />

elle peut être assurée du fondement.<br />

Les discordances entre les chiffres<br />

énoncés dans l’observatoire des bureaux<br />

par rapport aux chiffres du secteur<br />

privé sont en effet supérieurs de<br />

l’ordre de 20 % !<br />

www.inventimmo.be – www.sdrb.be<br />

Une « bulle d’air » sur Télé-Bruxelles<br />

est possible de les regarder en ligne<br />

sur le site www.telebruxelles.net<br />

DIXIT<br />

« La mixité est un concept fédérateur et tarte<br />

à la crème. C’est moins politiquement correct<br />

de dire qu’on veut gentrifi er un quartier. Or,<br />

les quartiers centraux de Bruxelles ne sont pas<br />

ceux qui ont le plus besoin de mixité. La mixité<br />

est dans le discours : on a l’impression que les<br />

pouvoirs publics doivent d’abord aider les riches<br />

pour pouvoir s’occuper ensuite des pauvres. D’où<br />

la question de l’intentionnalité. La gentrifi cation<br />

est-elle un effet pervers de la rénovation ou<br />

simplement le cœur de la stratégie ?»<br />

Mathieu Van Criekingen, chargé de recherches au<br />

FNRS et chercheur au laboratoire de géographie<br />

humaine de l’ULB.<br />

repères<br />

par Stéphanie Brisson<br />

Où trouver des<br />

spécialistes de<br />

l’environnement ?<br />

Vous trouverez sur le site de l’ABE, 54 listes de<br />

sociétés actives en matière d’environnement.<br />

Le but est de fournir des noms d’entreprises<br />

spécialisées dans divers domaines liés à l’environnement.<br />

Des Bureaux conseils en acoustique<br />

aux avocats spécialisés en droit bruxellois<br />

de l’environnement et de l’urbanisme en<br />

passant par les vendeurs de matériel pour<br />

le stockage de produits<br />

dangereux, vous y dénicherez<br />

les noms de spécialistes<br />

qui peuvent<br />

vous aider à résoudre<br />

un problème environnemental<br />

en Région<br />

de Bruxelles-Capitale.<br />

Vous trouverez ces<br />

infos dans l’onglet<br />

« publications »<br />

du site www.<br />

abe-bao.<br />

be<br />

70,8%<br />

Des internautes ayant visité<br />

le site www.beci.be pensent<br />

que Bruxelles ne pourrait pas<br />

survivre sans les institutions<br />

européennes sur son territoire<br />

(3<strong>08</strong> répondants).<br />

35<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


36<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

l’invité Luc Willame, Président de la SDRB<br />

« Arrêtons les concurrences stériles dans<br />

le bassin d’emploi de Bruxelles ! »<br />

Il est relativement rare que des grands formats du privé passent à la direction d’agences<br />

publiques. Lorsque c’est le cas, il est toujours intéressant de leur demander de comparer<br />

leurs expériences. <strong>Entreprendre</strong> a rencontré Luc Willame, aujourd’hui Président de la SDRB,<br />

après avoir été très actif dans l’industrie (le verre plat chez Glaverbel) en Europe et dans<br />

les organisations patronales. Quelles différences de gestion voit-il entre privé et public?<br />

Quels sont les grands dossiers du moment à la SDRB ?<br />

« Il faut faire l’analyse de la mobilité sur la métropole<br />

et l’ensemble du bassin économique bruxellois. Ce doit<br />

être la priorité. »<br />

Quelles différences voyez-vous<br />

dans le processus décisionnel du<br />

monde politique dont vous dépendez<br />

aujourd’hui et le mode de<br />

fonctionnement des entreprises ?<br />

Luc Willame : Ce qui m’étonne, c’est le<br />

comportement séquentiel du monde<br />

politique. Ils avancent prudemment,<br />

souvent trop lentement. Dans l’entreprise,<br />

on fonctionne beaucoup plus<br />

en parallèle. Des groupes de travail se<br />

verront confi er les aspects juridiques,<br />

fi nanciers ou architecturaux d’un projet,<br />

pour arriver rapidement à la prise<br />

de décision sur base des conclusions<br />

de chaque groupe. La décision politique<br />

implique une administration plus<br />

lourde, des cabinets ministériels qui<br />

« doublonnent » souvent avec l’administration.<br />

La relation cabinets / administration<br />

est parfois confl ictuelle,<br />

ce qui aggrave encore la lourdeur du<br />

processus. Ceci est en partie inévitable<br />

dans la mesure où le cabinet se<br />

doit d’être plus sensible aux critiques<br />

de l’opposition parlementaire, qui ne<br />

fera aucun cadeau au ministre responsable.<br />

Je crois cependant que si le<br />

politique lâchait un peu plus la bride<br />

des administrations, si on pratiquait<br />

plus d’« empowerment » des fonctionnaires,<br />

comme c’est le cas à la SDRB, le<br />

fonctionnement public serait plus effi<br />

cace.<br />

La SDRB a deux activités principales<br />

: la construction de logements<br />

moyens, et la mise à disposition<br />

de terrains (220 ha) et bâtiments<br />

pour les entreprises. Comment<br />

évolue la demande dans ces deux<br />

secteurs d’activités ?<br />

Il est frappant de constater qu’à<br />

Bruxelles, un cadre moyen (revenu<br />

de 70.000 €/an) ne parvient plus à se<br />

loger. La base de données clients de la<br />

SDRB pour le logement a explosé, de<br />

4.000 à 7.000 demandes, quelle que<br />

soit la conjoncture. Les prix de l’im-<br />

mobilier ont légèrement faibli, c’est<br />

vrai mais la demande ne diminue pas.<br />

Et il est capital pour Bruxelles d’attirer<br />

et de garder les habitants disposant de<br />

revenus qui paient l’impôt.<br />

« Il y a un grand<br />

appétit des<br />

entreprises pour<br />

Bruxelles, malgré<br />

ce que certains<br />

pourraient croire !»<br />

Nous en construisons 400 par an mais<br />

devrions en bâtir plus. Un des problèmes-clé<br />

est la lenteur dans l’octroi<br />

des permis de bâtir, et cela pour deux<br />

raisons : pas assez de fonctionnaires<br />

à l’urbanisme et le phénomène<br />

« nimby » (« not in my back yard »).<br />

Ce phénomène de société s’aggrave et<br />

tout projet de quelque importance est<br />

confronté aujourd’hui à des refus du<br />

voisinage.<br />

Nous devons aussi trouver le moyen<br />

de faire plus avec moins de subsides,<br />

en développant la technique de l’emphytéose<br />

par exemple. Il faut permettre<br />

aux jeunes familles payant l’impôt<br />

de s’installer à Bruxelles, sans devoir<br />

se surendetter. C’est capital pour éviter<br />

l’appauvrissement de la ville. De


puis plusieurs années en effet, le revenu<br />

moyen des bruxellois diminue et<br />

le chômage reste important. La SDRB<br />

joue donc un rôle unique et important<br />

dans la ville, non seulement en attirant<br />

des entreprises, mais également<br />

en permettant aux employés de ces<br />

entreprises de se loger.<br />

En outre, nous participons à la rénovation<br />

des quartiers les plus diffi ciles.<br />

Plusieurs quartiers sont en résurrection<br />

et nous pourrons y attirer des revenus<br />

moyens. Le risque auquel il faut<br />

cependant rester attentif est la « gentrifi<br />

cation » de cette partie de la ville.<br />

Il faut donc encourager les initiatives<br />

communes avec le logement social<br />

locatif.<br />

L’autre volet de l’action de la<br />

SDRB, c’est celui de la mise à<br />

disposition de terrains et de<br />

bâtiments pour les entreprises.<br />

Comment jugez-vous la situation<br />

sur ce plan ?<br />

Nos budgets viennent d’être récemment<br />

revus à la baisse, à cause des<br />

diffi cultés budgétaires de la Région.<br />

Chaque agence a dû réduire ses attentes<br />

en matière de fi nancement.<br />

Pourtant, en ce moment, les entreprises<br />

ont un besoin urgent de terrains.<br />

Le stock de terrains disponibles est<br />

très faible. Nous devons trouver des<br />

terrains et l’argent pour les équiper<br />

et les mettre à disposition. Il y a un<br />

grand appétit des entreprises pour<br />

Bruxelles, malgré ce que certains<br />

pourraient croire ! Bien sûr HP a délocalisé<br />

du boulevard de la Woluwe<br />

vers la Flandre toute proche, mais<br />

nous avons aussi « rapatrié » des entreprises<br />

qui étaient en Flandre. Il y a<br />

bien sûr une pression fi scale moindre<br />

à l’extérieur, notamment le coût du<br />

foncier, mais d’autres phénomènes<br />

sont en cause. On a enfi n supprimé<br />

cette taxe idiote sur l’informatique,<br />

mais pour moi, le premier risque de<br />

délocalisation est lié à la problématique<br />

de la mobilité. Il faut faire sauter<br />

le verrou du nombre de places de parking<br />

par emploi.<br />

Et puis il y a trop de niveaux de pouvoirs<br />

: communes, région, communes<br />

avoisinantes. Il faut faire l’analyse<br />

de la mobilité sur la métropole et<br />

l’invité Laurent Levaux<br />

« La concertation doit être la règle dans le<br />

bassin de quelque 3 millions d’habitants qu’est<br />

le grand Bruxelles, de Malines à Nivelles.<br />

Dissocions le culturel de l’économique, s’il n’y a<br />

pas d’accord possible sur le culturel »<br />

l’ensemble du bassin économique<br />

bruxellois. Ce doit être la priorité.<br />

Certes, la fi scalité peut jouer un rôle,<br />

mais lorsqu’on affi ne l’analyse, on se<br />

rend compte que beaucoup d’entreprises<br />

acceptent de payer plus cher<br />

pour être proches de la Commission<br />

Européenne, des grandes banques,<br />

des laboratoires et sites universitaires.<br />

Elles veulent être proches de l’environnement<br />

politique ou scientifi -<br />

que avec lequel elles fonctionnent.<br />

Quelles sont vos priorités pour<br />

20<strong>08</strong> ?<br />

Pour la rénovation urbaine et le logement<br />

moyen, notre objectif est essentiellement<br />

quantitatif : plus et plus<br />

vite. Il nous faudra aussi adapter notre<br />

manière de coopérer avec le privé<br />

pour la construction des nouveaux<br />

logements.<br />

Au niveau du rôle de la SDRB en matière<br />

d’expansion économique, la<br />

question délicate est celle des terrains<br />

disponibles : nous devons en trouver<br />

avec les politiques, et cela malgré un<br />

budget limité. Il y a les terrains de la<br />

SNCB. Nous sommes actionnaires<br />

de la Société d’acquisition foncière,<br />

et nous aimerions y jouer notre rôle,<br />

mais les choses n’avancent pas très<br />

vite. Je comprends qu’il faille une vision<br />

globale et le PDI (Plan de développement<br />

international) présenté par<br />

le gouvernement doit certainement<br />

contribuer à éclaircir cette vision, mais<br />

les moyens doivent suivre. La SDRB est<br />

prête à jouer son rôle dans le PDI.<br />

Bruxelles n’avait pas bonne réputation<br />

à l’étranger alors que Paris était<br />

perçue comme l’exemple à suivre.<br />

Aujourd’hui, c’est en train de s’inverser.<br />

Nous devons accentuer ce mou-<br />

vement. Nous devons créer comme à<br />

Lille, une véritable agglomération urbaine<br />

: si les Français de Lille peuvent<br />

s’entendre avec les Flamands de Courtrai,<br />

pourquoi Bruxelles ne peut-elle le<br />

faire avec la périphérie ? Arrêtons les<br />

concurrences stériles dans le bassin<br />

d’emploi de Bruxelles. Cessons de nous<br />

chiper les investissements, à 500 m de<br />

distance. Répartissons-nous mieux les<br />

entreprises nouvelles autour des incubateurs<br />

et des centres de recherche.<br />

Nous devons être prêts à modifi er le<br />

rapport entre communes et Région. La<br />

concertation doit être la règle dans le<br />

bassin de quelques 3 millions d’habitants<br />

qu’est le grand Bruxelles, de Malines<br />

à Nivelles. Dissocions le culturel<br />

de l’économique, s’il n’y a pas d’accord<br />

possible sur le culturel. Et pour rappel,<br />

simplifi ons la politique de mobilité<br />

dans un cadre de coopération entre les<br />

trois régions et les communes. ●<br />

Parcours<br />

Luc Rivet<br />

67 ans - Bruxellois<br />

Docteur en Droit et Licencié Institut Administration<br />

et Gestion (UCL)<br />

MBA à Berkeley – USA<br />

Parcours professionnel chez Eternit, puis<br />

Glaverbel dès 1982<br />

CEO de Glaverbel de 1989 à 2002, puis Président<br />

de AGC Flat Glass Europe, fi liale du<br />

groupe japonais Asahi Glass<br />

Manager de l’Année 2002<br />

Nombreux mandats, notamment à l’UWE<br />

Président de la Fondation Louvain<br />

Actuellement Président de la Société de<br />

Développement Régional Bruxelloise<br />

(SDRB)<br />

37<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


RENCONTRES AU SOMMET<br />

DU 10 AU 13 AVRIL 20<strong>08</strong><br />

Le rendez-vous annuel<br />

des chefs d’entreprise.<br />

Parce que le monde change de plus en plus<br />

vite, les Rencontres au Sommet se veulent<br />

résolument être un moment en marge des<br />

préoccupations quotidiennes, pour prendre le<br />

temps de s’informer, faire le point, échanger<br />

des idées entre chefs d’entreprises.<br />

Diriger, c’est prévoir.<br />

Où en sera-t-on dans 20 ans?<br />

Ces efforts de prospective, nous les mènerons<br />

avec des spécialistes dans différents domaines :


Guest Speakers 20<strong>08</strong><br />

Johan Beerlandt, CEO - Besix ■ Prof. Jacques Brotchi, Neurochirurgien. Sénateur<br />

Alain Courtois, Sénateur Niko Demeester, Directeur Général - Statbel (INS)<br />

Christiane Franck, Directrice Générale - Vivaqua ■ Pierre Gurdjian, Managing Partner Belgium<br />

- McKinsey & Company ■ Jean-Michel Javaux, Co-président - Ecolo ■ Anne Lauvergeon,<br />

Présidente du directoire - Areva Prof. Chantal Mathieu, Professeur à la faculté de Médecine - KUL<br />

■ Alain Minc, Conseiller des grands patrons d’Europe ■ Geert Noels, Chief Economist Petercam<br />

■ Jean-Paul Philippot, Administrateur général - RTBF ■ Jerry Penxten, Managing Director<br />

Masterkey Belgium ■ Prof. Ricardo Petrella, Professeur à l'UCL ■ Patrick Tillieux, COO<br />

ProSiebenSat. 1 Media AG ■ Herman & Peter Van Rompuy<br />

Invités d’honneur :<br />

■ Didier Reynders<br />

■ Gérard Mestrallet<br />

■ Herman De Croo<br />

■ Jean-Claude Marcourt<br />

■ Mark Eyskens<br />

■ Rudy Aernoudt<br />

■ Emmanuel van Innis<br />

Animation des débats :<br />

■ Amid Faljaoui - Directeur Trends Tendances<br />

■ Frederik Delaplace - Directeur des Rédactions De Tijd/L’Echo<br />

■ Martine Maelschalck - Rédactrice en Chef L’Echo<br />

Gastronomie :<br />

■ Peter Goossens - (Hof van Cleve)<br />

■ Yves Mattagne - (SAS Sea Grill)<br />

■ Pierre Marcolini<br />

Informations & inscriptions<br />

Challenger Organisation en partenariat<br />

avec Grevendonk, Jeurissen & Partners :<br />

02/413 03 83<br />

www.rencontresausommet.be<br />

en collaboration avec :


40<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

boîte à outils<br />

CRÉATIVITÉ<br />

Comment favoriser l’esprit<br />

d’innovation chez vos employés ?<br />

L’innovation dans les entreprises favorise leur compétitivité. Le gouvernement<br />

a décidé d’encourager les employeurs à octroyer une prime d’innovation à leurs<br />

travailleurs créatifs jusqu’au 31 décembre 20<strong>08</strong>.<br />

La mesure appelée « prime unique<br />

d’innovation » consiste<br />

en l’exonération fi scale complète<br />

de la prime octroyée par un<br />

employeur à ses travailleurs créatifs.<br />

Auparavant, si l’employeur désirait<br />

offrir une prime d’innovation<br />

de 1000 € à son travailleur, il devait<br />

en débourser 3044,40. S’il déterminait<br />

la prime à 1000 € sans tenir<br />

compte des taxes et cotisations, le<br />

travailleur touchait 328, 47 € ! Avec<br />

cette mesure en application depuis<br />

le 1e janvier 2006, l’employeur offre<br />

la prime de 1000 € et le travailleur<br />

touche l’entièreté de ce montant.<br />

Quel est le public cible de la<br />

prime unique d’innovation ?<br />

Toute entreprise soumise à la loi du<br />

5 décembre 1968 sur les conventions<br />

collectives et les commissions paritaires<br />

peut octroyer des primes uniques<br />

d’innovation. Tout travailleur lié par un<br />

contrat de travail avec une entreprise<br />

susvisée peut bénéfi cier d’une prime<br />

unique d’innovation, et ce quel que soit<br />

le type de contrat de travail (à durée indéterminée,<br />

à durée déterminée, pour<br />

un travail nettement défi ni, d’occupation<br />

d’étudiant, etc.).<br />

Apporter une plus-value<br />

L’innovation doit apporter une réelle<br />

plus-value aux activités normales de<br />

l’entreprise. La plus-value peut être de<br />

diverses natures (technique, économie,<br />

productivité, environnement, organisation,<br />

bien-être au travail, etc.). L’innovation<br />

porte tant sur des produits que des<br />

services, des procédés de fabrication,<br />

d’autres processus de travail ou encore<br />

l’environnement de travail.<br />

L’innovation peut consister en un<br />

Une aide pour motiver la créativité de vos<br />

employés<br />

concept complètement nouveau ou en<br />

l’amélioration d’un concept existant.<br />

Elle doit avoir été élaborée et proposée<br />

par un ou plusieurs travailleur(s) de<br />

l’entreprise, et non pas par un tiers et<br />

doit être concrétisée au sein de l’entreprise<br />

ou est en voie de concrétisation de<br />

façon à apporter à terme une plus-value<br />

aux activités normales de l’entreprise.<br />

Pour obtenir la prime, il y a quelques<br />

conditions à respecter. Il faut savoir<br />

que la prime ne remplace pas le salaire.<br />

Elle n’est octroyée qu’aux travailleurs<br />

engagés dans le cadre d’un contrat de<br />

travail. Le montant par travailleur ne<br />

peut pas dépasser sa rémunération<br />

mensuelle brute. Le montant total des<br />

primes payées n’excède pas 1% de la<br />

masse salariale brute de l’entreprise<br />

(sur base annuelle). La prime s’applique<br />

au maximum à 10% des travailleurs.<br />

Pour les entreprises de moins de 30<br />

personnes, ce maximum s’élève à<br />

3 personnes. Elle n’est accordée au<br />

maximum qu’à 10 travailleurs pour<br />

un même projet d’innovation.<br />

Comment bénéfi cier de<br />

l’exonération fi scale ?<br />

La procédure comporte trois phases.<br />

Il faut d’abord que l’employeur informe<br />

les travailleurs de son entreprise<br />

des critères et des procédures<br />

internes d’octroi d’une prime d’innovation.<br />

L’employeur est évidemment<br />

libre d’utiliser le moyen qu’il<br />

considère le plus adapté pour informer<br />

ses travailleurs. Ensuite, chaque<br />

fois qu’un projet d’innovation est récompensé,<br />

il informe l’ensemble des<br />

travailleurs de l’entreprise qu’une<br />

prime est octroyée pour ce projet.<br />

Dans un deuxième temps, l’employeur<br />

communiquera les informations<br />

relatives à l’innovation au SPF<br />

Economie (service Normalisation et<br />

Compétitivité), au moyen du formulaire<br />

téléchargeable sur son site. Le<br />

SPF Economie analysera la validité<br />

de la demande, en demandant, le cas<br />

échéant, des compléments d’information.<br />

Il communiquera son évaluation<br />

dans les deux semaines en moyenne.<br />

Lorsque la prime aura été accordée,<br />

l’employeur communique à l’O.N.S.S.,<br />

les montants et les noms des bénéfi -<br />

ciaires de cette prime, dans le mois qui<br />

suit l’octroi de celle-ci. ●<br />

Stéphanie Brisson<br />

D’après une brochure du SPF Economie,<br />

P.M.E., Classes moyennes et Energie<br />

Pour plus d’infos et pour télécharger le<br />

formulaire, consultez le site internet du<br />

SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et<br />

Energie. http://economie.fgov.be


CONSEIL <strong>BECI</strong><br />

boîte à outils<br />

Chefs d’entreprises, comblez vos lacunes !<br />

Souvent seul pour tout gérer et tout décider, le dirigeant d’une TPE ou micro-entreprise<br />

doit être capable de remplir toutes les fonctions au sein de son entreprise (administratif,<br />

fi nances, commercial, production, gestion du personnel …). Comment faire face à toutes<br />

ces exigences et répondre seul à la multitude de problèmes que représente la gestion<br />

d’une entreprise ?<br />

Ne soyez plus seuls et entourez-vous<br />

de différents intervenants<br />

décrits ci-dessous<br />

dont le rôle est de vous aider à prendre<br />

du recul pour décider.<br />

Le comptable<br />

Votre professionnel comptable pourra<br />

attirer votre attention sur certaines<br />

anomalies ou dangers et tirer le<br />

signal d’alarme dans les cas les plus<br />

graves. Au-delà, il peut vous accompagner<br />

dans la mise en place d’une<br />

comptabilité analytique et d’autres<br />

instruments de gestion tels qu’un<br />

tableau de bord. Tenez tout de même<br />

Pour éviter les sueurs froides,<br />

entourez-vous de spécialistes<br />

un regard attentif sur la situation<br />

comptable (tous les mois ou trimestres),<br />

les informations délivrées sont<br />

essentielles à la bonne gestion de votre<br />

entreprise.<br />

Un conseil d’administration<br />

effi cace<br />

Il est faux de croire que le conseil<br />

d’administration est uniquement ré-<br />

servé aux grandes entreprises ! Son<br />

rôle est en effet d’encadrer le chef<br />

d’entreprise (souvent actionnaire<br />

majoritaire) dans la traduction de<br />

la stratégie défi nie en plan d’action<br />

opérationnel.<br />

Les consultants<br />

L’intervention d’un consultant permet<br />

souvent de prendre du recul,<br />

d’objectiver la situation et surtout<br />

d’envisager d’autres solutions. Des<br />

consultants spécialisés en matière de<br />

gestion de crise ou stratégie d’entreprise<br />

peuvent, sur le long terme, vous<br />

accompagner dans la réalisation de<br />

vos objectifs stratégiques et jouer<br />

un rôle de miroir pour les décisions à<br />

prendre.<br />

Pour éviter de dépenser une fortune<br />

en conseils, défi nissez précisément<br />

vos besoins, l’objectif à atteindre, la<br />

durée de la mission et les modalités<br />

de paiement avant le début de la<br />

mission. Pour ce type d’intervention,<br />

vous pouvez avoir recours à un sub-<br />

Conseils à retenir<br />

● Reconnaissez vos limites, n’essayez pas<br />

de tout faire vous-même et entourezvous<br />

de compétences complémentaires.<br />

● Faites part à votre comptable de vos attentes<br />

en matière de remontée de l’information<br />

comptable nécessaire à votre<br />

gestion et exigez une situation comptable<br />

mensuelle.<br />

● Ne commencez pas à chercher quand le<br />

problème est déjà là ! Consultez des professionnels<br />

(avocat, juriste ou consultant)<br />

pouvant intervenir rapidement<br />

face à une situation de crise ou de questionnement.<br />

● Mettez en place un conseil d’administration<br />

effi cace.<br />

● Utilisez vos relations, faites appel à<br />

d’autres chefs d’entreprises actifs dans<br />

des secteurs différents pour jouer le rôle<br />

de conseil externe ou d’administrateur<br />

et … faites pareil pour eux.<br />

side. Pour tout savoir sur les aides à<br />

la consultance, visitez le site www.<br />

ecosubsibru.be<br />

L’avocat ou le conseil juridique<br />

Faites-vous entourer sur les questions<br />

légales. Les avocats ou conseillers juridiques<br />

de <strong>BECI</strong> vous informent sur<br />

les risques juridiques des décisions et<br />

actions envisagées, en cas de licenciement<br />

de personnel, de signature ou<br />

de rupture de contrat, etc. ●<br />

Pour contacter nos conseillers :<br />

Nadine Ndjeka Shango<br />

t 02 643 78 21<br />

ns@beci.be<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

41<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


42<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

boîte à outils<br />

FISCALITÉ<br />

Introduction obligatoire de<br />

la déclaration TVA par voie<br />

électronique<br />

Depuis janvier 20<strong>08</strong>, les déposants mensuels sont obligés de rentrer leur déclaration par voie<br />

électronique. Pour les déposants trimestriels (déclaration à rentrer pour le 20 avril 2009), cette<br />

obligation ne sera applicable que pour la déclaration relative au trimestre 2009.<br />

Vous trouverez ci-après un<br />

aperçu des points importants<br />

relatifs à ces obligations.<br />

Différentes possibilités de dépôt<br />

Globalement, on peut distinguer les<br />

méthodes de dépôt suivantes :<br />

● Votre module comptable prévoit<br />

la possibilité de déposer directement<br />

des déclarations électroniques:<br />

il est conseillé de prendre<br />

contact avec le fournisseur du<br />

logiciel pour en vérifi er les modalités<br />

pratiques.<br />

● Votre module comptable prévoit<br />

la possibilité d’établir des déclarations<br />

périodiques TVA sous la<br />

forme de fi chier XML: l’envoi de<br />

cette déclaration devra, en principe,<br />

être effectué via l’application<br />

Intervat du SPF Finances<br />

(lire ci-dessous).<br />

● Votre module comptable ne prévoit<br />

pas (encore) la possibilité<br />

d’établir des déclarations périodiques<br />

TVA sous la forme de<br />

fi chier XML: le dépôt de la déclaration<br />

devra s’effectuer « manuellement<br />

» via l’application<br />

Intervat du SPF Finances (lire cidessous).<br />

Utilisation d’Intervat<br />

L’utilisation de l’application Intervat<br />

du SPF Finances s’effectue entièrement<br />

par Internet et ne doit pas être<br />

installée sur votre PC. Elle est accessible<br />

via le lien suivant:<br />

http://minfi n.fgov.be<br />

Cependant, pour pouvoir utiliser cette<br />

application, vous devrez recourir<br />

à une des méthodes d’identifi cation<br />

suivantes : authentifi cation par certifi<br />

cat ou authentifi cation par carte<br />

d’identité électronique.<br />

Authentifi cation par certifi cat<br />

Ceux qui ne possèdent pas encore<br />

de certifi cat digital de classe 3 peuvent,<br />

via les liens suivants, entamer<br />

la procédure pour le demander. La<br />

procédure est disponible sur les sites<br />

web des Autorités de Certifi cations<br />

concernées:<br />

Global Sign: http://eu.globalsign.<br />

com/digital_certificate/personalsign/pro3.htm<br />

ISABEL: http://www.isabel.be/egovernment/<br />

Les clients de la société « Isabel » peuvent<br />

télécharger le logiciel Isabel Offi<br />

ceSign gratuitement sur le site web<br />

suivant : http://www.isabel.be/offi -<br />

cesign/fr/registration/registerform.<br />

html<br />

Certipost: https://www.certipost.be/<br />

webshop/?language=fr<br />

La déclaration par Intervat peut être<br />

introduite au moyen de ce certifi cat.<br />

Vous avez le choix entre compléter<br />

“manuellement” la déclaration ou<br />

charger un fi chier XML (provenant de<br />

votre module comptable).<br />

Authentifi cation via la carte<br />

d’identité électronique<br />

En cas d’authentifi cation par carte<br />

d’identité électronique, il ne faut pas<br />

installer de logiciel supplémentaire<br />

mais posséder un lecteur de Smart<br />

Card (ou lecteur de carte d’identité<br />

électronique). Pour plus d’information<br />

à cet égard, le site suivant peut<br />

être consulté : http://readers.eid.belgium.be/.<br />

Seule la personne ayant préparé/déposé<br />

la déclaration, aura ultérieurement<br />

accès à la déclaration concernée<br />

(contrôle, envoi, impression,...). ●<br />

Michel COMBLIN – Cindy DE BOCK<br />

Certifi cat digital Carte d’identité électronique<br />

Payable, le prix dépend de<br />

l’Autorité de Certifi cation<br />

Il faut télécharger et installer<br />

un logiciel supplémentaire<br />

Le certifi cat est normalement<br />

lié à la société et donc<br />

utilisable au sein de l’entreprise<br />

par toute personne<br />

La demande peut durer quelques<br />

jours<br />

Gratuit (à l’exception d’une éventuelle taxe<br />

communale pour la demande de la carte<br />

d’identité électronique)<br />

Lecteur Smart Card nécessaire (ou lecteur<br />

de carte d’identité électronique)<br />

Seule la personne ayant préparé/déposé la<br />

déclaration via sa carte d’identité électronique<br />

peut revoir, imprimer, ... la déclaration<br />

après dépôt<br />

Une seule personne de l’organisation possédant<br />

une carte d’identité électronique<br />

permet de démarrer directement<br />

La déclaration TVA<br />

doit désormais être<br />

introduite par la voie<br />

électronique


Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?<br />

Communiquer via le réseau Bizzbox ?<br />

02 345 74 55 - info@bizzbox.be<br />

INFORMER. COMMUNIQUER.<br />

Les entreprises ont enfi n leur réseau.<br />

l’actualité économique bruxelloise bizzbox news<br />

Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox<br />

diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association<br />

avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité<br />

économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />

Dans la foulée de l’expérience<br />

menée en 2007, le Bus des musées<br />

réapparaît cette année dans les<br />

rues de Bruxelles et reliera différents<br />

musées de la capitale. Une<br />

initiative où tourisme, patrimoine<br />

et service se rejoignent pour répondre<br />

à un besoin économique.<br />

Tout comme les vieux trams, les anciens<br />

autobus de la STIB font partie du patrimoine<br />

bruxellois. Leur mise en service<br />

sur la ligne du Bus des Musées (BM) répond<br />

à de multiples objectifs : remettre<br />

sur les routes un réel patrimoine ‘dormant’,<br />

rendre accessible à tout un chacun<br />

ces bus (ils n’étaient plus disponibles que<br />

Bon à savoir<br />

dans le cadre de locations), et répondre<br />

à un besoin touristique : proposer une<br />

connexion aisée entre les principaux<br />

musées bruxellois.<br />

Après l’expérience probante de 2007, les<br />

anciens bus, marqués BM (ligne Bus des<br />

Musées), retrouvent les rues dès le weekend<br />

des 22 et 23 mars prochains, les samedis<br />

et dimanches de 13h30 à 17h30. Ils<br />

circuleront jusque fi n octobre.<br />

Cette ligne relie les principaux musées<br />

bruxellois situés dans le centre-ville à<br />

ceux situés au Cinquantenaire en desservant<br />

des correspondances avec d’autres<br />

réseaux STIB. Les arrêts de la ligne BM<br />

sont conjoints à ceux des lignes de la<br />

STIB et sont identifi és sur les plaques<br />

d’arrêt. Les heures de passage y sont aussi<br />

affi chées.<br />

Payants et valables tout l’après-midi, les<br />

tickets s’achètent à bord des autobus et<br />

coûtent 3,00 € par adulte et 1,50 € par<br />

enfant (6-12 ans). L’accès est gratuit pour<br />

Refonte totale du portail des aides et subsides<br />

en Région de Bruxelles-Capitale !<br />

Lancé en 2003, le portail www.ecosubsibru.<br />

be est rapidement devenu le site consulté<br />

par les entrepreneurs bruxellois désireux<br />

de connaître les aides publiques de la Région<br />

bruxelloise. Ce site est également fort<br />

apprécié par les différents interlocuteurs de<br />

l’entrepreneur – comptable, banquier, fi scaliste,...<br />

Les réactions positives et le succès croissant<br />

du site ont poussé l’Agence Bruxelloise pour<br />

l’Entreprise (ABE) à encore développer celui-ci<br />

et, par la même occasion, à le revoir<br />

graphiquement. La nouvelle version, mise<br />

en ligne récemment, se distingue par son<br />

Bizzbox y est présent !<br />

BIZZ BOX<br />

FOCUS – Bus des musées, on the<br />

road again<br />

design - haut en couleurs et très fonctionnel<br />

- et surtout par des méthodes de recherche<br />

plus étendues et performantes : recherche<br />

par type d’aide, par mot-clé, par projet et<br />

profi l de l’entreprise, par ordre alphabétique.<br />

Des critères multiples permettent d’affi<br />

ner encore les résultats qui s’affi chent sur<br />

un simple clic. Enfi n, l’information structurée<br />

pour chaque aide (descriptif, bénéfi -<br />

ciaire, conditions, organisme compétent…)<br />

est complétée par des documents utiles,<br />

témoignages, podcasts et actualités s’y rapportant.<br />

A consulter sans modération !<br />

www.ecosubsibru.be<br />

les enfants de moins de 6 ans. Accès<br />

gratuit encore pour les détenteurs de la<br />

Brusselscard (www.brusselscard.be).<br />

Rappelons que ces autobus dont la mise<br />

en service remonte aux années ’50 à<br />

’70 ont circulé pendant une quinzaine<br />

d’années sur le réseau de la STIB. Leur<br />

conservation et remise en état de marche<br />

ont pu être réalisées grâce au Musée<br />

du Tram. Ces véhicules ont gardé un<br />

maximum d’équipements d’origine : anciennes<br />

banquettes bien rembourrées et<br />

vieux oblitérateurs sont au rendez-vous.<br />

Soulignons aussi que les chauffeurs et les<br />

organisateurs sont tous bénévoles.<br />

Convergence de besoins, mise en place<br />

d’un service saisonnier via un médium<br />

(le bus) porteur de sens et de reconnaissance,<br />

gageons que cette initiative sympathique,<br />

voire ludique, rencontre une<br />

fois encore le succès escompté de ces balades<br />

teintées de nostalgie dans les rues<br />

de Bruxelles ! ●<br />

www.trammuseumbrussels.be<br />

✂<br />

CONCOURS<br />

Ticket gratuit<br />

Découpez cet encadré qui vous donnera<br />

droit un accès gratuit pour un adulte aux<br />

bus des musées (ligne BM) les weekends<br />

des 22 & 23/03/20<strong>08</strong> et des 29 &<br />

30/03/20<strong>08</strong><br />

43<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?<br />

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02 345 74 55 - info@bizzbox.be<br />

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menée en 2007, le Bus des musées<br />

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initiative où tourisme, patrimoine<br />

et service se rejoignent pour répondre<br />

à un besoin économique.<br />

Tout comme les vieux trams, les anciens<br />

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à de multiples objectifs : remettre<br />

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connexion aisée entre les principaux<br />

musées bruxellois.<br />

Après l’expérience probante de 2007, les<br />

anciens bus, marqués BM (ligne Bus des<br />

Musées), retrouvent les rues dès le weekend<br />

des 22 et 23 mars prochains, les samedis<br />

et dimanches de 13h30 à 17h30. Ils<br />

circuleront jusque fi n octobre.<br />

Cette ligne relie les principaux musées<br />

bruxellois situés dans le centre-ville à<br />

ceux situés au Cinquantenaire en desservant<br />

des correspondances avec d’autres<br />

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graphiquement. La nouvelle version, mise<br />

en ligne récemment, se distingue par son<br />

Bizzbox y est présent !<br />

BIZZ BOX<br />

FOCUS – Bus des musées, on the<br />

road again<br />

design - haut en couleurs et très fonctionnel<br />

- et surtout par des méthodes de recherche<br />

plus étendues et performantes : recherche<br />

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Des critères multiples permettent d’affi<br />

ner encore les résultats qui s’affi chent sur<br />

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A consulter sans modération !<br />

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les enfants de moins de 6 ans. Accès<br />

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Brusselscard (www.brusselscard.be).<br />

Rappelons que ces autobus dont la mise<br />

en service remonte aux années ’50 à<br />

’70 ont circulé pendant une quinzaine<br />

d’années sur le réseau de la STIB. Leur<br />

conservation et remise en état de marche<br />

ont pu être réalisées grâce au Musée<br />

du Tram. Ces véhicules ont gardé un<br />

maximum d’équipements d’origine : anciennes<br />

banquettes bien rembourrées et<br />

vieux oblitérateurs sont au rendez-vous.<br />

Soulignons aussi que les chauffeurs et les<br />

organisateurs sont tous bénévoles.<br />

Convergence de besoins, mise en place<br />

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(le bus) porteur de sens et de reconnaissance,<br />

gageons que cette initiative sympathique,<br />

voire ludique, rencontre une<br />

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de Bruxelles ! ●<br />

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des 22 & 23/03/20<strong>08</strong> et des 29 &<br />

30/03/20<strong>08</strong><br />

43<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


DOSSIER<br />

Vente & Marketing<br />

Pourquoi le commerce équitable décolle 45<br />

Se faire remarquer via le web 49<br />

5 pistes pour développer son chiffre d’affaires 51<br />

Bruxelles, à la conquête du chaland 52<br />

TENDANCES<br />

Pourquoi<br />

le commerce équitable décolle<br />

Le commerce équitable est à la mode mais quels principes le régissent-ils ? Créé voici deux<br />

ans, le Fair Trade Centre a pour objectif de promouvoir le commerce équitable auprès des<br />

consommateurs belges. Une étude a permis au centre de se rendre compte de l’infl uence<br />

croissante des produits alternatifs.<br />

Le commerce équitable fait l’objet<br />

d’une attention croissante,<br />

tant des consommateurs belges<br />

(deux sur trois savent ce dont il<br />

s’agit) que des distributeurs sensibles<br />

à son potentiel de développement<br />

dans une économie mondialisée.<br />

Pour que davantage de produits équitables<br />

trouvent le chemin des paniers<br />

des consommateurs belges, il faut<br />

qu’ils correspondent à leurs attentes.<br />

Créé voici deux ans, le Fair Trade Centre<br />

fait partie de la coopération au<br />

développement et a pour objectif de<br />

promouvoir le commerce équitable<br />

dans la société belge en général.<br />

« Nous avons aussi des projets d’appui<br />

à la commercialisation dans les<br />

pays en développement pour qu’ils<br />

fassent de meilleurs produits et plus<br />

facilement vendables dans les pays<br />

européens, explique Samuel Poos,<br />

coordinateur du Fair Trade Centre.<br />

Nous faisons la promotion de ce type<br />

Les produits du<br />

commerce équitable<br />

sont maintenant<br />

principalement<br />

achetés en grandes<br />

surfaces<br />

de commerce équitable<br />

grâce à la semaine du<br />

commerce équitable en<br />

octobre.»<br />

A l’initiative du centre,<br />

Ipsos a réalisé, en septembre<br />

2007, une étude<br />

auprès de 1019 personnes<br />

Samuel Poos<br />

responsables des achats<br />

de ménages en Flandre, en Wallonie<br />

et à Bruxelles.<br />

Une bonne notoriété<br />

Le taux de connaissance du commerce<br />

équitable a encore augmenté. Plus de<br />

8 personnes sur 10 savent ce qu’est le<br />

commerce équitable. Au cours de l’année<br />

passée, près de 58 % (contre 55 en<br />

45<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


46<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

dossier vente & marketing<br />

2005) ont acheté ces produits, soit 36 %<br />

de l’ensemble des personnes responsables<br />

des achats. Si de plus en plus de<br />

gens connaissent le commerce équitable,<br />

ils n’achètent pas forcément les<br />

produits.<br />

La tendance s’est inversée concernant<br />

le lieu d’achat des produits équitables.<br />

Les produits du commerce équitable<br />

sont maintenant principalement<br />

achetés en grandes surfaces (54 %<br />

contre 36 % en 2005), 36 % de clients<br />

en achètent en magasins spécialisés<br />

(contre 55 % en 2005). Ceux qui achètent<br />

en grandes surfaces habitent proportionnellement<br />

plus la Wallonie et<br />

Bruxelles.<br />

Les labels, marques ou organisations,<br />

sont connus : 55% des personnes interrogées<br />

citent Oxfam Fair Trade et<br />

Oxfam-Magasins du Monde et 35 %<br />

Max Havelaar. 92 % des personnes, qui<br />

connaissent le commerce équitable,<br />

reconnaissent le logo d’Oxfam-Magasins<br />

du monde, 19 % celui de Made in<br />

Dignity, 14 % celui de Fair Trade Original.<br />

80 % des personnes interrogées<br />

savent qu’elles peuvent acheter de tels<br />

produits dans les Magasins du Monde<br />

et 85 % dans les grandes surfaces.<br />

« Ce sont surtout les personnes ayant<br />

fait des études supérieures qui achètent<br />

des produits issus du commerce<br />

© Magasins du Monde Oxfam<br />

L’artisanat équitable existe aussi, ici chez Oxfam<br />

équitable, remarque Samuel Poos. Et<br />

parmi elles, les femmes plus que les<br />

hommes.»<br />

Une part de marché en progression<br />

Le marché du commerce équitable<br />

a fortement progressé ces cinq dernières<br />

années. Le Fair Trade Centre a<br />

demandé à Idéa Consult de mesurer<br />

l’ampleur de cette croissance. Depuis<br />

2001, son chiffre d’affaires total au<br />

détail a augmenté de 83 % passant de<br />

16,8 millions d’euros à 30,8 millions<br />

d’euros. Cette hausse des ventes s’explique,<br />

avant tout, par l’augmentation<br />

accrue (160 %!) d’achats de produits<br />

du commerce équitable par les ménages<br />

(de 11,72 millions d’euros en 2000<br />

à 30,69 millions d’euros aujourd’hui).<br />

Environ la moitié de ce chiffre d’affaires<br />

est assurée par les organisations,<br />

10 millions par les supermarchés et<br />

les 4 millions restants par les détenteurs<br />

de licence Max Havelaar.<br />

En 2005, le chiffre d’affaires d’Oxfam<br />

Fairtrade a atteint près de 17,2 millions<br />

d’euros, soit près de 110 % de<br />

plus qu’en 2001. Tous les canaux ont<br />

contribué à cette progression. Oxfam-Magasins<br />

du Monde et Oxfam-<br />

Wereldwinkels représentent 54 %<br />

du chiffre d’affaires total, les supermarchés<br />

14 %. Avec une croissance<br />

moyenne annuelle de 25 % sur les<br />

cinq dernières années et de 31 % en<br />

2006, le commerce équitable labellisé<br />

se porte bien. Le chiffre d’affaires<br />

2006 pour l’ensemble des produits<br />

labellisés Max Havelaar et commercialisés<br />

sous 75 marques différentes,<br />

est de 28 millions d’euros.<br />

Mais, sur l’ensemble du commerce, la<br />

part de marché du commerce équitable<br />

‘de gros’ ne représente jamais<br />

que 0,01 % (avec une pointe de 0,27 %<br />

pour les boissons). Celle du commerce<br />

au détail de 0,05 % (0,73 % pour les<br />

boissons).<br />

Les tendances<br />

On voit apparaître plusieurs tendances.<br />

Des marques ou des entreprises<br />

connues (Chocolats Jacques,<br />

Ben&Jerry’s, Multipharma…) développent,<br />

pour la première fois, des<br />

Conforme à la dignité<br />

humaine<br />

Thé, café, cacao, bananes, coton… Avant de<br />

se retrouver à notre table ou de nous habiller,<br />

ces produits sont d’abord la principale<br />

source de revenus et donc, le moyen de<br />

subsistance de millions de personnes dans<br />

les pays du Sud. Le commerce équitable est<br />

fondé sur l’idée suivante: ‘Quiconque travaille<br />

a droit à une rémunération équitable<br />

lui assurant, ainsi qu’à sa famille, une<br />

existence conforme à la dignité humaine’<br />

(art. 23 de la Déclaration universelle des<br />

droits de l’homme). En consommant les<br />

produits du commerce équitable, chacun<br />

d’entre nous a le pouvoir de changer les<br />

conditions de vie et de travail de millions<br />

de petits producteurs.<br />

Le commerce équitable repose sur plusieurs<br />

grands principes de développement<br />

durable: un prix d’achat décent au producteur,<br />

le préfi nancement des commandes,<br />

des relations durables entre partenaires<br />

économiques, la garantie des droits fondamentaux<br />

des travailleurs, la transparence<br />

sur l’origine du produit et sur les étapes<br />

de sa commercialisation, un mode de production<br />

qui respecte l’environnement et,<br />

enfi n, et surtout, des produits de qualité<br />

proposés aux consommateurs


produits répondant aux<br />

critères du commerce<br />

équitable. La diversifi cation<br />

des produits (cosmétiques,<br />

cotons hydrophiles,<br />

glaces...) et des points<br />

de vente (pharmacies<br />

Multipharma, vidéothèques,<br />

cinémas, drogueries<br />

Di…) s’est accrue. La<br />

diversifi cation des points<br />

de vente s’accroît également<br />

: cotons hydrophiles<br />

(coton équitable du<br />

Mali) de Multipharma en<br />

vente dans les 250 offi cines<br />

et les boutiques Equiform,<br />

cosmétiques (huile<br />

se sésame, sucre de canne,<br />

miel, beurre de cacao,<br />

issus du commerce équitable) Jardin Bio Etic chez Di, glaces vanille Ben&Jerry’s<br />

dans les vidéothèques et cinémas... ●<br />

www.befair.be<br />

Triodos, une banque pas comme les autres<br />

Triodos investit l’épargne de sa clientèle<br />

exclusivement dans des projets<br />

durables. Ces projets sont liés à l’écologie,<br />

la production d’alimentation<br />

biologique, des maisons de repos, des<br />

centres d’aide sociale, ou encore à la<br />

culture. «Nous voulons donner aux<br />

épargnants et aux investisseurs la<br />

possibilité d’investir dans des projets<br />

durables, écologiques, avec une plusvalue<br />

sur le plan de l’environnement,<br />

de la nature, de la société, des relations<br />

Nord - Sud, par exemple», explique<br />

Lieve Schreurs, responsable de la<br />

communication et du marketing de la<br />

banque Triodos Belgique.<br />

La banque privilégie une politique<br />

de transparence. Ainsi, elle fi nance<br />

actuellement le plus grand parc de<br />

panneaux solaires du Benelux. Elle a,<br />

en effet, accordé à Electrawinds Solar<br />

SA, un crédit d’investissement pour la<br />

construction d’un parc de panneaux<br />

solaires, le plus grand du Benelux, à<br />

Middelkerke. 400 ménages pourront<br />

être fournis en électricité verte tout<br />

au long de l’année. «A l’heure actuelle,<br />

nous fi nançons un tiers de la capacité<br />

Le café est un des produits phares du commerce<br />

équitable<br />

en énergie éolienne en Belgique.» La<br />

fi liale belge de la banque hollandaise<br />

a, entre autres, encore fi nancé une<br />

maison médicale et accordé des crédits<br />

à des entreprises actives dans les<br />

secteurs de la construction durable, de<br />

l’économie sociale, ainsi que dans des<br />

maisons de repos.<br />

La banque Triodos a clôturé le premier<br />

semestre 2007 sur un total de bilan<br />

de 1,6 milliard d’euros, soit une croissance<br />

de 6 % par rapport à fi n 2006.<br />

Le bénéfi ce net a augmenté à 3,6 millions<br />

d’euros, soit une croissance de<br />

48 % par rapport à la même période<br />

en 2006. Durant le premier semestre<br />

2007, la succursale belge a réalisé<br />

une hausse de 10 % des dépôts de la<br />

clientèle et de 14 % du portefeuille de<br />

crédits qui s’élèvent à plus de 169 millions<br />

d’euros. Début 2007, elle a lancé<br />

le Triodos Values Pioneer Fund, une<br />

sicav spécifi quement axée sur les PME<br />

cotées en bourse et résolument innovantes<br />

dans le domaine de la durabilité<br />

et actives dans le monde entier.<br />

www.triodos.be<br />

dossier vente & marketing<br />

© The Fairtrade Foundation<br />

Favoriser l’épargne<br />

éthique et les microcrédits<br />

Soutenir des projets sociaux, en proposant<br />

des crédits à taux modérés en Wallonie et<br />

à Bruxelles ainsi que du conseil de gestion,<br />

tels sont les objectifs du Crédal. Cette société<br />

coopérative propose des placements<br />

solidaires en soutenant des initiatives<br />

touchant les plus démunis. Elle offre, aux<br />

collectivités et aux particuliers, une forme<br />

d’épargne alternative dont le rendement<br />

n’est pas d’abord fi nancier. Ses priorités<br />

sont l’emploi pour les personnes peu qualifi<br />

ées, le travail sur les causes de la marginalisation,<br />

le caractère novateur des projets.<br />

Ses clients travaillent dans les secteurs de<br />

l’accueil et du logement de personnes précarisées,<br />

de l’insertion socioprofessionnelle<br />

de jeunes en décrochage, dans les services<br />

de soins, la défense des droits de l’homme,<br />

l’aide à l’intégration culturelle, des coopératives<br />

de production, des entreprises de<br />

formation par le travail.<br />

Les coopérateurs épargnants ou clients<br />

(asbl, entreprises d’économie sociale), soit<br />

environ 1300 membres, sont invités à<br />

participer à l’assemblée générale. En tant<br />

qu’organisation à fi nalité sociale, Crédal<br />

n’a pas les contraintes d’une banque classique.<br />

Sa méthode originale est effi cace et<br />

adaptée au secteur social. Il y a une dizaine<br />

d’années, Crédal a lancé le micro-crédit, petit<br />

crédit remboursable mensuellement qui<br />

sert à fi nancier une activité économique,<br />

durable et rémunératrice pour son porteur.<br />

La société est devenue leader en Belgique.<br />

«L’idée est de fi nancer des personnes qui<br />

veulent créer leur activité, mais n’ont pas<br />

d’accès bancaire.» détaille Michel Genet,<br />

directeur du Crédal. La société a également<br />

lancé des activités d’accompagnement et<br />

de conseil. Enfi n, le programme «Affaires<br />

de femmes, femmes d’affaires» est destiné<br />

à accompagner des femmes qui veulent<br />

créer leur propre emploi. Crédal emploie 35<br />

personnes. «En trois ans, nous avons doublé<br />

notre personnel. Notre situation bilantaire<br />

est assez solide, avec 1,5 million de fonds<br />

propres et très peu de pertes sur crédit. Cette<br />

année est celle de la consolidation et de<br />

la croissance», conclut Michel Genet.<br />

www.credal.be<br />

Jacqueline Remits<br />

47<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


48<br />

dossier vente & marketing<br />

NOUVELLES TECHNIQUES DE MARKETING<br />

Se faire remarquer via le web<br />

SMS, direct mails, marketing viral, présence sur des sites comme Second Life… Quelles sont<br />

les dernières techniques utilisées par les pros du marketing/pub pour faire connaître/lancer<br />

leurs produits? Internet est un formidable outil de communication et de vente très<br />

largement utilisé aujourd’hui. Dans le marketing aussi. Revue en détail.<br />

Internet est un outil de vente très largement utilisé<br />

aujourd’hui<br />

Le site Internet<br />

Les grandes entreprises l’ont largement<br />

développé comprenant l’intérêt<br />

de la force de l’outil. Il est devenu<br />

aujourd’hui un support commercial,<br />

un moyen de communication et un<br />

outil concurrentiel important. Il permet<br />

à l’entreprise de gérer le fl ux des<br />

diverses communications à destination<br />

des clients et prospects, mais<br />

également de conforter sa place sur le<br />

marché par rapport à ses concurrents.<br />

Le catalogue en ligne<br />

Il ne doit pas être une simple reproduction<br />

du catalogue papier. Pour qu’il<br />

remplisse pleinement son rôle et qu’il<br />

soit attractif pour le client, il doit être<br />

interactif et faciliter sa visite.<br />

Les achats via le site Internet<br />

Le mode de vente sur Internet le plus<br />

simple consiste à proposer un outil<br />

permettant aux clients de passer commande<br />

directement via le site. Le catalogue<br />

en ligne n’est plus, dans ce cas,<br />

un outil de communication ou un support<br />

pour la vente traditionnelle, il devient<br />

un support commercial direct.<br />

Le marketing viral ou buzz<br />

(bourdonnement)<br />

Il s’agit d’une technique de communication<br />

similaire au bouche à oreille,<br />

mais qui s’appuie sur Internet. Les internautes<br />

deviennent vecteurs d’une<br />

marque et de son message en le transmettant<br />

à leurs proches. Le message<br />

provoque l’initiative chez la personne<br />

touchée. Il donne l’envie de cliquer,<br />

répondre, transférer… Pour assurer<br />

une diffusion la plus large possible, ce<br />

type de message peut adopter une approche<br />

humoristique, ludique ou choquante.<br />

Il faut faire parler d’un produit<br />

en distribuant des informations<br />

susceptibles d’éveiller la curiosité ou<br />

l’intérêt des gens qui deviennent, à<br />

leur tour, vecteurs de propagation.<br />

Si, jusqu’à présent, le marketing viral<br />

a été réservé aux marques B to C,<br />

quelques fournisseurs industriels se<br />

lancent aussi, et avec succès, dans des<br />

campagnes virales en B to B. Le marketing<br />

viral est appelé à se développer.<br />

Il présente l’avantage d’être économique,<br />

novateur et créatif, trois critères<br />

Témoignage •<br />

Anne-Catherine Trinon,<br />

administratrice gérante<br />

d’ACT Star<br />

«Un avenir, mais limité,<br />

pour la pub papier»<br />

Agence en communication et publicité de<br />

11 personnes, ACT Star est spécialisée dans<br />

la promotion des ventes et le co-advertising,<br />

c’est-à-dire des campagnes publicitaires<br />

à plusieurs. «Nous nous occupons de<br />

la transposition des campagnes de publicité,<br />

d’images, de la distribution de folders...,<br />

explique Anne-Catherine Trinon. Nous envoyons<br />

aussi des annonces à paraître dans<br />

des folders de distributeurs. Nous nous<br />

occupons également de faire de petites actions<br />

promotionnelles pour tel ou tel point<br />

de vente un peu partout en Belgique.<br />

Quelles sont les dernières techniques<br />

utilisées en matière de marketing?<br />

Nous faisons du mailing direct, de l’emailing<br />

et de la réalisation et de la mise à<br />

jour de sites Internet pour les clients. Nous<br />

ne nous sommes pas encore beaucoup servi<br />

du buzz, vu notre type de clientèle. Pour<br />

un buzz, il faut réaliser un petit spot, ce qui<br />

coûte très cher et n’est donc possible que<br />

pour des annonceurs d’une certaine taille.<br />

Y a-t-il un avenir pour la pub classique?<br />

Pour moi, il y a toujours un avenir pour la<br />

pub classique, mais d’une manière limitée.<br />

La société évolue. Les jeunes se tournent<br />

volontiers vers les nouvelles technologies.<br />

Mais les 40 - 50 ans préfèrent encore le papier.<br />

Alors, oui, il y a encore un avenir pour<br />

le papier, mais un avenir limité.


qui ne laissent pas les dirigeants indifférents.<br />

La loi belge considère que «la<br />

campagne publicitaire qui relève de<br />

la technique du marketing viral n’est<br />

pas interdite en tant que telle par la<br />

réglementation. Néanmoins, ce type<br />

de campagne doit être mené dans le<br />

respect strict des dispositions des lois<br />

du 14 juillet 1991 et du 11 mars 2003».<br />

L’e-couping<br />

Cette technique de marketing consiste<br />

à distribuer en ligne des coupons<br />

imprimables donnant le plus souvent<br />

droit à des réductions dans des points<br />

de vente.<br />

Le data mining<br />

Cette technique de marketing consiste<br />

à analyser différentes informations<br />

afi n de pouvoir défi nir certains comportements<br />

des consommateurs (habitudes<br />

d’achats sur Internet, etc.).<br />

L’opt-in<br />

C’est la manière dont une adresse email<br />

est collectée. Si une personne s’est<br />

inscrite volontairement et a explicitement<br />

donné son accord pour que son<br />

adresse e-mail puisse être utilisée dans<br />

le cadre d’actions d’e-mails marketing,<br />

on dit que cette adresse est opt-in.<br />

L’opt-out<br />

Au contraire, il s’agit ici d’envois d’emails<br />

à caractère publicitaire à des<br />

destinataires n’ayant pas préalablement<br />

donné leur accord pour recevoir<br />

ce type de communications. Tout en<br />

leur laissant, c’est obligatoire, l’option<br />

de se désinscrire. Sauf cas particuliers,<br />

cette pratique est actuellement<br />

contraire à la loi dans un grand nombre<br />

de pays européens.<br />

Le blog<br />

C’est une page Internet thématique<br />

créée par un particulier pour y raconter<br />

ses expériences. Les blogs sont à<br />

présent sortis de la sphère privée pour<br />

entrer dans l’univers commercial. On<br />

trouve aujourd’hui des blogs créés par<br />

des professionnels dont l’objectif est<br />

d’exposer leur point de vue sur telle ou<br />

telle technique, de donner des conseils,<br />

etc. Ce nouvel outil de communication<br />

direct intéresse désormais les marques<br />

et les entreprises. On trouve six types<br />

de blogs. Le blog de veille traite d’un<br />

thème technique ou spécifi que, par<br />

exemple, sur des fonctions particulières<br />

dans l’entreprise ou des problématiques<br />

de gestion. Le blog événementiel<br />

relaie, par exemple, le lancement d’un<br />

nouveau produit, d’un changement<br />

au sein de l’entreprise… Le blog de référence<br />

présente l’entreprise dans son<br />

ensemble en la différenciant de ses<br />

concurrents. Le blog de marque fait pa-<br />

dossier vente & marketing<br />

reil pour une marque donnée. Le blog<br />

d’écoute est destiné à recueillir l’opinion<br />

des clients et des prospects afi n<br />

de pouvoir améliorer le service rendu<br />

par l’entreprise. Le blog de dirigeant<br />

est centré sur le chef d’entreprise et sa<br />

personnalité, le but étant d’accroître sa<br />

proximité sur des publics externes et<br />

internes et d’améliorer l’image de l’entreprise..<br />

●<br />

Jacqueline Remits<br />

Témoignage • Matthieu Vercruysse, marketing<br />

analyst chez Deepblue, Aemedia<br />

«Tous les médias ont encore leur importance»<br />

La pub classique a-t-elle encore un<br />

avenir?<br />

Faut-il vraiment faire une différence entre<br />

la publicité classique et non-classique?<br />

Chez Deepblue, nous cherchons à établir<br />

une stratégie qui permette de communiquer<br />

le message le plus approprié au<br />

consommateur et de sélectionner les canaux<br />

les plus effi caces pour transmettre<br />

ce message. L’idée principale est que les<br />

messages soient cohérents à chaque fois<br />

que le consommateur est en contact avec<br />

la marque. Nous n’avons donc jamais<br />

considéré les innovations comme une<br />

menace. D’un côté, les nouveaux médias<br />

sont autant de nouvelles opportunités.<br />

D’un autre, les médias, dits classiques,<br />

répondent toujours à une demande bien<br />

présente. La télévision, dont la mort avait<br />

été annoncée, ne semble absolument pas<br />

en mauvaise santé aujourd’hui. La stratégie<br />

publicitaire doit tenir compte de nouvelles<br />

contraintes: la fragmentation de<br />

l’audience, le nombre de messages auxquels<br />

les consommateurs sont confrontés,<br />

leur esprit critique par rapport à ces<br />

messages, la possibilité de comparer les<br />

informations sur le web notamment…<br />

Aujourd’hui, le consommateur mène sa<br />

propre étude de marché en quelques clics.<br />

Face à cela, la vraie nouveauté est d’arriver<br />

à créer un engagement du consommateur<br />

par rapport au message publicitaire.<br />

Nous recommandons aux marques<br />

de créer un dialogue avec leurs clients,<br />

leurs prospects… C’est l’ère du monologue<br />

publicitaire qui est dépassé.<br />

Quelles sont les dernières techniques<br />

que vous utilisez?<br />

Nous ne choisissons jamais un média<br />

pour sa capacité technologique uniquement.<br />

Une nouvelle technologie est utilisée<br />

si elle a la capacité de répondre effi cacement<br />

à une stratégie publicitaire. Notre<br />

cellule digitale, Isobar, a récemment mis<br />

en place différentes actions très innovantes.<br />

Le premier cas consiste en un fi lm à la<br />

demande (VOD) gratuitement offert sur<br />

Belgacom TV par ING pour promouvoir<br />

les nouveaux comptes à vue gratuits. Le<br />

principe du ‘red button’ est également<br />

utilisé sur Telenet. Le téléspectateur appuie<br />

sur un bouton de sa télécommande<br />

pendant un spot publicitaire pour obtenir<br />

plus d’informations ou pour participer<br />

à un concours. A l’international, un<br />

modèle de paire de baskets destinée aux<br />

jeunes a été intégré dans un jeu vidéo.<br />

Voici quelques exemples d’utilisation<br />

de nouveaux médias à des fi ns publicitaires.<br />

Sur Internet, nous croyons aussi<br />

fortement à l’effi cacité des moteurs de recherche.<br />

Il est primordial que le site d’une<br />

marque soit bien référencé à la recherche<br />

de mots clés. Ceci résulte d’un vrai travail<br />

de spécialiste.<br />

49<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


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N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

dossier vente & marketing<br />

Trouvez des nouvelles pistes de<br />

marchés et entraînez-y vos clients<br />

En effet, si<br />

vous avez un<br />

besoin de développer<br />

votre chiffre<br />

d’affaires, c’est probablement<br />

parce qu’il vous manque<br />

certains éléments pour voir clair et<br />

« lever le nez du guidon ». Cet investissement<br />

est intéressant puisqu’il<br />

vous fera récolter des résultats. A<br />

condition bien entendu que l’expert<br />

choisi soit une personne expérimentée,<br />

de terrain et connaissant bien<br />

votre environnement.<br />

Quelques grands indicateurs devraient<br />

être le sujet de vos réfl exions<br />

et introspections. Ces pistes et repères<br />

ne sont bien entendu pas limitatifs.<br />

1 Connaître son marché et sa<br />

cible<br />

Il est conseillé de défi nir des critèresclés<br />

pour répartir l’ensemble de votre<br />

STRATÉGIE<br />

5 pistes pour développer<br />

son chiffre d’affaires<br />

Développer son chiffre d’affaires est d’abord une question d’implication dans<br />

l’aspect commercial de votre entreprise. Selon votre profi l d’entreprise,<br />

engager une collaboration avec un expert extérieur pourra s’avérer<br />

nécessaire.<br />

marché potentiel en groupes homogènes.<br />

L’outil de référence sera la liste<br />

de vos clients existants. Identifi ez le<br />

cœur de votre cible sur lequel vous<br />

concentrerez vos efforts. Pour cela, il<br />

faudra subdiviser votre clientèle en<br />

clients occasionnels et clients réguliers,<br />

en clients fi dèles (ceux qui vous<br />

restent « attachés ») et en clients<br />

« prescripteurs » : ceux qui vous amènent<br />

des nouveaux clients (qui activent<br />

votre « bouche à oreille »).<br />

A partir de cette subdivision, vous défi<br />

nirez le profi l de nouveaux clients<br />

potentiels : par secteur économique<br />

et géographique. Extrapolez ensuite<br />

les potentiels de ventes futures sur<br />

ces nouveaux clients et faites-en de<br />

même sur la clientèle existante.<br />

2 Soigner le relationnel avec<br />

effi cacité<br />

Chacun de vos clients doit faire l’objet<br />

de soins assidûs et être régulièrement<br />

« séduit » à nouveau par vos produits<br />

et la qualité de vos relations avec lui.<br />

Pour entretenir cette bonne relation,<br />

nous citerons quelques exemples pratiques<br />

: contacts réguliers, envoi d’informations<br />

intéressant le client sur le<br />

plan personnel (exemple : annonce<br />

d’une exposition où il se rendrait<br />

avec plaisir), invitation à un déjeuner,<br />

cadeau de fi n d’année (en connaissant<br />

bien ses préférences), ajout d’un<br />

service « personnalisé » à vos prestations,<br />

mise en confi dence (« nous<br />

apprécierions votre conseil pour… »),<br />

parler de certains de vos clients dans<br />

votre journal d’entreprise, etc.<br />

3 Votre « banque<br />

de données » commerciale :<br />

un outil capital<br />

La banque de données constitue un<br />

outil de gestion permanent de vos<br />

actions de prospection, attention à<br />

l’amateurisme. Faites appel à un bon<br />

informaticien à qui vous expliquerez<br />

clairement ce que vous souhaitez tirer


comme informations de cet outil absolument<br />

vital. Au niveau du contenu<br />

comme au niveau de l’exploitation<br />

des données : mailings, relances téléphoniques,<br />

invitations, envoi de<br />

documentations, enquêtes. Le travail<br />

préparatoire du contenu est de votre<br />

ressort. C’est vous qui connaissez votre<br />

affaire et vos besoins. L’informaticien<br />

sera là pour les mettre en forme<br />

(programme existant ou à créer) et<br />

pour en suivre la bonne exploitation<br />

sur le plan technique. N’oubliez pas<br />

non plus de défi nir les codes d’accès.<br />

N’importe qui ne peut pas avoir accès<br />

à certaines données dites confi dentielles.<br />

Cet outil ne sera bien entendu<br />

valable que s’il est régulièrement mis<br />

à jour en fonction des informations<br />

que vous récolterez. Un responsable<br />

devra donc être désigné pour gérer<br />

l’outil et veiller à faire les copies de<br />

sécurité fréquemment.<br />

4 Donnez la priorité à vos<br />

actions de développement<br />

« clientèle »<br />

Il existe différents types d’actions<br />

mais deux méthodes complémentaires<br />

restent toujours effi caces si elles<br />

sont bien exploitées.<br />

Le contact téléphonique<br />

Au départ, sur base de votre banque<br />

de données, il s’agit de sortir des listes<br />

reprenant les éléments de base<br />

pour les appels sélectés : par type<br />

de client et de produits. La personne<br />

responsable de ces appels devra avoir<br />

été formée : elle opèrera grâce à la<br />

liste et avec l’écran ordinateur pour<br />

l’historique de chaque personne appelée.<br />

Elle pourra ainsi mettre certaines<br />

données directement à jour et, le<br />

cas échéant, déclencher l’envoi d’une<br />

lettre appropriée.<br />

Le mailing<br />

Il résultera des bons contacts téléphoniques<br />

préalables : chaque envoi aura<br />

donc toute sa raison d’être. L’envoi<br />

massif de documentation est souvent<br />

cause de grands frais et de grandes<br />

déceptions : les destinataires sont<br />

souvent « noyés » de documentations<br />

et ils n’ouvrent même plus les enve-<br />

loppes… Notre recommandation est<br />

donc de bien mettre au point et d’utiliser<br />

en permanence la méthode suivante.<br />

Vous pouvez effectuer des appels<br />

« ciblés » et envois aux contacts<br />

intéressants suivis d’une relance<br />

rapide (dans les 3 à 4 jours à dater de<br />

Développez votre<br />

créativité : certains<br />

consommateurs<br />

éprouvent<br />

probablement des<br />

besoins que vous<br />

ne soupçonniez pas<br />

jusqu’à présent.<br />

l’envoi).<br />

Si vous n’utilisez pas le téléphone au<br />

préalable, vous pouvez réaliser des<br />

petits envois ciblés hebdomadaires<br />

(une vingtaine) suivis d’un appel téléphonique<br />

dans les quelques jours<br />

qui suivent l’envoi. Attention de bien<br />

identifi er le destinataire responsable<br />

et de ne pas écorcher son nom et son<br />

titre. Planifi ez vos actions : inutile<br />

de prendre des rendez-vous si vous<br />

n’avez pas le temps de vous y rendre.<br />

5 Trouvez de nouvelles<br />

pistes pour vos marchés<br />

et produits-services<br />

additionnels<br />

Vous êtes habitué à une cible sectorielle<br />

ou géographique mais pensez à<br />

vous ouvrir à de nouveaux horizons.<br />

Développez votre créativité : certains<br />

consommateurs éprouvent probablement<br />

des besoins que vous ne soupçonniez<br />

pas jusqu’à présent. Il existe<br />

plusieurs moyens pour aller à leur<br />

rencontre : des études de marché, la<br />

participation à Foires et Salons spécialisés<br />

ne fût-ce que pour se rendre<br />

compte de ce qui se passe ailleurs,<br />

l’information récoltée lors de lectu-<br />

dossier vente & marketing<br />

res, de rencontres dans les chambres<br />

de commerce ou de causeries professionnelles.<br />

Vos produits-services pourront peutêtre<br />

recevoir un très bon accueil<br />

auprès d’une autre tranche de public<br />

ou dans une autre zone géographique.<br />

Vos clients ne connaissent probablement<br />

que ce qu’ils ont l’habitude de<br />

vous acheter. Etes-vous certain qu’ils<br />

connaissent toute votre gamme ?<br />

N’ont-ils pas des besoins non exprimés<br />

? Il faut donc les tenir au courant<br />

systématiquement de toute votre<br />

offre. Peut-être sont-ils clients chez<br />

un de vos concurrents parce qu’ils<br />

ignorent votre gamme. De même,<br />

examinez vos produits-services et<br />

demandez-vous ce que vous pourriez<br />

ajouter en complément : prenez<br />

le simple exemple du fromager qui<br />

vend du pain et du vin.<br />

En conclusion, ouvrez les yeux ! Essayez<br />

un maximum de sortir de vos<br />

habitudes. Soyez proche de votre<br />

clientèle. Systématisez vos informations<br />

pour mieux les exploiter. Remettez-vous<br />

en question et développez<br />

votre créativité. ●<br />

Jean-Luc de Vergnies<br />

Business Coach<br />

JDV Consulting & Partners<br />

Formations sur le sujet chez Beci données<br />

par Jean-Luc de Vergnies :<br />

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51<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


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N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

© Atrium Centre<br />

dossier vente & marketing<br />

CITY MARKETING<br />

Bruxelles, à la conquête du chaland<br />

Par-delà des infrastructures à moyen, si pas à long terme, des gens de terrain oeuvrent,<br />

chez Atrium, à donner de Bruxelles une image en tous points positive. L’enjeu ? Peaufi ner<br />

l’attirance commerciale d’une capitale européenne qui, longtemps, fi t profi l bas.<br />

Les forces vives de la Région de<br />

Bruxelles-Capitale mettent depuis<br />

quelque temps la gomme<br />

pour accroître l’attrait commercial du<br />

cœur de l’Europe. Le PDI (Plan de développement<br />

international), en son volet<br />

City Marketing plus spécifi quement<br />

ou la création, dès 1998, d’antennes<br />

régionales (les Atrium) focalisées sur<br />

la revitalisation de coins en perte de<br />

vitesse, participent de cette approche.<br />

Hors ces démarches louables, quelles<br />

sont les attentes des consommateurs<br />

? Et comment, en la matière,<br />

enclencher la vitesse supérieure ? En<br />

150 pages d’une enquête quantitative<br />

et qualitative, l’Atrium du boulevard<br />

Adolphe Max s’est échiné à le savoir.<br />

Son directeur exécutif, Pierre-Yves Polus<br />

décortique pour nous ce « Profi l et<br />

Les petits points de vente de proximité<br />

revitalisent un quartier<br />

habitudes de consommation du chaland<br />

bruxellois », version 2007. « Nos<br />

activités touchent trois domaines : le<br />

développement économique et commercial,<br />

l’aménagement du territoire<br />

et la promotion des quartiers. »<br />

Pour le premier volet, l’Agence régionale<br />

pour l’investissement urbain et<br />

le management transversal des quartiers<br />

commerçants fournit des infos<br />

objectives, compactées dans l’étude.<br />

Vingt-trois noyaux commerçants<br />

ont ainsi été passés au crible et 7.910<br />

personnes interrogées. Qu’y débusque-t-on<br />

? Des renseignements, noyau<br />

par noyau, sur le fl ux des piétons, le<br />

portrait du chaland, une défi nition<br />

du quartier, sa perception de ce tissu<br />

commercial et des recommandations.<br />

Une mauvaise réputation<br />

« L’enquête, livrée aux enseignes, combat<br />

les idées reçues !, signale notre<br />

interlocuteur. Les artères les plus fréquentées<br />

? Ce sont, dans l’ordre, la rue<br />

Neuve avec une moyenne de 37.000<br />

visiteurs/jour, la chaussée d’Ixelles,<br />

avec 25.000 et la rue de Brabant, avec<br />

21.000. Idem pour les montants dépensés<br />

par zone où le Karreveld et<br />

Saint-Josse arrivent en tête… » Forts<br />

de ces données objectives, Atrium accompagne,<br />

par exemple, les candidats<br />

indépendants. En orientant l’implantation<br />

de leur exploitation vers un site<br />

approprié : « La mixité des quartiers de<br />

proximité participe aussi de l’attractivité<br />

d’une ville », assure Pierre-Yves<br />

Polus. « Mais une boutique branchée,<br />

on lui conseillera Dansaert. Le Sablon<br />

ou les Marolles, pour un magasin de<br />

décoration. »<br />

N’empêche ! Le patron de l’Atrium ne<br />

tourne pas autour du pot : Bruxelles<br />

traîne une mauvaise réputation, notamment<br />

entretenue par un découpage<br />

en 19 communes ou « les agendas<br />

politiques ». Ne suffi t-il pas de<br />

consulter la (longue) liste des administrations<br />

actives en rénovation urbaine<br />

pour s’en convaincre, même si,<br />

comme l’affi rme le Secrétariat régional<br />

de développement urbain (SDRU),<br />

Bruxelles change… ! Autre frein à une<br />

perception positive du pentagone et<br />

de ses abords : le dilemme entre haut<br />

et bas de la ville. « La structure commerciale<br />

en devient diffi cile à lire.<br />

D’où des liens à créer, une meilleure<br />

signalisation entre les quartiers… »<br />

En facilitant les liens avec les organismes<br />

publics, en rappelant « qu’il<br />

faut être implanté à Bruxelles, une<br />

marque super connue, un centre de<br />

décision européen quotidiennement<br />

dans la presse », le patron d’Atrium<br />

et ses troupes polissent déjà cette<br />

image.<br />

Un rôle proactif<br />

Par ce biais, on aborde déjà une autre<br />

problématique, à ce jour, peu enthousiasmante<br />

pour qui entend se balader,<br />

voire dépenser. « L’aménagement du<br />

territoire, l’embellissement de la ville<br />

et son esthétique. Un exemple ? Porte<br />

de Namur, la chaussée d’Ixelles, c’est<br />

un environnement ingrat, avec des<br />

trottoirs pas assez larges, des devantures<br />

commerciales inadaptées aux<br />

standards actuels. »<br />

Selon Pierre-Yves Polus, la Région<br />

élargit progressivement les trottoirs,<br />

de même que les voiries. Et l’Atrium ?<br />

Il met de l’argent sur la table pour la<br />

rénovation des façades, des enseignes<br />

(comme chaussée de Gand, par exemple),<br />

aux fi ns de créer une identité et,<br />

ce faisant, une atmosphère propres<br />

à chaque quartier. C’est qu’il s’agit


d’inciter tout un chacun à « vivre une<br />

expérience de shopping ». Avec la part<br />

de rêve que peut présupposer un éclairage<br />

adéquat, une jolie architecture et<br />

une certaine propreté en un périmètre<br />

sécurisant.<br />

Bien qu’émanation du gouvernement<br />

régional, la structure Atrium n’a cependant<br />

de pouvoir que sa pro-activité<br />

(ainsi, ses 60 stewards, 2 par antenne,<br />

en chasse des dépôts clandestins et<br />

des tags), son lobby persuasif et une<br />

kyrielle d’outils. « Nous disposons de<br />

500.000 € par an, versés dans des projets<br />

spécifi ques comme l’installation<br />

de volets ajourés dans la peu rassurante<br />

rue Marie-Christine, à Laeken<br />

ou chaussée d’Ixelles », relève le patron.<br />

Concrètement, Atrium acquiert<br />

également des rez-de-chaussée, afi n<br />

d’infl uer sur l’offre commerciale.<br />

Une pro-activité qui prend également<br />

la forme de milliers de plaquettes qui<br />

mettent en exergue les spécifi cités de<br />

chacun des quartiers étudiés (le Carrefour<br />

des diversités de Flagey, entre<br />

autres).<br />

Sortir de léthargie<br />

Entre l’indispensable soin à apporter<br />

au Midi ainsi qu’aux anciens quartiers<br />

de Bruxelles, à la Gare centrale, des espaces<br />

publics plus aérés, plus accessibles<br />

aux piétons ou une réfl exion à<br />

initier sur l’éventuelle instauration de<br />

parkings dissuasifs (« A tarifs raisonnables<br />

! La pression automobile fi gure<br />

en première ligne des nuisances »)<br />

aux entrées de la ville, voire la création<br />

de zone de confort pour livreurs<br />

et riverains « dans chaque zone »,<br />

la tâche s’avère tentaculaire. Et, par<br />

conséquent, ardue.<br />

Faut-il voir dans cette complexité la<br />

raison de l’enthousiasme relatif des<br />

quelques patrons de magasins interviewés<br />

? « Il n’y a pas grand-chose qui<br />

est fait ! », regrette Arnaud Wittmann,<br />

l’un des deux frangins à la tête de l’ancienne<br />

maison Degreef, rue au Beurre.<br />

« A chaque commerce de se battre<br />

dans son domaine pour que la clientèle<br />

vienne chez lui. »<br />

Son constat, l’horloger/joaillier nous<br />

en informe, précise-t-il, sans se plaindre<br />

le moins du monde. Mais en notant<br />

trois choses. Un, l’obligation de mar-<br />

Bruxelles traîne une mauvaise réputation,<br />

notamment entretenue par un découpage en<br />

19 communes ou « les agendas politiques »<br />

dossier vente & marketing<br />

La rue Dansaert se focalise sur les commerces branchés bruxellois<br />

quer soi-même la différence. Deux, le<br />

centre-ville « vit bien grâce à la clientèle<br />

fl amande ». Trois, les contacts<br />

avec les autorités, locales et régionales<br />

seraient tout sauf constructifs. Sur le<br />

métier, il faut périodiquement remettre<br />

l’ouvrage.<br />

Pourtant, assure Philippe Close, l’échevin<br />

du Tourisme à la Ville de Bruxelles,<br />

on sort d’une léthargie. « Il fut un<br />

temps où, à cause de gros problèmes<br />

urbanistiques, on avait peur de parler<br />

de capitale de l’Europe. »<br />

Que faire au-delà de 23 h ?<br />

A l’entame du troisième millénaire,<br />

l’image en devenir se construirait sur<br />

deux plans :<br />

« Côté infrastructures, nous avons deux<br />

gros débats », rappelle l’élu socialiste.<br />

« Le Palais des Congrès, évidemment,<br />

et le Convention Center annoncé par le<br />

Plan de développement international.<br />

Nous espérons qu’il verra le jour en<br />

2013. Parallèlement à ces perspectives,<br />

nous sommes insuffi samment équipés.<br />

On a 15.000 chambres d’hôtels.<br />

Amsterdam en compte 25.000… »<br />

Et puis, il y a ce fameux travail d’image<br />

dont paraissent se soucier les édiles.<br />

« Bruxelles ne se résume pas à notre<br />

art de vivre. Il est essentiel de montrer<br />

qu’il y a des choses à y faire ! En dépit<br />

d’un défi cit criant. Passé onze heures<br />

du soir, quelle option a-t-on ? Pour<br />

boire un verre, aller au resto, ou autres,<br />

c’est possible. Mais nous manquons<br />

cruellement de lieux nocturnes. Et l’offre<br />

culturelle se doit d’être mieux mise<br />

en musique. Les congressistes, on les<br />

attire aussi grâce à cela. Il est essentiel<br />

de les occuper. »<br />

Pour avoir scruté le terrain, les gens<br />

de la rue, Pierre-Yves Polus jure, pour<br />

sa part, que la qualité est au cœur des<br />

exigences de la clientèle bruxelloise.<br />

« Pour une capitale, Bruxelles est trop<br />

classique. Ils escomptent plus d’audace,<br />

plus d’innovation. »<br />

Ce n’est pas pour rien si le « Profi l et habitudes<br />

de consommation du chaland<br />

bruxellois » centre ses recommandations<br />

sur les espaces verts, la sécurité,<br />

la propreté, l’éclairage, la qualité au<br />

sens large… et des terrasses extérieures<br />

! Comme si le chaland se faisait<br />

nettement moins frileux que jadis… ●<br />

Guy Bernard<br />

© Atrium Centre<br />

53<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


BRUSSELS EXPO<br />

MAKES YOUR EVENTS<br />

SHINE


Titre Tourisme Dossier & Congrès<br />

Le salon des pros des congrès, clap 3e ! 55<br />

Ces étoiles ne pâlissent pas 62<br />

Loger chez l’habitant :<br />

la nouvelle tendance ? 63<br />

EVÉNEMENT<br />

DOSSIER Le salon des pros<br />

Nom auteur<br />

des congrès, clap 3 e !<br />

« Mice ». Prononcez bien l’acronyme à l’anglaise, qui signifi e « Meetings Incentives<br />

Congresses and Events ». Le salon bruxellois du tourisme d’affaires remet le couvert, en ce<br />

mois de mars. Une 3e édition, inscrite dans la ligne, festive et professionnelle, de ses devancières.<br />

Petit topo d’un secteur aux métiers et aux retombées en cascade.<br />

Le bureau des congrès de Bruxelles<br />

(le « BITC », Brussels International<br />

Tourims & Congresses) a<br />

pour mission de faire fructifi er une<br />

manne colossale. La preuve, par ces<br />

quelques chiffres résumant mieux<br />

que n’importe quels propos, le tourisme<br />

d’affaires de la capitale en 2006 :<br />

55.000 événements, 14 millions de<br />

participants, 2.632.033 nuitées hôtelières,<br />

22.000 emplois. Pour un chiffre<br />

d’affaires de 4 milliards €, soit 81 %<br />

des bénéfi ces engrangés par ces activités<br />

dans toute la Belgique (1) . Deux<br />

données, encore : en 2002, on ne recensait<br />

pas moins de 2.835 entreprises<br />

actives dans un secteur du tourisme<br />

au sens large. Parmi elles, 67 %,<br />

soit 1.785, se disaient prioritairement<br />

touchées par le tourisme d’affaires<br />

(2) . Depuis, les métiers du « Mice »<br />

ont encore crû.<br />

© SA Palais des Congrès<br />

« Lorsque des congressistes viennent<br />

chez nous, cela suppose des traducteurs,<br />

des interprètes, des hôtesses…<br />

», résume succinctement Hervé<br />

Bosquet, Managing Director du BITC.<br />

« Ils veulent manger, dépenser, etc.<br />

Les retombées sont directes et indirectes.<br />

»<br />

Aussi, une semaine par an, le salon<br />

est organisé autour de tous ceux qui<br />

œuvrent, de près ou de loin, dans ce<br />

secteur de services fl orissant de l’industrie<br />

des meetings. « Le salon de<br />

ces gens de l’ombre s’oriente vers la<br />

presse généraliste, les écoles, les politiques.<br />

Pour que tous investissent<br />

dans les infrastructures. La Brussels<br />

Meetings Week (slon bruxellois du<br />

tourisme d’affaires) se déroule partout<br />

: à La Tentation, au Heysel, au<br />

Claridge. C’est aussi une mise en évidence<br />

des lieux. »<br />

Des opportunités<br />

L’industrie du meeting attire-t-elle<br />

la grande foule ?<br />

A vous de juger. L’an dernier,<br />

l’European Meetings<br />

Industry Fair (EMIF) enregistra<br />

6.165 visiteurs et<br />

quasi autant en 2006. Pas<br />

mal, non, pour les deux<br />

éditions initiales d’un sa-<br />

Hervé Bosquet<br />

lon professionnel ?<br />

Et Hervé Bosquet de mettre en exergue<br />

le fait que le secteur vit d’énormément<br />

de métiers à relativement faible<br />

qualifi cation –« femmes de chambre,<br />

ouvriers, hôtesses, etc. ». A l’heure d’un<br />

chômage en hausse croissante, voilà de<br />

quoi ouvrir quelques portes.<br />

On aurait parfois tendance à l’omettre.<br />

Au cœur de l’Europe, trône, selon<br />

l’« Observatoire du tourisme à Bruxel-<br />

55<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


56<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

L’accueil se révèle<br />

primordial dans les<br />

métiers du meeting<br />

dossier tourisme & congrès<br />

les », la 4e ville de congrès d’associations<br />

(minimum de 300 participants)<br />

au monde –derrière Paris, Vienne et<br />

Singapour ! Et ce, alors même que le Palais<br />

des Congrès, nouvellement baptisé<br />

« Square » (voir plus loin), ne s’ancrera<br />

dans la modernité que le 20 septembre<br />

2009.<br />

Entre les artistes en tout genre, les<br />

guides, les hôtels, les organisateurs<br />

d’événements, les traiteurs, la location<br />

de matériel, le transport public ou les<br />

gestionnaires de salles, la liste des<br />

« métiers de l’accueil, de l’hospitalier »<br />

est longue.<br />

Professions cataloguées<br />

Comment tout ce beau monde s’orchestre-t-il<br />

? « Il y a tout d’abord l’organisation,<br />

schématise Hervé Bosquet.<br />

Il y a des spécialistes de congrès,<br />

d’événements, d’incentives, de foires<br />

et salons. Chaque structure fait partie<br />

d’associations. »<br />

Au cœur même de ces « Professional<br />

Congress Organiser » (PCO), on citera,<br />

pêle-mêle, Bapco, l’Association belge<br />

des organisateurs de congrès ; Abito,<br />

Association of Belgian Incoming Tour<br />

Operators ; Acea, Association of Communication<br />

Events Agencies ; ou Febelax,<br />

Fête belge des organisateurs de<br />

foires et salons, etc, etc.<br />

Au reste, c’est bien simple : le nombre<br />

de ces regroupements et de leurs<br />

composantes est tel qu’un catalogue,<br />

baptisé « Let’s Meet 2007 », les recense<br />

en 200 pages dûment documentées :<br />

identifi cations et capacités d’hôtels,<br />

de lieux de séminaires, de restaurants,<br />

d’organisations professionnelles, etc.<br />

Soit des références multiples et détaillées<br />

pour une bonne vingtaine<br />

de métiers !<br />

Etoiles et services<br />

« Dans l’Horeca, glisse<br />

notre hôte, nous comptons<br />

des hôtels de 3,<br />

4 et 5 étoiles. Il en<br />

est certains ne<br />

vivant que par<br />

les réunions.<br />

En ce sens,<br />

les 4 étoiles sont les mieux positionnés.<br />

Mais il y a un marché pour tout<br />

le monde… »<br />

Qui dit étoilés conçoit, bien sûr, une<br />

masse impressionnante de services<br />

connexes allant du traiteur, à l’outillage<br />

informatique (Internet, possibilités<br />

de vidéoconférence…), en passant par<br />

la traduction simultanée et multilingue,<br />

des interprètes de conférence, etc.<br />

Associés à la qualité du catering, des<br />

chambres et autres, ces équipements<br />

entreront d’ailleurs en ligne de compte<br />

pour l’attribution, par la Cocof (« Commission<br />

communautaire française »)<br />

et la VGC (« Vlaamse gemeenschap<br />

commissie »), desdites étoiles.<br />

Métiers périphériques<br />

Autour de ce socle, s’arcboutent ensuite<br />

une masse, non moins conséquente,<br />

de « métiers périphériques » :<br />

fl euristes, chocolatiers, guides touristiques,<br />

décorateurs, etc. Pour parfaire<br />

ces à-côtés auxquels le public donne<br />

tant de prix. Sans oublier, pour autant,<br />

tous les jobs qui ont trait à l’accueil<br />

au sens large. Comprenez, par là, les<br />

hôtesses, les taxis, le personnel des<br />

infrastructures de transport (aéroport,<br />

gares, Stib, limousines pour VIP, autocars),<br />

les jobs de l’informatique (l’accès<br />

aux nouvelles technologies, à Internet,<br />

naturellement, mais également les capacités<br />

de vidéoconférence, d’audioconférence,<br />

voire la webconférence),<br />

même. Une liste, vous l’aurez compris,<br />

loin d’approcher l’exhaustivité.<br />

Place à la concentration !<br />

Peut-on tracer certaines lignes de force<br />

au sein d’un secteur de semblable ampleur<br />

?<br />

« J’identifi e deux grosses tendances,<br />

explique Hervé Bosquet. Celle allant<br />

vers la spécialisation des professions<br />

et celle allant dans le sens d’une externalisation.<br />

Petit à petit, on fait appel<br />

à des spécialistes. Dans les métiers de<br />

l’accueil, par exemple, que l’Europe<br />

essaie de codifi er, histoire d’éviter les<br />

mauvaises surprises. »<br />

Plus perceptible s’avère sans doute<br />

la tendance à la concentration d’une<br />

activité internationale globale. Un<br />

mouvement qui s’explique relative-


ment aisément. « En général, un prestataire<br />

est appelé à suivre ses clients<br />

dans le monde. Parce que les congrès,<br />

de médecins, par exemple, bougent<br />

tous les ans, opèrent des tournantes<br />

entre les villes. Cela s’inscrit dans une<br />

volonté de fi délisation du fournisseur<br />

de services. L’organisateur se préserve<br />

ainsi des déconvenues. »<br />

Et le Managing Director du BITC<br />

d’étayer ses dires de cas concrets :<br />

« Le plus gros organisateur, c’est MCI,<br />

né d’une fusion et comptant 150 personnes<br />

; le plus petit n’en compte que<br />

3. Iceo vient de fusionner avec Colloqium.<br />

Meeting Time vient de s’associer<br />

avec un organisateur de foires et<br />

salons. »<br />

N’empêche ! Selon le même homme,<br />

les niches subsistent. Y compris pour<br />

les petits bureaux. C’est que sur le<br />

marché, il n’est pas que les grosses<br />

manifestations sous des chapiteaux<br />

montés dans trois palais du Heysel.<br />

Bien comprendre la mécanique de<br />

ce si vaste marché requiert encore<br />

de garder en tête que les congressistes<br />

ont parfois un cycle de rotation<br />

d’une décennie. Et que, par ailleurs,<br />

Bruxelles et sa localisation privilégiée<br />

compte en son sein la bagatelle<br />

de 2.000 associations dont le core business<br />

n’est autre que de réunir leurs<br />

troupes.<br />

dossier tourisme & congrès<br />

Business in serenity for 21 years<br />

16 meeting rooms overlooking the gardens with daylight,<br />

air-conditioning, terrace and wireless internet<br />

88 rooms featuring a wide range of facilities and comfort<br />

gourmet restaurant "Saint-Jean-des-Bois" and bar<br />

Les métiers du tourisme et des congrès se rencontrent lors d’une foire qui leur est dédiée<br />

A quand un « Convention<br />

Center » ?<br />

De son bureau de la rue de la Violette,<br />

à deux pas de la Grand-Place, Hervé<br />

Bosquet ne s’en fait cependant pas<br />

mystère : pour jouer dans la cour des<br />

grands, l’ouverture de « Square », le<br />

Palais des Congrès nouvelle mouture,<br />

se fait urgentissime. Et ce, paradoxalement,<br />

malgré des diffi cultés prévisibles,<br />

dès l’ouverture même, en termes<br />

d’hébergement.<br />

« Nous attendons un centre de congrès<br />

dédié à 3, 4, 5, 6.000 personnes. Selon<br />

le Plan de développement international<br />

(le fameux PDI voulu par le ministre-président<br />

de la Région, Charles<br />

Picqué), ce Convention Center s’établirait<br />

au Heysel. Tout ce potentiel-là est<br />

encore inexploité. Mais construire un<br />

auditoire sur le plateau du Heysel nécessite<br />

des budgets colossaux. Il faut<br />

donc une capacité suffi sante. Ce qui,<br />

selon moi, ne peut s’envisager qu’au<br />

centre, par des raisons de mobilité.<br />

Aujourd’hui, de par la fermeture du<br />

Palais des Congrès, nous n’avons pas<br />

d’énormes demandes… »<br />

Complémentarité des espaces<br />

A contrario, l’offre abonde pour des<br />

réunions oscillant entre 100 et 1.000<br />

à 1.200 participants. Qui peuvent, tout<br />

à loisir, se loger à Flagey, au Management<br />

Center Europe ou ailleurs. « En<br />

réalité, nous travaillons, depuis peu, de<br />

plus en plus par quartier : Rogier et ses<br />

5/6 hôtels, la Grand-Place, Louise et les<br />

complémentaires Hilton et Conrad ; le<br />

quartier Europe et le Sofi tel, etc. »<br />

conference/dinning room of 460 m² with bar and terrace<br />

balneotherapy center "Thalgo Limelette"<br />

indoor heated pool, fitness room and tennis court<br />

easy access from motorway E411 (exit n°6)<br />

rue Charles Dubois 87, 1342 Limelette | tel. 010 42 19 99 | seminaires@chateau-de-limelette.be | www.chateau-de-limelette.be<br />

57<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


ment aisément. « En général, un prestataire<br />

est appelé à suivre ses clients<br />

dans le monde. Parce que les congrès,<br />

de médecins, par exemple, bougent<br />

tous les ans, opèrent des tournantes<br />

entre les villes. Cela s’inscrit dans une<br />

volonté de fi délisation du fournisseur<br />

de services. L’organisateur se préserve<br />

ainsi des déconvenues. »<br />

Et le Managing Director du BITC<br />

d’étayer ses dires de cas concrets :<br />

« Le plus gros organisateur, c’est MCI,<br />

né d’une fusion et comptant 150 personnes<br />

; le plus petit n’en compte que<br />

3. Iceo vient de fusionner avec Colloqium.<br />

Meeting Time vient de s’associer<br />

avec un organisateur de foires et<br />

salons. »<br />

N’empêche ! Selon le même homme,<br />

les niches subsistent. Y compris pour<br />

les petits bureaux. C’est que sur le<br />

marché, il n’est pas que les grosses<br />

manifestations sous des chapiteaux<br />

montés dans trois palais du Heysel.<br />

Bien comprendre la mécanique de<br />

ce si vaste marché requiert encore<br />

de garder en tête que les congressistes<br />

ont parfois un cycle de rotation<br />

d’une décennie. Et que, par ailleurs,<br />

Bruxelles et sa localisation privilégiée<br />

compte en son sein la bagatelle<br />

de 2.000 associations dont le core business<br />

n’est autre que de réunir leurs<br />

troupes.<br />

dossier tourisme & congrès<br />

Business in serenity for 21 years<br />

16 meeting rooms overlooking the gardens with daylight,<br />

air-conditioning, terrace and wireless internet<br />

88 rooms featuring a wide range of facilities and comfort<br />

gourmet restaurant "Saint-Jean-des-Bois" and bar<br />

Les métiers du tourisme et des congrès se rencontrent lors d’une foire qui leur est dédiée<br />

A quand un « Convention<br />

Center » ?<br />

De son bureau de la rue de la Violette,<br />

à deux pas de la Grand-Place, Hervé<br />

Bosquet ne s’en fait cependant pas<br />

mystère : pour jouer dans la cour des<br />

grands, l’ouverture de « Square », le<br />

Palais des Congrès nouvelle mouture,<br />

se fait urgentissime. Et ce, paradoxalement,<br />

malgré des diffi cultés prévisibles,<br />

dès l’ouverture même, en termes<br />

d’hébergement.<br />

« Nous attendons un centre de congrès<br />

dédié à 3, 4, 5, 6.000 personnes. Selon<br />

le Plan de développement international<br />

(le fameux PDI voulu par le ministre-président<br />

de la Région, Charles<br />

Picqué), ce Convention Center s’établirait<br />

au Heysel. Tout ce potentiel-là est<br />

encore inexploité. Mais construire un<br />

auditoire sur le plateau du Heysel nécessite<br />

des budgets colossaux. Il faut<br />

donc une capacité suffi sante. Ce qui,<br />

selon moi, ne peut s’envisager qu’au<br />

centre, par des raisons de mobilité.<br />

Aujourd’hui, de par la fermeture du<br />

Palais des Congrès, nous n’avons pas<br />

d’énormes demandes… »<br />

Complémentarité des espaces<br />

A contrario, l’offre abonde pour des<br />

réunions oscillant entre 100 et 1.000<br />

à 1.200 participants. Qui peuvent, tout<br />

à loisir, se loger à Flagey, au Management<br />

Center Europe ou ailleurs. « En<br />

réalité, nous travaillons, depuis peu, de<br />

plus en plus par quartier : Rogier et ses<br />

5/6 hôtels, la Grand-Place, Louise et les<br />

complémentaires Hilton et Conrad ; le<br />

quartier Europe et le Sofi tel, etc. »<br />

conference/dinning room of 460 m² with bar and terrace<br />

balneotherapy center "Thalgo Limelette"<br />

indoor heated pool, fitness room and tennis court<br />

easy access from motorway E411 (exit n°6)<br />

rue Charles Dubois 87, 1342 Limelette | tel. 010 42 19 99 | seminaires@chateau-de-limelette.be | www.chateau-de-limelette.be<br />

57<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


Comprenez qu’en l’absence de grosses<br />

salles de congrès, c’est la complémentarité<br />

des espaces qui prévaut. Parce<br />

que, mine de rien, la perte consécutive<br />

à la fermeture des superfi cies du<br />

Mont des Arts est évaluée entre 2 et<br />

5 % maximum. Mais sur une manne,<br />

rappelons-le, de 4 milliards… Il est vrai<br />

aussi qu’en dépit d’une conjoncture<br />

redevenue porteuse, le taux d’occupation<br />

des hôtels, soit une moyenne de<br />

80 à 82 %, connaît un fameux fl échissement<br />

les samedis et dimanches. « Il<br />

est de 100 % en semaine ; de 40 %, le<br />

week-end. »<br />

Métier datant du XIXe<br />

« Si nos métiers sont aussi vieux que<br />

les réunions, décrit encore Hervé Bosquet,<br />

l’Expo 58 servit de déclencheur ».<br />

Conséquence très actuelle de boulots<br />

ayant fait leurs maladies de jeunesse :<br />

un souci désormais très marqué de<br />

« professionnalisation des métiers de<br />

la communication ». Il est de moins en<br />

moins question qu’un client grappille<br />

des compétences à gauche et à droite<br />

en mettant dix agences autour de la<br />

table. Ce qui, on s’en rend compte, va<br />

dans le sens de la concentration évoquée<br />

plus haut et de boîtes de communication<br />

subdivisées en départements<br />

séparés. Des entreprises, des<br />

départements où l’on prendra soin,<br />

tour à tour, de rédiger un carton d’invitation<br />

digne de ce nom, de l’envoyer<br />

à qui de droit, de dégoter le lieu idéal<br />

pour l’événement mis sur le pavois,<br />

de veiller au transport des invités,<br />

de mettre un soin tout particulier à<br />

l’excellence de leur accueil, etc. Une<br />

sorte de label « all in one » ne laissant<br />

strictement rien au hasard. Tout profi t<br />

pour le client !<br />

« Au prestataire à s’adapter à la demande.<br />

Avec la complexité, la sophistication<br />

propres à aujourd’hui… » ●<br />

Guy Bernard<br />

(1) in, Observatoire du tourisme à<br />

Bruxelles, rapport annuel 2006,<br />

édition 2007<br />

(2) in, L’emploi touristique en Région<br />

de Bruxelles-Capitale : tourisme<br />

d’affaires et tourisme de loisirs<br />

dossier tourisme & congrès<br />

Demandez le programme de la Brussels Meetings Week<br />

Vendredi 14 mars :<br />

De 10 à 17 h<br />

- « Job Day » de la « Meetings Industry<br />

» (Incentives, Conférences, Evénements,<br />

Horeca, Taxi, Tourisme, Catering)<br />

- Exposition « The Meetings Industry »<br />

A « La Tentation », 28 rue de Laeken, 1000<br />

Bruxelles<br />

Mardi 18 mars :<br />

Evénements pour clients VIP :<br />

12 h : aperçu des meilleurs « venues » et<br />

incentives à Bruxelles<br />

19 h 30 : Dîner VIP<br />

Mercredi 19 mars :<br />

De 9 h 30 à 18 h : inauguration offi cielle<br />

de l’« Emif » (European Meetings Industry<br />

Fair) Brussels Expo, hall 3<br />

Evénements clients VIP : visite de<br />

l’« Emif » et du village bruxellois<br />

19 h : soirée Brussels International<br />

where organising a meeting is<br />

easier than ever<br />

check out our “request for proposal” now<br />

www.brusselsinternational.be<br />

The Brussels Convention and Visitors Bureau, your key contact in the capital of Europe!<br />

Brussels International - Tourism & Congress<br />

Rue de la Violette 18 Violetstraat B - 1000 Brussels - Belgium<br />

mice@brusselsinternational.be - Tel: +32 2 549 50 50<br />

Jeudi 20 mars :<br />

De 9 h 30 à 18 h : « Emif » (European Meetings<br />

Industry Fair)<br />

Brussels Expo, hall 3<br />

De 14 à 18 h : « Career day »<br />

Vendredi 21 mars :<br />

De 11 h 30 à 15 h : événement de clôture :<br />

Présentation du calendrier culturel<br />

bruxellois 20<strong>08</strong><br />

Cérémonie des Awards<br />

Au Claridge, 24, chaussée de Louvain<br />

Contacts<br />

BITC - Brussels International – Tourism &<br />

Congresses<br />

18, rue de la Violette, 1000 Bruxelles<br />

t 02/549.50.58<br />

f 02/549.50.59<br />

www.brusselsmeetingsweek.be<br />

www.brusselsinternational.be<br />

www.aboutemif.com<br />

© Theo Poelaert<br />

59<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


60<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

dossier tourisme & congrès<br />

Un « Square » de 60 millions<br />

20 septembre 2009, 20 h 09. Retenez bien cette minute-là. A cet instant précis, « Square »,<br />

le successeur, ô combien modernisé, de feu le Palais des Congrès, étrennera une nouvelle<br />

ère. Celle d’un lieu de rencontre ouvert à l’international.<br />

Aux oubliettes les vétustes<br />

salles du Mont des Arts,<br />

inaugurées lors de l’Expo 58,<br />

défi nitivement enterrées un soir de<br />

2003 ! Aux oubliettes de l’histoire de<br />

Bruxelles aussi, et la dénomination et<br />

les atermoiements relatifs au devenir<br />

de l’archaïque Palais des Congrès :<br />

« Nous voulions changer d’image.<br />

Le terme palais est trop rigide ; l’associer<br />

à congrès ne dit rien dans le<br />

monde anglophone… », résume en<br />

deux traits Marc Van den Broeke, CEO<br />

de la SA Palais des Congrès.<br />

Lancée en septembre 2004, cette société<br />

tient, à ce jour, ses promesses,<br />

tant côté timing que projets. Son<br />

Brussels Meeting Centre, en cours de<br />

rénovation depuis mai 2007 (le bureau<br />

d’architectes A2RC travaille via<br />

des fonds du fédéral à hauteur de 75<br />

millions €), comprendra trois amphithéâtres,<br />

de 300, 500 et 1.200 places ;<br />

un espace événementiel, sous forme<br />

de hall polyvalent de 4.000 m2 en<br />

sous-sol ; une dizaine de salles de réunion<br />

(pour 100 personnes, chacune<br />

étant divisible en deux , précise notre<br />

hôte) ; ainsi qu’un hall panoramique<br />

rehaussé, annonce-t-on, d’une vue<br />

imprenable sur la capitale de l’Europe.<br />

Ajoutons-y encore 680 places<br />

de parking.<br />

L’identité même de « Square », un<br />

terme à manifeste vocation internationale,<br />

a aussi été inspirée par le<br />

design contemporain du grand cube<br />

de verre translucide qui, dès l’entrée,<br />

en sera l’incontestable marque de fabrique.<br />

Une entrée qui, dans le jardin<br />

même de l’Albertine, la bibliothèque<br />

nationale, offrira un auditorium en<br />

plein air. Le rêve pour des concerts ou<br />

des projections de fi lms…<br />

Enfi n, aux halls d’exposition, le complexe<br />

devrait intégrer l’équivalent<br />

d’une rue commerçante dans l’aile<br />

latérale. Comprenez que les particuliers<br />

se mêleront aux congressistes<br />

de tous horizons. Parce que la phi-<br />

losophie de ce lieu de rencontre cogéré<br />

pour une durée de 27 ans par GL<br />

Events (cette boîte française, cotée en<br />

Bourse a déjà la mainmise sur 21 sites<br />

similaires, à Shanghaï, Rio, Barcelone,<br />

Londres, Paris, etc.), repose bien sur<br />

l’hospitalité, la professionnalisation<br />

des services -« style Club Med dans<br />

le meilleur sens du terme », compare<br />

Marc Van den Boreke.<br />

Le Brussels Meeting Centre table<br />

prioritairement sur les congrès internationaux<br />

et la bagatelle de 200.000<br />

visiteurs par an. « A Bruxelles, les<br />

visiteurs étrangers dépensent, en<br />

moyenne, 350 € par jour. Avec l’effet<br />

multiplicateur que cela suppose pour<br />

l’activité économique de la capitale.<br />

Rempli, c’est-à-dire en comptant sur<br />

environ 70 congrès, 20 conventions<br />

d’entreprises, 200 séminaires, 100<br />

événements festifs et 10 expos, Square<br />

aura un chiffre d’affaires annuel<br />

de 60 millions €…. » ●<br />

Guy Bernard<br />

Un grand cube de verre translucide sera<br />

la marque de fabrique de Square<br />

© SA Palais des Congrès


From London Heathrow, the extensive<br />

bmi network offers connections to<br />

destinations in the UK, Ireland, Africa,<br />

the Middle-East and Central Asia.<br />

Visit our website for more information.


62<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

dossier tourisme & congrès<br />

HÔTELLERIE<br />

Ces étoiles ne pâlissent pas<br />

Pourquoi les complexes hôteliers ne lâchent-ils pas une étoile pour se faire plus abordables<br />

pour les voyages d’affaires ? Parce que le commerce mondial est régi par trois phénomènes<br />

récents et le sacro-saint repère du prix. Explications d’un expert du secteur.<br />

Les quinze 5 étoiles bruxellois<br />

n’auraient-ils pas intérêt à<br />

laisser tomber l’une ou l’autre<br />

étoile, aux fi ns d’attirer davantage<br />

de clients business, de plus en plus<br />

soucieux de réduire leurs frais ? Président<br />

de la commission Tourisme de<br />

Beci, Baudouin Gillis a mis un sérieux<br />

bémol à ce sentiment. Doublement<br />

bien placé pour<br />

évoquer cette problématique,<br />

parce qu’aussi vice-président<br />

de Carlson Wagonlit<br />

Travel (leader mondial des<br />

agences de voyages avec un<br />

CA de près de milliards par<br />

an), notre interlocuteur a<br />

pointé trois phénomènes ré-<br />

Baudouin Gillis gissant le secteur.<br />

Offre et demande<br />

En un, le Yield Management, à savoir<br />

la fi xation de prix en fonction de la<br />

demande. « Si un congrès se met sur<br />

pied, le tarif monte, jusqu’à ce qu’offre<br />

et demande se rejoignent. Une chambre<br />

peut, par exemple, coûter 200 €<br />

en cas de forte demande et, huit jours<br />

plus tard, partir à 90. Ryanair ne pratique<br />

pas autrement. On vend au prix<br />

auquel le marché est prêt à l’absorber.<br />

Ce qui contredit totalement le principe<br />

selon lequel le prix de vente serait égal<br />

au prix de revient plus la marge. »<br />

Dans l’hôtellerie, cette approche est<br />

devenue la règle à 99 %. « Un prix fi xe<br />

de 100 € balance aujourd’hui entre 50<br />

et 200 €, selon le calendrier, un événement,<br />

le temps, l’environnement,<br />

etc. » C’est si vrai que le prix affi ché ne<br />

s’applique plus que dans 10 à 15 % des<br />

cas. Pour pouvoir grimper jusqu’à cinq<br />

fois…<br />

Faire payer l’accessoire<br />

Elément perturbateur numéro 2, évoqué<br />

par Baudouin Gillis : le phénomè-<br />

ne des taxes sur la nuitée. Les hôtels<br />

ont un réel intérêt fi nancier à mettre le<br />

paquet sur l’accessoire. « De nos jours,<br />

on met une nuitée à 20 et le petit déjeuner<br />

à 100, plutôt que l’inverse. Parce<br />

que, comme dans d’autres secteurs, on<br />

ne gagne plus de l’argent sur le principal,<br />

simple facteur d’attraction pour le<br />

client. Au resto, la nourriture se paye<br />

100 et le vin, 120 ; votre GSM s’achète<br />

10 €, le chargeur, 20. C’est pareil dans<br />

les banques. »<br />

Présence sur le web<br />

Le ranking, enfi n, s’inscrit comme la<br />

troisième évolution du marché hôtelier<br />

et d’autres. « Avec Internet, chacun<br />

peut comparer. Il importe donc d’être<br />

le moins cher ou le meilleur. On fi xe<br />

dès lors un prix le plus bas possible,<br />

quitte à ce que les accessoires coûtent<br />

plus chers. Un exemple ? Un 5 étoiles à<br />

100 € sera le premier, un 4 étoiles au<br />

même tarif, le dernier. »<br />

Dans ce contexte, l’astuce consiste<br />

à être en tête. Ce que réalise Ryanair<br />

dans son domaine, avec un Bruxelles-<br />

Barcelone à 1 €. En effet, le carburant<br />

et les frais annexes n’entrent pas en<br />

ligne de compte dans le ranking…<br />

Conjuguez les trois phénomènes et<br />

considérez les perturbations qui en<br />

découlent. A Bruxelles toutefois, le<br />

prix prime, affi rme Baudouin Gillis.<br />

Mais il conviendrait que chaque hôtel,<br />

chaque ville dispose d’un règlement<br />

correspondant à cette réalité, avec laquelle<br />

bien peu de gens jonglent.<br />

Se retirer une étoile ?<br />

Retour au questionnement initial : certains<br />

établissements sont-ils tentés de<br />

gommer une fl eur à leur boutonnière ?<br />

Non ! « Bruxelles, du point de vue hôtelier,<br />

reste vraiment très attractive par<br />

rapport à Francfort, Londres, Madrid<br />

ou Rome. Chez nous, ce secteur est éga-<br />

lement très performant. Par contre, le<br />

secteur devrait s’autoréguler et faire<br />

place à davantage de transparence. Des<br />

4 étoiles affi chent des prix de 5 étoiles<br />

et inversement. »<br />

Last but not least, argument suprême<br />

pour le maintien des auréoles au frontispice<br />

des Métropole, Conrad et autres<br />

Sheraton, « les entreprises intelligentes<br />

limitent les voyages d’affaires en fonction<br />

d’une enveloppe budgétaire. Ceux<br />

qui le font via une Travel Policy focalisée<br />

sur les étoiles constituent un petit<br />

danger. Mais elles sont marginales. »<br />

Et où donc, selon le Président de la commission<br />

Tourisme de Beci, le bât blesserait-il<br />

dans l’attractivité bruxelloise ?<br />

« Dans l’absence d’image claire de la<br />

capitale, en Belgique et à l’étranger !<br />

Enormément de choses polluent : l’instabilité<br />

gouvernementale, les échos négatifs<br />

dans la presse, la multiplicité des<br />

offi ces de tourisme, etc. On perd des recettes<br />

et des emplois, de façon criante.<br />

Qui plus est, le secteur privé abuse parfois<br />

aussi.» ●<br />

Guy Bernard<br />

Le Conrad est l’hôtel 5 étoiles<br />

le plus connu de la capitale


ALTERNATIVE<br />

Loger chez l’habitant :<br />

la nouvelle tendance ?<br />

Certainement pas Olivier Poulaert,<br />

fondateur de Bed &<br />

Brussels, à la fois guide, annuaire,<br />

site de réservation et structure<br />

chapeautant les diverses chambres<br />

d’hôtes de la capitale. S’il créa Bed &<br />

Brussels en 1995, ce fut essentiellement<br />

pour répondre aux attentes de<br />

ces touristes urbains, accoutumés à<br />

humer l’atmosphère d’une ville le<br />

temps d’un week-end. Aujourd’hui<br />

pourtant, 42% de plus de 18000 réservations<br />

faites via son site sont<br />

réalisées par une clientèle business;<br />

une clientèle par ailleurs toujours<br />

plus demandeuse de ce type de logements…<br />

La 1ère clé du succès :<br />

la convivialité<br />

Comment expliquer l’engouement<br />

pour les chambres d’hôtes d’une<br />

frange de la population habituée<br />

au confort d’hôtels? Pour Olivier<br />

Poulaert, il n’y a pas de réponse<br />

unique à cette question. Si certains<br />

hommes d’affaires se tournent vers<br />

ce type de formule, c’est parce qu’ils<br />

l’ont testée auparavant en simples<br />

touristes et qu’ils l’ont appréciée;<br />

d’autres la choisissent parce qu’ils<br />

veulent découvrir des facettes<br />

moins connues de la capitale ou faire<br />

des rencontres brèves mais intéressantes<br />

; beaucoup sont tout simplement<br />

à la recherche d’un type de<br />

logement moins conformiste, plus<br />

intime, bref, éloigné des standards<br />

hôteliers.<br />

Et il est vrai que si, sur les quelques<br />

180 chambres d’hôtes ouvertes ac-<br />

tuellement à Bruxelles, certaines<br />

sont meublées avec une rare simplicité,<br />

d’autres le sont avec bien plus<br />

de panache. Ainsi, à côté des boudoirs<br />

en bois de rose et aux lourdes<br />

tentures, on trouvera des greniers à<br />

la décoration monochrome et aux<br />

lignes épurées ou, au contraire, des<br />

intérieurs plus feutrés, ornés de babioles<br />

et tapisseries aux couleurs<br />

chaudes, fleurant bon l’Orient.<br />

dossier tourisme & congrès<br />

Que le concept de chambres d’hôtes séduise les touristes venus fl âner dans les ruelles<br />

bruxelloises le temps d’un week-end n’étonne plus personne… Mais qui eût cru qu’il remporterait<br />

un succès tout aussi vif auprès de la clientèle d’affaires ?<br />

Dans une grande<br />

maison à deux pas de<br />

la place Meiser, trois<br />

chambres à thèmes<br />

ont été aménagées ;<br />

toutes les trois sont<br />

un malicieux clin<br />

d’œil à la belgitude:<br />

« Tintin et la lune »<br />

avec sa décoration<br />

tout en rouge et<br />

blanc, « The Belgian<br />

chocolate » aux tons<br />

bruns-gourmands et<br />

« Le grand Jacques »<br />

avec ses murs bleu<br />

nuit, parsemés de citations<br />

de Brel.<br />

Cependant, ce qui séduit le plus les<br />

voyageurs, c’est la convivialité du<br />

concept même des chambres d’hôtes<br />

: un accueil chaleureux, une soirée<br />

passée dans un cadre douillet, un<br />

copieux petit-déjeuner pris en compagnie<br />

des propriétaires des lieux…<br />

Tout cela, sans compter un service<br />

pouvant concurrencer les meilleurs<br />

hôtels, mais à un prix plus abordable<br />

(entre 35 € et 95 € par nuit).<br />

« Tintin et la lune »<br />

« Le grand Jacques »<br />

63<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE


64<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

dossier tourisme & congrès<br />

Chambre décorée avec des objets chinés, dans une maison entièrement<br />

rénovée et située près de la Gare du Midi.<br />

« Absolutely Fabulous »<br />

Cela étant, si loger chez l’habitant attire<br />

une clientèle d’affaires de plus en<br />

plus nombreuse, il n’en est pas moins<br />

vrai que c’est d’une clientèle bien<br />

particulière – européenne, souvent<br />

française – qu’il est question.<br />

La 2ème clé du succès :<br />

l’adaptation<br />

Avoir su s’adapter aux exigences de<br />

la clientèle business est pour beaucoup<br />

dans le succès des guest rooms<br />

bruxellois. De fait, répondant aux<br />

attentes implicites des clients, de<br />

« Flat - mezzanine »<br />

nombreux propriétaires ont commencé<br />

à équiper leurs chambres de<br />

connexion WiFi et à pratiquer des remises<br />

pour les clients réguliers ou en<br />

séjour prolongé. D’autres ont débuté,<br />

par l’entremise de Bed & Brussels,<br />

des partenariats ponctuels ou structurels<br />

avec des organisateurs des<br />

foires, salons et autres événements.<br />

Nombre d’entre eux ont encore fi ni<br />

par miser sur le haut de gamme, afi n<br />

de convenir à cette clientèle de choix<br />

que sont les voyageurs en costumecravate.<br />

Pour sa part, l’équipe de Bed & Brussels<br />

n’est pas non plus restée inactive,<br />

puisqu’elle compte ouvrir prochainement<br />

un site dédié exclusivement à<br />

ces maisons d’hôtes top-of-the-range,<br />

qui fonctionnent encore souvent en<br />

électrons libres. Les regrouper permettrait<br />

de mieux répondre aux besoins<br />

de la clientèle d’affaires, tout en<br />

ouvrant à ce business model de nouvelles<br />

perspectives d’avenir. Parmi celles-ci,<br />

on peut citer la mise sur pieds<br />

d’une fédération rassemblant les B&B<br />

des grandes villes européennes ou<br />

encore l’implantation, dans les pays<br />

récemment entrés dans l’Union européenne,<br />

d’un système bien charpenté<br />

de l’hébergement chez l’habitant.<br />

Bien équipées, bien situées, réservant<br />

parfois d’agréables surprises, les<br />

chambres d’hôtes séduisent un public<br />

de plus en plus large, y compris<br />

au sein de la clientèle business. Mais<br />

cela suffi t-il pour autant à en faire la<br />

« nouvelle tendance » du moment ?<br />

Peut-être pas tout à fait… Cela suffi t,<br />

en tout cas, pour en parler comme<br />

d’une «pratique ancienne » remise<br />

avec succès au goût du jour. ●<br />

Weronika Kasprzak<br />

Bed & Brussels<br />

info@BnB-Brussels.be<br />

www.BnB-Brussels.be<br />

Flat avec double chambre en mezzanine, à la décoration sobre et contemporaine, aménagé dans le grenier d’une<br />

ancienne maison de maître de Saint-Gilles.


BLOC-NOTES<br />

Formations<br />

Management<br />

• Gagnez en performance grâce à l’affi rmation<br />

de soi<br />

Formateur : Daniel VAN HUMBEECK<br />

Les 11 et 18 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h30<br />

• Comment entretenir de bonnes relations<br />

avec ses partenaires<br />

Formateur ; Jean-Pierre MORONVAL<br />

Le 14 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h<br />

• Gérez vos relations syndicales au<br />

quotidien<br />

Formateur : Pierre GALLOUX<br />

Les 17 et 24 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h30<br />

• Mieux se connaître pour mieux communiquer<br />

et mieux motiver<br />

Formateur : Jacques PREMONT<br />

Le 29 avril 20<strong>08</strong> de 9h à 17h<br />

Organisation<br />

• Sécurité et informatique dans les PME<br />

Formateur : Denys BORNAUW<br />

Le 19 mars 20<strong>08</strong>, de 14h à 17h30<br />

• Optimisez votre communication grâce<br />

au courrier électronique<br />

Formateur : Anne VERVIER<br />

Le 20 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à17h30<br />

• Gérez votre temps : il vaut de l’or<br />

Formateur : Luc TOUBEAU<br />

Le 22 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h<br />

Commercial<br />

• Redynamiser vos ventes<br />

Formateur : Jean-Luc de Vergnies<br />

Le 23 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17<br />

Gestion/fi nance<br />

• Calculez vos coûts et maîtrisez vos<br />

marges<br />

Formateur : Emmanuel HACHEZ<br />

Le 15 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 17h<br />

• Récupérez vos créances<br />

Formateur : Pierre GALLOUX<br />

Le 25 avril 20<strong>08</strong>, de 9h à 12h30<br />

Stratégie<br />

• Comment réussir sa croissance<br />

Formateur : Dominique DELIEGE<br />

Le 7 mars 20<strong>08</strong>, de 9h à 12h30<br />

Café Coach<br />

Vivre le changement<br />

Animateur : Donald Niclaus<br />

Le 10 avril 20<strong>08</strong>, de 12h à 14h30<br />

Infos<br />

Brigitte van der Mensbrugghe<br />

t 02 643 78 30<br />

bvdm@beci.be<br />

Séminaires<br />

législation sociale<br />

• Elections sociales 20<strong>08</strong> : les opérations<br />

de vote<br />

Orateurs : Nadine BEAUFILS, François<br />

LAGASSE et Alain LANCELOT<br />

Le mardi 8 avril 20<strong>08</strong> de 9h à 17h30<br />

• Fin du contrat de travail et accès à la<br />

pension légale<br />

Orateurs : Guy ELEBAUT et Christian<br />

WAMPACH<br />

Le lundi 14 avril 20<strong>08</strong> de 14h à 17h<br />

• Le règlement de travail<br />

Orateurs : Damien DELATOUR et Olivier<br />

RIJCKAERT<br />

Le lundi 21 avril 20<strong>08</strong> de 14h à 17h<br />

Infos<br />

Frédéric Simon<br />

t 02 643 78 17<br />

fs@beci.be<br />

Création d’entreprise<br />

• Séances d’info « Réalisez votre<br />

projet »<br />

De 10 à 11h30 : mercredi 26/3<br />

De 14 à 15h30 : mercredi 19/3<br />

Infos<br />

Nadine Ndjeka Shango<br />

t 02 643 78 21<br />

ns@beci.be<br />

Mirella Zaccagnini<br />

t 02 643 78 46<br />

mz@beci.be<br />

Activités du département<br />

international<br />

19 mars 20<strong>08</strong><br />

Lancement d’Enterprise Europe<br />

Brussels, 18h30 au Salon <strong>Entreprendre</strong><br />

20<strong>08</strong> à Tour & Taxis - salle<br />

Adam Smith.<br />

21 avril 20<strong>08</strong><br />

Séance d’information et accueil d’une<br />

importante délégation d’hommes<br />

d’affaires argentins chez Beci.<br />

20, 21 et 22 mai 20<strong>08</strong><br />

13e édition de Futurallia à Québec<br />

5-6 juin<br />

Mission économique Hongrie<br />

Infos<br />

Jean-Philippe Mergen<br />

t 02 210 01 77<br />

jpm@beci.be<br />

Events<br />

18 / 03 / 20<strong>08</strong> • Zinner<br />

28 / 05 / 20<strong>08</strong> • <strong>BECI</strong> Golf Trophy<br />

29 / 05 / 20<strong>08</strong> • Soirée Info<br />

4 / 06 / 20<strong>08</strong> • Starters Night<br />

19 / 06 / 20<strong>08</strong> • Garden Party<br />

www.beci.be/events<br />

events@beci.be<br />

Offres et demandes<br />

Vous avez quelque chose à vendre ?<br />

Vous recherchez un nouveau collaborateur ?<br />

Vous souhaitez entrer en contact avec de<br />

nouveaux partenaires ?<br />

Cette rubrique est pour vous ...<br />

Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne, vous avez<br />

la possibilité d’insérer votre annonce.<br />

En outre, une réduction de 10% sera accordée<br />

aux membres de Beci.<br />

Interessé ?<br />

Contactez pour tout renseignement le Service<br />

des Publications<br />

Didier Amandt - Tél. 02-643 78 34<br />

- da@beci.be<br />

Voulez-vous céder ou acquérir<br />

une entreprise ?<br />

Contactez sans engagement<br />

ROFIN sa/nv<br />

Tél.02-353 06 78 • Fax: 02-354 47 78<br />

E-mail: info@rofi n.be<br />

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20 ANS DE RESULTATS,<br />

D’EXPERIENCE,DE DISCRETION, DE<br />

COMPETENCE ET D’INDEPENDANCE<br />

AU SERVICE DE PLUS DE CENT<br />

CLIENTS<br />

Index<br />

Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous<br />

tenons à remercier pour leur soutien :<br />

• ACERTA<br />

• AXA<br />

• AVI-INTRADE<br />

• BELGACOM<br />

• BFM<br />

• BITC<br />

• BMI<br />

• BOB SOFTWARE<br />

• CHATEAU DE LIMELETTE<br />

• DATA TRANSLATIONS<br />

• D’IETEREN<br />

• GOOGLE<br />

• HDP<br />

• ING<br />

• KOMPASS<br />

65<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

• LA POSTE<br />

• MENSURA<br />

• MERAK<br />

• MINISTERE DE LA REGION<br />

DE BRUXELLES-CAPITALE<br />

– ADMINISTRATION<br />

DE L’ECONOMIE ET DE<br />

L’EMPLOI<br />

• PARC DES EXPOSITIONS<br />

DE BRUXELLES<br />

• REGUS<br />

• RENCONTRES AU SOM-<br />

MET DE DEAUVILLE<br />

• SALON ENTREPRENDRE<br />

• SWISS POST BELGIUM


66<br />

N° 3 - MARS 20<strong>08</strong> - ENTREPRENDRE<br />

DEMANDES D’ADMISSION<br />

à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles (Beci)<br />

PAR PRESENTATION DIRECTE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

Aastra Belgium SA, Rue de la Grenouillette<br />

2b - 1130 Bruxelles CODE NACE : 51870 - Commerce<br />

de gros d’autres machines utilisées<br />

dans l’industrie, le commerce et la navigation<br />

del. : Grégoire Thierry.<br />

ADXL SPRL, Rue du Collège 52 - 1050 Bruxelles<br />

CODE NACE : 74141 - Bureau de relations publiques<br />

– 74142 - Autres conseils pour les affaires<br />

et le management del. : Duprez Aymeric.<br />

Alpha Card SCRL, Boulevard du Souverain 100<br />

- 1170 Bruxelles CODE NACE : 65221 - Crédit à<br />

la consommation del. : Fimmers Peter.<br />

Armonia SA, Avenue des Nénuphars 22 - 1160<br />

Bruxelles CODE NACE : 22110 - Edition de livres<br />

del. : de Vos Thierry.<br />

Aymeric Guyomarch - Little Mouse PPE,<br />

Chaussée d’Alsemberg 672 - 1180 Bruxelles<br />

CODE NACE : 22250 - Autres activités annexes<br />

à l’imprimerie 74401 - Agences de publicité<br />

del. : Guyomarch Aymeric.<br />

Because SPRL, Rue des Ménages 2 - 1000<br />

Bruxelles CODE NACE : 72100 - Conseil en systèmes<br />

informatiques 74142 - Autres conseils<br />

pour les affaires et le management del. :<br />

Korkmaz Levent.<br />

Bellas SCRL, Rue Dieudonne Lefèvre 49 - 1020<br />

Bruxelles CODE NACE : 60242 - Transports<br />

routiers de marchandises63404 - Agences en<br />

douane del. : Bellas Kosta.<br />

BLC - Business Club Belgo-Luxembourgeois<br />

en Suisse ASBL, Avenue de Tourbillon 33 - CH-<br />

1950 Sion - Suisse del. : Fabry Christian.<br />

Brand in Progress SPRL, Avenue du Brésil 10<br />

- 1000 Bruxelles del. : Roose Richard.<br />

Capitalium SPRL, Route de Genval 32 - 1380<br />

Ohain CODE NACE : 51190 - Intermédiaires<br />

non spécialisés du commerce 74131 - Bureau<br />

d’étude de marché del. : Dupont Patrice.<br />

Capitalium Consult SPRL, Route de Genval<br />

32 - 1380 Ohain CODE NACE : 74142 - Autres<br />

conseils pour les affaires et le management<br />

del. : Van Acker Véronique.<br />

Cockpit Group SA, Avenue Jules César 2 - 1150<br />

Bruxelles CODE NACE : 85599 - Autres formes<br />

d’enseignement del. : Loutre Xavier.<br />

Davin SA, Rue des Aises 5 - 6060 Gilly CODE<br />

NACE : 52487 - Commerce de détail d’équipements<br />

de bureau et d’ordinateurs del. : Davin<br />

Bernard.<br />

Detemmerman Julie PPE, Rue de Cortil Bailly<br />

19 - 1380 Lasne CODE NACE : 52423 - Commerce<br />

de détail de vêtements pour dames del. :<br />

Detemmerman Julie.<br />

Didier Ropers PPE, Avenue Milcamps 50 - 1030<br />

Bruxelles del. : Ropers Didier.<br />

Djoser SA, Rue Saint-Denis 270 - 1190 Bruxelles<br />

CODE NACE : 52462 - Commerce de détail<br />

de quincaillerie, peintures et matériaux de<br />

construction ( y compris les bricocenters) avec<br />

une surface de vente de plus de 400 m2 del. :<br />

Saglam Erkut.<br />

Druart Jean Louis PPE, Chemin des Hayettes 9<br />

- 1340 Ottignies del. : Druart Jean Louis.<br />

EFMD AISBL, Rue Gachard 88 bte 3 - 1050<br />

Bruxelles CODE NACE : 74141 - Bureau de relations<br />

publiques 91120 - Activités d’organisations<br />

professionnelles del. : Fizaine André.<br />

ELabid PPE, Rue Saint-Lambert 50 - 1200<br />

Bruxelles del. : Elabid Karima.<br />

Finco Consulting SPRL, Place Adolphe Sax 5/5<br />

- 1050 Bruxelles CODE NACE : 70120 - Mar-<br />

chands de biens immobiliers pour compte<br />

propre del. : Micciche Francesco.<br />

Gefor SA, Avenue des Aubepines 96 - 1180<br />

Bruxelles CODE NACE : 65230 - Autres intermédiations<br />

fi nancières 74131 - Bureau d’étude<br />

de marché del. : de Smet Jean.<br />

Heli and Co SA, Aérodrome de la Sauvenière<br />

- 4900 Spa CODE NACE : 63230 - Services<br />

annexes des transports aériens del. : de Coster<br />

Thibault.<br />

Ivo Defossé Bureau Expert Comptable SCPRL,<br />

Rue Saint Norbert 17 - 1090 Bruxelles CODE<br />

NACE : 74121 - Comptables del. : Defossé Ivo.<br />

Janson Baugniet SCRL, Chaussée de la Hulpe<br />

187 - 1170 Bruxelles CODE NACE : 74111 - Cabinets<br />

d’avocats et conseillers juridiques del. :<br />

Glansdorff François.<br />

Jet Airways NV, Bessenveldstraat 23 - 1830<br />

Diegem CODE NACE : 63230 - Services<br />

annexes des transports aériens del. : Hollands<br />

Stefaan.<br />

KAOS Films SPRL, Rue du Nord 66 - 1000<br />

Bruxelles CODE NACE : 74401 - Agences de<br />

publicité – 92113 - Production d’autres fi lms<br />

92120 - Distribution de fi lms del. : Lauber<br />

Patrick.<br />

Karthaus Robert PPE, Avenue Louis Clesse 28<br />

- 1160 Bruxelles del. : Karthaus Robert.<br />

Lima ASSOC, Rue Bonaventure 244 - 1090<br />

Bruxelles CODE NACE : 51384 - Autres commerces<br />

de gros alimentaires spécialisés del. :<br />

Van Gyseghem Marc.<br />

Line Invest SA, Chaussée de Louvain 30 - 1210<br />

Bruxelles CODE NACE : 74142 - Autres conseils<br />

pour les affaires et le management del. :<br />

Sterck Paul.<br />

Lionbridge Belgium SPRL, Boulevard Louis<br />

Schmidt 3 - 1040 Bruxelles CODE NACE : 74832<br />

- Services de traduction et interprètes del. :<br />

Tirry Rudi.<br />

Michel F. Vanpé PPE, Rue de Jolimont 13 - 5600<br />

Romedenne CODE NACE : 74142 - Autres<br />

conseils pour les affaires et le management<br />

del. : Vanpé Michel F.<br />

Mostade Jean-Pol PPE, Rue Grande 13 - 6760<br />

Gomery CODE NACE : 74131 - Bureau d’étude<br />

de marché - Marktonderzoekbureaus del. :<br />

Mostade Jean-Pol.<br />

Mozaïk Creations SPRL, Rue Valduc 18 - 1160<br />

Bruxelles CODE NACE : 21230 - Fabrication<br />

d’articles de papeterie 52470 - Commerce de<br />

détail de livres, journaux et papeterie del. :<br />

Dagnelie Catherine.<br />

Novitis SPRL, Rue de Dinant 5 - 1000 Bruxelles<br />

CODE NACE : 30020 - Fabrication d’ordinateurs<br />

et d’autres équipements informatiques<br />

52487 - Commerce de détail d’équipements<br />

de bureau et d’ordinateurs 72100 - Conseil en<br />

systèmes informatiques del. : Alvandi Kambiz.<br />

Poswick Béatrice PPE, Avenue des Lucioles<br />

32 - 1170 Bruxelles del. : Poswick-Vanduyse<br />

Béatrice.<br />

Prévention Pharma SA, Avenue du Fort<br />

Jaco 69 - 1180 Bruxelles CODE NACE : 15880<br />

- Fabrication de préparations homogénéisées<br />

et d’aliments diététiques 52310 - Pharmacies<br />

del. : Welner Zeev.<br />

Restobowl NV, Grote Markt 4 - 8870 Izegem<br />

CODE NACE : 55301 - Restauration de type<br />

traditionnel del. : Vanhonsebrouck Aline.<br />

Romaniuk Alice PPE, Rue de l’Orient 112 - 1040<br />

Bruxelles del. : Romaniuk Alice.<br />

Silicone Services SPRL, Chemin du Puits 85<br />

- 1180 Bruxelles CODE NACE : 24410 - Fabrication<br />

de produits pharmaceutiques de base<br />

del. : Rome Christian.<br />

Sita Belgium SA, Rue Gatti de Gamond 254<br />

- 1180 Bruxelles CODE NACE : 74203 - Etudes<br />

techniques et activités d’ingénierie 90003<br />

- Ramassage, déversement et traitement<br />

des déchets agricoles et industriels et des<br />

débris de construction au de démolition del. :<br />

Berthoud Mathieu.<br />

Smash Management SPRL, Rue du Roseau 60<br />

- 1180 Bruxelles CODE NACE : 92611 - Gestion<br />

et exploitation de centres sportifs del. :<br />

Flament Eric.<br />

Supinfo Europe SPRL, Avenue Louise 228 -<br />

1050 Bruxelles CODE NACE : 74141 - Bureau de<br />

relations publiques del. : Gard Edith.<br />

The Coffee Company SPRL, Rue de l’Aqueduc<br />

47 - 1060 Bruxelles del. : Lafontaine François.<br />

Trace SA, Boulevard Emile Jacquemin 18<br />

- 1000 Bruxelles CODE NACE : 74502 - Agences<br />

d’intérimaires et fourniture de personnel<br />

temporaire del. : Petit Evelyne.<br />

Universal Marketing Trade BVBA, Edingseweg<br />

23 - 9500 Geraardsbergen del. : Van Mieghem<br />

Michael.<br />

Varlet Jean-Luc PPE, Avenue des Sorbiers 22 A<br />

- 1180 Bruxelles del. : Varlet Jean-Luc.<br />

Vasileva Zhivka PPE, Baron de Vironlaan 16 -<br />

1700 Dilbeek CODE NACE : 74852 - Secrétariat,<br />

traduction et routage del. : Vasileva Zhivka.<br />

Vimatech SPRL, Avenue de l’Opale 59 - 1030<br />

Bruxelles CODE NACE : 73200 - Études de<br />

marché et sondages d’opinion del. : Cosset<br />

Philippe.<br />

VisitOnWeb SPRL, Rue Dries 167 - 1200 Bruxelles<br />

CODE NACE : 61900 - Autres activités de<br />

télécommunication - Overige telecommunicatie<br />

del. : Mercier Franklin.<br />

Wide Resources Management SPRL, Rue<br />

Henri Michaux 4 - 1348 Louvain-la-Neuve del. :<br />

Desmadril William.<br />

William Croze PPE, Rue du Trône 146 - 1050<br />

Bruxelles CODE NACE : 67203 - Autres auxiliaires<br />

d’assurances del. : Croze William.<br />

* Ceux de nos membres qui<br />

auraient des doutes quant à la<br />

parfaite honorabilité des candidats<br />

présentés sont instamment<br />

priés de nous en avertir d’urgence,<br />

en nous communiquant tous renseignements<br />

susceptibles de nous<br />

éclairer. La présente liste a simplement<br />

pour but de signaler à nos<br />

adhérents les candidatures des<br />

nouveaux membres. Elle ne préjuge<br />

en rien quant à l’admission,<br />

celle-ci n’étant acquise qu’après<br />

approbation par le Conseil d’Administration<br />

de la Chambre de Commerce<br />

et d’Industrie de Bruxelles.<br />

Les candidats seront avisés individuellement<br />

de l’admission.


Aujourd’hui,<br />

c’est votre radio<br />

qui vous écoute.<br />

Pour une fois, inversons les rôles. Vous êtes auditeur de Bfm, la radio 100 % info ? Vous l’écoutez<br />

un peu, beaucoup, passionnément ? Pour mieux vous connaître et encore mieux répondre à vos<br />

attentes, nous vous donnons la parole. Qui êtes-vous ? Quelles sont les émissions que vous<br />

préférez et celles que vous appréciez moins ? Bfm doit-elle diffuser de la musique ? Y a-t-il trop<br />

ou pas assez d’infos spécifi quement belges ? Répondez à l’enquête que nous organisons avec<br />

Dedicated Resarch. Quelques minutes suffi sent.<br />

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Nos ingénieurs apprécient aussi l’élégance.<br />

C’est sous l’enveloppe d’une voiture que l’on peut apprécier tout le savoir-faire d’un ingénieur.<br />

Pourtant, dans les lignes pures de la Passat Variant, on peut déjà lire toute la sensibilité dont ont<br />

fait preuve nos architectes de l’automobile. De la calandre chromée au railing de toit, elle se veut<br />

irréprochable dans les moindres détails. L’attention toute particulière dont elle a bénéfi cié fait de<br />

cette Passat Variant une véritable ode à l’élégance.<br />

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