Bulletin N°4 - Présentation de la fédération psy enfants-ados
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L'APPIJF avait p<strong>la</strong>idé dans le même sens lors du C.A. du 4/02/010, pensant<br />
que ce texte, toutefois approuvé par l'APPIJF lors du C.A., était trop restrictif et<br />
qu'il fal<strong>la</strong>it voir <strong>la</strong> réalité dans le champ spécifique <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>psy</strong>chiatrie et santé<br />
mentale infanto-juvénile.<br />
- L'APPIJF soutenait l'idée :<br />
- ,<strong>de</strong> <strong>la</strong> reconnaissance <strong>de</strong>s <strong>psy</strong>chologues à part entière, leur capacité <strong>de</strong><br />
diagnostic par rapport au fonctionnement <strong>psy</strong>chique et <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong><br />
soutenir un traitement.<br />
- Qu'une col<strong>la</strong>boration entre mé<strong>de</strong>cins et <strong>psy</strong>chologues restait nécessaire<br />
dans les pathologies <strong>psy</strong>chiques avérées.<br />
- Que les questions <strong>de</strong> – reconnaissance du statut <strong>de</strong> <strong>psy</strong>chothérapeute et<br />
<strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>vraient être traitées séparément.<br />
- D'une reconnaissance parallèle <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong>s <strong>psy</strong>chologues par<br />
rapport aux actes qu'il pose.<br />
- L'APPIJF concevait bien qu'une importante difficulté apparaissait au niveau<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> frontière entre problèmes <strong>psy</strong>chiques, <strong>psy</strong>chologiques et pathologies<br />
plus <strong>psy</strong>chiatriques.<br />
Ceci est d'autant plus difficile que certaines pathologies graves ne nécessitent<br />
pas <strong>de</strong> traitement spécifique; alors que d'autres problématiques dans le champ<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé mentale pouvaient avoir un caractère sérieux ou très sérieux.<br />
- Enfin l'APPIJF soutenait <strong>la</strong> poursuite d'une réflexion en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
reconnaissance d'une compétence particulière en <strong>psy</strong>chothérapie, sur base <strong>de</strong><br />
certaines conditions comme :<br />
- Une formation <strong>de</strong> base dans une école, un institut ou un groupement<br />
reconnu pour développer cette compétence.<br />
- Le maintien d'un DPC (développement prof. continu : scientifique,<br />
partages <strong>de</strong>s pratiques, réflexions sur soi..)<br />
- L'appartenance à une équipe, ou à une activité continue d'intervisions.<br />
- Un diplôme <strong>de</strong> base d'une haute école ou universitaire.<br />
- Evi<strong>de</strong>mment pour l'APPIJF, il semble incontournable que le statut <strong>de</strong><br />
<strong>psy</strong>chiatre infanto-juvénile doit être reconnu comme spécialité à part entière.<br />
Tout dans le travail clinique quotidien, témoigne <strong>de</strong> pratiques différentes et<br />
spécifiques. Il serait cocasse qu'une association professionnelle <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cin<br />
prône <strong>la</strong> reconnaissance du statut <strong>de</strong> <strong>psy</strong>chologue, <strong>de</strong> kiné... alors que son<br />
propre statut reste flou.<br />
- La proposition du C.A. du 4/02/10 est sans doute une 1ère étape... <strong>la</strong> Loi<br />
Goutry al<strong>la</strong>it plus loin... dommage qu'un consensus n'ait pas été obtenu plus<br />
loin aussi.<br />
Pour l'APPIJF, A DENIS<br />
Prési<strong>de</strong>nt.