Bulletin N°4 - Présentation de la fédération psy enfants-ados

Au cours des différentes séances de travail et lors d’échanges avec d’autres professionnels du
réseau (Service de l’Aide à la jeunesse, Service de Protection judiciaire et Tribunal de la
jeunesse), l’atelier Parentalité/Usages de drogues a évolué vers une réflexion plus large. Les
questions ne concernent plus exclusivement des situations de parents usagers de produits
psychotropes mais des situations plus généralistes de parentalité « en grandes difficultés ».
Cette évolution de la réflexion a mis en évidence la récurrence de certaines problématiques
telles que le manque de place dans les structures d’accueil de la petite enfance , la pénurie de
ressources pour des suivis éducatifs et thérapeutiques ambulatoires, la précarité financière des
projets visant à soutenir la parentalité, etc.
Ces constats et le manque de moyens criant ont fait émerger l’idée d’une démarche
d’interpellation politique.
Dénommé groupe de travail " politique ", un groupe de travail rassemblant des membres
de l’atelier Parentalité/Usages de drogues s’est donc mis en place dès septembre 2008.
Il a rédigé un document de constats en matière de soutien à la parentalité cf. doc1 :
« Bien-être des enfants et parents en grandes difficultés : constats de terrain et appel au
politique »
et souhaite également faire une proposition concrète de rencontre et de travail avec les
acteurs politiques.
Cette interpellation s’est construite au départ de l’expérience du réseau de Charleroi mais il
nous semble que celle-ci est également vécue ailleurs en Communauté française.
Pour rendre cette démarche plus efficace, le groupe souhaite recevoir le soutien d’autres
partenaires du réseau et sollicite votre adhésion.
Le groupe a décidé d’envoyer ce document d’interpellation en novembre prochain afin de bénéficier
du contexte de renouvellement des acteurs politiques.
Pour garantir le respect de ce délai, ce document réalisé par le « groupe de travail politique »
ne pourra pas être soumis à modifications.
La signature du document à titre personnel, au nom d’une institution ou au nom d’une
plate-forme de professionnels traduit donc une adhésion au contenu.
Le groupe souhaite également mettre en place un comité qui sera chargé d’assurer le suivi de
cette interpellation et des échanges futurs avec les politiques. Ce « comité de suivi » pourra
porter concrètement l’initiative et informer les partenaires du travail de concertation avec les
décideurs politiques.
Si vous avez des questions, vous pouvez contacter directement ou par mail un membre du
groupe ou Sandra Albanese (secrétariat du Centre de Santé Mentale du CPAS de Charleroi).
Nous vous sollicitons pour faire connaître cette démarche autour de vous, pour
solliciter l’adhésion au document d’interpellation et pour mobiliser la participation au
« comité de suivi ».
Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à remplir le talon ci-joint.
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