Bulletin N°4 - Présentation de la fédération psy enfants-ados

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de l’Université, au terme de leurs cinq années de stage, avec passation d’épreuve
en fin d’année. L’APPIJF a soutenu que l’Université, et donc l’hôpital, n’est pas le
seul lieu unique de soins pédopsychiatriques, en nuançant notre point de vue,
puisque soutenir l’ambulatoire n’équivaut pas à détruire le travail hospitalier. Dans
cette logique, nous continuons à plaider pour obtenir davantage de lieux de stage en
dehors du milieu hospitalier. Par ailleurs, l’APPIJF ne soutiendra pas la mise en
place d’une année de formation supplémentaire.
À ce titre, Véronique DELVENNE nous informe des démarches réalisées par
l’UEMS (Union Européenne des Médecins Spécialistes), en vue d’uniformiser les
formations d’un pays à l’autre de la Communauté Européenne, afin de permettre (en
2012) aux praticiens d’exercer dans toute la Communauté Européenne. L’UEMS a
soutenu qu’il est préférable d’aller dans le sens d’identifier un socle commun de
compétences spécifiques, au lieu d’obliger à cette année supplémentaire. Ainsi, nous
avance Véronique DELVENNE, l’idée serait de remplacer les carnets de stage par un
porto-folio, que l’étudiant remplira d’année en année, un « carnet de route » qui
reprendra tout ce que ce socle de compétence comporte comme exigences de
formation. La création de ce porto-folio est en cours actuellement, à l’ULB, et pourra
signifier tout ce à quoi le candidat spécialiste a été confronté sur les plans cliniques
et de formation. Car, lorsque nous nous penchons sur le contenu de ce « Ma-na-
Ma », il correspond à peu de choses près aux séminaires nécessaires actuellement à
l’accréditation… Et il nous faut constater que pour le moment, les plans de stage ne
garantissent pas que le candidat spécialiste aura eu une expérience clinique
suffisante et assez complète : certains ne rencontrent en effet pas toujours de
situation relevant de la psychose ou de la maltraitance infantiles, par exemple. Aussi,
Véronique DELVENNE (ULB) et Dominique CHARLIER (UCL) ont choisi de s’impliquer
dans ce chantier, puisque les Doyens Universitaires ont explicitement demandé, par
ailleurs, de renforcer les formations inter-universitaires. L’idée est d’éviter cette
année de formation supplémentaire, autant que de fournir une formation clinique
suffisante, en regard de ce socle de compétence.
8° Eric MATHY sollicite l’Assemblée Générale afin d’interpeller les responsables
politiques concernant plusieurs aspects de notre pratique professionnelle : « Bienêtre
des enfants et parents en grandes difficultés : constats de terrain et
appel au politique » (cfr. texte en annexe).
- le nombre insuffisant de lieux de soutien à la parentalité et de soutien direct à
l’enfant, en particulier les 0-6 ans (hébergement, soins et supports éducatifs
et thérapeutiques). Les délais d’attente pour la fixation d’un rendez-vous pour
une nouvelle situation sont devenus très importants
- le manque de coordination des différents niveaux de pouvoirs dans les
décisions qui concernent la santé. Dans le même ordre d’idée, le
cloisonnement administratif actuel (INAMI, ONE, AWIPH, …) ne contribue pas
à une offre de soins adaptée.
- La fragmentation des pratiques et des professionnels et à la multiplication des
temps de concertation. Actuellement, il existe une multitude de micro-projets,
qui s’essoufflent la plupart du temps, faute de financement adaptés : ces
actions sont pourtant d’une nécessité et d’une efficacité reconnue ; plutôt que
d’imposer des cellules de coordination plus administrative, ne serait-il pas