Projets de Réformes - western armenia

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il a pris acte avec satisfaction de l'impression favorable que nous avait causée la
démarche provoquée par le Gouvernement Impérial. Ces deaax notes sont, d'ailleurs,,
en tous points,
conformes aux indications que j'avais pu vous transmettre, à la suite
de ma récente entrevue avec M. de Nélicloff, ainsi qu'à celles plus complètes et
plus détaillées que le Comte de Vauvineux avait adressées à Votre Excellence après
a»oir eu, par l'Ambassadeur de Russie, communication du sens et presque des termes
mêmes des instructions dont l'avait muni l'Empereur.
Je n'ai plus entendu parler ici, depuis mon retour, de la question d'un Délégué
russe, à la nomination duquel l'administration de la Dette publique ottomane elle-
même ne semble plus aujourd'hui
attacher la moindre importance, les déclarations
faites au nom du Gouvernement Impérial répondant, aux yeux de tous, au but
qu'il s'agissait d'atteindre, et impliquant,
de la
part
de la Russie, la reconnaissance de
l'existence de la Dette publique ottomane et sa participation éventuelle, sous une
forme plus ou moins directe, au contrôle déjà exercé sur les finances turques.
N° 360.
G. DE MONTEBELLO.
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à S. Exe. Tewfik-Pacha, Ministre des Affaires étrangères de Turquie.
Péra, 26 janvier 1897.
Je ne puis laisser sans observations votre lettre du 19 janvier et mon devoir est de
maintenir les conclusions énoncées dans mes communications précédentes, dans celles
notamment des 2 2 avril et 2 o
juin
dernier.
Il convient de mettre à part le cas des trois catholiques dont les noms ont été
cités.
Mon attaché militaire a fait une enquête sur le meurtre du P. Salvatore; je m'en
tiens aux conclusions de son rapport, Votre Excellence les connaît. Elles établissent la
réalité du crime et désignent le coupable. Il appartient
au Conseil de guerre d'appli-
quer la sanction et de prononcer la peine.
Stépan
Pittiz était bien drogman du couvent des Franciscains à Yéni-Kalé, près de
Marache. La Sublime Porte lui a reconnu cette
qualité par
une lettre vizirielle en
date du 26 moharem 1296 (20 janvier 1879). C'est une excuse facile de transfor-
mer la victime en provocateur; elle ne saurait me faire illusion. Les soldats ont tué
ce drogman
fants.
d'un couvent latin : il faut une réparation à sa veuve et à ses huit en-
Il est aussi inutile de contester à Ohannès Stépanian le caractère religieux. II me
suffit que le Patriarcat arménien
catholique
le reconnaisse
pour
un de ses
prêtres.
Le devoir de rechercher les meurtriers incombe aux autorités et non à la famille.
Depuis près d'un an, le crime a été commis ; les assassins restent en liberté.
Tout aussi inexacts sont les résultats des enquêtes que Votre Excellence a bien voulu
me communiquer, en ce qui concerne les pertes matérielles subies par nos missions.
Celles de Yéni-Kalé étaient bien reconnues officiellement. Dans une lettre dont
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