Projets de Réformes - western armenia
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— 364 —<br />
preuve<br />
à<br />
l'appui<br />
<strong>de</strong> l'accusation<br />
portée<br />
contre les soldats; mais comme l'affaire se<br />
trouve en ce moment en cours d'examen <strong>de</strong>vant le Conseil <strong>de</strong> guerre qui vient d'être<br />
institué à<br />
Alep,<br />
il<br />
y a lieu d'attendre sa décision.<br />
A l'exception <strong>de</strong> la toiture d'une bâtisse<br />
que les religieux français avaient fait construire<br />
, sans autorisation, à Nassara, et d'une maisonnette à<br />
Mudjuk-Déressi, aucun<br />
établissement sis à Marache et appartenant auxdits religieux n'avait été détruit par le<br />
feu. Stefan Pittis n'était point drogman du couvent <strong>de</strong>s Franciscains à-Marache.<br />
Sujet ottoman et perturbateur <strong>de</strong> la pire espèce, il avait réuni chez lui, pendant les<br />
désordres, d'autres meneurs et avait tiré sur les troupes impériales et les passants <strong>de</strong>s<br />
coups <strong>de</strong> feu qui avaient tué une<br />
personne et blessé une autre. Les troupes impériales<br />
ayant dû riposter,<br />
il fut tué pendant la fusilla<strong>de</strong>;<br />
Ghannès Stépanian, délégué<br />
en 1870 par Monseigneur Rupélian à Kilis, n'ayant<br />
pas été reconnu alors par la communauté catholique, avait dû <strong>de</strong>puis lors s'adonnera<br />
l'agriculture.<br />
Il n'avait aucun caractère officiel ni spirituel ; Karaboch<br />
Oghlou Hussein<br />
et<br />
Abbas-Oghlou Mehemmed, dénoncés<br />
par<br />
le cordonnier Georges, frère d'Ohannès<br />
Stépanian, comme meurtriers <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, ont été arrêtés, mais l'enquête judiciaire<br />
n'ayant relevé aucune charge contre eux, une ordonnance <strong>de</strong> non-lieu fut rendue en<br />
leur faveur et<br />
Georges<br />
ne souleva aucune objection<br />
à ce sujet. Quant à l'assertion<br />
d'après laquelle le corps d'Ohannès aurait été détruit par le feu, la véracité n'a<br />
pu<br />
en<br />
être établie.<br />
Vilayet <strong>de</strong> Trébizon<strong>de</strong> : l'enquête effectuée a établi que les Frères <strong>de</strong> la Doctrine<br />
chrétienne résidant à Trébizon<strong>de</strong> n'ont point éprouvé <strong>de</strong> pertes pendant les dé-<br />
sordres ni pendant la pério<strong>de</strong> qui les a suivis. Les<br />
citoyens français établis en ladite<br />
ville n'avaient non plus subi aucun dommage. Seulement <strong>de</strong>s effets d'une valeur <strong>de</strong><br />
36o piastres avaient été volés au gardien arménien <strong>de</strong> la maison qui sert <strong>de</strong> rési-<br />
<strong>de</strong>nce d'été à quelques religieux catholiques dans un<br />
village<br />
arménien.<br />
Vilayet <strong>de</strong> Diarbékir : il n'est pas exact que treize catholiques aient<br />
perdu la vie.<br />
pendant les troubles survenus à Diarbékir. Quelques individus appartenant à d'autres<br />
communautés qui avaient pris part à l'agitation arménienne ont trouvé, il est vrai, la<br />
mort durant les désordres, mais ceux qui restaient tranquilles n'ont point été mo-<br />
lestés. Les citoyens français ne furent l'objet d'aucune agression, et leurs immeubles<br />
ne subirent aucun dégât. Du reste, les autorités impériales n'ont été saisies d'aucune<br />
plainte <strong>de</strong> ce chef. Il est dit, dans la communication<br />
précitée, que plusieurs catho-<br />
liques arméniens auraient été emprisonnés ou soumis à <strong>de</strong>s vexations, mais, comme<br />
leurs noms n'y sont point indiqués, les autorités impériales n'ont pu effectuer aucune<br />
vérification à cet égard. Seulement, à la suite <strong>de</strong> certaines dénonciations, Kazazian<br />
Oussep Effendi, membre du Conseil d'administration du vilayet, fut, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> la Sublime Porte, envoyé<br />
à<br />
Constantinople avec le dossier <strong>de</strong> l'affaire.<br />
Les<br />
objets volés pendant les désordres sont découverts et restitués à leurs<br />
propriétaires<br />
par<br />
les soins <strong>de</strong>s commissions instituées. à cet effet au chef-lieu <strong>de</strong> la<br />
province<br />
et dans ses dépendances.<br />
Vilayet <strong>de</strong> Mamoaret-ul-Aziz : les autorités<br />
impériales n'ont rien épargné pour la<br />
protection <strong>de</strong>s Pères Capucins à Malatia. Si leurs établissements ont été détruits, c'est<br />
à la suite <strong>de</strong>s incendies que les agitateurs arméniens avaient provoqués pendant les<br />
troubles.