Projets de Réformes - western armenia

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de coercition. Vous pourrez utilement exprimer ensuite la satisfaction avec laquelle
vous avez constaté, d'après notre entretien avec le premier Ministre, que l'accord
entre nos deux Gouvernements était complet sur tous ces points. Je crois enfin dé-
sirable que vous demandiez à Lord Salisbury de nous accuser réception de cette
communication.
N° 339.
M. HANOTAUX, Ministre des Affaires étrangères,
G. HANOTAUX.
à M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constan-
tinople.
i Paris, le 22 décembre 1896.
J'ai fait venir Munir et je lui ai parlé de nouveau très énergiquement dans le même
sens que
vous au sujet
graphier personnellement
du
jugement
au Sultan.
du colonel Mazhar
N° 340.
M. HANOTAUX, Ministre des Affaires étrangères,
bey.
Il m'a
promis
G. HANOTAUX.
d'en télé-
aux Ambassadeurs de la République française à Berlin, à Vienne, et
près le Roi d'Italie.
Paris, le 23 décembre 1896.
J'ai invité notre Ambassadeur à Constantinople à s'unir à ses collègues en vue
d'obtenir du Sultan la réalisation
prompte
et complète des réformes promises et
nécessaires. M. Cambon devra insister auprès d'Abdul-Hamid dans les termes que,
d'accord avec M. de Nélidoff et ses collègues, il jugera les plus propres
à donner au
Sultan le sentiment exact des graves conséquences auxquelles
il
s'exposerait
s'il ne
tenait pas compte du voeu unanime des Puissances et s'il rendait ainsi inévitable une
intervention de l'Europe. J'ai ajouté que nous continuons de considérer, d'accord
avec le Gouvernement russe, comme la condition nécessaire d'une action concertée
des Puissances, leur entente préalable
sur les trois points suivants :
Maintien de
l'intégrité
de l'Empire ottoman ; pas
d'action isolée sur aucun point ;
pas de condominium.
J'ai
marqué que, dans notre pensée,
les réformes devaient s'appliquer à toutes les
populations de l'Empire,
sans distinction de race ni de religion. Quant à la question
des mesures de coercition, nous ne nous refuserions pas à l'examiner, le moment
venu, si les Puissances étaient unanimes à en reconnaître la nécessité absolue.
G. HANOTAUX.
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