Projets de Réformes - western armenia

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N° 329/''
M. HANOTAUX , Ministre des Affaires étrangères,
à M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française
tinople.
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"
à Constan-
Paris, le 17, décembre 1896.
J'ai envoyé le directeur démon Cabinet donner lecture de votre dépêche
du 16 à
Munir Bey et lui déclarer qu'elle m'avait causé la
plus pénible impression. M. Marcel
a fait observer que nous avions à nous plaindre
du
manque
de
parole
le
plus
désobligeant.
Le procès étant en cours depuis lé 12, il nous fallait une satisfaction im-
médiate, faute de laquelle je verrais s'il
n'y
aurait pas heu de vous enjoindre de
quitter Constantinople. Enfin, le mauvais vouloir paraissant venir du Palais même,
c'était là que Munir Bey devait s'adresser,
L'Ambassadeur de Turquie a promis de télégraphier séance tenante à la Porte et
au Palais. Il a ajouté qu'il en faisait son affaire personnelle.
Vous serez sans doute en mesure de m'assurer de la suite qui aura été donnée à
cette démarche.,.Elle ne peut laisser au Sultan aucun doute sur notre ferme résolution
de surveiller, comme nous en avons le droit, la marche d'un procès qui présente,
pour nous, un intérêt capital.
- G. HANOTAUX.
N° 330.
M. HANOTAUX, Ministre des Affaires étrangères,
au Comte DE MONTEBELLO, Ambassadeur de la République française à
Saint-Pétersbourg.
Paris, le 17 décembre 1896.
Je ne pouvais qu'être satisfait du sens général des instructions données à
M. de Nélidoff tel que l'ont indiqué les communications de M. de Vauvineux.
J'ai invité moi-même notre Ambassadeur à Constantinople à s'unir à ses
Collègues
en vue d'obtenir du Sultan la réalisation
prompte
et complète des réformes promises.
M. Cambon devra insister auprès d'Abdul-Hamid dans les termes que, d'accord
avec M. de Nélidoff et ses
collègues,
il
jugera les plus propres à donner au Sultan le
sentiment exact des graves conséquences auxquelles
il
s'exposerait s'il ne tenait pas
compte du voeu unanime des Puissances et s'il rendait ainsi inévitable une intervention
de l'Europe.
J'ai recommandé à notre Ambassadeur de ne
pas perdre de vue que, d'accord avec
le Gouvernement impérial, nous continuons à considérer comme la condition néces-