Projets de Réformes - western armenia

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Quant à la question
des mesures de coercition, nous ne nous refuserions pas
l'examiner le moment venu, si les Puissances étaient unanimes à en reconnaître
l'absolue nécessité.
N°325'.
M. HANOTAUX, Ministre des Affaires étrangères,
G. HANOTAUX.
à M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constan-
tinople.
Paris, le i5décembre 1896.
M. de Nélidoff, avant de quitter Saint-Pétersbourg,
a
indiqué
au comte de Vauvineux
le sens des instructions qui
lui avaient été données verbalement et qui ont dû,
depuis lors, lui être renouvelées par
écrit.
L'Empereur
a donné Tordre à M. de Nélidoff d'inviter en son nom le Sultan, dans
les termes les plus catégoriques,
à
accomplir
sans retard ni arrière-pensée les réformes
promises
et à lui déclarer que,
s'il ne se conformait pas au voeu unanime de
l'Europe,
il s'exposerait
aux plus grands dangers.
M. de Nélidoff, d'après
les mêmes indications, devra faire ressortir l'accord
complet
des Puissances au sujet
des affaires turques et ne
pas
cacher au Sultan que, s'il ne
remplit pas
ses engagements
et cause ainsi de nouveaux désordres, il s'exposera'à
une intervention européenne dont les suites peuvent
être désastreuses pour l'Empire
ottoman.
L'Ambassadeur de Russie est également chargé de déclarer à Abdul-Hamid que
le Gouvernement russe est fermement décidé à défendre les intérêts des porteurs de
titres, et que,
si le Gouvernement ottoman venait à s'emparer des revenus affectés aux
créanciers étrangers,
la Russie n'hésiterait pas à faire partie de la Commission financière
qui serait certainement constituée sxùvant le
protocole
18 du
Congrès
de Berlin.
le
J'ai, de mon
Sultan.
côté, parlé
à Munir
..
Bey
"
du projet
d'amnistie dont vous avez entretenu
- N°326.
•
G. HANOTAUX.
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
*
à M. HANOTAUX, Ministre des Affaires étrangères.
Péra, le 16 décembre 1896.
; La Sublime Porte n'ayant adressé aucune instruction au président
du Conseil de
guerre chargé de juger
le colonel Mazhar Bey, pour l'admission aux audiences des
à