Projets de Réformes - western armenia

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des conflits .et à des
complications préjudiciables au maintien des bonnes relations
entre les deux pays, la Sublime Porte
s'engage à mettre à exécution, sans retard,
les améliorations et les réformes que nécessitent les besoins locaux des provinces
habitées par des Arméniens et à garantir leur sécurité contre les Kurdes et les Cir-
cassiens.
»
Cet article a été remplacé dans le Traité européen, résultat du
Congrès de Berlin,
par
un autre article contenant une
obligation, d'une nature plus rigoureuse, pour
toutes les Puissances signataires, article dont voici le texte :
« ARTICLE LXI. La Sublime Porte
s'engage
à mettre à exécution, sans autre délai,
les améliorations et les réformes nécessitées
par les besoins locaux dans les provinces
habitées
par des Arméniens et à garantir leur sécurité contre les Circassiens et les
Kurdes. »
« Elle fera périodiquement connaître les mesures prises, à cet effet, aux Puissances
qui veilleront à. leurv application.
»
Les vues du Gouvernement de Sa Majesté relativement à ce Traité furent, par
moi, exposées dans une dépêche, où, en ma qualité d'un des Plénipotentiaires bri-
tanniques au Congrès de Berlin, je définissais les principales dispositions de ce Traité.
Je faisais observer que, grâce à l'action des Grandes Puissances, de riches et vastes
provinces européennes avaient été replacées sous la domination du Sultan, tandis
qu'en même
temps des dispositions minutieuses avaient été arrêtées contre une mauvaise
administration future, dispositions qui, on pouvait l'espérer, assureraient l'exé-
cution loyale du Traité et empêcheraient le retour des caîamnités
l'Empire ottoman aux bords de l'abîme.
J'ajoutais
:
qui avaient conduit
« Des arrangements de différente nature, mais
poursuivant le même but, ont assuré
aux provinces asiatiques du Sultan la sécurité
pour
le
présent,
et. un esprit de prospérité
et de stabilité
pour l'avenir.
« Tirera-t-on parti de cette occasion favorable —
probablement
la dernière —
ainsi fournie à la Turquie, par l'intervention des Puissances de
l'Europe,
et en
particulier
de l'Angleterre, ou sera-t-elle abandonnée? Cela dépendra de la sincérité avec
la cruelle les hommes d'Etat turcs se voueront, désormais, aux devoirs imposés à tout
bon gouvernement et à la tâche des réformes. »
Les réformes promises par l'article LXI du traité, ont fait, en 1880, le
pourparlers entre la Porte et les
Représentants des Puissances à
Constantinoplè,
ces
pourparlers n'ont malheureusement abouti à aucun résultat pratique.
sujet de
mais
En avril 1883, le Comte Granville, alors Secrétaire d'Etat de Sa Majesté pour les
Affaires
étrangères, avait donné au
Marquis de Dufferin, alors Ambassadeur de Sa Majesté
à
Constantinoplè,
l'ordre de
porter
la question devant le Sultan. Sa dépèche
concluait en ces termes :
« Le Gouvernement de Sa Majesté désire sincèrement la
prospérité
et la stabilité
de
l'Empire
ottoman: Il a insisté auprès du Sultan, d'abord, sur la nécessité de l'introduction
de réformes, au profit de ses
populations-affligées, et aussi en se basant sur
DOCUMENTS DIPLOMATIQUES. — Arménie. 3q