Projets de Réformes - western armenia

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afin
qu'une enquête minutieuse puisse
être effectuée sur leur cas et que ceux dont la
culpabilité
serait établie reçoivent la punition qu'ils auraient méritée.
En ayant l'honneur de porter
ce qui précède
à la connaissance de MM. les
représentants
des Grandes P uissances, la Sublime Porte aime à espérer qu'ils voudront bien
convenir de la sincérité de ses intentions et de son ferme désir d'assurer le maintien
de l'ordre et de la tranquillité publique.
Tous les renseignements
de nature à faciliter le coui's de la justice seront accueillis
avec empressement.
Sublime Porte, 9 septembre 1896.
Grandes
ANNEXE N° II À LA LETTRE DE CONSTANTINOPLEDU 16 SEPTEMBRE 1896.
NOTE collective adressée à la Sublime Porte par.
Puissances.
les
représentants
Constantinople, i5 septembre 1896.
Les représentants des Grandes Puissances ont l'honneur de faire remarquer à la
Sublime Porte que les explications qu'elle a bien voidu leur adresser, par
la note
du 9 de ce mois, n'infirment en rien la valeur des observations qu'ils
ont dû lui
soumettre au sujet des incidents sanglants qui ont suivi l'attentat commis le 26 août
dernier par des révolutionnaires arméniens.
Le fait que des Musulmans ont été arrêtés et déférés à la justice ne suffit pas pour
démontrer que les bandes dont ils faisaient partie n'étaient ni organisées
ni
dirigées
par des agents de l'Autorité. Si la Sublime Porte conteste l'uniformité du vêtement
des individus qui composaient
ces bandes, elles reconnaît qu'elles étaient formées
de diverses corporations ; or ces corporations
marchaient en corps au massacre et plusieurs
agents étrangers ont pu, personnellement,
constater la méthode avec laquelle
elles accomplissaient leur sanglante besogne. Les représentants des Puissances ont,
d'autre part, de sérieux motifs de croire que l'irritation causée par les provocations
arméniennes a moins contribué à guider la populace musulmane que le sentiment de
l'impunité dont elle savait que ses coreligionnaires avaient joui
dans des cas analogues
en Anatolie ; jusqu'à
ce
jour
elle a compté avec raison sur cette impunité,
puisque
criminels.
le tribunal militaire n'a pu encore trouver un seul coupable parmi
tant de
Les représentants des Puissances ont toujours sévèrement jugé les attentats des
révolutionnaires arméniens et déploré qu'il y ait eu des victimes parmi
les Musulmans;
mais ils persistent à déclarer que la répression devait se limiter aux actes
criminels et que les autorités civiles et militaires avaient le devoir, dès le premier
moment, de préserver les rues des excès qui s'y sont commis. Ils ne sauraient
admettre
que, pour venger
la mort ou la
disparition
de 70 Musulmans d'Haskeuï, il
fût nécessaire de livrer au ' meurtre et au
pillage
toutes les maisons arméniennes de
ce faubourg.
des