Projets de Réformes - western armenia

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La Sublime Porte encourrait les plus graves responsabilités,
si elle laissait durer
un pareil
état de choses.
J'insiste de nouveau sur la nécessité d'éloigner un fonctionnaire dont la présence
est une menace pour l'ordre public, je réclame l'exécution de la parole qui m'avait
été donnée à son sujet,
et
je préviens encore une fois V. Exe. qu'il n'y
a
pas
un moment
à perdre
si le Gouvernement veut éviter le retour d'atrocités qui finiront par
décourager
ses meilleurs amis.
N° 219.
'
P. CAMBON.
M. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir.
Piassurez nos religieux
et
religieuses.
santes pour l'éloignement de votre vali.
N° 220.
Péra, 23 juin 1896.
J'ai fait hier une démarche des plus pres-
P. CAMBON.
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à M. HANOTAUX, Ministre des Affaires étrangères.
Thérapia, le 23 juin 1896.
D'après de nouveaux télégrammes
du P. Defrance, les
agitateurs
arméniens
fugitifs
auraient massacré un village
kurde et les tribus kurdes seraient prêtes
à se jeter
sur Van; une bande d'un millier de Kurdes persans marcherait sur la ville, dont la
garnison est seulement de 300 hommes. Les autorités ottomanes se considèrent ellesmêmes
comme en danger et conseillent aux Consuls et aux Européens de s'enfermer
avec elles dans la citadelle. Le P. Defrance considère cette mesure comme pouvant
amener une panique générale
et s'y refuse. Je fais des démarches pour
obtenir l'envoi
de
troupes et l'autorisation, pour
la garnison de Van, de faire feu sur les Kurdes, bien
qu'ils soient musulmans.
L'obligation où je
suis de
préciser
ce dernier point indique
à V. Exe. combien les
mesures prises pour
la
protection
des chrétiens sont illusoires.
P. CAMBON.
3I.