Projets de Réformes - western armenia

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se ménager jusqu'ici sont toujours parvenues
à empêcher son rappel; son maintien
constitue un danger pour les Chrétiens, pour nos missionnaires, pour notre agent
lui-même.
J'ai cru devoir rappeler
à Tewfick Pacha les
engagements pris à ce sujet vis-à-vis de
moi et réclamer leur exécution immédiate. Votre Excellence trouvera ci-joint copie
de la communication que je viens d'adresser dans ce sens au Ministre des Affaires
étrangères
du Sultan.
P. CAMBON.
ANNEXE A LA DEPECHE DE CONSTANTINOPLE DU 2 0 JUIN 1896.
M. P. CAMION, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à S. Exe. TEWFIK PACHA, Ministre des Affaires
étrangères
de Turquie.
Thérapia, le 22 juin 1896.
Avant les événements qui ont ensanglanté la ville de Diarbékir au mois de novembre
dernier, j'avais prévenu
la Sublime Porte à
plusieurs reprises des préparatifs auxquels
assistait notre Consul et des
projets
sinistres qui s'élaboraient soûs ses yeux avec la
connivence du Vali Aniz pacha.
Les faits ayant malheureusement répondu à mes prévisions, j'adressai
à la date du
4. novembre 18 9 5 à la Sublime Porte une note résumant mes informations et mettant
personnellement en cause le Vali.
L'éloignement de ce fonctionnaire fut décidé. Une commission présidée par le
général
Abdullah Pacha fut envoyée à Diarbékir
pour y ramener le calme, et les
appréhensions
causées par
l'attitude du Vali étaient telles
que cette Commission reçut l'ordre
de demeurer dans la ville aussi longtemps que le.Vali y resterait lui-même. Cette mesure
de
précaution
nie fut notifiée en réponse à l'inquiétude que je manifestais en
voyant
se prolonger outre mesure le séjour =d'Aniz Pacha à Diarbékir.
Depuis lors, la Commission a
quitté le Vilayet; Aniz Pacha y est resté. Il
y est encore
et j'ai des raisons de croire que sa présence encourage les fauteurs de désordres.
Nous assisterons prochainement, je le crains, au'renouvellement des horreurs dont la
ville