Projets de Réformes - western armenia

— 186 —
étrangères qu'il acceptait en principe le doublement des stationnaires; il désirait seulement
que leur arrivée ne fût pas simultanée.
Depuis lors, il a fait adresser aux Représentants étrangers une circulaire prescrivant
d'obtenir de leurs Gouvernements le retrait de la mesure. Il n'y a aucune rai-
son pour accéder à cette demande. En doublant leurs stationnaires, les Puissances
usent d'un droit dont l'état des esprits à Constantinople
sable.
N° 153.
M. LozÉ, Ambassadeur de la Répubique française à Vienne,
à M. BERTHELOT, Ministre des Affaires
étrangères.
rend l'exercice indispen-
P. CAMBON.
Vienne, le 25 novembre 1895.
Le Comte Goluchowski n'hésite pas à déclarer qu'il faut insister de la manière la
plus énergique pour obtenir le firman demandé pour l'entrée d'un second stationnaire.
Il ne croit pas qu'il puisse y avoir le moindre doute sur ce point, aussi don-
nera-t-il les instructions les plus précises à son Ambassadeur.
N° 154.
LozÉ.
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à M. BERTHELOT, Ministre des Affaires étrangères.
Péra, le 25 novembre 1890.
Les représentants des Puissances, ayant
examiné :1a
question du doublement des
stationnaires, sont convenus d'adresser à chacun de leurs Gouvernements l'avis sui-
vant : « Les Ambassadeurs estiment à l'unanimité
qu'au double
point
de vue de la
sécurité des colonies européennes
à Constantinople et de la dignité des Puissances,
aux représentations desquelles
l'assentiment du Sultan a été
promis,
il
y a lieu
d'exiger
la délivrance des firmans pour
l'entrée de nouveaux stationnaires, en fixant
un délai passé lequel des mesures seraient prises pour assurer l'exécution d'un droit
strictement reconnu par
les traités. »
Je serais obligé
à Votre Excellence de
m'envoyer l'instruction
de la Sublime Porte le firman de passage.
d'exiger
P. CAMBON.
derechef