Projets de Réformes - western armenia
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— 169 — IVe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHEDE CONSTANTINOPLEDU l\. NOVEMBRE l8g5. Péra, 2 novembre i8g5, g h. i5 du matin. M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Gonstantinople, à M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir. La protection du Consulat et de l'établissement catholique est-elle assurée par le vali? Si elle ne l'est pas, faites réquisition énergique. Donnez à tous l'exemple du sang-froid. Sur la communication de vos précédents télégrammes, le Grand-Vizir avait promis de prendre des dispositions pour le maintien de l'ordre. En attendant l'arrivée des troupes, bornez-vous à assurer la sécurité de nos établissements et de nos nationaux et protégés. Faites-moi savoir d'urgence d'où est venue la-première provocation. Les Armé- niens seuls sont-ils menacés? . ! P. CAMBON. Ve ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU [\. NOVEMBRE1 895. M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Gonstantinople, à M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir. Péra, 2 novembre i8g5, midi. Le Grand-Vizir prétend que le conflit est né d'une invasion des mosquées par Arméniens. Est-ce vrai? L'ordre a été donné par le Grand-Vizir au vali d'assurer votre protection des Capucins. P. CAMBON. VIe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU k NOVEMBRE1896. M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir, les et celle à M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Con- stantinople. Diabékir, 2 novembre 1895. Depuis plusieurs jours les musulmans préparaient ce massacre, ils l'ont mis à exécution de leur plein gré et sans provocation. L'invasion de la mosquée par les Arméniens est de pure invention. Le massacre a duré toute la journée et ne semble pas près de finir. MEYRIER. DOCUMENTS DIPLOMATIQUES. — Arménie. 'il
— 170 — VIIe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU k NOVEMBRE l8g5. M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople, à M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir. Péra, 2 novembre i8g5; 9 heures du soir. Je communique toutes vos dépêches au Grand-Vizir. Aussitôt que vous le pourrez, rendez-vous chez les Pères avec quelques zaptiés pour les rassurer. Continuez à me tenir au courant. P. CAMBON. VIIIe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHEDE CONSTANTINOPLEDU h NOVEMBRE 1896. M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir, à M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constan- tinople. fciarbékir, 3 novembre 1895; 3 h. Ixo du soir, arrivée 11 h. du soir. Je vois de chez moi les soldats, zaptiés et kurdes en grand nombre qui tirent sur les chrétiens. MEYRIER. IXe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU h NOVEMBRE 1896. M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople, à M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir. Péra, k novembre 1895; 2 heures du matin. Vous pouvez dire à yotre vali que sa tête me répond de la vôtre. Je viens de le déclarer au Grand-Vizir. P. CAMBON. Xe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU 4 NOVEMBRE 1896. M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople, à M. MEYRIER, Vice-Consul de France à Diarbékir. Péra, 4 novembre i8g5 ; 10 heures du matin. Sur la communication de vos derniers télégrammes, le Grand-Vizir m'a affirmé cette nuit que les instructions données au vali étaient telles que des religieux ne couraient aucun risque. Je suis bien heureux de vous savoir momentanément hors de danger. votre sécurité et celle P. CAMBON.
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VIIe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU k NOVEMBRE l8g5.<br />
M. P. CAMBON, Ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la République française à Constantinople,<br />
à M. MEYRIER, Vice-Consul <strong>de</strong> France à Diarbékir.<br />
Péra, 2 novembre i8g5; 9 heures du soir.<br />
Je communique toutes vos dépêches<br />
au Grand-Vizir. Aussitôt que vous le pourrez,<br />
ren<strong>de</strong>z-vous chez les Pères avec quelques zaptiés pour les rassurer. Continuez à me<br />
tenir au courant.<br />
P. CAMBON.<br />
VIIIe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHEDE CONSTANTINOPLEDU h NOVEMBRE 1896.<br />
M. MEYRIER, Vice-Consul <strong>de</strong> France à Diarbékir,<br />
à M. P. CAMBON, Ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la République française à Constan-<br />
tinople.<br />
fciarbékir, 3 novembre 1895; 3 h. Ixo du soir,<br />
arrivée 11 h. du soir.<br />
Je vois <strong>de</strong> chez moi les soldats, zaptiés et kur<strong>de</strong>s en grand nombre qui tirent sur les<br />
chrétiens.<br />
MEYRIER.<br />
IXe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU h NOVEMBRE 1896.<br />
M. P. CAMBON, Ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la République française à Constantinople,<br />
à M. MEYRIER, Vice-Consul <strong>de</strong> France à Diarbékir.<br />
Péra, k novembre 1895; 2 heures du matin.<br />
Vous pouvez dire à yotre vali que sa tête me répond <strong>de</strong> la vôtre. Je viens <strong>de</strong> le<br />
déclarer au Grand-Vizir.<br />
P. CAMBON.<br />
Xe ANNEXEÀ LA DÉPÊCHE DE CONSTANTINOPLEDU 4 NOVEMBRE 1896.<br />
M. P. CAMBON, Ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la République française à Constantinople,<br />
à M. MEYRIER, Vice-Consul <strong>de</strong> France à Diarbékir.<br />
Péra, 4 novembre i8g5 ; 10 heures du matin.<br />
Sur la communication <strong>de</strong> vos <strong>de</strong>rniers télégrammes, le Grand-Vizir m'a affirmé<br />
cette nuit que les instructions données au vali étaient telles que<br />
<strong>de</strong>s religieux ne couraient aucun risque.<br />
Je suis bien heureux <strong>de</strong> vous savoir momentanément hors <strong>de</strong> danger.<br />
votre sécurité et celle<br />
P. CAMBON.
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