Projets de Réformes - western armenia

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aujourd'hui
avec le Ministre des Affaires étrangères.
Il leur a donné sa parole, au
nom du Gouvernement, que les Arméniens sortant sans armes pourraient rentrer
chez eux sans être arrêtés ni molestés.
En conséquence,
les drogmans porteront demain matin, dans ces différentes
églises, la garantie des Ambassadeurs. Si les réfugiés peuvent être amenés à s'en
contenter, on veillera à leur sortie et à leur protection par la force publique.
W 108.
CAMBON.
M. P. CAMBON, Ambassadeur de la République française à Constantinople,
à M. HANOTAUX, Ministre des Affaires étrangères.
Thérapia, le 10 octobre 1896.
La Sublime Porte a adressé avant-hier soir aux Représentants des Grandes Puis-
sances une note que vous trouverez ci-jointe en copie, et dont nous avons généralement
trouvé, mes collègues et moi, le ton suffisamment convenable.
Notre note, l'envoi simultané de tous les stationnaires à Constantinople
au Sultan l'existence bien réelle du concert européen.
ont prouvé
Nous nous abstiendrons de relever toutes les inexactitudes contenues dans la réponse
de la Porte. Ce serait une discussion interminable et inutile.
La situation reste cependant très menaçante. Nous midtiplions nos efforts et, quel
qu'en doive être le résultat, nous n'aurons pas à regretter des démarches que nous
imposent les devoirs les plus élémentaires de l'humanité.
P. CAMBON.
ANNEXEÀ LA DÉPÊCHEPOLITIQUEDE CONSTANTINOPLEDU 10 OCTOBRE i8g5.
NOTE VERBALE. — CIRCULAIRE.
Le Ministère Impérial des Affaires Etrangères
à l'Ambassade de France.
Sublime Porte, le 8 octobre 1895.
Dans la Note verbale qu'ils ont adressée au Ministère Impérial des Affaires Étrangères à la date
du 6 de ce mois, à propos des incidents qui se sont dernièrement produits à Constantinople,
MM. les Représentants des grandes puissances lui font part de la préoccupation que leur inspirent
les conséquences qui pourraient résulter de cet état de trouble.
La cause de la persistance de cette agitation qui préoccupe MM. les Représentants étrangers est,
comme on le sait, l'obstination d'un certain nombre d'Arméniens à rester enfermés dans trois