CS_02759.pdf
CS_02759.pdf CS_02759.pdf
des plats comme le riz-gras sénégalais, le yassa, le tiep-djen, l'akassa-sauce légume et l'ablo-sauce graine. Parmi ces plats les plus populaires, les 3 premiers relevaient de la logique culi naire sénégalaise tandis que les 2 derniers étaient des spécialités togolo-dahoméennes. Les plats ivoiriens n'étaient presque pas représentés, ce qui confirmerait l'absence des femmes Baoulé dans la restauration à ces premières heures de la gesta tion d'Abidjan. La prégnance de ces spécialités togolo dahoméennes et sénégalaises nous a relancé sur la piste dahoméenne que nous suggérait A.M ... , une de nos informatrices, ancienne restauratrice. A Treichville et plus précisément dans le quartier Appolo, nous avons rencontré deux autres anciennes restauratrices des années 25 dont les témoignages ont éclairci ce problème d'origine de l'alimentation informelle à Abidjan. De l'aveu de ces dernières, les toutes premières structures informelles d'ali mentation extra-domestique étaient le fait de femmes dahoméennes et togolaises qui servaient des plats de riz ou pâtes de maïs sauce autour des administrations et des factoreries comme celles de la CFCI (Compagnie Française de Côte-d'Ivoire) et de la CFAO (Compagnie Française de l'Afrique de l'Ouest) en 1904-1905. Con traints par la distance qui séparait leur domicile de leur lieu de travail, ces fonctionnaires, de surcroit célibataires pour la plupart, s'alimentaient auprès des gargotières. Restées pendant longtemps seules dans la pratique de cette activité, les femmes dahoméennes et togolaises seront re jointes par des restaurateurs sénégalais autour des années 30. 79
- Page 30: de fait" (1) en perspectives de mes
- Page 35 and 36: Tableau nO 1 Répartition de la pop
- Page 38 and 39: iennes et le paradoxe entre la croi
- Page 40: !tri . t sont déterminantes dans l
- Page 43 and 44: Ces thèses ont trouvé un écho fa
- Page 45 and 46: Le procès de l'urbanisation (1) a
- Page 48 and 49: j j j - volume des importations agr
- Page 52: 6.700.000 habitants. Les estimation
- Page 55 and 56: L'analyse des données du tableau p
- Page 57: A l'appui de la thèse de la dépen
- Page 61 and 62: sive dépendance vis à vis de l'ex
- Page 63 and 64: - baisse - à partir de 1984 - de l
- Page 65: ivoirien (1). Cette hypothèse de l
- Page 70 and 71: alimentaire n'a pas favorisé l'att
- Page 72 and 73: _.. Chapitre II CROISSANCE URBAINE
- Page 74 and 75: z L'espace initial est celui du Pla
- Page 76 and 77: Cette population évaluée à 1.800
- Page 81 and 82: déjeuner typique dans les familles
- Page 83 and 84: Si dans la première décennie de l
- Page 85 and 86: lique. La revalorisation des habitu
- Page 87 and 88: Aux maquis et aux restaurants-bars,
- Page 89 and 90: sauces (arachides, djoungblé, gomb
- Page 91: Leur répartition spatiale se prés
- Page 95: avec les' assaisonnements devant se
- Page 99 and 100: de restauration sénégalaise (11 ,
- Page 101 and 102: local -, le rapport quantité conso
- Page 104 and 105: 22.000 F et puis après j'ai commen
- Page 106: cours". b) justifier de son identit
- Page 110: Section 1 - CARACTERISTIQUES SOCIO-
- Page 114 and 115: 20-30 ans. La grande majorité des
- Page 116: elations de cause à effets entre l
- Page 119 and 120: Si pour les uns (42,13 %) l'activit
- Page 121 and 122: Ce tableau nous montre la prépond
- Page 123: Tableau nO 18 structure de la main-
- Page 126 and 127: De toutes ces demandes de renseigne
des plats comme le riz-gras sénégalais, le yassa, le tiep-djen,<br />
l'akassa-sauce légume et l'ablo-sauce graine. Parmi ces plats les<br />
plus populaires, les 3 premiers relevaient de la logique culi<br />
naire sénégalaise tandis que les 2 derniers étaient des<br />
spécialités togolo-dahoméennes. Les plats ivoiriens n'étaient<br />
presque pas représentés, ce qui confirmerait l'absence des femmes<br />
Baoulé dans la restauration à ces premières heures de la gesta<br />
tion d'Abidjan. La prégnance de ces spécialités togolo<br />
dahoméennes et sénégalaises nous a relancé sur la piste<br />
dahoméenne que nous suggérait A.M ... , une de nos informatrices,<br />
ancienne restauratrice.<br />
A Treichville et plus précisément dans le quartier<br />
Appolo, nous avons rencontré deux autres anciennes restauratrices<br />
des années 25 dont les témoignages ont éclairci ce problème<br />
d'origine de l'alimentation informelle à Abidjan. De l'aveu de<br />
ces dernières, les toutes premières structures informelles d'ali<br />
mentation extra-domestique étaient le fait de femmes dahoméennes<br />
et togolaises qui servaient des plats de riz ou pâtes de maïs<br />
sauce autour des administrations et des factoreries comme celles<br />
de la CFCI (Compagnie Française de Côte-d'Ivoire) et de la CFAO<br />
(Compagnie Française de l'Afrique de l'Ouest) en 1904-1905. Con<br />
traints par la distance qui séparait leur domicile de leur lieu<br />
de travail, ces fonctionnaires, de surcroit célibataires pour la<br />
plupart, s'alimentaient auprès des gargotières.<br />
Restées pendant longtemps seules dans la pratique de<br />
cette activité, les femmes dahoméennes et togolaises seront re<br />
jointes par des restaurateurs sénégalais autour des années 30.<br />
79