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cul tu r e qui p e r me t te n t une ré p 0 n se ra p ide a u x sol 1ici ta t ion s de la demande (demande abidjanaise et notarrrnent de la filière attiéké). - L' i g n ame et 1a ban a ne plant a i n pré sen tent une s i tua- tion presque similaire dans les zones de forêt où elles sont produites. L'excédent de la production est en baisse sensible, celui de l'igname accusant une régression de 83 % entre 1982 et 1983. De sinc e r t i t udes pès en t sur 1a produc t ion, sur t 0 u t dansie s vieilles régions de plantation, car l'igname et la banane sont plantées en avant-culture du café et du cacao: or les tensions f 0 nc i ère s réd u i sentactue 1 1eme n t 1 1 0 uve r t ure den0 uve Ile s plantations. Lacu 1tu r e ban a n i ère s' est dé 10 cal i sée dansi'Ou est, région de plantation plus récente, avec pour conséquence une au gme n ta t ion des co Û t s de c orrrne r c i a 1 i sa t ion, car 1adj st an c e entre les centres de consorrrnation (Abidjan et sa région et le Sud-Est) est agrandie. La cu 1tu re d' igname a corrrnencé à se déve 1oppe r en Fo rêt Ouest avec notarrrnent l'installation des migrants Baoulé, mais il ne semble pas que la production d'igname pour la vente se soit réellement mise en place dans cette région. Par contre, dans la z 0 ne No rd - Est, en s a van e,la r en orrrné e dei a var i été d ' i g n ame , l'inexistence des productions d'exportation et l'existence d'un marché incitateur ont permis aux producteurs de faire de l'igname une réelle culture de rente. Il semble donc, corrrne le note le Rapport Courade, qu'un soutien des productions d' igname et de banane destinées à la con s orrrna t ion dei a pop u 1a t ion u r bai ne de v ras e t rad u ire par u n 265

passage à une mono-culture stabi 1isée. En matière d'approvisionnement du vivrier, même si les tensions qui apparaissent depuis une dizaine d'année engendre une certaine réduction des excédents, une situation de pénurie est peu imaginable. La restauration extérieure ne risque donc pas de subir le coup d'une rupture de disponibilité. La seule inquiétude se situe cependant au niveau du prix des produits sur le marché. Généralement cultivés dans une perspective d'autocon­ sommation dans le cadre des systèmes d'économie de plantation, seu 1sies exc é den t s son t comme r c i a 1 i s é s. Etc 1 est sur t 0 u t 1e co û t de commercial isation qui réflète le prix sur le marché. Il faudra alors veiller à "harmonisation et au maintien des circuits traditionnels de distribution afin de 1imiter les trop grandes variations de prix et les goulots d'étranglements constatés dans l'approvisionnement. BI Les potentialités du marché international en riz, en viande et en poisson Beaucoup plus que du marché nat i ona l, l' I.A. dépend du marché international pour son approvisionnement en produits de grande consommation tels que la viande bovine, le riz et le poisson. Les raisons de cette dépendance sont en partie le défi­ cit de la production ivoirienne de ces denrées et la politique d'importation alimentaire qui l'a suivi. Selon le Rapport économique et financier de 1987, la production animale nationale n'avait toujours pas franchi le seui 1 de 50 % de la consommation nationale. A 48 % comme en 1983, 266

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la demande (demande abidjanaise et notarrrnent de la filière<br />

attiéké).<br />

- L' i g n ame et 1a ban a ne plant a i n pré sen tent une s i tua-<br />

tion presque similaire dans les zones de forêt où elles sont<br />

produites. L'excédent de la production est en baisse sensible,<br />

celui de l'igname accusant une régression de 83 % entre 1982 et<br />

1983. De sinc e r t i t udes pès en t sur 1a produc t ion, sur t 0 u t dansie s<br />

vieilles régions de plantation, car l'igname et la banane sont<br />

plantées en avant-culture du café et du cacao: or les tensions<br />

f 0 nc i ère s réd u i sentactue 1 1eme n t 1 1 0 uve r t ure den0 uve Ile s<br />

plantations.<br />

Lacu 1tu r e ban a n i ère s' est dé 10 cal i sée dansi'Ou est,<br />

région de plantation plus récente, avec pour conséquence une<br />

au gme n ta t ion des co Û t s de c orrrne r c i a 1 i sa t ion, car 1adj st an c e<br />

entre les centres de consorrrnation (Abidjan et sa région et le<br />

Sud-Est) est agrandie.<br />

La cu 1tu re d' igname a corrrnencé à se déve 1oppe r en Fo rêt<br />

Ouest avec notarrrnent l'installation des migrants Baoulé, mais il<br />

ne semble pas que la production d'igname pour la vente se soit<br />

réellement mise en place dans cette région. Par contre, dans la<br />

z 0 ne No rd - Est, en s a van e,la r en orrrné e dei a var i été d ' i g n ame ,<br />

l'inexistence des productions d'exportation et l'existence d'un<br />

marché incitateur ont permis aux producteurs de faire de l'igname<br />

une réelle culture de rente.<br />

Il semble donc, corrrne le note le Rapport Courade, qu'un<br />

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con s orrrna t ion dei a pop u 1a t ion u r bai ne de v ras e t rad u ire par u n<br />

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