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On constate alors qu'avec 575 F.CFA, le consornrnateur couvre ses besoins caloriques journal iers estimés par la F.A.O. en moyenne à 2.118 g/j pour les Africains de l'Ouest. No tonsen fin que, de van t 1e s e f f e t s d irec t s (bais s e des salai res et de l'emploi) des pol i tiques macro et méso-économiques 1 iées aux programmes d'ajustement, la modification de la disponibilité et du prix des principales denrées alimentaires des ménages à bas revenus, le déficit budgétaire croissant, le désen- gag ement pro gr es s i f des pou v 0 i r s pub 1 i cs, 1 a réd uct ion des dépenses publ iques et l' impossibi 1 ité structurelle à contrôler tous les paramètres de la distribution alimentaire, on ne peut que plaider pour une politique de soutien aux initiatives volon­ ta ris tes au x que Ilesappar t i en t 1e sec t eu r i n for me 1 a 1 i me ntair e • Section 3 - CONDITIONS MACRO-ECONOMIQUES DE SURVIE DE L' INFORMEL ALIMENTAIRE Par ces pé riodes de con j 0 nc t ure é con om i que d i f fic i 1e , l'I.A. peut à juste titre être comptée au nombre des initiatives volontaristes dont la survie est plus que nécessaire en raison de sa place dans le système socio-économique. Ma i s c ornrne nous 1e préc i s ion s , sad y n am i que dépend fortement du potentiel agricole ivoirien en ce qui concerne l'app r 0 vis i Q n neme n t en produ i t s v i v rie r set dei a pol i t i que d' i m- portation al imentaire qui lui assure un ravitai Ilement régul ier en viande, poisson et riz, produits pour lesquels le système a 9 r 0 - a 1 i me n t air e n a t ionalen reg i s t r e undé fic i t con s i dé rab 1e . 263

La survie de ce secteur reste donc très 1iée à l'évolu­ tion de ces deux marchés (national et international) dont nous examinerons la tendance par rapport aux principales denrées consommées en al imentation extérieure. AI L'état du potentiel de production vivrière nationale Selon 1es b i 1ans des dis po nib i 1i t ès a 1 i me nt air e s fou r ­ nies par la production nationale. établis à partir des résultats dei 'EBC 79 e t des s t a t i s t i que s a g r icol es. 1a con j 0 nc t ure dei a production vivrière était bonne en 1988. lia même été relevé une situation d'excédent par rapport à la consommation sauf pour le riz et l'arachide. Le rapport Courade aboutit aux mêmes conclu­ sions quand il signale la couverture globale de la demande al i­ mentaire sauf - toujours - pour le riz (1). D'une façon générale. la relative abondance en vivrier semble avoir été maintenue. L'accent pourrait être particulière­ ment mis sur les féculents tels que le manioc. l'igname et la banane plantain qui sont. après le riz, les trois produits les plu s con sommé sen a 1ime n t a t ion ex t é rieure. Le manioc les prévisions établies à partir du recensement agricole de 1975 faisaient état d'un déficit de 10.000 tonnes en 1985 et en prévoyait un de 100.000 tonnes en 1990; le manioc semble cependant bénéficier d'une élasticité de production assez grande puisque l'excédent a été de 280.000 tonnes en 1985. Cette progression de la production entre 1982 et 1985 s'explique par la souplesse et la facilité des conditions de (1) Cf. G. Courade. op. cit .• Tome 2. p. 42. 264

La survie de ce secteur reste donc très 1iée à l'évolu­<br />

tion de ces deux marchés (national et international) dont nous<br />

examinerons la tendance par rapport aux principales denrées<br />

consommées en al imentation extérieure.<br />

AI L'état du potentiel de production vivrière nationale<br />

Selon 1es b i 1ans des dis po nib i 1i t ès a 1 i me nt air e s fou r ­<br />

nies par la production nationale. établis à partir des résultats<br />

dei 'EBC 79 e t des s t a t i s t i que s a g r icol es. 1a con j 0 nc t ure dei a<br />

production vivrière était bonne en 1988. lia même été relevé une<br />

situation d'excédent par rapport à la consommation sauf pour le<br />

riz et l'arachide. Le rapport Courade aboutit aux mêmes conclu­<br />

sions quand il signale la couverture globale de la demande al i­<br />

mentaire sauf - toujours - pour le riz (1).<br />

D'une façon générale. la relative abondance en vivrier<br />

semble avoir été maintenue. L'accent pourrait être particulière­<br />

ment mis sur les féculents tels que le manioc. l'igname et la<br />

banane plantain qui sont. après le riz, les trois produits les<br />

plu s con sommé sen a 1ime n t a t ion ex t é rieure.<br />

Le manioc les prévisions établies à partir du<br />

recensement agricole de 1975 faisaient état d'un déficit de<br />

10.000 tonnes en 1985 et en prévoyait un de 100.000 tonnes en<br />

1990; le manioc semble cependant bénéficier d'une élasticité de<br />

production assez grande puisque l'excédent a été de 280.000<br />

tonnes en 1985. Cette progression de la production entre 1982 et<br />

1985 s'explique par la souplesse et la facilité des conditions de<br />

(1) Cf. G. Courade. op. cit .• Tome 2. p. 42.<br />

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