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c'est après l'obtention du chiffre d'affaires de l'uPV<br />

que nous avons procédé au calcul du revenu net ou résultat net<br />

d'exploitation, à savoir le chiffre d'affaires moins le coût des<br />

matières premières et les charges d'exploitation.<br />

Le chapitre sur les charges des UPV intègre essentiel­<br />

lement la fiscalité, le salariat et les frais connexes<br />

d'exploitation.<br />

1 - La fiscalité<br />

Elle est constituée par les taxes de place et les<br />

petites patentes recouvrées par les services municipaux. Aucun<br />

des chefs d'UPV n'y échappe même si parfois des arrangements avec<br />

les agents percepteurs sont possibles au grand dam des budgets<br />

municipaux.<br />

La nature et le montant de ces taxes varient selon les<br />

catégories de restaurants. Les restaurants sur table mobile s'ac­<br />

quittent généralement d'une taxe de place journalière qui, elle­<br />

même, varie d'une commune à une autre. Elle oscille entre 200 et<br />

400 F.CFA/jour soit 6.000 F à 12.000 F/mois. Les espaces­<br />

restaurants, les restaurants spontanés et les kiosques payent,<br />

quant à eux, une taxe proportionnelle à la surface occupée, qui<br />

est en moyenne de 300 F/m2/jour. Précisons que ces taux sont<br />

variables car chaque commune les fixe en fonction de son niveau<br />

socio-économique. Les maquis et les restaurants-bars payent aux<br />

mairies une taxe forfaitaire annuelle moyenne de 23.000 F.<br />

2 - Les salaires<br />

Dans l'analyse des caractéristiques de la main-d'oeuvre<br />

nous avons observé la marginalité du salariat (2,9 %) par rapport<br />

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