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gnement, elle est présentée dans les restaurants du midi sous forme de foufou et de foutou. Les restaurants ambulants et sur table mobile la servent cuite à l'eau ou braisée. C'est sous forme d'alloko (plat de banane plantain découpée en petits mor­ ceaux et frite à l'huile, parfois accompagné de poisson, de brochettes ou d'oeufs et assaisonné avec du piment) que la banane plantain est la plus consommée. Elle constitue le goûter principal de la population abidjanaise. La banane plantain, selon l'EBC 79, fait partie des produits qui, à l'examen des chiffres de consommation par tête, sont le plus consommé tant en milieu urbain qu'en milieu rural. Etant un produit très intégré dans les habitudes alimentaires en Côte­ d'Ivoire, sa consommation garde toute sa force en milieu urbain, aussi bien en alimentation domestique qu'extérieure. . Les plats à base de maïs Le maïs est peu consommé en alimentation extérieure. Il n'entre que dans la confection de deux plats: la pâte et le maïs en épis grillé ou cuit. Il ne doit sa présence qu'à quelques restauratrices sur tables mobiles (maïs grillé) et aux rares maquis bénino-togolais qui conservent la pâte (owo ou akoumè) dans leur menu pour le bonheur de leurs compatriotes. Une moyenne quotidienne d'environ 12 plats de pâte de maïs est servie par ces derniers maquis contre environ 30 plats de riz et 15 plats d'attiéké. . Les plats à base de mil Encore plus rare que le maïs, le mil qui est un aliment 203

de base des populations du nord-ouest n'intervient que dans la préparation d'un seul plat, la bouillie de mil, servie essentiel­ lement par les restauratrices sur table mobile et les ambulants. · Les plats à base de céréales importées Ce sont essentiellement le couscous de blé et les spaghettis et de petits pois. Ils sont consommés en alimentation extérieure dans les kiosques. La rapidité de leur préparation est bien adaptée aux conditions de vie urbaine et leur disponibilité est plus grande en ville. Quelques restaurateurs du midi l'intè­ grent dans leur menu. Mais il faut préciser que leur consommation reste marginale par rapport à celle du riz et de l'attiéké. Ils constituent, dans les structures qui les commercialisent environ, respectivement 7 % et 9 % du nombre de plats servis. · Les plats à base de manioc L'attiéké et l'attoukpou sont les formes dominantes sous lesquelles le manioc transformé se consomme en alimentation extérieure à Abidjan. L'attiéké est présent dans presque toutes les structures informelles d'offre alimentaire. L'EBC 79 signale l'essentiel de sa consommation en alimentation extérieure. Seule, la restauration ambulante ne se prête pas à la vente de ce produit. En consommation extra domestique, il constitue le prin­ cipal concurrent du riz sans toutefois atteindre le niveau élevé de consommation de ce dernier. · Les plats à base d'igname L'igname est diversement présentée d'une structure à une autre. Les restaurateurs sur table l'offrent braisée ou 204

gnement, elle est présentée dans les restaurants du midi sous<br />

forme de foufou et de foutou. Les restaurants ambulants et sur<br />

table mobile la servent cuite à l'eau ou braisée. C'est sous<br />

forme d'alloko (plat de banane plantain découpée en petits mor­<br />

ceaux et frite à l'huile, parfois accompagné de poisson, de<br />

brochettes ou d'oeufs et assaisonné avec du piment) que la banane<br />

plantain est la plus consommée. Elle constitue le goûter<br />

principal de la population abidjanaise.<br />

La banane plantain, selon l'EBC 79, fait partie des produits qui,<br />

à l'examen des chiffres de consommation par tête, sont le plus<br />

consommé tant en milieu urbain qu'en milieu rural. Etant un<br />

produit très intégré dans les habitudes alimentaires en Côte­<br />

d'Ivoire, sa consommation garde toute sa force en milieu urbain,<br />

aussi bien en alimentation domestique qu'extérieure.<br />

. Les plats à base de maïs<br />

Le maïs est peu consommé en alimentation extérieure. Il<br />

n'entre que dans la confection de deux plats: la pâte et le<br />

maïs en épis grillé ou cuit. Il ne doit sa présence qu'à quelques<br />

restauratrices sur tables mobiles (maïs grillé) et aux rares<br />

maquis bénino-togolais qui conservent la pâte (owo ou akoumè)<br />

dans leur menu pour le bonheur de leurs compatriotes. Une moyenne<br />

quotidienne d'environ 12 plats de pâte de maïs est servie par ces<br />

derniers maquis contre environ 30 plats de riz et 15 plats<br />

d'attiéké.<br />

. Les plats à base de mil<br />

Encore plus rare que le maïs, le mil qui est un aliment<br />

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