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marchés secondaires (1). A lui seul, le secteur artisanal four-<br />

nissait chaque jour 70 tonnes d'attiéké frais à Abidjan.<br />

Nous avons évalué à 7 kg/j/UPV, la quantité moyenne<br />

d'attiéké vendue par les maquis du midi et les UPV des espace­<br />

restaurants servant des plats à base d'attiéké.<br />

Mais comme nous le précisions, en alimentation domes-<br />

tique comme extérieure, l'attiéké rencontre une très forte con-<br />

currence de la part du riz pour plusieurs raisons: - irrégula­<br />

rités dans l'approvisionnement sur le marché, - difficultés de<br />

conservation, - rapport quantité/prix plus économique pour le<br />

riz.<br />

B/ L'approvisionnement en céréales et la question de la consom-<br />

mation du riz dans l'informel alimentaire<br />

Tel que défini en Côte-d'Ivoire, le secteur vivrier se<br />

compose de deux grands groupes de produits : les céréales (paddy,<br />

maïs, mil, sorgho et fonio) et les tubercules<br />

(igname, manioc, banane plantain, taro).<br />

féculents<br />

Suivant le modèle alimentaire ivoirien et par rapport à<br />

tous les autres céréales, le riz est le plat d'accompagnement le<br />

plus consommé en milieu urbain.<br />

Déjà en 1979, l'EBC relevait cette importance (cf.<br />

tableau nO 23) de la consommation du riz par sa présence dans<br />

plusieurs types de plats en alimentation extérieure à Abidjan.<br />

(1) A. Gnammon, Production et commercialisation de l'attiéké<br />

contribution à l'étude du ravitaillement d'Abidjan, IGT,<br />

Abidjan 1984, p. 37.<br />

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