CS_02759.pdf
CS_02759.pdf CS_02759.pdf
Tableau nO 24 Quantité de protéine animale par UPV Maquis 1Kiosques' _ 1 1 1 lMatin/midil Soir ______! l , _ Viande de boeuf! 6 '10 4 1 Poisson 1 13 5 1 Gibier 1 3 Unité : kg Restau. ! UPV ! fo()V Restau.! Restau. 1 bar ! Restau.! Espace table !ambu1ant 1 !spontané! restau. mobile 1 1 ! 1 1 1 , , 8,5 5 ! 7 2 5,5 , 1 5 11,5 1 12 9 1 2 1 Vo'ailles 2 12 5 7 7 BI Produits élaborés Le ravitaillement en produits agro-alimentaires est surtout le fait des structures de restauration gérées par les hommes, c'est-à-dire les kiosques spécialisés dans la préparation de plats européens rapides et consommables à la sauvette. Les produits faisant l'objet d'un ravitaillement régulier sont: le lait en. boîte, le beurre, l'huile, le sucre, les légumes en boîte, le Nescafé, les pâtes alimentaires. Il faut aussi signaler depuis quelques années la consommation de plus en plus généra- lisée de l'"arôme Maggi" et de l'huile de palme industrielle dans l'informel alimentaire. Nous n'avons rencontré aucun cas d'approvisionnement de ces produits auprès de grossistes. Les principaux partenaires des artisans de l'informel alimentaire sont ici les épiceries de quartiers. Dans la stratégie d'approvisionnement, quelques préfé rences s'observent pour le lait en boîte, le 'beurre et l'huile. 171
Ces préférences sont essentiellement liées aux avantages que peuvent tirer les micro-négociants en achetant les produtis les moins chers de la gamme. C'est ainsi que le lait concentré sucré BB (465 g) (produit hollandais) qui coûte 350 F.CFA au détail est plus servi par les restaurateurs sur table mobile que le lait "Nestlé" ou "carnation" consommés surtout en ménage. Il en est de même pour le beurre margarine, solor et l'huile Dinor offrent un meilleur avantage aux producteurs du point de vue du prix du produit. Nous le verrons, le choix de la qualité de riz répondra également à la même logique. Cette préférence pour certains types de produits ont fini par entraîner une standardisation en matière de ravitaillement. On observe très nettement un glissement de l'approvi sionnement vers les intrants de moindre qualité et de moindre prix qui seuls peuvent permettre de supporter une production alimentaire destinée généralement aux économiquement faibles. Si par exemple Novalim-Capral (1) ne souffre d'aucune concurrence auprès de l'informel alimentaire avec son "arôme Maggi" et son nescafé en boîte, elles perdent par contre le marché du lait concentré sucré. Blohorn (2) et Cosmivoire (3), du fait de la protection du marché local et de la désaffection croissante des consommateurs urbains pour les huiles de fabrication artisanale, restent les principaux fournisseurs en huile alimentaire. Il faut aussi relever le cas de l'industrie sucrière ivoirienne dont une (1) Appartenant au groupe Nestlé. (2) Appartenant au groupe Unilever. (3) Entreprise privée créée par des hommes d'affaires ivoiriens. 172
- Page 120 and 121: 1°) Sexe La nature même de l'acti
- Page 122 and 123: à s'adapter. Tchayanov le faisait
- Page 125 and 126: dont font l'objet les tenanciers. N
- Page 127 and 128: Il apparaît que tous les tenancier
- Page 129 and 130: - ménage à un seul homme actif (H
- Page 132 and 133: les actifs opérant dans l'artisana
- Page 134 and 135: précises, nous nous rendons compte
- Page 136 and 137: Chapitre IV STRATEGIES D'INVESTISSE
- Page 138 and 139: , . 1°) Le manque de formation L'e
- Page 140: ilité du couple suite à un mariag
- Page 144 and 145: L'investissement dans l'informel al
- Page 146 and 147: larges, il faudra souligner son inc
- Page 148: vent, celles financées par les ass
- Page 151 and 152: ment, un nivellement de financement
- Page 153 and 154: sortir que près de 65 % des UPV, t
- Page 155 and 156: tout ou partie d'une maison, les ki
- Page 157 and 158: analyse lité des multiples rains e
- Page 159: pensons comme C. Maldonado (1) qu'i
- Page 162 and 163: - . * Investissement économique et
- Page 164 and 165: de capitaux après ouverture de l'U
- Page 166 and 167: Chapitre V CIRCUITS ET PRATIQUES D'
- Page 168 and 169: urbain - et leurs clients parmi les
- Page 172 and 173: partie non négligeable de la produ
- Page 174 and 175: Une distinction reste à faire entr
- Page 176 and 177: passant de 208,6 F.CFA le kilo en 1
- Page 178 and 179: maux, la viande, le lait et le pois
- Page 180 and 181: - Il subventionne les rizeries quel
- Page 182 and 183: urale, par sa stratégie d'auto-con
- Page 184: mois de relations régulières avec
- Page 187 and 188: CONCLUSION PARTIELLE Au terme de ce
- Page 190 and 191: Section l - ESPACE ALIMENTAIRE ET R
- Page 192 and 193: plus souvent lieu à midi, où la p
- Page 194 and 195: Il et - la consommation distinguée
- Page 196 and 197: alimentaire offre les contre-argume
- Page 198: énéfice d'un crédit, soit en l'i
- Page 201 and 202: Si nous nous référons aux résult
- Page 203 and 204: de base des populations du nord-oue
- Page 205: L'importance de la viande de boeuf
- Page 208 and 209: Ces prix sont soumis aux lois d'un
- Page 210 and 211: type européen. Selon le rapport de
- Page 212 and 213: mesure pour un même prix ce qui co
- Page 214 and 215: Cocody, Riviera n'offrent pas leurs
- Page 216 and 217: Section l - APPRECIATION DU REVENU
- Page 218 and 219: c'est après l'obtention du chiffre
Ces préférences sont essentiellement liées aux avantages que<br />
peuvent tirer les micro-négociants en achetant les produtis les<br />
moins chers de la gamme. C'est ainsi que le lait concentré sucré<br />
BB (465 g) (produit hollandais) qui coûte 350 F.CFA au détail est<br />
plus servi par les restaurateurs sur table mobile que le lait<br />
"Nestlé" ou "carnation" consommés surtout en ménage. Il en est de<br />
même pour le beurre margarine, solor et l'huile Dinor offrent un<br />
meilleur avantage aux producteurs du point de vue du prix du<br />
produit. Nous le verrons, le choix de la qualité de riz répondra<br />
également à la même logique. Cette préférence pour certains types<br />
de produits ont fini par entraîner une standardisation en matière<br />
de ravitaillement.<br />
On observe très nettement un glissement de l'approvi<br />
sionnement vers les intrants de moindre qualité et de moindre<br />
prix qui seuls peuvent permettre de supporter une production<br />
alimentaire destinée généralement aux économiquement faibles. Si<br />
par exemple Novalim-Capral (1) ne souffre d'aucune concurrence<br />
auprès de l'informel alimentaire avec son "arôme Maggi" et son<br />
nescafé en boîte, elles perdent par contre le marché du lait<br />
concentré sucré. Blohorn (2) et Cosmivoire (3), du fait de la<br />
protection du marché local et de la désaffection croissante des<br />
consommateurs urbains pour les huiles de fabrication artisanale,<br />
restent les principaux fournisseurs en huile alimentaire. Il faut<br />
aussi relever le cas de l'industrie sucrière ivoirienne dont une<br />
(1) Appartenant au groupe Nestlé.<br />
(2) Appartenant au groupe Unilever.<br />
(3) Entreprise privée créée par des hommes d'affaires ivoiriens.<br />
172