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Une autre différence dans le niveau de capitalisation est observable entre maquis, kiosques et restaurant-bars. Les deux premières structures requièrent un investissement plus élevé, respectivement en moyenne 358.536 F.CFA et 396.153 F.CFA. Par rapport aux maquis et aux kiosques, le capital injecté dans l'ouverture d'un restaurant-bar est plus faible, avec une moyenne de 227.777 F.CFA. Si la différence entre les maquis et les kiosques peut être expliquée par un fort coefficient de dispersion des inves tissements au niveau des maquis, celle, entre les maquis, les kiosques et les restaurants renvoie à l'ancienneté de ces der niers et à la date d'achat de leur matériel. Les restaurants-bars étant d'installation plus ancienne, la faiblesse du niveau de financement dépend du coût de l'équipement de ces restaurants qui, rappelons-le, ont pour la plupart plus de 10 ans d'exis tence. Le fait que ces structures restent les survivants du système informel alimentaire originel (cf. p. 30) n'incitent guère leurs propriétaires à un renouvellement du capital tech nique. La valeur de l'équipement nécessaire sur le marché n'étant pas la même au moment de son acquisition que ces dernières années, on comprend alors que le facteur temps pourrait entrer en ligne de compte dans l'appréciation actuelle du capital investi dans les restaurants-bars. A titre d'exemple, retenons tout sim plement que le prix d'un réfrigérateur en 1975 est d'environ 35 % inférieur à sa valeur actuelle sur le marché. Si quelques différences significatives sont observables dans la valeur du capital initial des restaurants en établisse- 151
ment, un nivellement de financement s'observe au niveau des restaurants spontanés, des espaces-restaurants et des restaurants sur table mobile. Le plafond de financement jamais atteint est de 100.000 F.CFA. Chaque exploitant investit au démarrage de son activité environ 60.000 F.CFA. Aucun restaurateur ambulant n'a déclaré plus de 15.000 F.CFA comme capital de départ. Nous pensons même, contrairement à la plupart des déclarations des restaurateurs ambulants sur le capital investi, que la restauration ambulante, compte tenu de l'équipement qu'elle nécessite et des plats qu'elle propose, n'aurait même pas besoin de 10.000 F pour son fonctionnement. Les déclarations des intéressés étaient volontairement biaisées pour sauver un point d'honneur. Nous avons plusieurs fois remarqué que les enquêtés de cette catégorie particulièrement, éprouvaient une gêne , a se prononcer sur le montant de capital initial. Avec un minimum d'insistance, ils finissaient par faire une déclaration au-dessus de la barre de 10.000 F.CFA. Peut-être pensaient-ils qu'il n'était pas valorisant de démarrer un commerce avec moins de 10.000 F.CFA. Par ailleurs, on signalera une forte corrélation entre le mode de financement et le niveau capitalistique des unités de production. Les capitaux émanant d'associations, les investisse- ments parallèles de fonctionnaires et les droits de licenciement perçus constituent les principaux capitaux d'équipement de la plupart des unités de production ayant démarré avec une mise de fonds supérieure à 500.000 F.CFA. Les deux maquis dont le capital de départ excédait le million était financés par des coopérants 152
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activité environ 60.000 F.CFA.<br />
Aucun restaurateur ambulant n'a déclaré plus de 15.000<br />
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la plupart des déclarations des restaurateurs ambulants sur le<br />
capital investi, que la restauration ambulante, compte tenu de<br />
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n'aurait même pas besoin de 10.000 F pour son fonctionnement. Les<br />
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Par ailleurs, on signalera une forte corrélation entre<br />
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perçus constituent les principaux capitaux d'équipement de la<br />
plupart des unités de production ayant démarré avec une mise de<br />
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