le Sahel - Nigerdiaspora
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SOCIETE<br />
Forum sur la transhumance transfrontalière à Gogourou (République du Bénin)<br />
Lever <strong>le</strong>s entraves sur la libre circulation des é<strong>le</strong>veurs transhumant d’un pays à un autre<br />
Un forum de la transhumance transfrontalière s’est tenu, du 14<br />
au 16 avril derniers, à Gogounou en République du Bénin. C’est<br />
<strong>le</strong> ministre de l’Agriculture et de l’E<strong>le</strong>vage, M. Malick Sadelher,<br />
qui a représenté notre pays à ce forum où on notait éga<strong>le</strong>ment<br />
la participation des décideurs du secteur de l’é<strong>le</strong>vage de plusieurs<br />
autres pays de la sous région, sans compter cel<strong>le</strong> des<br />
représentants d’institutions sous régiona<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong> CILSS,<br />
l’ALG, l’UEMOA, des ONG internationa<strong>le</strong>s, ainsi que des organisations<br />
laitières des é<strong>le</strong>veurs.<br />
Le forum de Gogounou, faut-il <strong>le</strong><br />
rappe<strong>le</strong>r, fait suite à une série<br />
de trois ateliers tenus auparavant<br />
respectivement à Tillaberi, à<br />
Maradi en 2001 et en 2008 à<br />
Gogounou au Bénin par <strong>le</strong> réseau<br />
Billital Maroobe dans <strong>le</strong> but de<br />
faciliter <strong>le</strong> dialogue et la concertation<br />
inter-acteurs. Mais compte tenu de la<br />
faib<strong>le</strong> mise en œuvre des conclusions<br />
de ces ateliers, <strong>le</strong> réseau<br />
organisateur du forum a décidé<br />
d’élargir <strong>le</strong> champ de la concertation<br />
à un groupe plus vaste des acteurs<br />
clés qui sont <strong>le</strong>s autorités publiques<br />
et <strong>le</strong>s institutions sous régiona<strong>le</strong>s. La<br />
détermination des pays de la sous<br />
région à améliorer <strong>le</strong>s conditions de<br />
la transhumance transfrontalière <strong>le</strong>s<br />
a conduits à la doter, chacun d’un<br />
dispositif législatif et rég<strong>le</strong>mentaire<br />
approprié. Toutefois, certaines pratiques<br />
de contrô<strong>le</strong> et ou de gestion<br />
de la transhumance transfrontalière<br />
ne sont pas toujours conformes aux<br />
Jeudi 29 avril 2010<br />
règ<strong>le</strong>ments en vigueur dans <strong>le</strong>s pays<br />
et au niveau de la CEDEAO. En effet,<br />
la décision A/DEC. 5/10/98 de la<br />
CEDEAO n’est pas appliquée de<br />
façon systématique dans <strong>le</strong>s pays<br />
membres de cette institution. Ainsi, la<br />
libre circulation des personnes et des<br />
biens, l’accès aux marchés porteurs<br />
dans <strong>le</strong>s différents pays restent<br />
entravés, si une volonté politique de<br />
concertation et de mise en œuvre ne<br />
se dégage pas au niveau de la<br />
région. La synthèse des résultats<br />
des concertations antérieures a<br />
permis aux communautés pastora<strong>le</strong>s<br />
et aux autres acteurs de formu<strong>le</strong>r des<br />
propositions et des recommandations<br />
perçues comme prioritaires<br />
partant du constat que <strong>le</strong>s couloirs de<br />
passage et <strong>le</strong>s postes d’entrée ne<br />
sont pas sécurisés. Il est attendu une<br />
action de matérialisation des parcours<br />
et de facilitation des rapports<br />
entre communautés autochtones et<br />
transhumantes. Sur un autre plan, la<br />
mise en œuvre de la politique de<br />
décentralisation dans <strong>le</strong>s pays<br />
impose une implication plus étroite<br />
des communes dans la prise en<br />
charge de la transhumance transfrontalière.<br />
Dans ce cadre, la concertation<br />
devrait être renforcée avec des<br />
acteurs de la société civi<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s conseils<br />
municipaux pour une meil<strong>le</strong>ure<br />
gestion de la transhumance. Les<br />
comités de transhumance devraient<br />
être soutenus dans <strong>le</strong>ur fonctionnement<br />
afin qu’ils jouent au mieux<br />
<strong>le</strong>urs rô<strong>le</strong>s. L’objectif du forum auquel<br />
a pris part <strong>le</strong> ministre de l’Agriculture<br />
et de l’E<strong>le</strong>vage au Bénin est de parvenir<br />
à un allégement des conditions<br />
actuel<strong>le</strong>s de transhumance pour la<br />
présente campagne pastora<strong>le</strong> à<br />
court terme, et une négociation plus<br />
large et durab<strong>le</strong> des conditions, dans<br />
un cadre global à moyen et long<br />
terme à travers des textes et des pratiques<br />
moins contraignants, prenant<br />
en compte <strong>le</strong>s besoins de chacune<br />
des parties.<br />
Le forum a donné l’opportunité à<br />
l’ensemb<strong>le</strong> des acteurs de se concerter<br />
pour une meil<strong>le</strong>ure compréhension<br />
de la problématique et<br />
des enjeux liés à la transhumance<br />
transfrontalière. Il a abouti à une<br />
feuil<strong>le</strong> de route assortie d’un plan<br />
d’action que <strong>le</strong>s participants ont convenu<br />
de l’impérieuse nécessité de sa<br />
mise en œuvre. Les actions intitulées<br />
« Résolutions de Gogounou » sont<br />
Situation alimentaire des enfants dans notre pays<br />
Des actions communes pour prévenir la malnutrition chez <strong>le</strong>s moins de 2 ans<br />
L’insécurité alimentaire qui touche certaines populations de notre<br />
pays est depuis quelques temps au cœur des grandes préoccupations.<br />
En effet, depuis l’appel lancé par <strong>le</strong> gouvernement <strong>le</strong> 10 mars<br />
dernier, autorités, institutions internationa<strong>le</strong>s, ONG et associations<br />
se mobilisent pour faire face à la situation. Comment peut-il en être<br />
autrement quand on sait que, plus de la moitié de la population se<br />
trouve en situation de vulnérabilité alimentaire avec 3,4 millions de<br />
personnes qui ont véritab<strong>le</strong>ment besoin d’une assistance alimentaire<br />
d’urgence. L’inquiétude resurgit du côté des enfants éga<strong>le</strong>ment<br />
touchés par la crise alimentaire et, <strong>le</strong>s taux de malnutrition<br />
aigue globa<strong>le</strong> et sévère atteignent, selon l’enquête sur la nutrition<br />
et la survie de l’enfant de juin 2009 respectivement 12.3% et 2.1%.<br />
Pour mener <strong>le</strong> combat sur cet autre front, <strong>le</strong> gouvernement, l’Unicef,<br />
<strong>le</strong> PAM et <strong>le</strong>s ONG, décident de conjuguer <strong>le</strong>urs efforts pour prévenir<br />
la malnutrition chez <strong>le</strong>s enfants de moins de deux ans.<br />
C’est justement dans ce cadre<br />
que, quelques 800 enfants de 6<br />
à 23 mois de la commune de<br />
Koléram, (Mirriah dans la région de<br />
Zinder) ont reçu hier, une première<br />
ration mensuel<strong>le</strong> d’aliments complémentaires.<br />
Selon un communiqué<br />
rendu public par l’Unicef à cet effet,<br />
cette distribution d’aliments complémentaires,<br />
réalisée par l’Organisation<br />
nigérienne non gouvernementa<strong>le</strong><br />
KARKARA, tient lieu de ‘’lancement<br />
officiel de l’activité d’alimentation complémentaire<br />
généralisée (blanket feeding)<br />
qui touchera au total 500.000<br />
enfants de moins de deux ans dans<br />
toutes <strong>le</strong>s régions du Niger, à l’exception<br />
de Niamey’’. Chaque enfant de 6 à<br />
23 mois recevra une ration mensuel<strong>le</strong><br />
en quatre passages de mai à août. La<br />
ration mensuel<strong>le</strong> d’un enfant comprend<br />
8.3 kilo de mélange fortifié et sucré de<br />
farine de maïs/soja (CSB+), et 0,75 kg<br />
d’hui<strong>le</strong> enrichie à la vitamine A. Au<br />
total, 17.700 tonnes de vivres fournies<br />
par <strong>le</strong> Programme alimentaire mondial<br />
seront utilisées pour l’ensemb<strong>le</strong> des<br />
500.000 enfants à nourrir pendant quatre<br />
moi. Le lancement de cette<br />
activité qui durera pendant toute la<br />
période de soudure a été présidé par <strong>le</strong><br />
ministre de la Santé Publique, Pr<br />
Nouhou Hassan, en présence du<br />
représentant du Programme<br />
Alimentaire Mondial (PAM), de celui du<br />
Fonds des Nations Unies pour<br />
l’Enfance (Unicef) et des autorités<br />
administratives et coutumières de la<br />
région de Zinder. Lors du lancement de<br />
cette activité, <strong>le</strong> ministre de la Santé<br />
Publique a indiqué que, « <strong>le</strong>s zones où<br />
sont ciblées <strong>le</strong>s 500.000 enfants sont<br />
cel<strong>le</strong>s qui ont présenté d’une part, un<br />
taux de malnutrition aiguë global au<br />
delà de 15%, soit <strong>le</strong> seuil critique fixé<br />
par l’OMS, lors de l’enquête sur la<br />
nutrition et la survie de l’enfant de juin<br />
2009 et d’autre part ont été retenues<br />
par la dernière enquête nationa<strong>le</strong> rapide<br />
comme étant en insécurité alimentaire<br />
sévère et modérée ». En prenant<br />
à son tour la paro<strong>le</strong>, M. Guido Corna<strong>le</strong>,<br />
représentant de l’Unicef au Niger a<br />
expliqué que, «<strong>le</strong>s enfants sont <strong>le</strong>s premières<br />
victimes des chocs climatiques,<br />
c'est la situation à laquel<strong>le</strong> nous assistons<br />
aujourd'hui : ils sont de plus en<br />
plus nombreux à recevoir des soins<br />
dans <strong>le</strong>s centres de récupération nutritionnel<strong>le</strong><br />
». Afin de prévenir une dégradation<br />
de <strong>le</strong>ur état de santé, l’Unicef<br />
forme <strong>le</strong>s agents recenseurs, appuie la<br />
mobilisation et la sensibilisation des<br />
communautés et dépiste la malnutrition<br />
chez <strong>le</strong>s enfants a ajouté M. Guido<br />
Corna<strong>le</strong> qui précise éga<strong>le</strong>ment que ces<br />
actions de prévention sont essentiel<strong>le</strong>s<br />
si l’on veut atténuer l’impact de cette<br />
situation sur <strong>le</strong>s plus petits et assurer<br />
ainsi <strong>le</strong> succès de l’opération de<br />
Blanket Feeding. Compte tenu du fait<br />
que la ration n’est pas encore prête à<br />
l’emploi, <strong>le</strong> représentant du PAM, M.<br />
Richard Verbeeck, a lui, insisté sur<br />
l’importance d’expliquer aux populations<br />
<strong>le</strong>s proportions de CSB+, d’hui<strong>le</strong>,<br />
et d’eau à utiliser, et la manière de<br />
mélanger ces ingrédients pour une<br />
consommation journalière. Il pense<br />
aussi que <strong>le</strong>s populations doivent être<br />
formées sur la préparation, l’utilisation<br />
et la conservation de la bouillie.<br />
Selon <strong>le</strong> communiqué de l’Unicef, l’alimentation<br />
complémentaire généralisée<br />
vise à réduire <strong>le</strong> pic de malnutrition et à<br />
prévenir à court terme la détérioration<br />
de l’état nutritionnel des enfants de<br />
moins de deux ans, <strong>le</strong>s plus exposés à<br />
la malnutrition et à ses effets néfastes<br />
sur <strong>le</strong>ur développement. «L’alimentation<br />
complémentaire généralisée est inscrite au<br />
plan de soutien du gouvernement et est<br />
réalisée à travers <strong>le</strong>s efforts concertés<br />
de l’Unicef, du PAM et des ONG. El<strong>le</strong><br />
figure éga<strong>le</strong>ment parmi <strong>le</strong>s activités du<br />
plan d’action humanitaire d’urgence<br />
mis en place par <strong>le</strong>s Nations Unies et<br />
<strong>le</strong>urs partenaires à la suite de l’appel<br />
lancé par <strong>le</strong> gouvernement <strong>le</strong> 10 mars<br />
dernier», indique <strong>le</strong> communiqué.<br />
I. Fatouma<br />
<strong>le</strong>s suivantes : mettre en application<br />
effective la décision A/DEC.5/10/98 à<br />
la rég<strong>le</strong>mentation de la transhumance<br />
entre <strong>le</strong>s états membres de la<br />
CEDEAO ; élargir à l’ensemb<strong>le</strong> des<br />
pays concernés (Bénin Burkina<br />
Faso , Mali, Niger, Nigeria et Togo) <strong>le</strong><br />
cadre de concertation existant et <strong>le</strong><br />
rendre fonctionnel ; renforcer et<br />
encourager <strong>le</strong>s rencontres de proximité<br />
dans <strong>le</strong> cadre de la gestion de<br />
la transhumance, Concevoir une<br />
charte sous-régiona<strong>le</strong> de gestion des<br />
parcours prenant en compte <strong>le</strong>s<br />
postes d’entrées, <strong>le</strong>s couloirs de passage,<br />
<strong>le</strong>s zones de pâturage, <strong>le</strong>s<br />
postes vétérinaires, <strong>le</strong>s points d’eau<br />
pastoraux, etc, conduire dans <strong>le</strong>s<br />
pays de l’espace CEDEAO un exercice<br />
de capitalisation d’actualisation,<br />
de traduction et de vulgarisation des<br />
textes relatifs à la transhumance afin<br />
de <strong>le</strong>s mettre à la portée des acteurs<br />
<strong>le</strong>s plus directement concernés,<br />
instituer avec l’appui des partenaires<br />
techniques et financiers des caravanes<br />
de sensibilisation et de population<br />
des textes sur la transhumance<br />
transfrontalière. Insérer des lignes<br />
dans <strong>le</strong>s budgets nationaux pour<br />
assurer <strong>le</strong> financement pérenne du<br />
cadre de concertation, assurer<br />
l’organisation de ce type de concertation<br />
à l’échel<strong>le</strong> sous-régional en<br />
s’appuyant sur <strong>le</strong>s institutions<br />
5<br />
d’intégration, adopter un schéma<br />
d’opérationnalisation d’une transhumance<br />
transfrontalière et du transit<br />
de bétail qui respecte l’environnement<br />
et ses ressources tout en<br />
apportant une plus value dans <strong>le</strong><br />
respect des principes d’un partenariat<br />
« gagnant gagnant ». Le forum<br />
s’est félicité de l’engagement de<br />
l’UEMOA à prendre en charge<br />
l’organisation de la prochaine rencontre<br />
compte tenu de la configuration<br />
particulière de l’année<br />
2009/2010 marquée par un déficit<br />
fourrager très important dans<br />
plusieurs zones pastora<strong>le</strong>s et des<br />
risques inhérents à cette crise. Les<br />
participants recommandent de tenir<br />
la prochaine rencontre en octobre<br />
2010, afin de permettre aux acteurs<br />
d’évaluer l’efficacité des mesures<br />
adoptées pour faire face à une tel<strong>le</strong><br />
crise et d’évaluer la mise des décisions<br />
de Gogounou. Le ministre<br />
Malick Sadelher était accompagné à<br />
ce forum sur la transhumance transfrontière<br />
du directeur général de la<br />
production et des industries<br />
anima<strong>le</strong>s, Dr Salifou BoulKassim et<br />
du Dr Haido Abdoul Malick, directeur<br />
du développement pastoral.<br />
Amadou Alain Davies<br />
AP/MA/E<br />
Evolution des prix à la consommation<br />
à Niamey en mars 2010<br />
Stabilité des prix par rapport<br />
au mois précédent<br />
Selon l’Institut National de la Statistique, dans son dernier bul<strong>le</strong>tin<br />
publié sur l’évolution des prix, <strong>le</strong> niveau général des prix à la<br />
consommation, mesuré par l’indice Harmonisé des Prix à la<br />
Consommation (IHPC) est resté quasiment stab<strong>le</strong> en mars 2010 par<br />
rapport à février 2010.<br />
Selon <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin de l’INS, en glissement annuel (mars 2010 par<br />
rapport à mars 2009), <strong>le</strong> taux d’inflation est en recul à -1,9% en<br />
mars contre -2,8% en février. Concernant <strong>le</strong>s prix des céréa<strong>le</strong>s non<br />
transformées, ils ressortent en baisse de 10,1% en mars 2010, par rapport<br />
au même mois de l’année précédente. Selon toujours <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin de<br />
l’Institut National de la Statistique, <strong>le</strong> taux d’inflation en moyenne annuel<strong>le</strong><br />
s’établit à +1,2% en mars 2010, en dessous de la norme communautaire<br />
fixée à 3% maximum par la Commission de l’UEMOA dans <strong>le</strong> cadre du<br />
suivi des critères de convergence. La même source indique que la stabilité<br />
du niveau général des prix en mars 2010 par rapport à février 2010 a<br />
été la résultante de la hausse des prix observée au niveau des produits<br />
composant <strong>le</strong>s fonctions « Artic<strong>le</strong>s d’habil<strong>le</strong>ment et chaussures (+ 0,5%),<br />
« logement, eau, é<strong>le</strong>ctricité, gaz et autres combustib<strong>le</strong>s » (+ 0,3%) et «<br />
meub<strong>le</strong>s, artic<strong>le</strong>s de ménage et entretien courant du foyer » (+ 0,1%) et de<br />
la baisse des prix qu’ont connue <strong>le</strong>s produits composant <strong>le</strong>s fonctions «<br />
Boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants » (- 0,7%) et « santé » (-0,7%).<br />
Alors que la stabilité des prix des produits de la fonction « Produits alimentaires<br />
et boissons non alcoolisées » cache des disparités selon <strong>le</strong>s<br />
produits, <strong>le</strong>s céréa<strong>le</strong>s non transformées et <strong>le</strong>s viandes ont vu <strong>le</strong>urs prix<br />
augmenter respectivement de 0,3% et 2,4% précise l’INS. Tandis que <strong>le</strong>s<br />
prix des poissons, des condiments, des légumes frais et des fruits ont<br />
enregistré des baisses respectives de 2,7%, 1,4%, 4,8% et 5,2%. Pour ce<br />
qui est de la hausse mensuel<strong>le</strong> globa<strong>le</strong> de 0,3% des prix des céréa<strong>le</strong>s non<br />
transformées en mars 2010, el<strong>le</strong> résulte selon <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin essentiel<strong>le</strong>ment<br />
de l’augmentation du prix du sac de 100 kg de mil de 1,1%. « Le sac de<br />
100 kg de mil est ainsi ressorti à 20 419 Fcfa en mars 2010 contre 20 203<br />
Fcfa en février 2010 ». En revanche, <strong>le</strong>s prix des sacs de 50kg de riz et de<br />
100 kg de maïs et de sorgho se sont repliés respectivement de 0,2%,<br />
1,4% et 4,6% pour ressortir à 20 569 Fcfa, 17 656 Fcfa et 17 691 Fcfa en<br />
moyenne en mars 2010 contre 20 603 Fcfa, 19 903 Fcfa et 18 550 Fcfa<br />
en février 2010. Enfin, « <strong>le</strong>s prix des carburants inchangés depuis février<br />
2009, restent toujours stab<strong>le</strong>s à la pompe en mars 2010, à 476Fcfa <strong>le</strong> litre<br />
d’essence super 91 sans plomb, à 552 Fcfa <strong>le</strong> prix d’essence mélange et<br />
à 465 Fcfa celui du gaz-oil.<br />
Rachida Rabo,<br />
(stagiaire)