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Le
mag
ados
des
Dossier
Ton été vs l’été
de tes rêves !
Portrait
Ça part en flèche
pour
Sänh
1
N •125
Fév./mars 2011
Écolo-vie
L’homme
aux tricots rayés
Coup de gueule
Animaux maltraités,
y en a assez !

SOMMAIRE
6 Cinéma et agenda
13 Dossier Ton été vs l’été de tes rêves
18 Jeux vidéo
21 Portrait Ça part en flèche pour Sänh
24 Santé Schtroumpfez capotés
26 News Livres, musique et Internet
30 Sport Viva Capoeira
32 Rencontre Yellow Press Toy
35 Vie pratique Voyagez moins cher !
36 Insolite
38 Écolo-vie L’homme aux tricots rayés
42 Actu des bahuts Des lycéens font le buzz
46 Vie citoyenne
Une école pas comme les autres
48 Coup de gueule
Animaux maltraités, y en a assez !
50 Ma mode
56 People
58 Jeux et bande dessinée
3
21
50
24

ÉDITO
À vos souhaits !
Trop tard, paraît-il, pour vous présenter des vœux en bonne et due forme ? Je
voudrais bien connaître l'imbécile heureux qui a pondu l'idée que, passé le 31
janvier, nos vœux ne seraient plus exaucés. Alors comme ça, on vous souhaite
une bonne année en janvier, youpi tout vous réussit, mais si c'est le 1er
février, c'est ballot, mais vous êtes cuit…? Non, il n'est jamais trop tard pour
bien faire : je vous souhaite tous les bonheurs du monde !
En attendant, le Tazar nouveau est arrivé et si vous êtes perspicace, vous
avez remarqué qu'il a quelque peu changé. Dorénavant, il paraîtra tous les
deux mois, avec plus de pages pour vous parler de ce qui vous intéresse,
et en format poche pour le côté pratique.
Plus petit mais plus grand, fallait y penser !
N •125
Février/mars 2011
letazar.nc@gmail.com
Tazar - BP L1 - 98849 Nouméa Cedex • Tél. 25 81 23 - Édité à 25 000 exemplaires par la province Sud
Directeur de la publication : Frédéric Garcia • Directeur de la rédaction : Jérôme Pourtau
Conception : Rezo • Publicité : Rezo, tél. 28 63 01, courriel : rezomedias@gmail.com
Impression : Artypo - Distribution : Totem - ISSN : 1298-9095 • Dépôt légal : CP 1885/98-L1 du 17/09/98
4
Le
mag
ados
des

CINEM
Sanctum en 3D
Film d’aventures (1 h 49) d’Alister Grierson avec Ioan Gruffudd,
Richard Roxburgh, Rhys Wakefield, Alice Parkinson…
Plongeur expert, Frank McGuire se lance dans l’exploration à haut
risque des grottes immergées d’Esa’ala, dans le Pacifique Sud,
en compagnie de son fils de 17 ans et du milliardaire qui finance
l’expédition. L’équipe s’engage dans le plus vaste, le plus mystérieux et le plus inaccessible des
réseaux de grottes du monde. Lorsqu’une tempête tropicale s’abat sur la zone, ils sont obligés
de s’enfoncer dans le labyrinthe sous-marin pour lui échapper…
> Retournez donc voir Avatar, ça vaudra mieux !
127 heures
Film d’aventures (1 h 34) de Danny Boyle avec James Franco,
Amber Tamblyn, Kate Mara…
Parti pour une randonnée en solitaire dans les gorges de l’Utah,
Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve bloqué
au fond d’un canyon isolé lorsqu’un rocher se détache, lui
emprisonnant le bras. Pris au piège, menacé de déshydratation et
d’hypothermie, il est en proie à des hallucinations avec pour seule
compagnie le souvenir des siens…
> Tiré d’une histoire vraie, une BO signée Dido, par le réalisateur de
Slumdog Millionaire : trois bonnes raisons d’y aller…
Africa United
Comédie (1 h 27) de Debs Gardner-paterson avec Eriya Ndayambaje,
Roger Nsengiyumva, Sanyu Joanita Kintu…
Trois enfants rwandais rêvent d’assister à la cérémonie d’ouverture
de la Coupe du Monde de Football 2010 à Johannesburg. Mais
les problèmes commencent quand ils montent dans le mauvais
bus et se retrouvent au Congo. Sans papiers, sans argent, ils sont
amenés dans un camp d’enfants réfugiés. Mais avec une incroyable
ingéniosité, un peu de culot et une affiche de la Coupe du Monde
comme carte, nos héros repartent à la poursuite de leur rêve, en
embarquant avec eux une « dream team » d’enfants réfugiés.
> Naïf, touchant, souvent drôle, parfois un peu gauche.
Le Marquis
Comédie (1 h 28) de Dominique Farrugia
avec Franck Dubosc, Richard Berry, Jean-Hugues Anglade…
Thomas Gardesse, VRP en système d’alarme, est arrêté pour un
fait mineur et envoyé en prison pour six mois. Afin de gagner le
respect des détenus, il se fait passer pour Le Marquis, un génie
du casse dont personne ne connaît le visage. Quinze jours avant
sa sortie, un braqueur du nom de Quentin Tasseau le fait évader
pour l’emmener à Manille afin qu’il participe à un casse dont le
commanditaire a besoin des talents du Marquis… > Pourquoi pas ?
6
Largo
Winch II
Film d’action (1 h 59) de Jérôme Salle
avec Tomer Sisley, Sharon Stone, Ulrich
Tukur, Laurent Terzieff…
Propulsé à la tête du groupe W
après le décès de son père adoptif,
Largo Winch décide, à la surprise
générale, de le mettre en vente afin
de créer une ambitieuse fondation
humanitaire. Mais le jour de la
signature, il se retrouve accusé de
crimes contre l’humanité par un
mystérieux témoin. Pour prouver son
innocence, Largo devra retourner sur
les traces de sa vie passée, au cœur
de la jungle birmane.
> Humour et émotion alternant avec
aisance et brio, course-poursuite
vertigineuse et scènes de combat
à couper le souffle font de ce film
d’aventures un divertissement total.
10 places de cinéma
à gagner !
Réponds aux 3 questions suivantes :
• Quelle est la boisson chocolatée préférée de patrick chirac ?
• comment s’appelle le lion de narnia ?
• Quel est le nom de famille des vampires dans twilight ?
Envoie tes réponses par mail :
letazar.nc@gmail.com
Les 10 premières bonnes réponses reçues
se verront offrir 1 place de cinéma.

CINEM
Numéro Quatre
Film de science-fiction (1 h 34) de D.J. Caruso
avec Alex Pettyfer, Dianna Agron, Timothy Olyphant…
Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent
extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout
pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant
jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri,
qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui
n’a aucun passé. Dans la petite ville de l’Ohio où il s’est installé, il va
vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie…
> Adapté d’un roman qui a eu un certain succès aux Étas-Unis… à voir.
L’Agence
Film de science-fiction (1 h 47) de George Nolfi
avec Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly…
Sommes-nous maîtres de notre destin ? Ou sommes-nous manipulés
par des forces invisibles ? David Norris entrevoit l’avenir que le sort lui
réserve et se rend compte qu’il aspire à une autre vie que celle qui lui
a été tracée. Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme dont il
est tombé follement amoureux à travers les rues de New York et ses
réseaux souterrains...
> Sans grande conviction.
Hell Driver en 3D
Film d’action (1 h 44) de Patrick Lussier
avec Nicolas Cage, Billy Burke, Amber Heard…
Milton est prêt à tout pour rattraper les fanatiques qui ont
assassiné sa fille et kidnappé le bébé de celle-ci pour le sacrifier à
la prochaine pleine lune. Avec la séduisante Piper, il se lance à la
poursuite de Jonah King et ses adeptes, du Colorado à la Louisiane.
Pourtant, le chasseur pourrait bien devenir le gibier… Un homme
mystérieux aux pouvoirs surnaturels, le Comptable, est lui-même à
la recherche de Milton. Alors que la route devient le théâtre d’une
véritable vendetta, une course-poursuite en cache une autre. Milton pourra-t-il rattraper King
avant que le Comptable ne lui mette la main dessus ? Carburant à la rage et au bolide, Milton
va poursuivre sa mission. Il n’a que trois jours… > Une affiche qui parle d’elle-même.
Big Mommas
Comédie (1 h 47) de John Whitesell
avec Martin Lawrence, Brandon T. Jackson…
Pour fuir la Mafia russe lancée à leurs trousses, un agent du FBI et
son fils de 17 ans vont se déguiser en femmes et se fondre dans la
population étudiante d’un collège réservé aux filles.
> Jamais deux sans trois.
8
Rango
Film d’animation (1 h 55) de Gore Verbinski avec
Johnny Depp, Isla Fisher, James Ward Byrkit…
Alors qu’il mène sa vie sans histoire d’animal
de compagnie, Rango, caméléon peu
aventurier, est en pleine crise d’identité : à
quoi bon avoir des ambitions quand tout
ce qu’on vous demande, c’est de vous
fondre dans la masse ? Un jour, Rango
échoue par hasard dans la petite ville de
Poussière, dans l’Ouest sauvage, où de
sournoises créatures venues du désert font
régner la terreur. Contre toute attente,
notre caméléon, qui ne brille pas par son
courage, comprend qu’il peut enfin se
rendre utile. Dernier espoir des habitants
de Poussière, Rango s’improvise shérif
et n’a d’autre choix que d’assumer ses
nouvelles fonctions…
> Aucun avis n’a encore filtré sur ce film,
mais rien qu’à voir sa tête de ET médusé, on
est au moins sûr de se marrer !

vendredi agenda
Mercredis passion
2 mars
Mercredi « Bollywood »
Au programme, de la danse évidemment , et même un
spectacle de nuit indien ! Mais aussi un défilé de tenues
traditionnelles, des initiations au yoga, des démos
de tatouages traditionnels sur les mains, des stands
d’artisanat,
des bijoux…
sans oublier la
dégustation des
succulents plats
traditionnels.
Bref, un mercredi
épicé et haut en
couleur !
De 17 h à 19 h 30
Farés de l’Anse
Vata
Tél. : 28 75 80
les jeudis du centre-ville
14 avril
Jeudi jeun’s attitude
Ambiance jeune et décontractée (c’est le moins qu’on puisse
faire !), de la musique plein les oreilles (forcément…), des
démonstrations de hip-hop (et que ça saute !), du gros son (du
rock évidemment),
des bons mots (du
slam sinon rien), de
la mode (jamais sans
mon look)…
Et pour être
le plus complet :
des informations, de
la prévention, de la
formation, des activités
culturelles, sportives,
artistiques... En clair,
c’est pour nous, rien que
pour nous.
Place des Cocotiers Tél. : 28 02 07
10
Retrouve toute l’actualité événementielle sur : www.sortir.nc
lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi
6 avril
Mercredi
« Baguette & Cabaret »
Spécialités culinaires bien françaises,
dans une ambiance guinguette et
cabaret, french cancan en prime, voilà
un mercredi qui promet.
De 17 h à 19 h – Farés de l’Anse Vata
Tél. : 28 75 80
dimanche lundi mardi
les jeudis du centre-ville
7 avril
Jeudi forme et santé
Bien-être, esthétique, sophrologie, yoga,
relooking, nutrition, diététique, formation
secourisme, prévention alcool, diabète, Sida...
Place des Cocotiers Tél. : 28 02 07
Samedi 5 mars
Oazik’s &
Kultur’Box
1 re édition de l’année 2011 !
Naya Roots, Kass’pa et Assanya
ouvrent la saison en musique !
Naya Roots
Oazik’s, en partenariat avec le Café-Musiques Le
Mouv’, vous propose un après-midi au son de
la musique calédonienne : Naya Roots (reggae),
Kass’pa (reggae ska, prix de la meilleure vente
d’albums aux Flèches de la musique 2010) et
Assanya (kaneka fusion) participent à cette
première édition de l’année. Kultur’Box est
organisé en même temps, avec de nombreux
stands d’échanges, de vente ou de rachat
d’objets culturels, d’ouvrages ou de collections.
De 14 h à 17 h, dans les espaces en plein air du
Centre culturel Tjibaou. Tarif : 500 F.
Gratuit pour les moins de 18 ans…

AccèS gRAtuIt Aux SIteS
• Possibilités d’animations payantes
sur place : 200 F/Enfant, 500F/Adulte
(Randonnées et/ou visites guidées,
Canoë, VTT…)
INSCRIPTIONS AUx ANIMATIONS PAyANTES
AUPRÈS D’AVENTURE PULSION
Tél. 26 27 48 - aventure@canl.nc
Programme détaillé
des Journées Découvertes
disponible sur
www.province-sud.nc
Forêts, lacs
marais, mangroves…
pRéSeRvonS
leS ZoneS HumIDeS !
Dans le cadre de l’Année Internationale des Forêts et de la convention
Ramsar, qui protège depuis 40 ans au niveau mondial les Zones Humides,
la province Sud vous invite à découvrir ses sanctuaires de biodiversité
qu’il est indispensable de protéger.
pRogRAmme jouRnéeS DécouveRteS 2011
• Samedi 5 et dimanche 6 mars
LA PLAINE DES LACS
• Dimanche 8 mai
LA RIVIÈRE BLANCHE
• Dimanche 10 juillet
LA RIVIÈRE DE LA DUMBÉA
• Dimanche 25 septembre
LA MANGROVE DE RIVIÈRE SALÉE
• Samedi 26 et dimanche 27 novembre
LA PLAINE DES LACS
DOSSIER
Par Sophie Kessler
Ton été vs
l’été de tes
Entre la réalité et la fiction,
il y a un monde. Un peu
comme entre l’été que
tu as passé et celui
dont tu aurais rêvé.…
Petits fantasmes de
vacances idéales
entre amis, à travers
des interviews flash
réalisées les doigts de
pied dans le sable !
rêves !
Le soleil, les cocotiers, la mer bleu turquoise, le sable,
les rivières, la forêt, les cascades, les îlots… Tout ça, tu
connais par cœur, c’est ton île ! Hé oui, tu as beaucoup
de chance par rapport aux jeunes Européens qui passent
parfois leur été chez eux, dans des villes qui n’ont rien
d’exotique, à rêver de tout ce que, toi, tu as sans même t’en
rendre compte. Et pourtant, comme on n’est jamais satisfait
de ce qu’on a, tu finis par te demander ce qui pourrait être
mieux que des journées de fête sur des îlots, des coups de
pêche, des super baignades à la plage avec tes potes et des
soirées barbecue entre amis. Finalement, la réponse est assez
simple, on rêve tous d’aller voir ailleurs si c’est mieux… ou
moins bien. Une envie hyper saine qui permet de comparer les
modes de vie et de connaître de nouveaux pays et de nouvelles
cultures. Pour revenir plus riche ? Ça oui !
Laurent, 15 ans
Collège de Rivière-Salée,
rentre au lycée du Grand Nouméa
Mon été :
« J’ai aidé un peu tout le monde à débrousser, à
nettoyer et à faire des tas d’autres choses pour
gagner un peu d’argent. L’objectif, c’était de me
remplir le portefeuille pour les quinze jours que j’ai
passés à Sydney et sur la Gold Coast. Shopping +
fêtes = money ! Parcours accompli… »
L’été de mes rêves :
« Louer un A380 et emmener tous mes amis à
Cancun ou à Dubaï faire un genre de Spring
Break de folie. Être royal, payer pour tout le
monde et qu’on s’éclate tous comme des
fous ! Tout ça, sans les parents, bien sûr… »
13

Corentin, 14 ans
Collège d’Auteuil, rentre en 3e Mon été :
« Franchement, c’est long quand tu ne quittes pas le territoire. J’ai pas
envie de rentrer au collège, mais parfois je m’ennuie. Alors, je fais comme
tout le monde, plage, ciné, centre-ville. Mais ça tourne un peu en rond.
J’essaie de passer mon code pour le permis scooter, ça m’occupe… »
L’été de mes rêves :
« À Las Vegas, plein d’argent à dépenser, dans la suite royale du Caesars
Palace, avec ma Ferrari qui m’attend en bas. Et puis jouer au poker. C’est
dingue cette ville de ouf en plein milieu du désert. Impressionnant,
quand même ! »
Collège Mariotti, rentre en 3 e
Mon été :
« Rivières, cascades, plages, fêtes au Vanuatu… Je me suis
éclaté ! Ensuite, à Nouméa, avec les potes, n’importe où. Sur les
baies, en centre-ville. En fait, y a pas beaucoup de trucs à faire
quand tu n’as pas encore de véhicule. Faut toujours demander aux
parents… »
L’été de mes rêves :
« Partir à Hawaï pour voir ce que donnent les plages en version
américaine ! Faire du shopping, sortir faire la fête, profiter, découvrir
un autre mode de vie… »
Charlyne, 19 ans
Nicolas, 14 ans
Lycée Lapérouse, rentre en terminale
Mon été :
« Je suis partie en Australie, à Sydney puis à Brisbane, pour passer les fêtes
en famille, avec mes parents. Il a fait un temps pourri, mais c’était au top pour
le shopping. En plus, j’ai revu des copains australiens et calédoniens qui
étaient là-bas. C’était super sympa. Depuis que je suis de retour à Nouméa,
je me lève tard, je profite de l’été. Plage l’après-midi et sortie le soir. Je fais
des petits boulots pour ne pas trop m’ennuyer et gagner des sous. »
L’été de mes rêves :
« À Ibiza, en Espagne, c’est sans appel ! J’adore faire la fête et je kiffe grave
l’état d’esprit qui se dégage de ce spot jour et nuit. C’est 24 heures sur
24… Musique à fond, toujours à 100 %, bref, tout ce que j’aime ! J’en
profite bien, avant de me lancer dans la biologie marine, parce que ça
risque d’être moins fun, non ? »
14
Mailys, 14 ans
Collège Magenta, rentre au lycée Lapérouse
Mon été :
« Je suis allée au Vanuatu pour passer les fêtes en famille
et je suis restée presque un mois à Port-Vila. C’était
vraiment top ! Depuis que je suis rentrée à Nouméa,
comme beaucoup de jeunes de mon âge, je partage
mon temps entre le centre-ville, les plages et le
cinéma. Pas grand-chose à faire, on s’ennuie un
peu. Je ne sors pas beaucoup, sauf quand il y
a de vraies fêtes bien organisées. Sinon, je
passe mon code, pour pouvoir conduire une
voiturette. »
L’été de mes rêves :
« Je suis fascinée par les États-Unis et le
mythe américain. L’été de mes rêves, ce
serait donc forcément à New York,
Las Vegas, Miami ou Los Angeles, car
je n’y suis jamais allée. Les stars,
les paillettes, les grands hôtels, le
shopping, la grande vie, quoi ! »
Nouveaux chewing-gum

Kovieva, 18 ans
Bachelière du lycée Lapérouse,
part faire ses études en Australie
Mon été :
« Je suis partie faire un peu de camping à l’île des Pins avec
des potes. Sinon, je suis pas mal restée sur Nouméa. Je dors
beaucoup la journée, et le soir, je sors voir mes amis. Rien de
spécial, à part quelques coups de fête, deux ou trois fois par
semaine. Après, je ne me fais plus photographier sans mes
lunettes ! J’ai de la chance, parce que je suis partie avec mes
parents deux semaines aux États-Unis, à Los Angeles, et que
j’ai pu skier à Big Bear. En plus, après, je suis allée à Tahiti, où
j’ai déjà vécu. Ensuite, pour m’occuper jusqu’en mars, je vais
essayer de trouver des petits boulots dans la restauration, de
travailler pour récolter un peu d’argent. Et enfin, ce sera le grand
départ pour l’Australie. D’abord pour faire un stage d’anglais,
puis pour y suivre des études qui me permettront de prendre les
manettes d’un avion de ligne dans quelques années ! Hé oui, je
rêve d’être pilote… »
L’été de mes rêves :
« Sans hésiter, faire un tour du monde, visiter tous les pays que je
ne connais pas. Découvrir les différentes cultures et populations
pour avoir plus de recul par rapport à la vie en Calédonie. Pourquoi
pas une année sabbatique tant qu’on y est ! De toute manière, c’est
un trip que je voudrais faire toute seule… »
Collège des Portes-de-Fer, rentre en 3 e
Mon été :
« J’ai pas mal vu mes potes. Ils sont venus dormir à
la maison, je suis allé dormir chez eux. Quelquefois
à la plage. J’ai aussi vu plusieurs films au cinéma.
Sinon, je dessine beaucoup. Côté Brousse, je suis
parti plusieurs jours à Uitoé chez des amis de mon
père. On a pêché et c’était vraiment sympa de se
retrouver un peu loin de la ville, au calme. Je suis
aussi allé à Thio avec ma mère et je travaille un peu
chaque jour pour pas trop perdre le niveau… »
L’été de mes rêves :
« Inviter tous mes copains en Australie, sur la Gold
Coast, pour profiter de tous les parcs aquatiques,
genre toboggans géants et complètement à pic !
Faire du jet-ski tous les jours, du surf. Bref, prendre
un aller simple, rester dans un super hôtel et pas
besoin de retourner au collège… Tahi ? »
Alexandre, 15 ans Elliot, 14 ans
Collège de Rivière-Salée,
rentre au lycée du Grand Nouméa
Mon été :
« J’ai bougé un peu vers Bouraké, Timbia et Koné,
pour donner la main à une personne de ma famille
qui construit sa maison. On est aussi allés à la pêche
et s’éclater sur des îlots. Sinon, le reste du temps, pas
grand-chose à faire, alors je zone sur Nouméa :
plage-ville-ciné… »
L’été de mes rêves :
« Le gros trip que j’aimerais me faire, c’est de partir en
Australie, à Surfer’s Paradise, avec tous mes copains et
copines. Inviter tout le monde dans un grand hôtel de luxe,
payer mon coup de shopping et surtout qu’on s’éclate tous
ensemble dans tous les parcs d’attractions… »
16
Nouvel arrivage
Vans et Monster
75, rue de Sebastopol
Q. Latin • Tél : 23 66 78
Ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 18 h

jeux vidéo
Par Mox
Sorti mi-janvier aux États-Unis,
ce jeu de plateforme est déjà
super bien noté par les pros. Le
principe est de diriger un petit
personnage, à l’aide d’objets
trouvés en chemin, à travers
un univers bricolo-kitch. Dans
cette version 2, les nouveaux
outils sont redoutables et les
possibilités créatives encore
plus étendues, de la conception
des véhicules à celle des
personnages ou d’objets
interactifs. Bref, vous aurez
entre les mains de quoi réaliser
presque tout ce que vous
voulez. Partant de là, vous vous
appuierez sur l’environnement et
sur vos amis pour surmonter les
obstacles et créer vos propres
niveaux, afin de les proposer aux
autres joueurs via Internet.
Très inventif.
Nail’d
2
little BiG
PlaNet
Jeu de courses de quads et de motos, Nail’d devient très vite un test de réflexes et de dextérité. Difficile de garder
la première position, en participant à diverses courses (solo ou multijoueurs) organisées dans des environnements
naturels sur chacun des 14 tracés où se mêlent d’innombrables itinéraires. Murs invisibles, panneaux d’indication
et respawn automatique (ou manuel) permettent toutefois au joueur de ne jamais vraiment se perdre, bien que la
lisibilité des courses ne soit pas toujours évidente. Une sensation de vitesse unique sur le marché du jeu off-road.
18
KiNect
adveNtures
Vous avez forcément
entendu parler de Kinect,
cet accessoire qui reconnaît
directement les mouvements
du joueur sans aucune
manette… et qui vous
fait prendre des poses
improbables dans le salon de
vos potes. Bref, quand vous
l’achetez, il est vendu avec
un party-game qui propose
5 activités. La descente de
rapides sur un bateau gonflable, une plongée dans une
cage en verre, la destruction d’un mur avec des balles,
l’explosion de bulles en apesanteur et la traque aux
obstacles en wagonnet. Un contenu plutôt faible dont on
fait rapidement le tour et qui est destiné à découvrir la
technologie Kinect. Notez que la jouabilité très intuitive
présente tout de même deux sérieux défauts : le temps
de latence entre l’action du joueur et celle de l’avatar et,
surtout, la surface immense qu’il faut pour y jouer !

Consultez le rapport sur
www.univ-nc.nc
Portrait
Sänh est sage !
Par Judith Rostain
Nom : Savannah
Âge : 17 ans
Vit à Nouméa
Profession, occupation,
passion... : le chant
Célibataire : non
Ce qu’elle aime : l’Afrique (où elle
va très régulièrement), les animaux,
la solitude, écrire des poèmes
Ce qu’elle n’aime pas : les boîtes
de nuit, la cigarette et l’alcool
Ça part
en flèche
21
pour
Sänh
Quand une ado de 17 ans
qui ne chante que depuis
quelques années remporte
deux prix aux Flèches de la
musique, ça crée le buzz.
Elle, c’est Sänh, un petit bout
de femme à la personnalité
bien trempée.
Tout pour le chant
Sänh, c’est plutôt l’ado solitaire et
discrète. Les boîtes, les bars, c’est
franchement pas son truc. Ses yeux
pétillent quand elle évoque son univers
- qu’on pourrait qualifier à première
vue de romantique - : seule dans sa
chambre à écrire des poèmes et des
nouvelles ou à chanter. Elle nous
raconte comment, il y a un an, elle
quitte le lycée pour se consacrer au
chant. Un choix qu’elle assume à
100 %, puisque c’est dans la peau
de Savannah « version chanteuse »
qu’elle est la plus heureuse.

« Mes amis ne me reconnaissent pas quand ils me
voient sur scène, je suis vraiment différente. Dans
la vie, je suis quelqu’un de timide, mais sur scène,
tout change. J’ai l’impression d’être seule, je me
lâche. »
Vous avez dit populaire ?
Quand on lui demande ce que cela fait d’être
populaire, Sänh nous rit au nez. Bon, OK, c’était
juste une question comme ça ! « Je vis ma vie de
tous les jours. Un jour, j’étais chez McDo avec mes
copines, et on trouve une photo de moi dans un
journal par terre. En fait, je n’étais pas au courant,
j’étais nominée pour les Flèches de la musique.
Mais moi, je ne savais même pas ce que c’était ! » Si
la belle est devenue populaire, c’est aussi et surtout
grâce aux réseaux sociaux Facebook et Myspace.
Des dizaines de milliers de visiteurs ont visité son
profil. Sa voix roque et douce à la fois a charmé
tous les âges, ados ou adultes. « Parfois, je dois
répondre à mes “ fans “, c’est marrant. Souvent, je
ne les connais pas du tout. J’ai même signé des
autographes pour des petites filles qui m’avaient
entendue chanter ou vue dans l’émission “ Bande
Originale “. Trop mignon. » Mais la jeune chanteuse
garde la tête froide. Bien sûr, elle adorerait que
concerts et albums puissent la faire vivre, mais elle
reste lucide. « Assurer mon avenir, c’est le plus
important », alors, prochaine étape, une école de
musique, de laquelle elle pourrait sortir prof de
chant. Un début de carrière qui part en flèche,
vous dis-je !
Du jazz au rock
Sänh s’est entraînée pendant quatre
« longues années » à chanter sur une des
rythmiques les plus compliquées qui soient
22
(le jazz, bien sûr...) avec Christophe
Lax et Larry Ranseme qui écrivent ses
musiques et l’accompagnent lors de
ses concerts. Même si elle leur reste
fidèle, elle a aussi intégré le groupe
de rock Domino et elle nous dit être
comblée. « Le rock, c’est plus de mon
âge. Je m’éclate plus sur des chansons du genre
Superbus. C’est génial de pouvoir jouer avec eux. »
Si Larry Ranseme compose la musique d’après
les mélodies de Sänh, celui qui écrit et dévoile les
paroles à la chanteuse, c’est son papa ! Hé oui, un
autre musicos dans la famille, qui joue aussi le rôle
de producteur et de manager ! « Avec mon père,
c’est une grande histoire. Il remplit parfaitement
son rôle de père mais m’aide énormément dans la
musique, on ne peut pas être seule dans ce milieulà,
surtout à mon âge. »
L’année sera chargée de travail et de concerts pour
cette amoureuse de la scène puisque, début 2012,
toute cette petite clique devrait sortir un album
qui « rock ».
Photos : Éric Bua
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Santeè Par Sophie Kessler
Schtroumpfez
Cela va de soi, mais si tu as fait l’énorme bourde d’avoir eu des
relations sexuelles sans capote, fonce faire un test de dépistage.
Tu as tout à y gagner, car si tu n’es pas contaminé, tu seras rassuré.
Et dans le cas contraire, sache que plus l’infection sera détectée tôt,
mieux tu seras soigné et moins tu contamineras les autres.
Petite piqûre de rappel…
Le Sida est une infection virale (virus VIH) qui
attaque le système immunitaire et l’empêche de
fonctionner correctement. Des maladies banales
peuvent alors devenir graves, voire fatales. Le
Sida se transmet par voie sexuelle (pénétrations
vaginale ou anale sans préservatif). Dans le cas de
relations orales (fellation et cunnilingus), le risque
existe, il suffit pour cela que l’un des partenaires ait
une petite coupure. Le Sida se transmet aussi par
voie sanguine (partage de seringues, réalisation
de tatouages et de piercings avec du matériel non
stérilisé) mais aussi parfois de la mère à l’enfant
durant la grossesse ou l’allaitement.
Comment ne se transmet-il pas ?
Tu ne risques absolument rien en dînant avec
une personne atteinte du VIH, en mettant ses
vêtements, en buvant dans son verre, en
l’embrassant ou en la touchant. Le virus ne se
transmet ni par la sueur, ni par les larmes, ni
par la salive.
Comment se protéger et protéger
les autres ?
Lors des rapports sexuels, l’utilisation
du préservatif est le seul moyen de
protection efficace contre le Sida.
Aucun vaccin n’existe pour lutter
Illustrations : Niko
24
contre le Sida qui reste une maladie mortelle et
contagieuse pour tous. La seule prévention est
donc d’éviter la contamination. C’est pourquoi
tu dois te faire dépister dès que tu as pris un
risque, afin de te soigner au plus vite et d’éviter de
contaminer d’autres personnes si tu es séropositif.
capotés !
Le test de dépistage,
ça se passe comment ?
Dans un centre d’information et de dépistage
anonyme et gratuit du Sida (CIDAG). Ici, pas
besoin d’ordonnance, d’argent, ni de rendezvous.
Un premier entretien avec un médecin
ou un(e) infirmier(e) te sera proposé lors
du test, et un second entretien avec un
médecin sera programmé pour la remise
du résultat, qui se fera une semaine après
le test. L’occasion, pour toi, de poser
des questions et de te renseigner sur le
virus. Trois mois après, une autre prise
de sang confirmera ou infirmera le
diagnostic.
Où se faire dépister ?
Au centre de dépistage de Nouméa :
gratuit et anonyme, en face de l’hôpital
Gaston-Bourret, Tél. 27 27 73.
Au centre de dépistage ou au dispensaire
de La Foa : gratuit, anonyme.
Dans tous les dispensaires de la province Nord :
gratuit, anonyme.
Dans tous les dispensaires des îles Loyauté :
gratuit, anonyme.
Aux urgences ou dans les dispensaires, en cas
d’exposition sexuelle ou sanguine « accidentelle ».
Chez ton médecin, tu seras remboursé comme
pour les autres examens de sang.

lecture
Par Mox
monde
Louna Tcherko a récemment publié un livre jeunesse qui ne manque ni de bon
sens, ni d’intérêt. Sur un mode romancé, métaphorique et ludique – qui lui permet
de faire passer son message avec aisance –, elle nous parle de notre planète, des
maux dont elle souffre, de ce que nous lui faisons subir chaque jour. Et elle nous
invite à repenser notre mode de vie avec plus de respect, pour ne pas précipiter
la fin de notre monde. Un petit ouvrage qui se lit très vite, qui pose les bonnes
questions, ouvre les yeux du lecteur et lui donne quelques pistes de réflexion pour
construire un avenir meilleur.
Internet
L’Écorce magique - Louna Tcherko - Éditions AMVIE
1 200 F • Librairies Calédo-livres Montaigne et Pentecost
Changer
le
L'embrouille
totale
Impossible de passer à côté des caméras cachées new
génération de François Damiens, aussi appelé François
l'Embrouille. Un Bruxellois hallucinant qui ose tout avec
un sérieux déconcertant, se grimant souvent de manière
ridicule et abusant jusqu'à la dernière limite. Ce qui
le sauve de la claque ? Son physique impressionnant
et son air de fou à lier ! C'est dire… Hyper connu
en Belgique, il est totalement grillé pour piéger ses
compatriotes. En revanche, en France, il entame depuis
quelques années une carrière au cinéma. Ne manquez
sous aucun prétexte les sketches du télésiège, de la
friterie, du spa, du vendeur informatique et du joueur de
golf culotté. À hurler de rire !
http://www.francoislembrouille.fr
26
... ainsi va La vie mort en caLédonie.
Tu avais bu de l’alcool.
Tu n’as pas vu le scooTer.
La faute à L’aLcooL,
au cannabis, à La vitesse ?
non : ta faute.
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
TOUS RESPONSABLES

Musique
Par Mox
Elle avait 19 ans, elle en a aujourd’hui 21, d’où le nom
de sa seconde galette ! Et si tu as accroché sur le 19, tu
adoreras forcément son aîné qui s’inscrit dans la même
veine. Car la jeune Anglaise a pris de l’assurance. Avec
ses rythmes accrocheurs, ses accents gospel et ses
choristes vintage, elle sait toucher juste. « Rolling in
the Deep » ouvre d’ailleurs en force cet album, dans
lequel on trouve toujours des démonstrations de soul
fidèle à son style. Sans oublier de jolies vagues country
et des ballades globalement sympas. Grâce à la voix
exceptionnelle de l’artiste, l’ensemble s’avère agréable,
mais l’écoute reste finalement assez banale à l’image
de « Take It All » ou de « Someone Like You ». Le tout
ramenant cet opus 21 à un univers peut-être un peu
trop fédérateur et consensuel …
21
ADELE la même !
Carl Barât, enfin libre...
28
Ex co-leader et guitaristes du groupe
The Libertines, Carl Ashley Raphael
Barât a enfin réussi à s’affirmer en
solo. Épuisé par ses relations aussi
violentes qu’ambiguës avec Pete
Doherty, grand bien lui a pris de lâcher
l’affaire. Dès 2004, c’est donc le clash,
et Barât dissout le groupe, formant
alors les Dirty Pretty Things, qui inclut
l’ex-batteur des Libertines, Gary
Powell, le bassiste Didz Hammond
et le guitariste Anthony Rossomando
(habituel remplaçant de Pete !). En
2010, les deux partenaires particuliers
se retrouvent pourtant le temps d’un
festival, et à peine remis de ces deux
scènes toujours éprouvantes, Carl
Barât signe un album solo, Run with the
Boys, pur rock anglais classique qui lui
permet de retrouver un peu de sérénité
après des années de tensions. Fin de
l’overdose…
yellowbox 2011
Scène - Cinéma - Cyberbase - Multimédia
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✹ Mercredi de 11 h à 19 h
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de 10 h à 17 h
( fermé le premier lundi du mois )
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du lundi au vendredi
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Le REX est un lieu socioculturel municipal géré par l’
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jeunes, placé sous le signe
de la musique du Hip Hop
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Sport Par Annabelle Noir
Vivacapoeira
capoeira
Sport de combat, danse et
découverte de la culture d'un
pays, c'est tout ça, la capoeira !
Démonstration avec une des écoles
de Nouméa, Capoeira Brasil.
Ce sont des esclaves africains amenés de force
dans les colonies sud-américaines qui ont inventé la
capoeira au XVI e siècle, au Brésil. Ils voulaient créer
une technique de combat pour se défendre. Afin de
pouvoir s’entraîner, sans se faire remarquer, ils l’ont
chorégraphiée comme une danse !
Les cordes
La capoeira est proche des arts martiaux. En
guise de ceinture, les capoeiristes obtiennent
une corde colorée. « Les quatre premières cordes
s’acquièrent automatiquement d’année en année.
À partir de la corde bleu-rouge, ça se complique.
Le capoeiriste devient moniteur et peut donc
enseigner. Pour gagner les cordes suivantes, on
30
lui demande un travail plus profond », explique
Pescadora, monitrice à Capoeira Brasil. Le plus
haut grade est celui de maître. « Les fondateurs
de l’école Capoeira Brasil, Javali et Chérie, ont
le grade d’instructeur (corde verte). Leur maître,
Peixe, est en Australie », précise Pescadora.
La « roda »
Lorsque les capoeiristes se mettent en cercle, ils
font une « roda » ou ronde. Elle a des règles précises.
Le berimbau (instrument à corde), le pandeiro
(tambourin) et l’atabaque (grande percussion),
les instruments de la capoeira, se mettent à jouer
l’un après l’autre. Les capoeiristes frappent dans
les mains et reprennent en chœur un chant en
portugais. Deux joueurs - car en capoeira, on joue ! -
se tiennent accroupis devant le berimbau avant de
s’affronter au centre. Après s’être serré la main,
deux nouvelles personnes entrent dans le cercle et
ainsi de suite. La « roda » est un très bon moyen
de vaincre sa timidité ! Les instructeurs incitent les
plus réservés à se lancer. Selon Pescadora, « les
premiers pas sont les plus importants ».
Photos : Éric Bua
C’est quoi, ton p’tit nom ?
Pescadora (la pêcheuse), Javali (le sanglier),
Tesouro (trésor), les capoeiristes portent des
surnoms. Cette tradition remonte aux origines
de la discipline lorsqu’elle était interdite. Les
adeptes ne se connaissaient que par leur faux
nom pour ne pas être arrêtés.
Pas si dur que ça !
Pescadora, dix ans de capoeira, monitrice :
« La capoeira est moins difficile qu'il n'y
paraît. J'étais surprise d'arriver à faire certains
mouvements. »
Alexandre, 14 ans, débutant :
« J'ai essayé la capoeira car j'aime bien faire
des figures à la plage avec les copains. Je me
suis aperçu que je pouvais faire plus de choses
que ce que je pensais. Je suis plutôt souple ! »
Faire de la
capoeira
Capoeira Brasil
www.capoeira-nc.com
Instructeur Javali : 85 50 26
Instructrice Chérie : 81 94 29
Capoeira Caledonia
www.capoeira-caledonia.com
Moniteur Apache : 79 79 42
Moniteur Gamba : 94 54 66
Stéphanie Mucet 76 34 14
Monique Bazan 79 73 63
Franck Gatefait 78 76 74
Inscriptions à l'école
du 21 au 28 février
de 16h à 18h
6, rue de la brillante, Ouémo

Rencontre
Par Annabelle Noir
We
loveit!
Branchez les haut-parleurs ! Un groupe de pop rock
(hé oui !), très prometteur, a vu le jour sur le Caillou. Tazar
a suivi Yellow Press Toy en studio pour l’enregistrement
de son tout premier maxi.
Pas mal ! Yellow Press Toy enregistre au studio
Mangrove : une pointure dans le domaine de
la musique calédonienne et du Pacifique, en
effet, son catalogue compte des artistes tels que
Bwanjep, We Ce Ca ou Kass Pa. Mais aujourd’hui,
ses murs ne résonneront pas au son du kaneka.
L’univers musical des Yellow Press Toy, c’est plutôt
la pop et plus particulièrement la pop anglaise :
Rolling Stones, Clash, Libertines et autres
Babyshambles… Cet enregistrement va décoiffer !
En direct du studio
Pour l’instant, dans l’antre du studio, l’ambiance
est plutôt calme. Yellow Press Toy est un très jeune
32
Cédric, Manuel,
Paul et Jordan
groupe - moins de deux ans d’existence - et deux de
ses membres ne sont pas encore majeurs. Pourtant,
ils affichent une maturité musicale certaine. Leurs
morceaux bien travaillés, l’épreuve du studio ne
semble pas les angoisser. Calés dans leur fauteuil,
Paul (chant et guitare rythmique), Manuel (basse),
Jordan (batterie) et Stéphane, l’ingénieur du son,
discutent des prises de ce matin. Cédric (guitare
leader) doit les rejoindre après son travail. Les
garçons sont prêts à passer au morceau suivant.
L’album en comprendra cinq au total. Chacun
rejoint sa place et, surprise, seuls Manuel et Jordan
s’installent à l’intérieur de la cabine vitrée. Paul reste
de notre côté. « Aujourd’hui, nous enregistrons
seulement la batterie et la basse, explique le chanteur. Lors de
la prochaine et dernière séance, ce sera le tour de la guitare
leader et du chant .» Ah, alors ça se passe comme ça un
enregistrement ! Chaque instrument fait l’objet de prises
différentes qui sont ensuite mixées. Ce procédé permet
d’intervenir plus facilement sur les parties d’un morceau.
La guitare rythmique de Paul à quelques centimètres de
mes oreilles et le « tac-tac » du métronome en fond,
je déguste l’enregistrement de « I hate it ». Mais que
déteste-t-il autant ? « En fait, cette chanson exprime un
ras-le-bol général », lance Paul. En tout cas, même
au bout de la troisième prise du morceau - comme
au cinéma ! - je ne m’en lasse pas. Vivement les
prochains concerts de Yellow Press Toy à la
rentrée. Leur album sera vendu à ce moment-là.
Il était une fois…
les Yellow Press Toy
En 2009, Paul et Manuel, tous deux
lycéens à Lapérouse, rencontrent
Jordan, étudiant, à l’école Music Station.
Cédric les rejoint quelques mois plus
tard. Travail ou études obligent, les
garçons répètent le week-end chez Jordan
(merci papa, maman !). Le groupe joue
ses propres compositions. Paul écrit les
textes, en anglais. Ils lui sont inspirés
par des événements qui l’ont touché et
par la poésie du XIX e siècle (Baudelaire,
Rimbaud). « Pas question de parler de la
pluie et du beau temps ! », précise-t-il.
Une fois par mois minimum, Yellow Press
Toy donne un concert dans un bar.
Au dernier festival Femmes Funk,
leur prestation a bien chauffé la salle
du Divan des Divas !
Photos : Éric Bua
33

Rencontre
Le cinquième élément
Il s’agit de Stéphane,
l’indispensable ingénieur du
son. Son rôle ne consiste pas
seulement à appuyer sur un
bouton « enregistrer ».
« Au début, je discute toujours
avec les musiciens du son qu’ils
souhaitent obtenir. Cela me
permet de les aider pendant
l’enregistrement en leur
donnant des indications. Mais
je ne dois jamais laisser mes
goûts personnels intervenir.
C’est leur son ! » Les séances
avec Yellow Press Toy se
déroulent à merveille :
« Ils ont déjà une idée très
précise de leur musique.
Vu leur jeunesse, c’est
vraiment bien. Ils sont très
efficaces ! »
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Vie pratique
Par Nelly Juteau
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Les bus Karuïa passent toutes les 17 minutes
devant un collège ou un lycée. Trois lignes (les n°3,
5 et 6) ont été améliorées pour gagner du temps sur
les trajets. La ligne n°3 (noire), par exemple, ne met
plus que 25 minutes (au lieu de 45 minutes !) pour
relier la gare d’échange à l’université de Nouville. La
ligne n°6 (jaune), quant à elle, s’arrête désormais
devant le collège Tuband.
Des bus flambant neufs !
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Elle offre désormais plus de confort avec des
bus climatisés, équipés de caméras de vidéo
surveillance pour une meilleure sécurité, et même
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navette spéciale qui relie, le soir, l’université de
Nouville à l’université de Magenta, en seulement 20
minutes, en passant par Doumer et le campus des
îles. Deux départs sont prévus depuis l’université
de Nouville, à 19 h 45 et 20 h, du 31 janvier au 22
août et du 19 septembre au 30 novembre.
35
Témoignage
Morgane, 19 ans :
« Je dois prendre deux bus pour rejoindre
la fac. Avant, je prenais mes tickets au
distributeur (190 F l’unité), je dépensais 760 F
par jour. Comme j’avais cours tous les jours,
mon budget transport s’élevait à 3 800 F par
semaine, soit 15 200 F par mois ! Depuis que
je prends mon abonnement mensuel,
je réalise une économie de 11 125 F par mois !
Et en plus, je peux faire autant de trajets
que je veux ! »

Insolite
Horloge
Harry Potter est mort…
et enterré
Dans la ville de Rampla, au centre d’Israël, se trouve la
tombe d’Harry Potter. Elle est devenue une vraie curiosité
pour les touristes et elle est même mentionnée sur le site
officiel de la municipalité de Rampla, une ville peu connue,
située près de l'aéroport international Ben Gurion. En effet,
le soldat britannique Harry Potter a péri sur le territoire de
la Palestine mandataire, en 1939. Il avait 18 ans, même si,
sur la tombe, il est gravé 19 ans et 10 mois (il s’était attribué
un an de plus pour aller à l'armée !). Les autorités de la ville
affirment que la sortie de la dernière série sur Harry Potter a
attiré plus de mille touristes israéliens dans leur ville et elles
attendent aussi beaucoup d'étrangers.
Source : http://www.shootmemore.com/
Fini les ados épuisés qui piquent du nez en classe ! Au lycée
de Monkseaton, en Angleterre, les cours commenceront à
11 heures. L'horloge biologique des adolescents diffère de
celle des adultes, plaide le proviseur, Paul Kelley, s'appuyant
sur le travail d'un chercheur d'Oxford, Russell Foster. Ce
professeur de neurosciences a testé la mémoire de 200
élèves, d'abord à 9 heures, puis à 14 heures, et montré
que les jeunes étaient plus performants l'après-midi que le matin, rapporte The Observer. « Si les
adolescents se lèvent tard, ce n'est pas parce qu'ils sont paresseux, mais parce qu'ils sont
biologiquement programmés pour ça », assure-t-il. Arracher les lycéens aux bras de Morphée,
c'est nuire à leur apprentissage, estiment le scientifique et l’iconoclaste proviseur, dont les élèves ont
obtenu des résultats spectaculaires à une épreuve de science en intercalant des phases de travail
de vingt minutes et des plages de repos de dix minutes consacrées à jouer au basket.
biologique
Source : Hors-série « La vie insolite » - Courrier international
36
NOCTAMBULES
Les nuits blanches se mettent
au vert : à Rotterdam, une
discothèque recycle l'énergie
générée par les danseurs. La
piste de danse du Club Watt
fonctionne comme une dynamo,
convertissant les mouvements
des fêtards en électricité grâce
à un système de ressorts et
d'aimants, rapporte le NRC
Handelsblad. Les carreaux du sol
de la piste s'enfoncent de
1 centimètre sous la pression
du pied : pas de quoi projeter les
danseurs au plafond, mais assez
pour générer de 2 à 20 watts
par personne, selon l'intensité
des déhanchements des
noctambules, et assurer ainsi
une partie de l'éclairage.
Source : Hors-série « La vie insolite »
Courrier international

Ecolo...vie Par Nelly Jutteau
L’homme aux
tricots rayés
Quel est votre animal préféré ? La majorité
répondra le chien, le chat ou le dauphin.
Xavier, lui, se passionne pour les serpents !
Une lubie dont il a fait son métier.
Je n’aime pas les serpents. Ils me font peur, m’inquiètent et me
rebutent. C’est justement pour ces raisons que notre « chère
chef » m’a choisie pour ce reportage à haut risque. Ma mission :
passer une matinée sur l’îlot Signal, véritable laboratoire à
ciel ouvert, où vivent 4 000 de ces serpents marins. Autant
dire mon pire cauchemar. Mais c’était sans compter sur ma
bravoure, ma curiosité et mon grand dévouement envers
vous, chers lecteurs…
Xavier est chargé de recherche au Centre national de la
recherche scientifique (CNRS) de Chizé, près de Niort. Ce
chercheur en biologie s’intéresse, entre autres reptiles,
aux tricots rayés, l’une des espèces emblématiques
de la Nouvelle-Calédonie, qui renferme encore
beaucoup de mystères… Il est l’un des premiers à
s’intéresser de près à ces serpents marins. « Des
travauxavaient été menés ici dans les années 60
par un chercheur, Hubert Saint-Girons, à qui
l’on doit le nom scientifique de l’espèce jaune
et noir, Laticauda saintgironsi. »
Il existe deux espèces de tricots
rayés. L’une, jaune et noir,
serait endémique à la Nouvelle-
Calédonie. L’autre, bleu et noir, plus
répandue, se retrouve dans toute la zone
Indo-Pacifique. Les deux espèces ne se
mélangent pas.
38
Photos : Éric Bua
Les femelles sont
reconnaissables à leur queue
plate. Les mâles possèdent deux
sexes, mais n’en utilisent qu’un
En effet, Xavier et son
équipe ont constitué, en huit
ans d’études, la deuxième
plus grosse base de données
seul pour se reproduire.
au monde sur les serpents
avec plus de 13 000 animaux
marqués ! « C’est aussi le
plus gros suivi de population
animale réalisé, ici, en
Nouvelle-Calédonie », précise
le chercheur.
Au matin, le petit bateau nous
débarque sur l’îlot. Nous voilà partis débusquer les tricots rayés sous
les cailloux au bord de l’eau. La pêche est bonne, Xavier les ramasse
par grappes ! Quant à moi, je préfère rester à l’écart de cette partie de
cache-cache.
Le mystère
des œufs
Les tricots rayés
sont peu fertiles. Ils
pondent généralement
entre 3 et 5 œufs, une
fois tous les deux à
trois ans. À ce jour,
aucun nid n’a été
trouvé…
La plongée pour tous en Calédonie
Explorations au récif, près des îlots, sur les secs,
formation sur le site protégé de la pointe du Kuendu.
Équipements complets fournis
Moniteurs diplômés d’État, fédéral et PADI
Tarifs spécifiques pour collégiens, lycéens et étudiants
Formation fédérale Niveau 1 = 18 000 F Niveau 2 = 22 000 F Niveau 3 = 25 000 F
Formation PADI Open water = 24 000 F Advanced = 23 000 F Rescue = 21 000 F
Explorations en semaine 1 plongée = 2 500 F 2 plongées = 5 000 F Baptême = 3 500 F
Réservations : 24 18 04 - 95 51 20 • Courriel : kuendudive@canl.nc

Ecolo...vie
Retour sous le faré pour les peser, les mesurer et
les palper, afin de savoir s’ils portent des œufs
ou s’ils ont ingéré des proies. Vient ensuite le
marquage, indolore et unique pour chaque reptile.
« Nous coupons des rangées d’écailles avec
des ciseaux selon un code précis. Puis, à l’aide
d’un fer à souder, on brûle très superficiellement
les écailles marquées afin qu’elles repoussent
d’une couleur différente », m’explique Thomas,
étudiant chercheur. De nombreux reptiles sont
recapturés au fil des années, les chercheurs
parviennent ainsi à obtenir des segments de
leur histoire. Les données sont entrées dans un
petit ordinateur portable. Un logiciel spécifique
permet de reconstituer la vie des tricots rayés,
en établissant leur taux de croissance, leur taux
de fécondité…
Cette vaste étude permettra d’en savoir plus sur
ces serpents dont le comportement en dit long
sur l’évolution des écosystèmes calédoniens.
Un indice
sur l’état de santé du lagon
Les tricots rayés chassent en mer la
moitié du temps et passent l’autre moitié
à terre. Ils se nourrissent de poissons
(murènes, congres…) qu’ils chassent
jusqu’à 80 mètres de profondeur !
Selon l’état de digestion de la proie,
les chercheurs arrivent à déterminer
à quelle distance ils sont allés
la chercher. Un bon indice pour
connaître le niveau de difficulté à
chasser, selon les îlots, et déterminer
les zones poissonneuses.
Les tricots rayés ne sont pas agressifs. Il
faut néanmoins rester prudent et ne pas les
toucher. Craintifs, ils peuvent mordre pour se
défendre. Leur venin est mortel, il agit sur le
cerveau, ce qui a pour effet de paralyser les
muscles, notamment respiratoires. En cas de
morsure, la victime ne doit pas s’agiter sous
peine d’accélérer le processus du venin et doit
immédiatement appeler les secours.
40
E
La Tortue
de Floride
L’élevage et la détention, le transport, la
vente et l’achat de ces animaux sont des
infractions passibles d’une amende pouvant
s’élever à plus d’ 1 000 000 F*.
La tortue de Floride (Trachemys scripta) dite aussi « tortue à tempes
rouges » est vorace et représente un grand danger pour la vie de nos
cours d’eau. Il ne faut en aucun cas la rejeter en milieu naturel.
Si vous possédez déjà des tortues de Floride :
Vous ne pouvez en détenir plus de six et vous devez les déclarer auprès
de la Direction de l’Environnement de la province Sud.
Tél. 24 32 55 - denv.contact@province-sud.nc
Si vous ne souhaitez plus garder vos tortues ou si vous en trouvez
dans la nature :
Apportez-les au parc zoologique et forestier Michel-Corbasson
de Nouméa. (Tél. 27 89 51)
41
* Code de l’environnement de la province Sud

Actu des bahuts
LP Chanel
font le
Par Nelly Jutteau
Les élèves de terminale bac pro
vente du lycée professionnel
Jean-Pierre-Chanel ont réalisé
trois clips faisant la promotion
du préservatif. Diffusés sur
le Net, les spots publicitaires
aussi humoristiques
que pédagogiques ont
pour vocation de faire le
buzz auprès des jeunes
Calédoniens.
Les lycéens du
buzz
42
Vous souvenez-vous de la fameuse scène du
balcon de Roméo et Juliette ? C’est ce qui a inspiré
le scénario d’un des trois clips « Pas de loulou, pas
de joujou », écrits par la promo 2009 du bac pro
vente et réalisés par les élèves du cru 2010. Sauf
qu’à la fin, le Roméo des temps modernes tend
à sa bien-aimée… un préservatif ! « Les quelques
panels de jeunes réalisés avaient démontré qu’il
fallait avoir un discours ludique, et aussi que
c’étaient toujours les filles qui demandaient aux
garçons s’ils avaient un préservatif sur eux »,
explique Marie-José Leblanc, l’un des professeurs,
avec Morgane Jaffre, qui ont encadré le projet
commandé et financé par la direction provinciale
de l’action sanitaire et sociale (Dpass).
Photo : Nelly Jutteau
« L’idée, c’était de créer une marque
qui devienne connue en Nouvelle-Calédonie,
que les jeunes disent “ loulou “ pour parler du préservatif. »
« loulou1.nc », « loulou2.nc », « loulou3.nc » sont les noms des trois clips réalisés par les élèves du LP Chanel.
À partir des story-boards* réalisés, une dizaine
d’élèves de terminale bac pro ont ainsi poursuivi
le projet de leurs aînés. « Au début, on n’était
pas trop dans l’histoire car ce n’est pas nous
qui avions élaboré les scénarios, mais arrivés
au tournage, ça nous a motivés, il y avait un
côté amusant. On s’occupait du matériel, et
puis travailler avec un professionnel ça nous a
beaucoup apporté », reconnaît Enrick, qui pouvait
compter sur le soutien de Michel Besse, un pro de
l’audiovisuel. « Ils se sont occupés du casting, du
*documents illustrés qui décrivent l’ensemble des plans à tourner.
tournage, du montage et de la diffusion », résume
Mme Leblanc, très fière de ses élèves. Si l’idée
de départ était de « démystifier le préservatif », le
professeur a pu se rendre compte qu’il n’était pas
si tabou chez les plus jeunes, « les élèves étaient
même très à l’aise sur le tournage ». Vilanova,
20 ans, a particulièrement accroché au projet.
« On a créé une affiche pour annoncer la date
du casting et on a filmé les tests des différents
candidats. On a aussi dû faire les repérages,
on a appris à utiliser le micro, le pare-soleil… »

Actu des bahuts
Une expérience qui a fait naître chez l’apprenti réalisateur
l’envie de s’orienter vers les métiers de l’image. Quant à Oriane,
18 ans, c’est le montage qu’elle a préféré. « Transformer les
images, couper les loupés et voir le produit fini ! », une vraie
satisfaction pour la jeune fille. Hinano, elle, a dû s’improviser
actrice pour remplacer au pied levé une comédienne absente.
« J’ai joué la fille qui reçoit un bouquet de préservatifs. […] Au
début, j’ai eu un peu le trac », reconnaît la lycéenne qui s’est
finalement prise au jeu.
Les clips « Pas de loulou, pas de joujou » ont été récompensés
par trois prix (meilleur scénario, originalité et meilleur
cadrage), au dernier Festival audiovisuel des établissements
catholiques. Une belle reconnaissance à laquelle s’ajoute
un début de notoriété sur le Net grâce à leur diffusion par
e-mails, sur les réseaux sociaux ou encore sur You Tube.
« Sur certains statuts Facebook, le slogan a été repris, confie
Hinano. On a pu lire : « Attention ce week-end pas de loulous,
pas de joujou ! » Quand on voit ça, ça fait plaisir ! »
Le buzz : tu connais ?
C’est une technique de
communication utilisée
sur le Net que l’on
appelle aussi « marketing
viral ». Une sorte de
bouche-à-oreille virtuel.
Je t’envoie un message,
tu le transfères à ton
carnet d’adresses, tes
amis en font autant, etc.
PUBLIREPORTAGE
Zoom sur la nouvelle émission
du CDP-NC : PEPS !
Le Centre de documentation pédagogique se lance, dès la rentrée prochaine, dans
la réalisation d’une nouvelle émission pédagogique, diffusée dès le début du
mois de mars sur « Nouvelle-Calédonie Première ». Au programme, informations,
conseils, dynamisme et bonne humeur... Avis aux amateurs !
Nouvelle année, nouveaux projets :
après « Accent Tonique » et « Classes
du Pacifique », en 2011, c’est PEPS
qui voit le jour. L’émission éducative
du Centre de documentation
pédagogique, acteur du système
éducatif néo-calédonien, fait peau
neuve...
P comme « Projet »
Des projets scolaires, des projets
socio-éducatifs, des projets de vie...
Avoir des projets, c’est imaginer
et parler de son avenir. L’un des
objectifs de l’émission, c’est aussi
de vous donner des idées pour votre
avenir. Tant au niveau des différentes
activités parascolaires que vous
pouvez faire, des métiers que vous
pouvez choisir et des formations que
vous pouvez suivre...
E comme « Education »
Car PEPS est avant tout une
émission éducative. Non pas que
les téléspectateurs soient tous des
élèves, bien au contraire ! Mais c’est
juste que, dans la vie, chaque jour
Programme de diffusion
pour le mois de mars :
est école, que ce soit pour les plus
petits, ou pour les plus grands...
L’éducation, c’est l’apprentissage.
Comme apprendre à gérer sa rentrée,
apprendre la philosophie, apprendre
à jouer de la musique et apprendre à
vivre ensemble...
P comme « Partage »
Partager son savoir-faire avec les
autres, et en particulier avec les
jeunes, c’est, entre autres, ce que
beaucoup d’éducateurs feront dans
les émissions PEPS. Tout est à
partager, que ce soit son expérience,
ses idées, et même son temps...
Car accorder du temps – même
6 minutes – aux enfants et aux
adultes, c’est aussi leur permettre de
découvrir et de connaître...
S comme « Savoir »
Louis Pauwels disait que
« L’enseignement, c’est apprendre
à savoir, à savoir faire et à faire
savoir. L’éducation, c’est apprendre
à savoir être ». C’est une phrase qui
Mercredi 2 mars : la gestion de la rentrée
Mercredi 9 mars : comment devient-on apiculteur ?
Mercredi 16 mars : pour un cartable plus léger
Mercredi 22 mars : la musique
Mercredi 30 mars : les sections SEGPA
correspond tout à fait aux objectifs
du Centre de documentation
pédagogique de Nouvelle-Calédonie,
et aussi à son émission éducative.
À la fois pédagogique et divertissante,
PEPS sera également informative,
ce qui vous permettra d’être au
courant de tout ce qui peut être
fait dans plusieurs domaines : la
scolarité, les activités parascolaires,
les fiches métiers, la prévention des
risques naturels et tout autre sujet
pédagogique.
Fiche technique :
Durée : 6 minutes
Diffusion : tous les mercredis
Public : tous les étudiants de
l’école à l’université et leurs parents
Style : dynamique
Nombre d’émissions :
plus de quarante !
Réalisation : le Centre de
documentation pédagogique
Et d’autres surprises sont à découvrir, comme
la réalisation de dix émissions « PEPS Full Size »
d’une durée de 13 minutes, qui traiteront de sujets
un peu plus sociaux, tels que le cannabis chez les
jeunes...
À découvrir plus en détails sur le site internet
du CDP-NC (www.cdp.nc) ou encore sur la page
Facebook de PEPS !

Vie citoyenne
par Nelly Juteau
Une école
pas comme les autres
L’école de la deuxième chance (E2C) porte bien son nom.
Ouverte en décembre dernier à Nouméa, elle accueille des
jeunes déscolarisés de 18 à 26 ans qui souhaitent reprendre le
train en marche. Qu’attendez-vous pour monter ?
La vie nous offre parfois une deuxième chance
qu’il faut savoir saisir. Vingt jeunes ont ainsi repris
le chemin de cette école pas comme les autres,
dont le premier objectif est de « donner l’envie de
ré-apprendre ».
À l’E2C, les étudiants sont accueillis dans des
locaux flambant neufs, bien équipés et calmes.
Les promotions ne dépassent pas dix étudiants
et sont encadrées par des formateurs. Les six
premières semaines permettent aux jeunes
de tester leurs motivations avant d’entamer la
46
formation proprement dite qui dure entre 9 mois
et 1 an. Durant cette période probatoire, les
trois premières semaines sont consacrées aux
cours. « Il s’agit tout d’abord de travailler sur le
savoir être et le savoir vivre, le respect de soi
et des autres. On les aide aussi à déterminer
leur projet professionnel en fonction de leurs
intérêts et des métiers porteurs », explique
Didier Tauru, le directeur de l’école. Les deux
semaines suivantes se déroulent en entreprise
et la dernière semaine permet de réaliser une
synthèse à l’issue du stage.
Photos : Éric Bua
Témoignage
Albert Itrema, 24 ans
Albert a été orienté à l’E2C par le biais de sa conseillère à la
MIJ. Au bout de seulement 3 semaines de cours, il constate déjà
ses progrès. « J’ai vaincu ma timidité, je m’exprime mieux grâce
aux jeux de rôles que nous font faire les formateurs. » Albert avait
quitté l’école en terminale BEP hôtellerie. Depuis, il enchaînait les
petits boulots. « Je vais faire mon premier stage de découverte
chez un pâtissier, un métier auquel il pense depuis longtemps, J’ai
hâte d’y être ! » Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Albert est désormais le papa
d’une petite fille. « Elle est née la veille du cyclone. On l’a appelée Vania. »
Photo : Nelly Jutteau
Commence ensuite une remise à niveau plus
individualisée en français, maths, anglais et
informatique autour du projet professionnel de
l’étudiant. Ici, point de dictée ou de résumé de
livre. « On ne veut pas retomber dans le schéma
où ils étaient en échec, explique le directeur.
On partira par exemple d’une recette de gâteau
pour travailler l’orthographe, le vocabulaire ou
les mathématiques avec les proportions pour
quelqu’un qui veut être pâtissier. Il faut leur
redonner confiance et leur faire redécouvrir
l’apprentissage par du concret . »
Vous êtes intéressé pour intégrer l’E2C ?
Conditions : Avoir entre 18 et 26 ans, être déscolarisé
depuis plus d’un an, ne posséder aucun diplôme de
niveau IV ou V, résider en province Sud et être motivé !
Où ? Retirer un dossier d’inscription à l’E2C, 1 rue
Frédéric Surleau à Nouméa. Tél. 25 16 60
Sélection : Test de positionnement et entretien oral
Quand ? Les prochaines rentrées auront lieu le 28
février (complet), le 2 mai, le 27 juin, le 29 août, le 24
octobre et le 12 décembre. Les sessions de formation
durent entre 9 et 12 mois en moyenne, à raison d’une
trentaine d’heures par semaine en formation et sur la
base de 39 h hebdomadaire en stage.
Indemnisation : 50 % du SMG.
Rémunérés 50 % du SMG, les étudiants alternent
trois semaines de cours et quatre semaines de
stages. Des stages qu’ils peuvent effectuer dans des
entreprises et des secteurs différents selon leurs
aspirations. D’ici la fin de l’année, 80 jeunes auront
bénéficié de ce dispositif innovant qui a déjà fait ses
preuves en métropole avec un taux de sorties positif
(CDI, CDD d’au moins 6 mois, retour en formation
ou création d’entreprise) de 60 %. Et, Didier Tauru
le rappelle, « dans la vie, si l’on veut y arriver, il faut
être motivé et travailler. Le jeune doit se bouger car
personne ne peut le faire à sa place ».
47

Coup de gueule !
Animaux
Amélie et Nikita.
par Anabelle Noir
maltraités,y en a assez !
Taz’ : Comment est née cette campagne
choc contre la maltraitance animale ?
Amélie : Cet été, il y a eu la diffusion sur
Internet de la vidéo montrant un jeune
massacrant à coups de pierre un chien,
Chocolat. Nous devions réagir ! Faire souffrir
un animal délibérément n’est pas admissible
et trop d’animaux finissent oubliés au bout
d’une laisse, maltraités ou abandonnés.
Taz’ : Quel est l’impact attendu de cette
campagne ?
Amélie : Qu’il y ait d’abord une réaction
des autorités. Il existe une loi pour punir ces
actes*, mais elle n’est pas appliquée. Nous
souhaitons aussi faire honte aux personnes
qui commettent de telles choses. Un animal
n’est pas un objet ! Il faut enfin que les
gens comprennent qu’ils doivent arrêter de
faire reproduire, ou de laisser se reproduire,
Avec ces grandes affiches
montrant des chiens en souffrance,
la Société protectrice des animaux
de Nouvelle-Calédonie a voulu
secouer l’opinion publique un
bon coup. Amélie, bénévole à la
SPANC, répond à nos questions.
48
leurs bêtes pour, au final, les abandonner.
La stérilisation est une solution, mais l’aide
du gouvernement est nécessaire, car c’est
assez cher.
Taz’ : Que répond la SPANC aux
personnes qui sont choquées par ces
images ?
Amélie : Nous comprenons leurs réactions,
notamment par rapport au jeune public. Mais
ce qui me paraît le plus choquant, c’est que
ce sont des choses que nous voyons « pour
de vrai » à la SPANC. Le petit chien sur une
des affiches, c’est moi qui l’ai recueilli dans
cet état.
Taz’ : Que faire si l’on est témoin de
maltraitance envers un animal ?
Amélie : Nous recevons 10 à 15 appels par
semaine à la SPANC pour dénoncer des cas
sérieux de maltraitance, mais sans l’aide des
autorités, nous n’avons aucun moyen pour
donner suite. Il faut soutenir nos actions en
diffusant notre page Facebook et en signant
la pétition sur notre site www.spanc-asso.
net, à la rubrique « maltraitance ». Ceux qui
veulent agir peuvent devenir bénévoles, à
partir de 16 ans ou, en attendant, proposer à
leurs parents de devenir famille d’accueil**
pour des animaux en attente d’adoption. Il
ne faut pas se sentir impuissant. Chaque
petite chose de faite peut aider !
* La loi prévoit une peine pouvant aller jusqu’à deux
années de prison et 3,5 millions de francs d’amende.
** Contacter le Refuge animalier de Nouvelle-
Calédonie : www.lilozanimo.com
Effet « buzz rang »
Mieux qu’un boomerang. En
un temps record, la vidéo du
jeune lapidant le chien Chocolat,
diffusée sur You Tube et Facebook, a
immédiatement suscité des réactions
jusqu’à l’autre bout de la planète :
colère, retrait de la séquence des
sites, pétition et, enfin, dépôt d’une
plainte de la part de la SPANC. Avec un
simple appareil photo ou un téléphone
portable et une connexion Internet, il est
possible de créer un « buzz ». Internet est un
champ d’expression formidable, mais pas plus
qu’ailleurs, les actes de violence y ont droit
de cité. Et ceux qui se laissent entrainer dans
cette dérive risquent ce qu’ils méritent : un juste
retour à l’envoyeur.
49

Ma mode
Jupe rayée > 4 200 F
Bestway (Q. Latin)
Ma mode
Porte-clefs grand modèle > 3 500 F
Les Poupettes (77 64 24)
Robe bustier > 5 800 F
Bestway (Q. Latin)
50
Porte-clefs petit modèle > 2 500 F > Les Poupettes (77 64 24)
Baskets hautes peintes à la main >
6 000 F > Ou Fashion
Pantalon > 4 000 F
Capoeira Brasil
Brassière
2 500 F
Capoeira
Brasil
16, rue Anatole France
(face à la mairie)
BONNE RENTRÉE
2011!
Tél : 27 27 32
Capoeira Brasil
Stages débutants
du 7 au 23 mars et du 11 au 27 avril
Cours mensuels pour tous
les lundi, mercredi et vendredi
Venez-nous
rencontrer
à Magenta Ouémo !
(derrière Teck me Home)
Inscriptions au
81 94 29 • 85 50 26 • 98 72 55
www.capoeira-nc.com

Ma mode
Robe et sa cravate > 15 800 F
Ou Fashion
Casquettes à partir de 2 250 F
Boardrider
52
Bracelet > 3 500 F
Les Poupettes (77 64 24)
Basket Globe > 5 300 F
Ozone Street n’surf
T-shirts à partir de 2 850 F
Boardrider
OU FASHION • 19, avenue du Maréchal Foch,
près de la Clé de Sol, centre-ville • Tél 23 69 93
Jeans à partir de 7 950 F > Boardrider
53
Ouvert du lundi au vendredi
de 8 h 30 à 17 h
le samedi de 8 h 30 à 12 h 30
et de 14 h à 17 h
Collier ras-de-cou > 6 500 F
Bracelet > 3 500 F
Les Poupettes (77 64 24)

Ma mode
Tunique grise > 4 900 F > Ou Fashion
54
Jupe jean froissée > 5 800 F
Ou Fashion
Baskets montantes
peintes à la main > 7 000 F
Ou Fashion
Basket DC > 9 700 F
Ozone Street n’surf
Ceinture > 2 800 F
Bestway (Q. Latin)
Bracelets boutons et breloques > 3 500 F > Les Poupettes (77 64 24)
55
Polos à partir de 4 150 F
Boardrider

people
Deux filles de la balle !
D’un côté,
Izïa
la dure...
Fille de Higelin, demi-sœur d’Arthur H et de Kên (pas le
copain de Barbie, hein ?), Izïa sort son premier album
éponyme en 2009. Fan de rock pur et dur, fan de Led
Zeppelin et de Nirvana, elle apprend la guitare et
commence à écrire ses premières chansons – en
anglais – dès l’âge de 13 ans. À 14 ans, elle chante
au Cabaret Sauvage, puis au Festival du vent de Calvi
six mois plus tard. Hyper positive et hyper dynamique,
Izïa enchaîne les dates et monte sur scène au Printemps
de Bourges en 2006. Un début de carrière sans promo,
sans album, sans label, sans buzz, juste à la force de ses
prestations scéniques ! Et ça paie, puisqu’à 16 ans elle
assure la première partie du concert d’Iggy Pop à Paris,
en juillet 2007. Une fille survitaminée…
... de l’autre,
Née de parents franco-sénégalais, Madjo est
originaire d’Évian-les-Bains. Très jeune, elle
suit une formation classique de violoniste,
ce qui ne l’empêche pas d’avoir un gros
penchant pour le blues et le pop-folk. Du coup,
elle apprend la guitare et se lance dans la
composition d‘un univers musical très planant.
Madjo sillonne alors en solo les bars et les petites
salles de sa région pendant quatre ans, avant de
tenter sa chance à Paris. Jamais découragée, elle
finit par atterrir au Chantier des Francos et, petit
à petit, elle joue dans des salles intimistes et fait
quelques premières parties qui lui permettent de
se faire connaître. Aujourd’hui, accompagnée d’un
beatboxer et de deux super choristes, Madjo offre
de belles ballades américaines bien rythmées et des
titres en français un peu moins convaincants sur son
album « Trapdoor » sorti en 2010… Un talent à suivre.
56
Madjo
la smooth
contrat - emploi -
s a v oir-faire - a v e nir
Ton passeport pour l’emploi !
Entre 16 et 25 ans
40 formations en alternance
du CAP au Bachelor
http://pap.cci.nc
L’apprentissage L’apprentissage c’est c’est : :
une une expérience expérience de de l’entreprise l’entreprise
une une formation formation
un un diplôme diplôme
un un emploi emploi
un un salaire salaire
Point Apprentissage
14 rue de Verdun
Nouméa - centre ville
Tél : 24 69 49
pointapprentissage@cci.nc
Heures d’ouverture :
Du lundi au jeudi
de 8h30 à 15h30
Fermé au public
le vendredi
cactusstudiographique

JEUX Retrouve
Par Niko
la bonne ombre
Combien y a-t-il D›allumettes Dans ce petit tas ?
Cherche le bon bout !
cache-cache
Dans quelle page Du Tazar
ce lapin s est-il caché ?
Jeu Des 7 Différences
58 59

Taz est a vous
60

62
Non merci, je conduis !

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Avec l’autorisation de Schweppes International LTD.