Voeux du maire 2013 : discours de Gérard Garrido - Fondettes

Cérémonie des vœux du vendredi 11 janvier 2013
Ville de Fondettes
Discours de Gérard GARRIDO, maire de Fondettes
Merci d’être venus si nombreux ce soir, nous témoignant ainsi votre engagement dans notre vie
locale et tout l’intérêt que vous portez à l’action de la Municipalité. Je vous en suis très
reconnaissant.
Avant de poursuivre cette cérémonie, j’aimerais vous unir dans les remerciements que j’adresse
à Monsieur Frédéric Thomas, président du Conseil général. Il nous fait l’honneur et le plaisir
d’être un moment parmi nous ce soir. Le Conseil général est un partenaire incontournable de
notre collectivité. Nos relations sont les meilleures et la collaboration mutuellement fructueuse,
notamment dans le domaine de la restauration scolaire. Il intervient aussi dans le domaine des
infrastructures, des services sociaux et réponds souvent positivement à nombre de nos
sollicitations.
Cette cérémonie des vœux est un moment privilégié qui nous permet de nous rassembler et de
nous retrouver dans la convivialité. C’est l’occasion de vivre un moment de plaisir partagé qui
prolonge la période privilégiée des fêtes de fin d’année. Ce moment est aussi et surtout
l’occasion de réfléchir à l’année qui commence, d’en dessiner les objectifs, mais en même
temps de faire le point sur l’année écoulée.
Comme l’an dernier, chaque adjoint va nous décrire et commenter les réalisations dans son
domaine de responsabilité mais aussi les projets à venir.
L’année 2012 aura été marquée par une exacerbation de la crise, surtout au niveau européen,
certains de nos partenaires communautaires ayant subi de plein fouet les conséquences des
dérèglements de la finance mondiale. La France, même si elle n’a pas été épargnée, parvient
encore à résister au marasme ambiant.
Nous savons que pour Fondettes, comme pour les autres communes françaises, cette année
qui s’ouvre sera sans nul doute d’un abord délicat, notamment par le manque de visibilité
financière qui se maintient désormais depuis plusieurs exercices.
L’Etat, engagé dans des objectifs drastiques de désendettement, revoit en profondeur ses
modes de fonctionnement et la redistribution des aides aux collectivités, qui au mieux sont
figées voire régressent.
Si pour certaines villes, cette orientation gouvernementale peut être extrêmement
problématique, pour notre commune il nous est permis d’être plus rassuré. En effet, nous
avions anticipé cette politique de rigueur et assainit les finances communales, notamment par
des efforts de maîtrise des budgets de fonctionnement et de contrôle de la masse salariale.
C’est cette bonne gestion qui nous permet de continuer à investir sans pour autant augmenter
l’imposition des ménages fondettois, comme va nous le confirmer Yves Girard, adjoint aux
finances et au développement économique (lire le discours de Yves Girard).
Dans tout budget, l’entretien de la voirie, des espaces verts, de l’éclairage public est un poste
extrêmement dispendieux. Nous n’échappons pas à la règle, bien au contraire, au vu des 100
kilomètres de voie communale et des 35 hectares d’espaces publics à entretenir. Le
programme de réfection des voies est très ambitieux, il nous permet de faciliter nos
déplacements quel qu’en soit le mode et d’en garantir la sécurité.

En ce qui concerne l’entretien des espaces verts, nous sommes très attachés à ce qu’il soit
écologiquement vertueux et soigné pour maintenir un aspect entretenu et esthétique à notre
ville. Ces propos n’ont rien de provocateur en dépit de l’expérience du printemps dernier,
lorsque la mise en pratique de la gestion différenciée des espaces verts s’est révélée, comme
nous l’avions prévu, délicate. Des corrections, des ajustements sont apportées aux pratiques
d’entretien, sans pour autant revenir sur le principe de la gestion appropriée et conforme au
développement durable.
Cette expérience a malheureusement permis à certains procureurs d’émettre des critiques
aussi excessives qu’inutiles à l’endroit des agents municipaux et des élus, forts qu’ils sont de ne
s’être jamais trompés. Tolérance et patience auraient fait plus que critiques et vitupérations... Je
laisse le soin à Serge Mesko, en charge de la voirie et des espaces verts, de nous donner le
bilan d’activité et les perspectives d’avenir de son département ((lire le discours de Serge
Mesko).
Les bâtiments caractérisent une ville, ils sont des lieux de rencontres, d’exercice du sport, de
représentations culturelles, d’hébergement de services publics ou d’enseignement. Ils
nécessitent entretien constant, remise aux normes, isolation, réfections plus ou moins
importantes. Les sommes en jeu sont toujours considérables tant en ce qui concerne la
construction que les réparations.
Cependant le programme 2013 est tout aussi dense que celui de l’an dernier qui a permis de
conséquentes interventions tant sur les bâtiments sportifs, que les écoles, le presbytère,
l’église, les deux chapelles. Pascal Turcan va nous en donner le détail : il remplace Joseph
Masbernat, adjoint aux bâtiments et Président du Syndicat mixte de la restauration. Je vous
remercie de bien vouloir excuser son absence (lire le discours de Joseph Masbernat, prononcé
ce soir-là par Pascal Turcan).
Etablir un nouveau Plan Local de l’Urbanisme est une mission très lourde, qui mobilise
durablement pratiquement tous les services, tous les élus, certains d’entre vous es qualité. Ce
chantier, d’une importance capitale pour garantir un développement harmonieux de notre ville
pour les 10 à 15 ans à venir, dépasse, tant par sa temporalité que par les enjeux le seul cadre
d’un mandat ou les responsabilités d’une partie des élus. Les remarques, les réflexions, les
discussions, les propositions des uns et des autres, l’expression de la diversité des sensibilités
ont permis d’enrichir et d’aboutir à une proposition unanime, équilibrée, mesurée, prudente
mais volontariste du développement de Fondettes. Elle sera proposée le 11 février au conseil
municipal.
Je tiens à rassurer celles et ceux qui sont inquiets du développement futur de notre ville, a
entendre certaines informations fausses et parfois mensongères, émises à des fins de petite
politique. Fondettes est notre Bien Commun, elle conservera tous ses atouts, nous en sommes
tous et toutes les garants, mais Fondettes doit rester une ville vivante, dynamique, hospitalière
pour les nouveaux arrivants.
Selon Pierre Sansot, auteur de « Poétique de la ville », une « ville se compose et se
recompose, à chaque instant, par les pas de ses habitants. Quand ils cessent de marcher, elle
cesse de battre pour devenir machine à dormir, à travailler, à obtenir des profits ou à user son
existence ». Mes chers amis marchons et laissons sur le bas coté celles et ceux qui souhaitent
s’arrêter. Merci à Sabine Leconte, adjointe à l’urbanisme de compléter cette introduction (lire le
discours de Sabine Leconte).
Le sport, la culture, les possibilités offertes de pratiquer l’un et de s’adonner à l’autre qualifient
une ville. Oui, depuis 2008, j’ai augmenté les budgets de la Culture, des manifestations, des
cérémonies et des fêtes. Oui, j’ai consacré des budgets supplémentaires au sport.

La culture et le sport, vecteurs du vivre ensemble et de la convivialité sont les domaines de
prédilection des associations. Elles y jouent un rôle déterminant et c’est une chance pour la
ville, une richesse, pour nous élus que de pouvoir s’appuyer sur un tissu associatif aussi dense
et dynamique que celui de Fondettes.
Les associations sont des partenaires précieux pour la Municipalité outre le domaine du sport et
de la culture dans ceux du social, des loisirs, du caritatif, des activités économiques et
commerciales, sans oublier les associations d’anciens combattants. Qu’il me soit permis, ce
soir, de remercier chaleureusement les présidentes et présidents de ces associations et
l’ensemble des bénévoles qui les font vivre. Je laisse le soin à Jean Pascal Luzeau adjoint aux
sports puis a Alexandre Bertrel de nous dire plus (lire les discours de Jean-Pascal Luzeau et
Alexandre Bertrel).
Je vais maintenant aborder un sujet qui, vous le savez, me tient particulièrement à cœur, celui
de la solidarité. La crise sociale a encore accentué l’écart qui sépare les plus riches des plus
pauvres et même les classes moyennes craignent d’être aspirées dans la spirale de la
précarité. La crise morale qui se développe partout amène souvent nos concitoyens à un repli
sur soi, à l’isolement, à la solitude. Le démantèlement du service public sous toutes ses formes,
amplifie cette tendance.
Pour l’équipe qui m’est proche cette solidarité doit pouvoir s’exercer à tous les niveaux,
individuel comme collectif, national comme local. Cette solidarité doit être faite de choses
simples : de proximité, d’attention à l’autre, du souci de garantir l’unité de notre société face à
l’égoïsme et l’indifférence. Cet engagement solidaire est primordial et il s’exprime dans nombre
de services proposés à nos concitoyens, et particulièrement en direction de nos aînés. Je laisse
Christine Renier, adjointe aux affaires sociales nous détailler les diverses mesures mises en
place (lire le discours de Christine Renier).
A l’autre extrémité de notre société nous trouvons les jeunes, la jeunesse, le futur. Nous avons
toutes et tous besoin de notre jeunesse ! L’avenir de notre pays, confirmait récemment le
ministre de l’éducation, ce sont les générations qui se forment, c’est la transmission des savoirs
que nous sommes capables d’assurer.
A Fondettes, tous les niveaux d’enseignement sont présents de l’école maternelle à l’université
en passant par le collège et le lycée. L’enseignement est en perpétuelle mutation et réforme.
Les situations bougent au gré de l’évolution de la société, des techniques nouvelles
apparaissent dans la transmission des savoirs, les rythmes scolaires vont changer.
En dehors de l’école, du collège de jeunes fondettois ont choisi de s’investir dans des actions
qu’ils choisissent collégialement au sein du Conseil Local des Enfants de Fondettes. La
réflexion et les actions qu’ils décident de mener ont trait à des sujets de société tels que la
solidarité, le développement durable, l’aménagement de la ville, les déplacements. Je cède la
parole à Joël Ageorges, adjoint à la jeunesse, à l’éducation et aux affaires civiles et à Christine
Boidron Jamet en charge du CLEF (lire les discours de Joël Ageorges et Christine Boidron-
Jamet).
Comme vous pouvez en juger, l’équipe qui m’entoure est fortement mobilisée pour répondre à
vos attentes. Des actes se concrétisent, des bâtiments sortent de terre, la gestion rigoureuse
des finances, l’éducation, la culture, le respect de l’environnement, la solidarité envers les plus
fragiles sont au cœur de nos priorités.
Proposer des changements raisonnés, agir pour le bien de tous, oser le changement, voilà ce
qui nous guide et qui permettra à notre ville d’avancer sereinement dans les années qui
viennent.

Une ville qui doit être nécessairement durable, fédératrice, un lieu d’échange, un espace à taille
humaine sachant associer les préoccupations économiques, sociales et environnementales.
Nos engagements de campagne étaient un pari, une promesse pleine d’espérance : ils sont
devenus réalité. Vous avez eu raison de les choisir.
D’importants chantiers comme celui de l’école Dolto ou de la rue A. Musset qui ne figuraient pas
au programme ont été menés à bien.
Et pour être plus précis dans ce bilan et dans les perspectives d’avenir, nous avons souhaité
remettre à chacun d’entre vous un dossier complet qui sera distribué dans toutes les boîtes aux
lettres dans les jours à venir.
Nous vous donnerons également la possibilité, dans les semaines prochaines, de venir en
discuter directement avec nous lors de réunions publiques.
Avant de conclure cette intervention je remercie, avec vous, l’équipe qui m’entoure au quotidien,
pour sa loyauté, son dévouement, ses savoirs faire, sa disponibilité et son investissement. Mais
cette équipe d’élus serait impuissante sans la compétence des agents municipaux qui
s’investissent pleinement, au quotidien dans leur difficile mission de service public, de service
au public.
Mesdames, Messieurs
Je vous adresse mes souhaits de bonne et heureuse année, de bonne santé, de réussite dans
les projets. Mes vœux vont à chacun d’entre vous, à vos familles, à ceux qui vous sont proches.
Très belle année 2013.
Gérard Garrido