St Augustin

L’Eglise Saint Augustin
Architecte Jean Balladur
Le fruit d’un défi.
A l’image des pionniers relevant le défi de créer la
Grande Motte, l’église St Augustin est le fruit d’une
volonté commune d’inscrire dans la cité la dimension
du sacré et du religieux.
Une église au cœur d’une cité nouvelle.
Trois paraboles, qui s’élèvent pour s’enlacer,
dessinent le clocher et les lieux sacrés, tantôt
intérieurs, tantôt extérieurs.
Pas de clocher traditionnel, pas de croix extérieure,
mais un anneau, rappelant l’Alliance de Dieu avec
son peuple. L’évasure de la base suggère l’attitude
d’un accueil permanent, comme une mère aux bras
ouverts vers les siens.
On est accueilli par St Augustin, (Bas relief due aux
ciseaux de Marius THEULON). Ce Père de l’Eglise,
du IVème siècle a été choisi comme protecteur de
cette cité. Ainsi l’hôte qui pénètre à l’intérieur est
aussitôt plongé dans un espace chaleureux, fruit des
volumes à structure parabolique.
La grande croix, dominant
l’intérieur de l’église, souligne la
destination de ce lieu à la louange
de Dieu révélé en Jésus-Christ. Ce
Christ, d’inspiration gothique, est
l’œuvre des petites sœurs de
Béthléem. Il ouvre au mystère de
Dieu se concrétisant dans le Pain
de vie (tabernacle) et le don de
l’Esprit Saint (grand vitrail du
fond).
L’ensemble liturgique, (autel, ambon, cuve
baptismale, tabernacle et « arbre de lumières), est dû
au même artiste ferronnier Jean-Jacques BRIS, de St
Jean de Bruel.
La chapelle du St Sacrement (Oratoire) à laquelle on
accède par deux portes latérales est le cœur de
l’édifice.
Les deux grandes ouvertures qui se font face
rappellent par leur forme le haut des ciboires du
XIXème siècle. Ainsi la chapelle devient-elle un
ciboire géant dans lequel est offert à la vénération des
fidèles, le Pain consacré, conservé dans le tabernacle.
Le tabernacle actuel évoque
l’Esprit-Saint gonflant les voiles
du navire qu’est l’Eglise. Le
Tabernacle précédent subsiste en ses six panneaux
historiés qui mènent au tabernacle actuel.
L’autel réalisé, à partir de plaques de bronze de
4 mm d’épaisseur, par le Sculpteur Jean-Jacques
BRIS représente le grain de blé mis en terre qui
germe pour donner au
centuple. Il renferme des
reliques de sainte Félicité et
sainte Perpétue, martyres en
203 et l’original du testament
spirituel de Christian de
CHERGE, prieur de Tibhirine en
Algérie, assassiné avec ses six
autres frères moines en 1996. Ce testament est un
don de sa famille.
A gauche de l’autel, la statue de l’évêque St
Augustin, en bronze, œuvre (en 1995) du sculpteur
Ilio SIGNORI, comme aussi le porte-chandelles et la
symbolique des 12 apôtres (métal).
Les douze Apôtres :
Les clefs : St Pierre, Jésus lui a confié les clés des
portes de son Eglise.
La hache : St Mathias, décapité à la hache.
Evangélisateur de la Cappadoce et des bords de la
Caspienne.
L’équerre : St Thomas, architecte. Evangélisateur des
Indes.
L’épée : St Jude ou Thaddée, tué par l’épée en Perse
ou Arménie.
La corde : St Mathieu, pendu. Sort réservé aux
publicains.
La scie : St Simon (le zélote), découpé à la scie en
Perse.
La peau : St Barthélémy, écorché vif et décapité, en
Perse ou en Mésopotamie.
Le bourdon : St Jacques le Majeur. Le bourdon des
pèlerins de Compostelle.
L’aigle : St Jean, regard perçant sur les Ecritures de
l’Ancien Testament, et les paraboles du Christ.
La massue : St Jacques le Mineur, lapidé. 1 er Evêque
de Jérusalem.
La Croix : St Philippe, crucifié à Hierapolis.
La Croix : St André, crucifié à Patras (Grèce)
« Le luminaire placé au-dessus de chacun, nous
rappelle qu’ils sont encore aujourd’hui témoins
vivants de la lumière du Vivant qui éclaire nos
destinées ».