St Augustin
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Les<br />
vitraux<br />
de<br />
l’église<br />
Ils sont créés, en 1993, avec l’accord de Jean Balladur,<br />
par le Maître verrier de Chartres, Jacques LOIRE.<br />
Le vitrail Nord représente la mer, le port, ses phares et<br />
les voiles de bateaux.<br />
Le vitrail Sud évoque le rayonnement de <strong>St</strong> <strong>Augustin</strong> :<br />
rayonnement concentrique et se diffusant. Deux<br />
phrases de <strong>St</strong> <strong>Augustin</strong>, en latin, qui résument sa<br />
pensée, sont inscrites sur le vitrail, au dessus de la porte<br />
principale : « Mon poids, c’est mon amour » et « Aime<br />
et fais ce que tu veux ».<br />
Le vitrail porte du fond de l’église. Le rayonnement de<br />
la lumière du Christ descend pour nous éclairer. Cette<br />
présence lumineuse est entourée d’une mandorle. Le<br />
nom de Dieu est écrit en hébreu au centre.<br />
Au centre de l’église (chœur), vous pouvez voir à droite<br />
la première pierre posée en juillet 1975, le tabernacle<br />
de Jean-Jacques BRIS, les panneaux de céramique<br />
d’Edvina et Gabriel MUTTE créés pour l’ancien ciborium.<br />
Le dessin des portes latérales est une œuvre de Gabriel<br />
MUTTE et représente le poisson, symbole ancien et<br />
secret du christianisme : ictus = initiales pour Jésus, fils<br />
de Dieu sauveur, et le paon, symbole de la vigilance de<br />
Dieu.<br />
Depuis mars 1994, ces mêmes auteurs ont enrichi<br />
l’entrée de l’église d’une carte et d’une fresque ayant<br />
pour thème la vie de <strong>St</strong> <strong>Augustin</strong>.<br />
Elles accueillent le visiteur ou le croyant qui vient<br />
flâner ou prier sur ce site.<br />
En présentant en six fresques, la vie de ce Père de<br />
l’Eglise du IVème siècle, selon l’art de la bande<br />
dessinée au Moyen âge, le visiteur retrouvera<br />
d’étranges similitudes avec notre époque dans sa<br />
quête de Dieu, sa turbulence quotidienne.<br />
Nous espérons que cette réalisation artistique et<br />
historique donne le goût d’aller plus loin dans la<br />
connaissance de cet homme si attachant et tellement<br />
moderne.<br />
L’EGLISE<br />
SAINT AUGUSTIN<br />
DE LA GRANDE MOTTE<br />
Vous<br />
Paroisse de LA GRANDE MOTTE<br />
Place du 1 er Octobre 1974<br />
34280 La Grande Motte<br />
Tél : 04 67 56 54 20
L’Eglise Saint <strong>Augustin</strong><br />
Architecte Jean Balladur<br />
Le fruit d’un défi.<br />
A l’image des pionniers relevant le défi de créer la<br />
Grande Motte, l’église <strong>St</strong> <strong>Augustin</strong> est le fruit d’une<br />
volonté commune d’inscrire dans la cité la dimension<br />
du sacré et du religieux.<br />
Une église au cœur d’une cité nouvelle.<br />
Trois paraboles, qui s’élèvent pour s’enlacer,<br />
dessinent le clocher et les lieux sacrés, tantôt<br />
intérieurs, tantôt extérieurs.<br />
Pas de clocher traditionnel, pas de croix extérieure,<br />
mais un anneau, rappelant l’Alliance de Dieu avec<br />
son peuple. L’évasure de la base suggère l’attitude<br />
d’un accueil permanent, comme une mère aux bras<br />
ouverts vers les siens.<br />
On est accueilli par <strong>St</strong> <strong>Augustin</strong>, (Bas relief due aux<br />
ciseaux de Marius THEULON). Ce Père de l’Eglise,<br />
du IVème siècle a été choisi comme protecteur de<br />
cette cité. Ainsi l’hôte qui pénètre à l’intérieur est<br />
aussitôt plongé dans un espace chaleureux, fruit des<br />
volumes à structure parabolique.<br />
La grande croix, dominant<br />
l’intérieur de l’église, souligne la<br />
destination de ce lieu à la louange<br />
de Dieu révélé en Jésus-Christ. Ce<br />
Christ, d’inspiration gothique, est<br />
l’œuvre des petites sœurs de<br />
Béthléem. Il ouvre au mystère de<br />
Dieu se concrétisant dans le Pain<br />
de vie (tabernacle) et le don de<br />
l’Esprit Saint (grand vitrail du<br />
fond).<br />
L’ensemble liturgique, (autel, ambon, cuve<br />
baptismale, tabernacle et « arbre de lumières), est dû<br />
au même artiste ferronnier Jean-Jacques BRIS, de <strong>St</strong><br />
Jean de Bruel.<br />
La chapelle du <strong>St</strong> Sacrement (Oratoire) à laquelle on<br />
accède par deux portes latérales est le cœur de<br />
l’édifice.<br />
Les deux grandes ouvertures qui se font face<br />
rappellent par leur forme le haut des ciboires du<br />
XIXème siècle. Ainsi la chapelle devient-elle un<br />
ciboire géant dans lequel est offert à la vénération des<br />
fidèles, le Pain consacré, conservé dans le tabernacle.<br />
Le tabernacle actuel évoque<br />
l’Esprit-Saint gonflant les voiles<br />
du navire qu’est l’Eglise. Le<br />
Tabernacle précédent subsiste en ses six panneaux<br />
historiés qui mènent au tabernacle actuel.<br />
L’autel réalisé, à partir de plaques de bronze de<br />
4 mm d’épaisseur, par le Sculpteur Jean-Jacques<br />
BRIS représente le grain de blé mis en terre qui<br />
germe pour donner au<br />
centuple. Il renferme des<br />
reliques de sainte Félicité et<br />
sainte Perpétue, martyres en<br />
203 et l’original du testament<br />
spirituel de Christian de<br />
CHERGE, prieur de Tibhirine en<br />
Algérie, assassiné avec ses six<br />
autres frères moines en 1996. Ce testament est un<br />
don de sa famille.<br />
A gauche de l’autel, la statue de l’évêque <strong>St</strong><br />
<strong>Augustin</strong>, en bronze, œuvre (en 1995) du sculpteur<br />
Ilio SIGNORI, comme aussi le porte-chandelles et la<br />
symbolique des 12 apôtres (métal).<br />
Les douze Apôtres :<br />
Les clefs : <strong>St</strong> Pierre, Jésus lui a confié les clés des<br />
portes de son Eglise.<br />
La hache : <strong>St</strong> Mathias, décapité à la hache.<br />
Evangélisateur de la Cappadoce et des bords de la<br />
Caspienne.<br />
L’équerre : <strong>St</strong> Thomas, architecte. Evangélisateur des<br />
Indes.<br />
L’épée : <strong>St</strong> Jude ou Thaddée, tué par l’épée en Perse<br />
ou Arménie.<br />
La corde : <strong>St</strong> Mathieu, pendu. Sort réservé aux<br />
publicains.<br />
La scie : <strong>St</strong> Simon (le zélote), découpé à la scie en<br />
Perse.<br />
La peau : <strong>St</strong> Barthélémy, écorché vif et décapité, en<br />
Perse ou en Mésopotamie.<br />
Le bourdon : <strong>St</strong> Jacques le Majeur. Le bourdon des<br />
pèlerins de Compostelle.<br />
L’aigle : <strong>St</strong> Jean, regard perçant sur les Ecritures de<br />
l’Ancien Testament, et les paraboles du Christ.<br />
La massue : <strong>St</strong> Jacques le Mineur, lapidé. 1 er Evêque<br />
de Jérusalem.<br />
La Croix : <strong>St</strong> Philippe, crucifié à Hierapolis.<br />
La Croix : <strong>St</strong> André, crucifié à Patras (Grèce)<br />
« Le luminaire placé au-dessus de chacun, nous<br />
rappelle qu’ils sont encore aujourd’hui témoins<br />
vivants de la lumière du Vivant qui éclaire nos<br />
destinées ».