these - Université de Franche-Comté
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Tous les cas renseignés ont bénéficié d’un traitement par bi-<br />
antibiothérapie intraveineuse comportant toujours une pénicilline A. La<br />
durée du traitement varie <strong>de</strong> 7 à 14 jours pour les bactériémies isolées,<br />
et <strong>de</strong> 14 à 18 jours pour les méningites.<br />
Parmi toutes ces souches <strong>de</strong> S. bovis, seuls sept ont été i<strong>de</strong>ntifiées.<br />
Toutes appartiennent à un biotype II [46, 48, 53], plus précisément décrit<br />
comme un S. pasteurianus pour quatre d’entre elles [45, 54, 57].<br />
Trois étu<strong>de</strong>s [51, 59, 60] définissent le germe causal comme étant un<br />
« streptocoque du groupe D non entérocoque » sans préciser s’il s’agit<br />
d’un S. bovis ou d’un S. equinus.<br />
D’autres étu<strong>de</strong>s décrivent <strong>de</strong>s infections similaires :<br />
• sans préciser l’âge exact [62] (6 cas <strong>de</strong> bactériémie à S. bovis<br />
biotype II chez <strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 6 semaines),<br />
• sans préciser le type <strong>de</strong> prélèvement ayant isolé un S. bovis<br />
(Siegel et coll. [59] décrivent cinq cas d’IMF à S. bovis sans<br />
spécifier le type <strong>de</strong> culture bactériologique en cause),<br />
• chez <strong>de</strong>s nourrissons <strong>de</strong> 5 à 9 semaines atteints respectivement<br />
d’une méningite isolée à S. bovis [63] (S. bovis biotype II) ou avec<br />
3 cas <strong>de</strong> bactériémie associée [40, 49], ou d’une bactériémie<br />
isolée à S. bovis [49, 61],<br />
• une suspicion d’IMF avec signes cliniques et prélèvements<br />
périphériques isolant un S. bovis, sans prélèvements<br />
bactériologique central positif [52].<br />
La faible fréquence <strong>de</strong>s infections néonatales à streptocoque du groupe<br />
D est, selon Bavikatte et coll. [44], due au fait que ce germe saprophyte<br />
<strong>de</strong>s voies génitales, a été longtemps considéré comme souillure<br />
lorsqu’on l’isolait d’une hémoculture ou du LCR, au même titre que la<br />
présence du Staphylococcus epi<strong>de</strong>rmidis dans un prélèvement soulève<br />
le même questionnement.<br />
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