L'école, un terrain d'expérimentation

D
urant l’année 2012, les services
de la police judiciaire
de l’Est ont enregistré 85
595 affaires de crimes et délits,
soit 50 % de l’ensemble global à
l’échelle nationale, selon le bilan
de cette année dans la région, dont
une copie nous a été transmise, et
qui englobe 15 wilayas, soit 11
475 693 habitants.
De ce nombre d’affaires, 53324
ont été traitées, incriminant 60
425 personnes dont 3082 mineurs.
La wilaya de Constantine est classée
première avec 10 081 affaires,
suivie par celle de Sétif, avec 8
050 affaires, puis Batna avec 7233
affaires et enfin les wilayas de
Annaba et Tébessa avec respectivement
6453 et 6 553 affaires.
Le rapport indique que 60 416
affaires sont liées à l’atteinte
aux personnes et aux biens publics,
soit un taux de 70.58 % de
l’ensemble des affaires de crimes
et délits enregistrées durant l’année
2012. Concernant l’atteinte
aux personnes, le communiqué
montre que l’on a enregistré en
2012 31669 cas, soit une augmentation
par rapport à 2011, où
l’on a dénombré 28 042 cas. Il est
à relever que, selon le document
en notre possession, le meurtre a
connu une légère baisse puisque
l’on compte 99 affaires en 2012
contre 101 en 2011. Par contre,
les affaires d’atteinte aux biens
publics est en hausse notamment,
le vol de véhicules, qui a connu
une augmentation durant l’année
2012 avec un total de 762 affaires
El Watan - Lundi 4 février 2013 - 7
RÉGION EST
BILAN DE LA POLICE JUDICIAIRE 2012 À L’EST
Recrudescence de la criminalité
● Les wilayas de Constantine, de Sétif et de Annaba trônent sur le podium des crimes et délits.
contre 728 en 2011. Et c’est la wilaya
de Constantine qui est leader
en la matière avec 146 affaires,
Sétif se trouve en deuxième position
avec 100 affaires, Annaba
avec 83 affaires et enfin Batna
avec 61 affaires. Notons que l’ensemble
des affaires enregistrées
dans ce même volet (atteinte aux
biens publics) est estimé à 28 747
en 2012 contre 26 536 en 2011.
En outre, les crimes économiques
sont aussi en hausse, comparés à
l’année précédente, puisque les
services ont traité ont traité 1031
affaires, dont 165 affaires de
contrebande en 2012 contre 920
affaires en 2011, dont 140 affaires
de contrebande. Dans le cadre de
la lutte contre le trafic de drogue,
si l’on compte 2293 affaires en
2011 dans la région est du pays, le
nombre a augmenté de 31,22% en
2012, puisqu’il atteint le chiffre de
3009. ainsi l’on a 567 à Annaba,
449 à Sétif et 288 à Constantine.
Ce sont 164, 3 kg de drogue saisis
à Batna, 163,1 kg à Tébessa et
101,4 kg à Bejaia. Par ailleurs, les
services de la prévention routière
et la sécurité des routes ont comptabilisé
21 087 délits routiers,
établi 228 210 amendes, et retiré
40 324 permis; 4 638 véhicules
ont été mis en fourrière. En ce
qui concerne les accidents de la
circulation, qui ont une légère
régression de 4,47 %, les mêmes
services déclarent que 5984 accidents
ont eu lieu en 2012, faisant
234 morts et 7461 blessés.
O. -.S. Merrouche
BISKRA
Leïla Legmar, une femme et une plume
passionnées
près avoir présenté, à la librairie générale
A d’El Biar à Alger, son premier recueil de
poésie intitulé «Plume passionnée», paru en
France aux éditions Edilivre, Leïla Legmar a
tenu à faire un crochet par Biskra, où elle a vécu
durant plus de 20 ans, avant de regagner Lyon
où elle vit actuellement. La semaine dernière,
elle a animé une séance de vente-dédicace au
club des retraités de l’éducation nationale de la
Reine des Ziban. D’emblée, ce bout de femme,
véritable pile électrique tant elle déborde
d’énergie communicative, s’affirme comme
une grande poétesse maîtrisant parfaitement
les langues arabe et française. Née en 1946
à Bougaâ d’un père ayant été mobilisé pour
les Première et Seconde guerres mondiales et
jouissant de ce fait de la double nationalité, elle
a quitté l’Algérie en décembre 1993 au plus
fort des turbulences politico-religieuses parce
que, dit-elle, «on voulait m’imposer un nouveau
mode de vie.» Après avoir obtenu ses diplômes
en informatique et réussi ses concours de recrutement,
elle a travaillé au quai d’Orsay à Paris.
Puis, elle a passé quelques années en Egypte
et à Bahreïn aux ambassades de France. Son
amour de la langue et une sensibilité à fleur
de peau la poussent alors à écrire des poèmes
164, 3 kg de drogue saisis à Batna
CONSTANTINE
MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE VEILLE
ET DE SUIVI DES INTEMPÉRIES
Un dispositif de veille et de suivi des intempéries a été mis en place
hier par les autorités locales, apprend on auprès de la cellule de
communication de la wilaya de Constantine. Selon la même source,
ce dispositif regroupant des intervenants représentant l’APC, les
travaux publics, la direction de l’énergie et des mines, etc.) a pour
mission «l’intervention rapide et efficace en matière de déneigement
des voies et des routes et le déplacement et l’approvisionnement de
la population en gaz butane et en denrées alimentaires dans les
sur tous les thèmes de la vie : le pays natal, les
instants indélébiles de son enfance, la famille,
les enfants, la nature, la mère, le soleil, la foi,
la mort, le silence, la nostalgie, l’amitié, la tolérance
et l’amour. Ce sentiment-là, l’amour qui
demeure pour elle l’ultime quête de toute vie
«étant entendue que l’amour de soi, des autres
et de la vie aide à forcer la chance à s’occuper
de nous», dit-elle, est à la source de son appétit
de la vie et de l’écriture. Même la défection
de la muse, compagne inévitable et maîtresse
parfois récalcitrante des poètes ciseleurs de la
langue et esthètes des émotions indicibles, inspire
Leïla Legmar. Dame au grand cœur, fidèle
à ses amis d’enfance tout autant qu’à ses émois
de femme amoureuse impénitente de l’Algérie,
elle offre aux amateurs de poésie une œuvre de
135 pages remplie de tendres passions et dénotant
d’une grande expérience des humains et de
la houle insondable qui les meut de l’intérieur.
«Plume passionnée» est incontestablement un
condensé poétisé de sa vie et de ce que celle-ci
lui a apporté de beaux et de sublimes mais aussi
de regrettables et de douloureux. Maintenant
que l’Algérie a retrouvé son appétence pour les
arts et la littérature, Leïla Legmar aspire à trouver
un éditeur national pour une seconde œuvre
PHOTO: ARCHIVES/EL WATAN
chefs-lieux des communes ainsi qu’au niveau des localités les plus
isolées du territoire de la wilaya ». Plus de 500 agents équipés sont
mobilisés afin de mener à bien les opérations de balayage, de salage
et bien d’autres travaux ; les moyens matériels sont 4 chasseneiges,
6 chargeurs, 8 niveleuses et 6 camions. Nous saurons
également que 6 151 bombonnes de gaz avaient été distribuées sur
l’ensemble des communes de la wilaya auparavant, et 7700 autres
l’ont été également durant la journée d’hier. O. -S. M.
poétique qui est en gestation, car, «même si je
vis en France, mon cœur est toujours algérien,
mes pensées son toujours destinées à l’Algérie
et je veux aller à la rencontre de mes lecteurs
naturels.», a-t-elle confié. Hafedh Moussaoui
L
KHENCHELA
Le ras-le-bol des
habitants de M’sara
es habitants de la commune de M’sara, relevant
de la daïra de Bouhmama, à 75 km de Khen-
chela, sont en colère, à cause des perturbations
dans le réseau Mobilis, seul réseau mobile existant
dans la commune, ainsi que celui du téléphone fixe et
la connection à Internet. Ils n’ont plus aucun moyen
de communication, ce qui malheureusement plonge
leur commune dans l’isolement total. Cela les oblige
aussi à se déplacer aux communes limitrophes pour
faire des appels téléphoniques, surtout dans les cas
urgent.
Nos interlocuteurs ne savent plus quoi faire devant
ces perturbations à répétition, surtout lorsqu’il fait
mauvais temps. Ils expriment leur ras-le-bol quant à
leur isolement. Certains diront ceci : «Nous sommes
privés de communication, notre vie est suspendue
à un coup de fil. Cette situation est inadmissible. Il
s’agit d’une panne quelque part. Nous avons posé le
problème à maintes reprises. Mais les responsables
concernés n’ont pas l’intention de le régler définitivement.
Nos multiples démarches sont restées lettre
morte face a une lenteur dans la réparation de cette
panne qui nous cause beaucoup de désagréments.»
Les habitants souffrent aussi des coupures récurrentes
d’électricité s’étalant parfois sur plusieurs heures
dans la journée. Ce qui malencontreusement génère
de sérieuses tracasseries. «Ce problème nous rend la
vie difficile, car il complique davantage la situation»,
disent-ils
Ils demandent une intervention urgente de la part des
responsables concernés pour mettre un terme à ces
problèmes qui ont trop duré. Pour rappel, ces problèmes
ont été relevés à plusieurs reprises dans nos
précédentes livraisons. Les responsables concernés
nous ont affirmé que le problème de perturbations
du réseau téléphonique réside dans les défaillances
au niveau de câbles électriques. et celui des coupures
d’électricité au transformateur d’énergie électrique,
en service, qui est de faible capacité par rapport au
nombre de foyers alimentés. Mais les promesses des
responsables n’ont, à ce jour, pas été tenues, selon des
habitants de ladite commune. Kaltoum Rabia
BATNA
21 accidents
en une semaine
es services de la Protection civile de la wilaya de
L Batna ont enregistré, durant la semaine écoulée,
21 accidents de la circulation, qui ont fait un mort, un
quadragénaire, et 33 blessés. L’accident mortel a eu
lieu sur la RN3 reliant Batna à Ain Touta. Le conducteur
du véhicule touristique, de marque Renault type
Clio, a perdu le contrôle de la voiture ; suite à quoi
cette dernière a fait plusieurs tonneaux. Il est à noter
que la majorité de ces accidents sont la conséquence
de dérapages et de renversements des véhicules. En
outre, une voiture de marque Peugeot type 306, a été
carbonisée dans le quartier périphérique de Kechida.
Par ailleurs, un incendie a ravagé la cuisine d’un
appartement, sis à la cité 200 logements, dans la
commune de Barika (80 kilomètres au sud-ouest du
chef-lieu de wilaya). Selon la maîtresse de maison,
l’incendie s’est déclaré suite à une fuite de gaz provenant
du tube en plastique qui alimentait la gazinière
(tabouna). S. M.
SOUK AHRAS
Spéculation sur les
imprimés en langue
française à l’état civil
es formulaires en langue française ont disparu de
L l’état civil de Souk Ahras et leur délivrance par les
préposés aux guichets est quasiment impossible. Ceci
est de rigueur pour le citoyen lambda. Hier, alors que
tous les employés desdits services affichaient un niet
catégorique à l’adresse de tous les demandeurs, un citoyen
provocateur, déçu par cette situation qui prévaut
depuis des semaines, s’est détaché de la foule pour
quelques minutes et est revenu peu après avec des documents
vierges à la main droite. «Voici le papier que
vous cachiez», a-t-il dit. A. Djafri