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L'école, un terrain d'expérimentation

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L<br />

SUR LE VIF<br />

El Watan - L<strong>un</strong>di 4 février 2013 - 7<br />

ALGER INFO<br />

LES INONDATIONS À ALGER-PLAGE<br />

Le quartier toujours<br />

sous la menace<br />

● Les habitants demandent <strong>un</strong>e prise en charge effective du problème, d’autant plus que<br />

les inondations qui touchent le quartier sont récurrentes.<br />

es inondations à Alger-Plage, dans<br />

la comm<strong>un</strong>e de Bordj El Bahri,<br />

sont récurrentes. Il ne passe pas<br />

de saison estivale sans que les habitations<br />

ne soient submergées par les<br />

torrents d’eaux, qui plus est provenant<br />

des canalisations des eaux usées.<br />

Le quartier le plus touché par ces<br />

inondations à caractère itératif est<br />

sans auc<strong>un</strong>e équivoque «Ihadène».<br />

La majorité des maisons situées dans<br />

cette partie de la comm<strong>un</strong>e est sujette aux<br />

inondations de manière systématique.<br />

A la moindre chute de pluie, les habitants<br />

s’attendent au pire. «Le problème<br />

des inondations au niveau de notre<br />

quartier remonte à plusieurs années,<br />

mais auc<strong>un</strong>e solution n’a été mise en<br />

œuvre par les pouvoirs publics afin<br />

d’y remédier d’<strong>un</strong>e manière définitive»,<br />

regrette <strong>un</strong> habitant du quartier, et d’ajouter<br />

: «Cette situation pénalisante n’a<br />

jamais fait l’objet d’<strong>un</strong>e prise en charge<br />

sérieuse de la part des pouvoirs publics.»<br />

Les plus<br />

nationalistes des<br />

Algériens fuient les<br />

programmes de<br />

l’Unique !<br />

Les habitants mettent en cause le réseau de canalisation défaillant<br />

Il y a quelques années, les autorités<br />

locales avaient entrepris des travaux d’envergure<br />

sur le réseau d’assainissement.<br />

Il était question, d’après les habitants,<br />

de refaire la canalisation principale qui<br />

traverse toute l’artère d’Alger-Plage, de la<br />

cité Cosider jusqu’aux Ondines.<br />

Malheureusement, ces travaux n’ont servi<br />

à rien, puisque l’année-même de la fin<br />

des travaux il y a eu des inondations<br />

comme si n’avait été entrepris.<br />

«Cette situation renseigne sur la nonfiabilité<br />

de l’étude réalisée en ce tempslà»,<br />

dira <strong>un</strong> résidant du quartier Ihadène.<br />

A chaque émission du bulletin météorologique,<br />

les habitants d’Alger-Plage<br />

sont dans <strong>un</strong>e angoissante attente.<br />

«A chaque fois que les intempéries arrivent,<br />

nous nous retrouvons seuls face<br />

aux eaux en furie», déclarent nos interlocuteurs.<br />

Les responsables locaux se sont illustrés,<br />

des années durant, par leur total désengagement<br />

face à ce problème qui mine la vie<br />

DILEMME<br />

de ces citoyens. Pour lutter contre les eaux<br />

qui envahissent leurs demeures, les habitants<br />

ont recours à des moyens dérisoires.<br />

En guise de rempart contre les inondations,<br />

des sacs remplis de sable sont disposés<br />

devant les maisons, généralement<br />

ces besaces résistent quelques heures<br />

seulement et finissent par céder sous la<br />

pression de la crue qui emporte tout sur<br />

son passage.<br />

Selon des habitants du quartier, le problème<br />

à Alger-Plage ne relève pas seulement<br />

de l’entretien des canalisations<br />

qui laisse d’ailleurs à désirer, il est<br />

également d’ordre topographique, «toute<br />

cette partie de la comm<strong>un</strong>e est située sous<br />

le niveau de la mer», nous précise-t-on.<br />

Afin de connaître la stratégie adoptée par<br />

le nouveau staff m<strong>un</strong>icipal devant solutionner<br />

le problème, nous avons essayé à<br />

maintes reprises d’avoir <strong>un</strong> entretien avec<br />

les responsables de l’APC, mais nos multiples<br />

tentatives sont restées sans suite.<br />

K. Saci<br />

PHOTO : EL WATAN<br />

COMMERCE : PLUS DE 1000<br />

LOCAUX COMMERCIAUX<br />

FERMÉS<br />

La Direction du commerce de la<br />

wilaya d’Alger (DCP) a procédé,<br />

au cours de l’année 2012, à la<br />

fermeture de 1079 locaux<br />

commerciaux, à l’issue de près<br />

de 200 000 interventions sur le<br />

territoire de la wilaya, a-t-on<br />

appris, dimanche, auprès de<br />

cette direction. Ces<br />

interventions, qui ont touché les<br />

activités de production, de<br />

distribution et de ventes en gros<br />

et au détail, ont donné lieu<br />

également à la saisie de plus de<br />

84 tonnes de marchandises<br />

impropres à la consommation ou<br />

non conformes à la<br />

réglementation en vigueur,<br />

d’<strong>un</strong>e valeur de 38 millions de<br />

dinars, a précisé à l’APS le<br />

responsable du contrôle au<br />

niveau de la DCP, Mohamed<br />

Hadjal. L’absence d’hygiène, la<br />

vente de produits impropres à la<br />

consommation, le défaut<br />

PHOTO : LYES H.<br />

EL ACHOUR<br />

LES ROUTES TOUJOURS<br />

IMPRATICABLES<br />

n dépit des écrits dans la presse et des «appels de détresse»<br />

E des habitants de la localité d’El Achour, la situation n’a<br />

pas changé d’<strong>un</strong> iota. En effet, la route principale menant d’El<br />

Achour vers la cité AADL de Sebbala est toujours quasiment<br />

impraticable, continuant à causer d’innombrables désagréments<br />

aux automobilistes, forcés de subir des bouchons interminables.<br />

«Voyez vous-même, les élus locaux que nous avons choisis pour<br />

prendre en charge nos revendications n’ont même pas pris la<br />

peine de résoudre ce problème. La route est toujours impraticable<br />

en dépit de nos appels de détresse», lance <strong>un</strong> habitant.<br />

Un autre renchérit : «Les élus de cette m<strong>un</strong>icipalité n’ont jamais<br />

mis les pieds dans notre cité depuis leur élection comme si,<br />

aujourd’hui, ils ne sont pas concernés par nos problèmes.»<br />

Les habitants de cette cité en appellent au wali délégué de la<br />

circonscription administrative de Draria et au wali d’Alger<br />

afin d’exiger des élus la réfection de la route et mettre <strong>un</strong> terme<br />

aux souffrances des résidants. Un autre problème, et non des<br />

moindres, est soulevé par les habitants de la cité AADL de Sebbala.<br />

Il s’agit de celui du transport en comm<strong>un</strong> qui fait défaut<br />

depuis quelque temps. «Les transports en comm<strong>un</strong> ont déserté<br />

cette ligne à cause des embouteillages. A présent, seuls <strong>un</strong> ou<br />

deux bus font la navette, mais il faut patienter plus de deux<br />

heures pour rallier Aïn Allah. Vous avez aussi, bien sûr, la possibilité<br />

de faire appel à <strong>un</strong> taxi clandestin à raison de 200 DA la<br />

course», se désole notre vis-à-vis. N. K.<br />

AÏN NAÂDJA<br />

BAGARRES ENTRE<br />

COMMERÇANTS INFORMELS<br />

es habitants de Aïn Naâdja, dans la comm<strong>un</strong>e de Gué de<br />

L Constantine, n’en peuvent plus de ces interminables rixes<br />

entre commerçants informels. Il y a quelques jours, <strong>un</strong>e énième<br />

bagarre a éclaté entre je<strong>un</strong>es vendeurs. M<strong>un</strong>is de sabres et de<br />

gourdins, ils ont semé <strong>un</strong>e véritable panique parmi les citoyens,<br />

nombreux à venir faire leurs emplettes. L’incident a failli tourner<br />

au drame, n’était l’intervention de certains commerçants et<br />

autres citoyens qui se sont interposés pour éviter le pire. La bagarre<br />

avait pour cause <strong>un</strong> malentendu entre vendeurs concernant<br />

l’espace à exploiter pour étaler leurs marchandises, selon des<br />

témoins. Un problème qui perdure depuis des années et qui est<br />

<strong>un</strong> véritable casse-tête en raison de la récurrence des confrontations<br />

entre commerçants illégaux. Une situation conflictuelle<br />

qui empire à cause du nombre de vendeurs en constante augmentation.<br />

En fait, on apprend que certains commerçants sont<br />

originaires de la comm<strong>un</strong>e de Gué de Constantine, alors que<br />

d’autres viennent de Baraki et des Eucalyptus. Les habitants ont<br />

exprimé leur ras-le-bol à cause de ces rixes, mais admettent toutefois<br />

le grand service que leur rend ce marché. Il est à préciser<br />

que ce marché informel a été éradiqué dans <strong>un</strong> premier temps,<br />

puis les vendeurs sont revenus occuper les lieux, et ce, faute<br />

d’<strong>un</strong> espace aménagé ou de locaux commerciaux en mesure de<br />

leur éviter <strong>un</strong> chômage forcé. Dans ce marché situé à la cité des<br />

720 Logements, les commerçants proposent notamment des<br />

fruits et légumes et autres articles de ménage. D. G.<br />

24 HEURES<br />

d’affichage des prix et<br />

l’étiquetage constituent les<br />

principales causes de ces<br />

infractions sanctionnées par<br />

cette direction. La valeur des<br />

transactions commerciales sans<br />

facturation a, quant à elle,<br />

dépassé 1,5 milliard de dinars,<br />

selon la même source.<br />

JARDIN D’ESSAI : ESPACE<br />

DÉDIÉ AUX ZONES HUMIDES<br />

Le Jardin d’essai du Hamma<br />

(Alger) compte <strong>un</strong> nouvel espace<br />

dédié aux zones humides,<br />

connues pour leur richesse<br />

végétale et animale, <strong>un</strong>ique en<br />

son genre. Ce nouvel espace<br />

comprend, dans <strong>un</strong>e première<br />

phase, 30 variétés végétales et<br />

plusieurs espèces animales<br />

locales, a précisé à l’APS, M me<br />

Kenza Benmerri, chargée de la<br />

gestion de la biodiversité au<br />

Jardin d’essai du Hamma, en<br />

marge des portes ouvertes<br />

organisées à l’occasion de la<br />

Journée mondiale des zones<br />

humides (2 février). Cet espace a<br />

été créé en vue de sensibiliser<br />

sur l’importance de la protection<br />

des zones humides, qui<br />

contribuent à la préservation de<br />

l’équilibre des écosystèmes, a<br />

souligné la responsable, mettant<br />

en exergue les efforts actuels<br />

pour l’agrandissement de cet<br />

espace.<br />

BAB EZZOUAR : REVOILÀ<br />

L’INFORMEL<br />

L’informel est de retour dans la<br />

comm<strong>un</strong>e de Bab Ezzouar. Les<br />

abords du marché du 8 Mai 1945<br />

sont de nouveau squattés. Des<br />

étals sont installés sur la route<br />

dégradée qui mène au marché<br />

comm<strong>un</strong>al. Le lieu s’est<br />

transformé en décharge à ciel<br />

ouvert. Des gravats, des<br />

bouteilles en plastique, des<br />

sachets et des cartons<br />

s’amoncellent tout autour du<br />

marché couvert. Les riverains<br />

dénoncent l’indifférence des<br />

autorités locales.

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