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D eux cas de grippe H1N1, dont un mortel, ont été recensés ces derniers jours dans la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris lors d’une conférence de presse tenue hier à la direction de la santé et de la population (DSP) au siège de la wilaya. Contrairement aux rumeurs qui circulaient ces derniers jours, les conférenciers ont déclaré qu’un seul décès à été enregistré, une femme enceinte originaire d’Iferhounène, dû à la grippe H1N1 au niveau de la wilaya. Un cas d’hospitalisation dû à la grippe dite porcine a été également enregistré à l’hôpital Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, souligne-t-on. La malade, une femme enceinte également, est en observation. Le décès d’une adolescente de 17 ans a été par ailleurs enregistré dans la région, mais en relation avec une «complication» de la grippe saisonnière, jugée «sévère» cette année par les spécialistes. Le docteur Touat, chef du service maladies infectieuses du CHU, a indiqué, au cours de cette rencontre, qu’il n’y pas lieu d’appeler ce virus «grippe porcine» car celui-ci a muté et s’est transformé, depuis 2009, en une grippe saisonnière tout à fait habituelle. Donc il n’y a pas lieu de s’alarmer, dit-il. Comme c’est le cas à pareille période, depuis novembre dernier et à ce jour, beaucoup de malades sont reçus dans les établissements sanitaires de la wilaya. Ils sont suivis et pris en charge soit pour des difficultés respiratoires, la grippe saisonnière ou autres maladies virales et parfois cardiovasculaire. En tout cas, des prélèvements sont effectués sur tout malade suspect pour des analyses confiées à l’Institut Pasteur d’Alger, mais jusqu’à présent, il n’y a eu de confirmation que pour ces deux cas cités. Appelant aussi à la vigilance pour éviter la contamination lorsqu’on est malade et qu’on se rend dans la famille, particulièrement là où il y a des sujets fragiles tels que des femmes enceintes et des personnes âgées, les conférenciers ont indiqué que toutes les dispositions de prévention et de surveillance sont prises à travers l’ensemble des établissements sanitaires El Watan - Lundi 4 février 2013 - 4 L’ACTUALITÉ DÉPART PRÉCIPITÉ DES PATRONS DES PARTIS DU POUVOIR Les scénarios d’une présidentielle pas comme les autres «AU FLN, LE CONFLIT A ÉTÉ RÉSOLU PAR LA VOIE DE LA SAGESSE», SELON DAHO OULD KABLIA Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, ne veut pas s’immiscer dans «le conflit interne au FLN». «Je ne veux pas parler du FLN. Je suis un administrateur», a-t-il déclaré à la presse en marge de la séance de clôture, hier à Alger, de la session d’automne du Parlement. Le ministre estime, dans ce sens, qu’il n’y avait aucun risque de trouble à l’ordre public lors de la réunion du comité central (CC) du FLN qui aurait nécessité une intervention du ministère. «Il n’y a pas eu risque de trouble à l’ordre public lors de la réunion du CC. Il s’agit d’un conflit interne qui a été résolu par la voie de la sagesse», déclare-t-il. La réunion du comité central du FLN, tenue de jeudi à samedi dernier, a été, rappelons-le, organisée sous haute surveillance des services de sécurité. Un dispositif policier important avait été déployé le long des routes menant à l’hôtel El Riadh de Sidi Fredj pour éviter des altercations entre pro et anti-Belkhadem. Cette session s’est soldée par le retrait de confiance par la majorité des membres du CC à Abdelaziz Belkhadem. Mais l’élection du nouveau secrétaire général de l’ex-parti unique n’a pas été faite en raison de graves divergences entre les deux parties en conflit. M. M. ● La «mise à mort politique» des patrons du FLN et du RND participe d’une intention affichée de préparer le terrain à une candidature surprise. près la démission forcée du patron Adu Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, c’était le tour, le week-end dernier, du secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, de quitter les rênes de l’ex-parti unique, mais contrairement au premier qui a préféré partir sans fracas, le second a fait beaucoup de bruit en refusant le verdict du retrait de confiance prononcé par la majorité des membres du comité central (CC) réunis en session ordinaire pendant trois jours à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj. Les deux chefs des deux partis du (ou au) pouvoir s’en vont, comme dans un mouvement synchronisé, en même temps. Comme sur du papier à musique ! Pour le premier, le mandat court jusqu’au prochain congrès du parti prévu en juin, pour l’autre, il s’étale jusqu’à 2015. Leur éviction en ce moment précis, avant que leur mandat n’expire, soulève beaucoup d’interrogations. Si l’on peut conclure, sans risque de se tromper, que la «décision» dénote l’urgence imposée par un agenda intimement lié à l’élection présidentielle de 2014, la question reste entière quant à la nature de cet agenda. Certains analystes évoquent la volonté de mettre hors course Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, deux candidats potentiels et préparer le terrain pour un quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika. Mais puisque les deux responsables politiques se sont engagé qu’ils s’abstiendraient à présenter leur candidature dans le cas où le chef de l’Etat exprimait son désir de succéder à lui-même, pourquoi alors les trouve-ton aussi encombrants pour un «projet» auquel ils adhèrent totalement ? Dans une Algérie où la visibilité politique est entièrement brouillée par l’«antijeu démocratique», où la volonté populaire n’est qu’accessoire devant celle des tenants du pouvoir, l’énigme reste indéchiffrable. Du moins avant que l’opinion publique ne prenne connaissance des contours de la révision constitutionnelle annoncée. Cela n’empêche pas, cependant, certaines spéculations qui avancent tantôt l’impossibilité d’un quatrième mandat du président Bouteflika et que la mise à «mort politique» des patrons du FLN et du RND participe d’une intention affichée de préparer le terrain à une candidature surprise, tantôt du projet du chef de l’Etat de prolonger son règne par le biais de nouvelles dispositions constitutionnelles qui préconiseraient un mandat présidentiel TIZI OUZOU Deux cas de grippe H1N1 dont un mortel de sept ans (un septennat) au lieu de cinq ans (quinquennat), actuellement. Seulement, la crise qu’a vécue ces derniers temps le FLN et la manière dont le secrétaire général déchu du parti, Abdelaziz Belkhadem, connu pour sa loyauté envers le premier magistrat du pays, grâce auquel il n’aurait pas eu le parcours qu’il a fait, pourraient, soutiennent certains observateurs, être de la wilaya. Des comités de surveillance, dont les équipes sont parfois celles placées depuis 2009, à l’apparition de cette maladie virale dans le monde, pour signifier leur expérience dans le domaine, ont été installés dans les établissements hospitaliers et les polycliniques de la wilaya. Les conférenciers invitent par ailleurs la population, notamment les femmes enceintes dont la grossesse a atteint le premier trimestre ainsi que les personnes ayant plus de 60 ans à se rendre dans les établissements sanitaires sur tout le territoire de la wilaya pour se faire vacciner contre la grippe, d’autant que les médicaments et les vaccins y sont disponibles. Concernant des malades suspectés et gardés en quarantaine, le D r Touat a indiqué qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer et que seules trois personnes sont actuellement en observation et isolées en attendant le retour des résultats des prélèvements ; mais leur état relève probablement de la détresse respiratoire ou cardio-pulmonaire. Ces trois malades sont âgés de 91, 81 et 60 ans. Salah Yermèche Présidence de la République l’expression de l’absence d’un consensus au sommet de l’Etat autour de l’élection présidentielle de 2014. Et la manière avec laquelle démarrent les débats sur la question est annonciatrice d’une année 2013 chaude et riche en événements, pas forcément constructifs pour l’avenir du pays bloqué par une gérontocratie qui refuse de passer le témoin. Saïd Rabia KARIM DJOUDI : «LE NOUVEAU CODE DES MARCHÉS PUBLICS VA REMÉDIER AUX BLOCAGES DE L’ANCIEN TEXTE» Les dispositions du nouveau code des marchés publics, entré en vigueur récemment, sont à même de remédier aux «blocages» et «lourdeurs» des anciennes procédures de passation des marchés. C’est ce qu’a indiqué, hier, le ministre des Finances, Karim Djoudi. Dans une déclaration à la presse en marge de la séance de clôture de la session d’automne du Parlement, le ministre a précisé qu’il s’agit, à travers le nouveau code, de mettre un terme aux blocages rencontrés par les entreprises publiques économiques en matière de passation de marchés. «Désormais, les entreprises publiques ont à fixer leurs propres règles en matière de passation de marchés publics, et de voir avec leurs organes sociaux la mise en place de ces pratiques au niveau de leurs institutions», a-t-il indiqué. Selon M. Djoudi, l’objectif de ce texte est d’introduire plus de facilité dans la gestion des marchés publics au niveau des entreprises économiques : «Les entreprises publiques économiques sont soumises à plusieurs contrôles, dont celui effectué par la Cour des comptes.» Le nouveau code des marchés publics a été publié, rappelons-le, dans le premier numéro de 2013 du Journal officiel. Il stipule notamment que «les EPE ne sont pas soumises au dispositif de passation des marchés prévu par ce décret. Toutefois, elles sont tenues d’élaborer et de faire adopter, par leurs organes sociaux, des procédures de passation de marchés selon leurs spécificités fondées sur les principes de liberté d’accès à la commande, d’égalité de traitement des candidats et de transparence». M. M. PHOTO : D. R.
L El Watan - Lundi 4 février 2013 - 5 L’ACTUALITÉ HABITAT RURAL Révision à la hausse de l’aide dans les wilayas du Sud ’aide de l’Etat en matière d’habitat rural, actuellement fixée à 700 000 DA, sera revue à la hausse dans les wilayas du Sud, selon Abdelkader Ouali, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. «La question de la révision à la hausse de l’aide a été proposée lors d’une réunion qui s’est tenue à Alger avec les walis du Sud, il y a un mois. Elle a été acceptée par les autorités», a révélé hier le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, au cours d’un point de presse animé en marge de la rencontre régionale organisée à Adrar avec les acteurs économiques et de la société civile des wilayas du Sud-Ouest (Adrar, Tindouf, Tamanrasset et Béchar). Des dispositions seront prises bientôt pour la mise en œuvre de cette décision, a ajouté ce responsable sans fournir plus de détails. M. Ouali a révélé en outre que les wilayas du Sud bénéficieront aussi de programmes complémentaires pour la réalisation l n’y aura pas de grève des boulangers», I assure le Comité national des boulangers affilié à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Du moins, pas pour le moment. Selon Driss Abada et Omar Amer, représentants de ce comité, qui s’exprimaient hier lors d’un point de presse animé à Alger, le Comité national des boulangers serait parvenu à un consensus avec le ministère du Commerce. Le maintien du tarif actuel du pain, à savoir 8,50 DA la baguette, restera inchangé grâce à la subvention du prix de la farine, mais cette subvention ne garantit plus la marge bénéficiaire des boulangers, d’où la nécessité d’introduire d’autres mécanismes pour maintenir ce prix sans toutefois porter préjudice à ces artisans. Entre autres mesures préconisées par le Comité national des boulangers pour assurer une marge bénéficiaire, la subvention par l’Etat des autres ingrédients entrant dans la production du pain, le soutien du prix de l’électricité et du gaz, la subvention du sachet ou du papier d’emballage et la réduction des taxes et autres impôts. «Nous avons eu des échos que nos pro- de programmes d’habitat rural. Cette décision a été entérinée au cours du dernier Conseil des ministres, en application des instructions du président Abdelaziz Bouteflika. La wilaya d’Adrar, à titre d’exemple, bénéficiera d’un quota supplémentaire de 13 000 habitats ruraux, d’après M. Ouali. Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a tenu à rassurer les investisseurs locaux quant à la volonté du gouvernent à les accompagner dans la concrétisation de leurs projets. M. Benaïssa a appelé les agriculteurs à s’impliquer dans l’effort de développement du secteur agricole local. Ceux-ci n’ont pas manqué d’exprimer leurs préoccupations en matière de soutien et de financement tous azimuts. Le ministre de l’Agriculture Une station de désalinisation à Tamanrasset e mégaprojet de transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset sera L doté d’une station de désalinisation, a annoncé hier Hocine Necib, ministre des Ressources en eau. «L’eau est saline. C’est une réalité. Nous avons bénéficié d’un budget et l’Algérienne des eaux va mettre en place une station de désalinisation», a souligné M. Necib en marge de la rencontre régionale organisée, hier à Adrar, avec les acteurs économiques et de la société civile des wilayas du Sud-Ouest (Adrar, Tindouf, Tamanrasset et Béchar). Selon lui, la qualité de l’eau sera améliorée avec l’entrée en fonction de cette station. Il a également indiqué que les travaux de réfection du réseau d’adduction d’eau potable, actuellement défectueux, confiés à l’entreprise algérienne Cosider, seront achevés en moins de 18 mois. H. L. LES BOULANGERS RASSURENT Il n’y aura pas de grève positions sont à l’étude au niveau de la tutelle. Nous aurons certainement du concret dans deux mois au maximum.» Les boulangers attendent beaucoup de la tutelle pour «maintenir notre activité». Des insuffisances «criardes» sont signalées, portant préjudice à ces artisans et aux consommateurs. Les boulangers se disent «dans un dilemme» : l’utilisation du sachet en plastique pour emballer le pain encore chaud s’avère très dangereux pour la santé, mais «vu le coût excessif de l’emballage en papier, nous n’avons pas tout à fait le choix». Dans cette situation, les boulangers préconisent une convention pouvant les lier aux fabricants de papier d’emballage. L’expérience a été tentée avec Tonic Emballage, il y a près de 10 ans, mais elle a été vouée à l’échec avec la chute du groupe. Autre tracas relevé par les boulangers, les coupures d’électricité à répétition. L’acquisition de groupes électrogènes dans le cadre de la convention signée avec des fournisseurs pour permettre aux gérants de boulangerie d’en acquérir en optant pour un paiement par tranches n’a pas donné les résultats escomptés. «Seuls 150 a souligné, entre autres, en réponse aux préoccupations des agriculteurs, que le principe de propriété agricole est toujours en vigueur. Selon lui, tout agriculteur ayant mis en valeur un domaine qui n’est pas propriété de l’Etat peut prétendre à en devenir le propriétaire. Il a indiqué avoir donné des instructions aux différentes administrations afin d’accélérer la délivrance du titre de propriété. M. Benaïssa s’est fixé un nouveau défi : porter le niveau de contribution des wilayas du Sud dans la production agricole nationale à 30% dans les prochaines années contre 18% actuellement. «Il existe une volonté politique forte de développer toutes les régions sans exclusion. Dans le Sud, les marges de progression sont importantes. Et nous avons les moyens. Tout le monde doit mettre la main à la pâte», a affirmé M. Benaïssa à plusieurs reprises en direction des agriculteurs et investisseurs locaux. Hocine Lamriben boulangers ont répondu à cette option, le versement d’intérêts étant une clause rejetée pour des convictions religieuses ou par logique commerciale», explique le syndicat des boulangers, qui soutient que la nuisance causée par le fonctionnement de ces équipements en milieu urbain entrave son utilisation comme solution en cas de panne électrique. «Les coupures d’électricité continueront donc à pénaliser les boulangers en l’absence d’une autre solution.» La tutelle devrait également se pencher sur la question des boulangeries exerçant dans l’informel et la vente du pain sur les trottoirs. Selon le comité de l’UGCAA, 60% des boulangeries travaillent dans l’informel. 50% du pain produit sont écoulés sur le trottoir, de quoi interpeller les services sanitaires et d’hygiène. Selon l’Union des commerçants, 14 500 boulangers sont encadrés dans le Comité national des boulangers. Les Algériens consomment entre 40 et 45 millions de baguettes de pain quotidiennement. 15% de la farine subventionnée par l’Etat est détournée pour la fabrication de produits dérivés. Fatima Arab MANIFESTATION DES ANCIENS AGENTS DE SÉCURITÉ DE LA SNTF Sept cheminots arrêtés à Agha P as moins de sept cheminots ont été arrêtés, hier, alors qu’ils tentaient de manifester sur la voie ferrée à Alger- Centre. Ces anciens agents de sécurité, promus cheminots en 2010, avaient, très tôt dans la journée, observé un sit-in de protestation devant la très fréquentée gare de l’Agha, pendant que des représentants étaient en négociation avec la direction de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Suite au refus de la direction de répondre favorablement à leurs revendications, les grévistes, près d’une centaine à avoir fait le déplacement, ont décidé de bloquer la circulation ferroviaire. «Seulement, les forces de l’ordre sont intervenues pour nous en empêcher. Sept de nos collègues ont été arrêtés. Mais ils affirment qu’ils vont les relâcher dans la soirée (d’hier, ndlr)», raconte l’un des représentants des manifestants. Ces grévistes, quelque 1200 sur le territoire national, étaient agents de protection du patrimoine. Promus, à partir de 2010, cheminots à part entière, ils ont vite déchanté lorsqu’ils se sont rendus compte que leur carrière professionnelle repartait à zéro. «J’ai commencé à travailler à la SNTF il y a plus de 20 ans. Et aujourd’hui, à 10 ans de la retraite, il est considéré que je n’ai travaillé que deux années !», s’insurge Tarek. De même, les manifestants revendiquent une révision à la hausse de leur grade. «Lorsque nous étions agents de sécurité, nos grades allaient de la A6 à la B1. Depuis notre reconversion, nous stagnons à la A2, alors même que dans le règlement intérieur de la SNTF, les grades débutent de la A4», dénoncent-ils. «Pourtant, nous avons été en première ligne durant les années de terrorisme et enduré tant d’insécurité. Ce n’est rien moins que de l’ingratitude de la part de la SNTF !», jugent les protestataires. Ce mouvement, qui n’avait pas perturbé le trafic ferroviaire dans la journée d’hier, risque toutefois de prendre de l’ampleur, avec les conséquences que l’on sait sur les usagers. «Nous étions partisans d’une manifestation pacifique, sans désagréments pour personne. Mais si la direction persiste à faire la sourde oreille à nos revendications, nous n’hésiterons pas à bloquer la circulation ferroviaire», menacent-ils. Ghania Lassal RÉUNION DU CONSEIL SYNDICAL Vers un débrayage à la CAAT es travailleurs de la Compagnie algérienne des assurances L (CAAT) menacent de recourir à une grève illimitée «si la direction de l’entreprise refuse d’écouter nos préoccupations». Le conseil syndical de l’entreprise, affilié à l’UGTA, a entamé une session hier, après 8 assemblées générales régionales à l’issue desquelles l’appel à une grève illimitée a été lancé. Selon Mme Merabet, secrétaire générale du syndicat d’entreprise, c’est suite à la réduction de la prime d’essor de 50% que les travailleurs ont commencé à réclamer «le respect de la convention collective les liant avec l’employeur». Selon le syndicat, dans certaines agences, des grèves ont commencé à prendre forme ; c’est suite à l’intervention de la direction de l’UGTA et aux promesses de la direction de la CAAT que le calme est rétabli. «Plus de six mois après, aucune concrétisation des promesses de la direction n’est faite sur le terrain», se plaignent les représentants des travailleurs. La réunion d’aujourd’hui visera à définir la date et la durée de la grève. Le principe d’une grève illimitée a été adopté suite aux assemblées générales, mais c’est au conseil syndical de définir la forme et de déposer le préavis de grève, soutient Mme Merabet. F. Arab
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