L'école, un terrain d'expérimentation
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E<br />
FAG<br />
Mechelah tire à boulets<br />
rouges sur le vice-président<br />
e golf est de nouveau au<br />
L centre d’<strong>un</strong>e contestation.<br />
Cette fois-ci, elle émane de<br />
A. Mechelah, ancien directeur<br />
des équipes nationales, qui<br />
s’insurge contre ce qu’il qualifie<br />
de «situation embryonnaire<br />
depuis 2009, <strong>un</strong>e fédération<br />
gérée par <strong>un</strong> binôme (président<br />
et vice-président) en l’absence<br />
de commissions spécialisées.<br />
Les exclusions se pratiquent<br />
en masse, sans dialogue ni<br />
concertation avec les membres<br />
du bureau fédéral, les techniciens,<br />
les anciens golfeurs …<br />
et la liste est longue», martèle<br />
notre interlocuteur. Dans<br />
<strong>un</strong>e correspondance adressée<br />
à qui de droit, A. Mechelah<br />
évoque «<strong>un</strong> cumul contradictoire<br />
de prérogatives, ce bénévole<br />
(le vice-président) qui est<br />
aussi président d’<strong>un</strong>e section,<br />
président de la commission<br />
d’arbitrage, secrétaire général<br />
de la fédération, trésorier, cosignataire<br />
… qui a recruté <strong>un</strong>e<br />
personne étrangère au golf au<br />
poste de DTN … avec comme<br />
conséquence le dépérissement<br />
Les représentantes algériennes de golf<br />
total de la discipline qui n’arrive<br />
plus à honorer son rang<br />
dans le concert des nations».<br />
Tous ces griefs ont déjà été<br />
déballés il y a quelques mois<br />
par d’autres acteurs de la discipline<br />
qui, eux aussi, ont pointé<br />
du doigt tous les chapitres cités<br />
par A. Mechelah.<br />
Ce dernier insiste plus particulièrement<br />
sur les critères<br />
de sélection qui, selon lui,<br />
«n’existent pas à la FAG, tout<br />
comme les conditions de préparation<br />
et les programmes de<br />
formation». La correspondance,<br />
El Watan - L<strong>un</strong>di 4 février 2013 - 31<br />
dont El Watan détient <strong>un</strong>e copie,<br />
insiste sur les résultats des 30es<br />
championnats arabes de T<strong>un</strong>is<br />
en 2010 et souligne la belle performance<br />
obtenue en ce tempslà<br />
par la sélection féminine, sans<br />
oublier le matériel gratuit remis<br />
par la Fédération internationale<br />
à la FAG dont le montant serait<br />
de 200 000 dinars qui aurait été<br />
par la suite évalué à 4 millions<br />
de dinars. Les responsables<br />
de la fédération ont toujours<br />
rejeté les accusations portées<br />
contre eux et ont défendu leur<br />
gestion. Y. O.<br />
SPORTS<br />
Le Nigeria foudroie<br />
la Côte d’Ivoire !<br />
t <strong>un</strong> nouveau coup de tonnerre<br />
dans cette CAN-2013, avec la<br />
sortie du grand favori dès les<br />
quarts de finale : la Côte d’Ivoire<br />
de Drogba s’est fait piéger hier par<br />
le Nigeria (2-1), qui affrontera le<br />
Mali mercredi en demi-finale de<br />
l’épreuve.<br />
Drogba est-il maudit ? A près de<br />
35 ans, le capitaine vedette des<br />
Eléphants n’a toujours pas touché<br />
le trophée continental après l’avoir<br />
caressé du regard (finales perdues<br />
aux tirs au but en 2006 et 2012). Et<br />
c’est peut-être <strong>un</strong>e page du football<br />
africain qui s’est tournée dimanche<br />
à Rustenburg, puisque le buteur avait<br />
prévenu que la CAN sud-africaine<br />
serait sans doute sa dernière. La Côte<br />
d’Ivoire, titrée <strong>un</strong>e seule fois (1992),<br />
perd encore <strong>un</strong>e occasion de consacrer<br />
sa fameuse «génération dorée»,<br />
et le camouflet est plus vertigineux<br />
que l’année dernière, lorsqu’elle ne<br />
s’était inclinée qu’aux tirs au but<br />
au terme d’<strong>un</strong> parcours ponctué de<br />
matches sans encaisser le moindre<br />
but. La faute à des Nigérians qui, de<br />
leur côté, ont joué le coup parfait. Les<br />
Super Eagles ont eu ce coup de pouce<br />
qui fait la différence : la mauvaise<br />
lecture par Barry de la trajectoire du<br />
coup franc d’Emenike (43’), premier<br />
but nigérian suivi d’<strong>un</strong> autre signé<br />
Mba dont la frappe contrée se logeait<br />
dans la lucarne du malheureux portier<br />
ivoirien (78’). Les Eléphants,<br />
maîtres de l’entrejeu autour de Yaya<br />
Touré et des travailleurs Romaric et<br />
Tioté, pourront regretter leur manque<br />
de tranchant. Gervinho, foudroyant<br />
lors du premier tour, est demeuré<br />
spectral, et Kalou pas tellement plus<br />
consistant. Sabri Lamouchi avait<br />
Le Nigeria a surclassé la Côte d’Ivoire<br />
misé sur l’orgueil de Drogba, qui<br />
avait raté son premier tour, en le<br />
titularisant dimanche, le seul changement<br />
par rapport au onze aligné<br />
contre la T<strong>un</strong>isie (3-0), match-référence<br />
ivoirien dans cette CAN.<br />
ELÉPHANTS PATAUDS<br />
Le capitaine s’est battu et n’a pas<br />
rechigné dans le pressing, mais il ne<br />
s’est créé auc<strong>un</strong>e occasion.<br />
Tout juste est-il à créditer de la passe<br />
décisive pour l’égalisation de Tioté,<br />
après avoir obtenu et tiré le coup<br />
franc trouvant la tête du milieu (50’).<br />
Sans doute trop peu, sans doute trop<br />
court. L’idole ivoirienne n’a pas su<br />
dérider la partie dès la première période,<br />
engoncée dans la pression de<br />
ce classique entre le roi des podiums<br />
(13 en 16 participations nigérianes<br />
passées) et le roi des favoris, et dont<br />
QUARTS DE FINALE<br />
le perdant s’attendait à essuyer <strong>un</strong><br />
orage populaire <strong>un</strong>e fois de retour à<br />
la maison.<br />
Si bien que la première période<br />
manquait singulièrement de prise de<br />
risque et d’influx, tout juste éclairée<br />
par la percée d’Ideye gâchée par<br />
le tir dévissé d’Emenike (27’). Le<br />
ballon brûlait aux pieds d’Eléphants<br />
patauds dans la surface adverse. Il<br />
fallut le coup de tonnerre d’Emenike<br />
peu avant la pause pour répondre<br />
aux éclairs zébrant le ciel par-delà<br />
les montagnes et enfin instiller de<br />
l’électricité sur le<br />
<strong>terrain</strong>. Le match<br />
était enfin branché<br />
sur courant continu.<br />
Mais ce sont les Super<br />
Eagles, plus réalistes,<br />
qui ont raflé la<br />
mise. AFP<br />
PHOTO : EL WATAN<br />
PHOTO : B. SOUHIL<br />
L’Afrique du Sud au<br />
tapis, le Mali au paradis<br />
L<br />
e Mali a accédé pour la 2 e fois<br />
d’affilée aux demi-finales de la<br />
Coupe d’Afrique en éliminant<br />
l’Afrique du Sud, pays organisateur de<br />
la CAN-2013, au terme d’<strong>un</strong>e partie<br />
à suspense, conclue lors de la séance<br />
des tirs au but (1-1 ap, 3 tab à 1),<br />
samedi à Durban. Le sélectionneur des<br />
Aigles, Patrice Carteron, avait expliqué<br />
vendredi que ses joueurs souhaitaient<br />
contribuer, à leur manière, à la renaissance<br />
de leur pays, qui commence à<br />
peine à redresser la tête depuis l’intervention<br />
de l’armée française pour y<br />
déloger des groupes islamistes. Ses<br />
troupes ont parfaitement répondu à ses<br />
attentes, malgré le soutien de tout <strong>un</strong><br />
peuple, acquis à la cause des Bafana-<br />
Bafana.<br />
Comme en 2012 en quarts de finale<br />
contre le Gabon, le héros malien aura<br />
été le gardien Diakité, qui a su idéalement<br />
suppléer le titulaire Samassa, suspendu,<br />
en se montrant intraitable avec<br />
2 arrêts au cours d’<strong>un</strong>e dramatique<br />
séance des tirs au but.<br />
Dans son sanctuaire de Moses-Mabhida,<br />
paré de ja<strong>un</strong>e, la couleur de<br />
l’équipe nationale, l’hôte de cette<br />
Coupe d’Afrique se croyait imprenable<br />
et invincible mais s’est heurté à des<br />
Maliens, sans doute galvanisés par la<br />
situation au pays.<br />
Les Bafana-Bafana avaient pourtant<br />
débuté la partie comme dans <strong>un</strong> rêve<br />
avec l’ouverture du score de Rantie,<br />
peu avant la demi-heure de jeu (31’),<br />
mais le capitaine et guide du Mali,<br />
Seydou Keïta (58’), a égalisé de la tête<br />
pour maintenir en vie son équipe avant<br />
l’exploit de Diakité. L’Afrique du Sud<br />
ne rééditera donc pas son parcours<br />
exceptionnel de 1996 sur son sol et ce<br />
sont les Maliens qui auront le droit de<br />
défier mercredi, le vainqueur du match<br />
entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria,<br />
disputé dimanche. Il sera désormais<br />
très difficile de stopper <strong>un</strong>e formation<br />
bien décidée à prolonger la fête au nom<br />
d’<strong>un</strong> peuple en souffrance et plongé en<br />
plein conflit. Pour l’Afrique du Sud,<br />
les regrets seront éternels tant elle a<br />
manqué le coche en quarts de finale<br />
contre <strong>un</strong> groupe malien plus aguerri et<br />
composé de plusieurs joueurs évoluant<br />
en Europe.<br />
Rien n’a été simple toutefois pour<br />
les Aigles, qui avaient fait preuve<br />
jusque-là d’<strong>un</strong>e solidité sans faille en<br />
ne s’inclinant que sur deux penalties,<br />
et qui ont souffert face à la vitesse des<br />
Bafana-Bafana.<br />
Le coup tactique du sélectionneur de<br />
l’Afrique du Sud, Gordon Iges<strong>un</strong>d, a<br />
failli fonctionner.<br />
Seydou Keïta, le leader technique des<br />
Aigles, ayant été muselé et n’ayant pas<br />
eu son rayonnement habituel jusqu’à<br />
son égalisation. Momo Sissoko, tout<br />
juste prêté par le Paris SG à la Fiorentina,<br />
a de son côté multiplié les erreurs<br />
techniques dans l’entre-jeu. Et le Mali<br />
a même cru avoir loupé le coche après<br />
le face-à-face manqué par Samassa<br />
devant Kh<strong>un</strong>e (61’). Mais c’était sans<br />
compter sur <strong>un</strong> Diakité en feu et la<br />
force mentale d’<strong>un</strong>e équipe capable de<br />
renverser des montagnes. AFP<br />
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